LENNON ✤ ❝ Tu vas & tu viens entre mes reins & je te rejoins. ❞
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Sujet: LENNON ✤ ❝ Tu vas & tu viens entre mes reins & je te rejoins. ❞ Mer 2 Mai - 17:40
Lennon Avalon Hemingway
« T'es belle quand tu bois, t'es belle quand t'es bourrée, t'es belle quand tu marches pas droit & qu'tu sais plus parler. »
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Né(e) le 14/04/1992 réside actuellement San Diego parle Anglais & Italien Situation professionnelle : étudiante en politique Je suis célibamoureuse. Intéressé(e) par les zizis Je désire faire partie des misérables chocolats m'sieur. Activités et intérêts : sexctasy & cupcakes J'utilise Emma Stone comme avatar.
ϟ derrière l'écran d'ordinateur
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Dernière édition par Lennon A. Hemingway le Ven 4 Mai - 4:53, édité 3 fois
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Sujet: Re: LENNON ✤ ❝ Tu vas & tu viens entre mes reins & je te rejoins. ❞ Mer 2 Mai - 17:41
once upon a time ...
Florence ; Italia
« Pumkine, arrête de me suivre. C'est pas le genre de soirée où tu devrais être ... » souffla Elijah qui quittait en douce la maison familiale, en Italie. Bras croisés, la jeune fille de treize ans riposta ; « Déjà, ton Pumkine tu peux te le mettre où je pense car ça fait vraiment citrouille. » Il soupira puis tira sur la porte en pensant qu'elle reviendrait sur ses pas & qu'elle regagnerait ses draps. Manque de bol, elle était plus collante qu'un chaton aux basques de sa mère, si bien qu'il sursauta lorsque le parquet grinça sous les pieds de la rouquine, emmitouflés dans ses chaussons Bob l'éponge. Héhé, Lennon était persévérante, même à treize ans hein. « T'es encore là, face de tamarin décolorée ? » La pire insulte qu'il pouvait lui faire, il la fit. Qu'il est laid ce singe, limite elle aurait préféré se faire traiter de macaque ! « Tais-toi le vampire anémique là, sale Edward Cullen de mes deux. » cracha-t-elle en serrant les poings, se retenant de crier car les parents dormaient dans la pièce à côté. Mais soudain, toute mielleuse, elle se reprit en débitant d'une voix douce, même si on reconnaissait tout le sadisme à la Hemingway dans les mots qu'elle prononça ; « Steuplait mon Jaja d'amour que j'aime, tu sais que si tu pars, j'peux tout le dire aux parents, alors que si je vais à cette fête avec toi, ils n'en sauront rien. » Il devait maudire le jour où il avait demandé une sœur au Papa Noël hein, peut-être qu'il aurait dû prier pour qu'on lui donne un chien, ou bien un Power Ranger plutôt ! De toute manière, Lennon ne lui laissait pas le choix. Elle enfila sa veste, ses converses, puis se tint prête devant son frère. Ils avaient toujours été proches ces deux-là malgré la traditionnelle mésentente frère/soeur. Au fond, ils s'envoyaient des vacheries mais ils s'aimaient. Lennon était la petite fille parfaite aux yeux de ses parents, une poupée qu'ils pouvaient manipuler à leur guise, & la rousse se laissait faire. Elle avait parfois l'impression de mener une double-vie, mais elle s'y était faite. En revanche, face à leur père strict, Elijah était considéré comme le fils rebelle, la déception de la famille. De ce fait, il y avait toujours cette pointe de jalousie entre eux deux, mais ça ne changerait rien au fait qu'Elijah serait toujours là pour défendre sa sœur, & inversement. « Allez, viens ... » fit-il en refermant la porte derrière lui.
New York ; USA
« Lennon, je t'aime bordel. » Ça s'échappa de ses lèvres sans même que son cerveau n'ait donné l'ordre. Tout partait de là. De ces … Un, deux, trois, quatre, cinq mots. Oui, tout être aurait du mal à se rappeler d'un enseignement aussi futile qu'est de savoir compter lorsqu'on est face à un mec qui, dans un moment où tout semble fichu, balance ça dans la figure de sa petite amie pour la première fois. « Je crois que je t'aime très bien. » Lennon en avait les larmes aux yeux, elle était prête à parier que lui-aussi. Enfin ça restait un mec, son Loan quoi. Je corrige, tout ne partait pas de là, pas d'un je t'aime au milieu de Central Park. Leur histoire était née lors d'une soirée sur la plage où la magie, la passion, le besoin de leurs corps l'avaient emportés sur la raison. De toute façon, c'était ça leur histoire ; de la passion. & quand le retour à la réalité les frappait en plein visage, ils se brisaient mutuellement. Ils n'étaient pas heureux en fait, à part quand ils étaient juste tous les deux, ou lorsqu'ils ne formaient qu'un. Pourtant, jamais Lennon n'avait eu besoin de quelqu'un comme elle avait besoin de lui. Enfin si, il y avait sa meilleure amie Tamara, son frère Elijah, mais Loan c'était … Indescriptible. Il était la seule personne qui pouvait la rendre plus heureuse que jamais, tout comme la seule qui pouvait la détruire … Elle n'y pensait pas là. Elle était heureuse, heureuse d'être aimée autant qu'elle l'aimait. Mais là, à l'aube du vingtième anniversaire de la rouquine, ça repartait comme en quarante. Ensemble, fiers, amoureux. Ils étaient loin de se douter que quelques heures plus tard, la faucheuse déciderait de lui offrir à son tour son cadeau, un cadeau dont Lennon aurait largement pu s'en passer …
New York ; USA
« It's raaaaining men, every special men ! Tall, blonde, dark ... » La sonnerie retentissant, Lennon s'affala sur le canapé pour attraper son portable puis, elle sentit une résistance. C'était Tam la vilaine qui l'empêchait de répondre, rrrh. « Ah non ! Ce soir c'est toi & moi, ton copain il a qu'à demander au chien de le satisfaire & toi si tu as besoin, je te prête Mr Bear, il est propre & tu sais, c'est celui qui joue les Jonas Brother quand ... » Morte de rire, Lennon vint mordre la main de Tam-Tam pour qu'elle se dégage puis chopa son téléphone en affirmant ; « Oh c'est bon, c'est pas lui qui appelle de toute façon, je connais pas le numéro, c'pas important, remets le film ma Tamoulet. » Emmitouflées dans le canapé rose bonbon – choix de Tam, il faut dire qu'elle & le rose, c'est une loooongue, très looooooongue histoire d'amour – elles étaient toutes les deux concentrées sur l'image … Enfin en apparence. En fait, elles luttaient dans une guerre sans merci en s'envoyant discrètement des pop-corn dans la figure chaque fois que Tam osait se moquer du mec du film que Lennon considérait comme l'homme de sa vie quoi ! Il était beau, musclé, il semblait utiliser Head and Shoulders pour ses pellicules, en plus la rouquine avait presque un orgasme rien qu'en le regardant quoi. Mais dans cet instant de Nirvana, le portable re-sonna, la chanson de Geri Halliwell couvrait même le bruit de la voix du type à la téloche. Tam-Tam s'excita une fois de plus, mais pas dans la manière qu'on aimerait (a) « Ah non, ton anniversaire tu le passes avec moi, pas avec ton téléphone ! » Perturbée, Lennon répondit sans lâcher son regard de l'écran ; « C'est le même numéro .. » Mais tanpis, elle céda aux caprices de sa colocataire … Du moins jusqu'à la troisième sonnerie où elle ne put s'empêcher de décrocher, se jetant sur le téléphone avant de s'enfuir dans la salle de bain en riant aux éclats tandis que la brune gueulait à travers tout l'appart qu'elle allait s'ouvrir les veines avec une enveloppe. La blague. « Allô … ? » La conversation dura quoi … Trente secondes ? Trente secondes, ce qui était largement suffisant pour apprendre une douloureuse nouvelle. Sitôt la discussion finie, Lennon lâcha son portable contre le carrelage avant de tomber elle-même. Ses jambes fléchissaient, son être défaillait & son cœur s'ébranlait. « Aahahah, je savais bien qu'il servirait ce tournevis ! » Tam-Tam, apprentie bricolo, avait carrément démonté la serrure pour pouvoir entrer. Mais elle eut une surprise de taille ; une Lennon au sol, adossée au mur, immobile tandis que des larmes se rebellaient en perlant le long de ses joues rosies. « Qu'est-ce qui se passe ma Lennoush' ? » La jeune femme mit sa main devant sa bouche, se la mordant littéralement pour ne pas crier même si elle avait besoin de vider ce qu'elle ressentait en elle, de crier Ô combien elle détestait ce monde de merde. Mais elle tenta de garder son calme tandis qu'elle murmura ; « Il est mort … Mon frère est mort. » Joyeux anniversaire Lennon.
New York ; USA
Plongée dans une conversation profonde avec son chien John, conversation qui durait depuis une bonne heure, Lennon était occupée à préparer la valise de son homme, la sienne étant déjà prête à embarquer dans l'avion. Un bruit de porte s'ouvrant & se refermant résonna, signe que Loan venait de rentrer de ses cours. Il bossait bien l'apprenti médecin, & donc, de son côté, en petite amie parfaite, elle s'occupait de gérer d'autres affaires. Sitôt qu'il mit un pied dans la chambre, la jeune femme l'assomma avec son flot de paroles ; « Oh Loan, tu te pointes à temps, j'suis en train de faire ta valise. J'hésite, tu préfères le bleu ou le rouge ? » fit-elle en montrant deux boxers l'air coquine. Elle était bizarrement euphorique. Bizarrement car depuis l'annonce de la mort de son frère, Lennon n'avait fait que pleurer, crier, pleurer, dormir, pleurer & re-pleurer encore. Emploi du temps sooo perfect quoi. Intrigué, Loan demanda ; « On part en voyage ? » Roooh, il avait vraiment une mémoire de poisson rouge, il devrait s'appeler Nemo tiens, pas Loan. Comme si ça paraissait évident, Lennon lui répondit en s'approchant, lui donnant une légère tape sur le front ; « Bah, tu te rappelles pas ; hier je t'ai dit qu'il paraîtrait que Jorge, le bâtard de dealer qui a tué mon frère se trouve à San Diego ! Allez, on y gogogo, on va le rater sinon ! » Elle tapa dans ses mains, signe qu'il fallait qu'ils se dépêchent. Elle était tellement aveuglée par sa soif de vengeance qu'elle ne voyait pas Loan qui la dévisageait comme s'il ne la reconnaissait pas, comme si cette folle n'était pas sa Lennon. Hésitant, il parvint tout de même à placer ; « Lennon, faudrait peut-être que tu en parles ... » Directement, elle lui coupa la parole, enchaînant en haussant le ton sans s'en rendre compte ; « J'en ai déjà parlé aux flics, t'as oublié ? Ils ont rien à péter ! Ce mec leur fout les pétoches ! Ça sert à rien. » C'est vrai quoi, elle avait rencontré des collègues de son frère & aucun n'a voulu lever le petit doigt pour mener une enquête, bien trop apeurés par le type qui avait buté l'un des leur. Lennon passa ses bras autour du cou de Loan, le fixant avec un énooorme sourire, une vraie banane. « Je pensais plutôt à parler à un psy. » & bam. Le sourire de Lennon s'effaça d'un coup net. Elle n'était pas malade ! Elle était triste ! Pas malade ! Capiche Loan ? Purée, il aurait perdu son frère, un bout de son âme quoi, il aurait été dans le même état. Cependant, elle ne s'énerva pas & retira ses bras, les balançant contre son corps tandis qu'elle se dirigea vers le lit, continuant sa valise. « Okaaaay … Je crois que le bleu t'ira mieux, c'est assorti à tes yeux. » Elle n'osait plus tourné la tête vers lui, s'aidant de ses cheveux qui pendant dans le vide qui faisait office de voile. Un psy … N'importe quoi, tout allait bien, ce n'était qu'une question de temps. Sitôt que ce connard sera dans le royaume d'Hadès, tout ira mieux. « Tu m'écoutes oui ? » Enfin, elle affronta son regard & d'une voix assurée, elle lui répondit ; « Cameron … J'irais … J'irais à San Diego, j'irais venger mon frère … J'irais. Avec ou sans toi, mais j'irais. » Il ne pouvait pas faire comme s'il s'en fichait, faire comme s'il lui laissait le choix de partir ou rester. Il ne pouvait pas. Il tenait bien trop à elle pour qu'elle se détruise de la sorte mais ça, elle n'avait pas l'heure de le voir, totalement aveuglée. « T'es tarée ! Tu vas te tuer ! Je te laisserais pas partir, plutôt crever. » Bon bah il semblerait que ce soit sans lui. « Toutes mes condoléances alors. »
New York ; USA
Les deux silhouettes restaient immobiles dans la voiture. Ils avaient eu été plus vivants que jamais sur cette banquette mais aujourd'hui, ils étaient bien silencieux, c'était tout juste s'ils osaient se regarder. Lennon ne décrochait pas du pare-brise sur lequel la pluie battante s'acharnait, semblant vouloir arracher cette unique couverture qui les protégeait de la noyade. De toute manière, ils coulaient. Ils étaient entraînés dans un torrent infernal qui ne pouvait prendre fin, sinon par la voix de Loan qui, malgré son apparente assurance, devait être ravagé par l'idée de la perdre une bonne fois pour toute. Pourtant, il répétait, encore & encore ; « T'en as envie, alors pars. » La jeune femme refusait de l'écouter, elle ne pouvait pas, elle l'aimait comme une pauvre toxico, une Junkie qui n'avait que lui à qui s'accrocher à présent. Perdre son frère lui avait suffi. Perdre Loan serait la goutte de trop. Elle se mordait la lèvre jusqu'au sang, si bien qu'elle se fit mal mais honnêtement, la douleur n'était que bénigne si on comparait au bordel qu'il y avait dans sa tête & dans son cœur. « Pourquoi … ? » finit-elle par lâcher après une bonne heure de silence de moooort. « Tu veux partir ? Pars. Mais tu me perdras. » – « Mais pourquoi toi tu viens pas ? Hein ? Pourquoi ? T'avais dit que ce serait nous ! T'avais dit qu'on serait heureux ! & ensemble ! T'y croyais bordel ! » Durant son discours, elle s'était approchée de lui, assénant de coups la pauvre épaule du jeune homme qui n'avait rien demandé d'autre dans la vie que d'être une épaule ! & voilà que Lennon s'acharnait dessus … Elle en chialait, il devait la suivre, il avait promis qu'il serait là ! Il l'avait dit. & elle, elle ne pouvait pas rester ici. Pas en sachant que ce voleur était en liberté, pas dans cette ville dont le moindre coin de rue rappelait Elijah. « Je retomberais pas là-dedans Lennon, ces conneries avec les dealers c'est fini. T'as le choix. Seule toi peut décider ce qu'il adviendra de nous. » Merde. Un choix. La vie serait tellement plus simple s'il n'y avait aucun choix à faire j'vous dis. Lennon était paumée. Elle murmura ; « C'est mon frère … » Loan posa sa main sur sa joue, encadrant son visage pour qu'il la regarde dans les yeux ; « Ton frère est mort, regarde les choses en face ! En vengeant un mort c'est moi que tu perds, tu comprends ? » Le chagrin de Lennon recommençait de plus belle tandis qu'elle bégaya ; « ça reste mon frère. » Sur ce, il la lâcha, se remettant face à son volant, le tapotant nerveusement. Il allait craquer, ça se voyait, & la rouquine culpabilisait à mort. Lennon était bien trop fière pour laisser ce Jorge s'en tirer comme ça. Enfin, elle ouvrit la portière & se glissa à l'extérieur, refermant la veste en cuir de son homme – ou de son ex-homme en l'occurrence – sur sa poitrine. Elle engouffra son visage dans le col, se dirigea vers l'aéroport en combattant cette pluie phénoménale. Soudain, elle crut percevoir son nom. Elle n'avait pas l'ouïe aussi fine qu'un aigle, mais c'était bien son nom qui se distinguait de cette tempête, non ? À moins qu'il y avait un prêtre qui tentait de ramener à l'ordre ses bonnes sœurs en criant ' hey les nonnes ! '. Tout est possible après tout hein. Mais non, c'était bien son prénom, c'était bien la voix de Loan, c'était bien sa main qui l'attrapa pour qu'elle se retourne. Ils étaient trempés, ils allaient choper une crève monstre mais le brunet ne pouvait pas la laisser filer. Pas comme ça. Pris d'un besoin compulsif de l'embrasser, il s'éprit de sa bouche pour une étreinte qui sembla durer une éternité. Ça sentait le baiser d'adieu. Non, ça puait le baiser d'adieu ! « Je t'aime. » lâcha-t-elle sur un ton fébrile en le fixant dans les yeux sitôt que leurs lèvres se séparèrent. « Moi aussi je t'aime, plus que tout. » répondit-il à son tour avant de revenir sur ses pas, retrouvant sa voiture.
San Diego ; USA
« C'est marrant, t'as presque le même goût que la fille d'hier. Si j'savais pas que c'était toi, je vous aurai même pas reconnu … » Ces paroles crues claquèrent dans l'air comme vieux coup de revolver alors qu'ils étaient en plein moment intime. Lennon agrippait fermement son oreiller, se mordillant la lèvre jusqu'au sang pour ne pas se mettre à gueuler comme une oie. Mais là, d'un coup, la pression redescendit, sans parler de la température de la pièce qui, d'un coup, avoisina les zéros. Elle se sentait comme un vieux steak congelé qu'on venait de jeter dans une poêle sans aucun scrupule, aucun. Montant d'un ton, elle leva la tête & lui fit ; « Tu déconnes j'espère ? » - « C'est une blague, Ava … » Lennon se redressa d'un bond & enfila sa robe de soirée sans même prendre la peine de remettre ses sous-vêtements. Elle ne savait pas où ils se trouvaient d'ailleurs, ça avait été la jungle toute la nuit, même que ce mec il était pire que Tarzan au niveau des ' ouuuuhahouuuhouhouhouuu '. Des cris quoi, s'pas clair ? Des joints écrasés remplissaient le cendrier près de la table de nuit, cendrier qu'elle renversa en tentant de récupérer le fric qu'elle avait gagné cette nuit en vendant ces conneries. Enfin elle n'aidait pas, elle aidait un de ces potes à faire du profit, & c'plus facile quand on est une fille & qu'on est bien foutue, disait-il. « Reste ... » fit l'homme en attrapant un pan de la robe de Lennon qui, au même moment, péta sa pile car elle posa son pied sur une seringue qui se brisa sous son pied – oui oui, ils avaient joué au docteur toute la nuit (a). « Vas te faire foutre Mack ! » cracha-t-elle à son égard. Hagard, il la fixa avec des yeux en cul de bouteille avant de lâcher, en bégayant ; « Mais qu'est-ce que t'as, t'as tes ragnagna ou quoi ? » Mais c'est quoi cette manie qu'ont les mecs de tout rapporter au cycle menstruel des mesdames ? Ohé les gars, ça a rien à voir là-dedans ça, on a le droit de péter une durite sans avoir de fuites. Nous, les filles, on ne justifie pas vos conneries en vous accusant d'avoir les réservoirs pleins, donc respect les gars hein, respect, sinon on va se fachiiiiiir nous les filles. Incrédule, elle lui balança ; « T'es con ou quoi ? T'avais le nez dedans y a trente secondes. » Foutant son gilet sur son épaule, elle quitta la chambre en claquant la porte. & ça, c'était devenu un rituel. Impulsive comme pas deux, elle réagissait au quart de tour. De toute manière, tous les matins après une soirée, elle avait tellement honte qu'elle se sentait obligée de s'énerver, de rejeter toute la haine qu'elle avait en elle sur les autres. San Diego, ça ne lui gagnait vraiment pas.
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