et puisqu'on n'atteint pas le ciel à moins de s'y brûler les ailes.
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Sujet: ma cellule est dans mon cerveau. (jean-charles.) Mer 7 Nov - 18:03
•• Ces genres d'endroits ne sont pas vraiment ceux que fréquente d'habitude notre petite blondinette. Mais aujourd'hui, elle a envie, ne cherchez pas plus loin. Ayant fini ses cours peu avant midi, elle a décidé de s'arrêter se prendre un bon panini dans un des fast-food près de la fac. Elle pose son sac sur une table – l'erreur de la fille naïve qui ignore qu'on peut le lui voler – et va passer sa commande à l'intérieur. Elle revient, s'assoit, et remarque très vite que le petit intérieur est plein à craquer. Le brouhaha la rassure, étrangement. Elle, c'est le silence qui a tendance à la faire angoisser. Regardant autour d'elle comme une enfant, elle passe sa main dans ses cheveux quand soudain, quelqu'un bute avec le pied de sa chaise et lui renverse un peu sa boisson dessus. Elle se lève précipitamment. « Oh, je suis désolée ! » Oui, oui, Noë s'excuse tout le temps. Même quand ce n'est pas de sa faute. Elle relève ses yeux bleutés vers l'inconnu, qu'elle observe avant de lui sourire, intimidée. Il a l'air plus vieux qu'elle, mais il n'est pas moins charmant. Elle essuie un peu son haut où elle a été tâchée, frotte un peu puis hausse les épaules, convenant finalement que ça ne se voit pas beaucoup. Enfin, surtout, qu'elle s'en fout. Elle est un peu comme ça, Noëlya. À ne pas se prendre la tête pour tout et n'importe quoi.
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Sujet: Re: ma cellule est dans mon cerveau. (jean-charles.) Mer 7 Nov - 20:14
À l'inverse de la jeune femme, je suis un habitué de ces endroits où le service est rapide et dont la nourriture n'est pas à un prix onéreux. La cible des fast foods vise les personnes de milieu modeste, pourtant cela ne me dérange pas de passer du temps ici. Je préfère côtoyer les pauvres que les riches. Je viens de pénétrer la zone et mon regard effectue la ronde pour une analyse complète et juger du monde présent. Je porte une brève attention sur ma montre pour connaître l'heure. Midi moins le quart. Normal que le fast food soit rempli d'étudiants qui profitent d'un repas express à la pause de douze heures. Je m'avance et ainsi je me fonds dans la masse de personnes qui attendent pour commander. Je demande un sandwich et une boisson pour l'accompagner. On n'oublie pas son rituel de la petite bière à midi. Le plateau sur la paume de ma main droite et l'autre main qui cherche mon téléphone vibrant dans ma poche gauche du pantalon. Focalisé sur le texto de ma secrétaire qui m'annonce un rendez-vous pris à la dernière minute en début d'après-midi, je ne fais plus attention aux gens qui m'entourent et ma jambe heurte le pied de la chaise d'une personne. Cette dernière se reçoit une partie de ma bière, le reste finit par terre. « Oh, je suis désolée ! », me fait la blondinette qui venait tout juste de se lever. Mes yeux se collent directement à la tâche marquée sur le haut de la jeune femme, causée par mon inattention. « C'est moi qui vous dois des excuses. » Par instinct, je lui présente l'une de mes serviettes qui m'a été donnée à ma commande. Justement elle sert pour prévenir de ces petits incidents. Tant mieux on va dire.
Noëlya O. Archibald
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Sujet: Re: ma cellule est dans mon cerveau. (jean-charles.) Sam 10 Nov - 0:03
•• Tout ce qui semble être un repas pour le moins banal & là bam, c'est le drame. Mais Noëlya n'est pas de celles qui s'emportent pour une tâche, pas de celles qui attachent une importance démesurée à un simple chemisier. Elle secoue un peu la tête quand il lui présente ses excuses, l'air de dire "non, c'est moi", encore une fois, muettement. Avec un sourire, elle attrape la serviette qu'il lui tend. « Merci. » Elle s'essuie un peu, puis relève ses yeux clairs vers le brunet. Il dégage quelque chose. Quelque chose d'attrayant. Quelque chose de rassurant. Peut-être est-ce cela qui soudain, la pousse à lui dire « Vous pouvez vous installer là, si vous voulez.. Comme il n'y a plus beaucoup de place... » murmure-t-elle d'une voix de plus en plus basse, un peu intimidée, avant de se rassoir, sans avoir pourtant détourné le regard du jeune homme, curieuse de voir s'il va accepter son "invitation". Elle se perd dans ses yeux chocolats, observant discrètement ses traits, qui lui inspirent confiance. Pauvre petite naïve. Une de celle qui, sur Terre, ferait confiance à n'importe qui. Quoique... il faut dire que les récents évènements l'ont quand même bien changé, la petite Noë.
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Sujet: Re: ma cellule est dans mon cerveau. (jean-charles.) Dim 11 Nov - 15:57
« Vous pouvez vous installer là, si vous voulez.. Comme il n'y a plus beaucoup de place... » Mes yeux quittent ceux de la blondinette sans une grande difficulté et ils font le tour de la place cherchant une table de libre, mais il n'y a pas tellement de choix. Je dois faire avec ce qui s'offre à moi alors je vais devoir accepter sa proposition. Je la remercie d'un basculement de la tête avant de prendre place sur la chaise qui se trouve en face d'elle. Je pose mon plateau et je me rends compte que ma bière n'y figure plus. Normal, elle a terminé sur le chemisier de l'inconnue qui est face à moi. Et je ne me vois pas un repas du midi sans mon petit rituel préféré. « Je reviens. » Je me relève et quitte la table pour aller chercher une autre bière. Quelques minutes après me revoilà, le verre à la main en faisant bien attention pour ne pas qu'il finisse comme son dernier confrère. Je me rassois et je suis prêt à tenir la conversation avec cette inconnue. Je laisse mes yeux s'égarer un instant dans les siens. Au matin, jamais j'ai pensé que j'aurais été dans cette situation. Assise à la table d'une fille séduisante, à faire connaissance avec. « Vous avez combien de temps devant vous ? », je demande tout en reportant mon regard chocolat sur le cadran de ma montre. Il me reste une heure.. ou au pire j'oublie le rendez-vous, ce ne sera pas la première fois que je fais cela.
Noëlya O. Archibald
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Sujet: Re: ma cellule est dans mon cerveau. (jean-charles.) Ven 16 Nov - 21:49
•• Un instant, elle craint qu'il ne refuse. Ben oui, elle a toujours eu cette petite peur du rejet. Allez savoir pourquoi... Mais non. Il hoche la tête et s'assoit en face d'elle. Alors qu'il s'installe, elle en profite discrètement pour l'observer. Il est plutôt charmant, il fait distingué sans être prétentieux. Elle se mordille la lèvre, détournant le regard avant qu'il ne s'aperçoive qu'elle le reluque ou quoi. Elle hoche la tête quand il se lève, devinant bien qu'il va chercher de nouveau une bière. En l'entendant revenir, elle se tourne vers lui, le suivant des yeux. « Vous allez m'épargner, cette fois, hein ? » dit-elle avec un sourire amusé, ouvrant sa bouteille d'eau pour en prendre une gorgée. Dire que d'habitude, c'est elle la maladroite... Elle croise son regard et s'y égare quelques instants. Il a des prunelles sombres, profondes, fascinantes. À sa question, elle revient un peu sur Terre, réfléchissant rapidement. Il me reste une heure.. ou au pire j'oublie les cours, se dit-elle comme en écho aux pensées du brun, sans le savoir. Elle remet finalement une mèche de cheveux en ordre et pose ses yeux clairs et tourmentés sur lui. « Tout mon temps. » répond-elle alors avec un sourire, croquant dans son panini, laissant passer quelques secondes avant de lui retourner la question : « Et vous ? » Et elle est là, à faire connaissance avec un parfait inconnu qui pourrait être le pire criminel de San Diego. Mais c'est bien connu. Noë n'a jamais été méfiante, pas même un peu.
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