NEW YORK London, 23 ans, femme impulsive au caractère bien trempé, était une aide soignante animalière dans un zoo réputé de la ville. Malgré ses études en marketing elle avait décidé de se réorienter pour des études de vétérinaire. A croire parfois qu'elle les préférait aux hommes. Calvin, 24 ans, charmant self-made man avait fait des études en communication dans l'espoir de devenir un jour reporter sur le terrain. Il fut finalement attaché de presse d'une grande firme internationale ce qui lui apporta une certaine distinction, capable de cacher son côté enfantin et taquin. Contrairement aux idées reçues, ce ne fut aucunement le coup de foudre entre eux lors de leur rencontre, puisque leurs premiers échanges furent des injures. En effet trop distrait à essayer de changer de station de radio et à faire taire cette pétasse de Madonna il faillit renverser la new-yorkaise qui ne manqua pas de partir au quart de tour. D'un air prétentieux il lui laissa sa carte au cas où elle "s'était cassé quelque chose il se ferait un plaisir de payer ses frais médicaux". Quelques semaines plus tard l'impulsive London venait de jeter la télé de son désormais ex petit ami par la fenêtre lors d'une scène de ménage. Le destin fit que Calvin passait juste en dessous et qu'il manqua qu'elle lui atterrisse dessus. "Rien de cassé en dessous ?" s'écria t-elle se penchant à la fenêtre de l'immeuble. L'homme releva la tête avec un léger sourire amusé lorsqu'il la reconnu. "Vous venez de rater votre vengeance je crois" London lâcha un rire amusé avant de s'amuser de le menacer de lui cracher dessus. Elle avait toujours eut un côté garçon manqué ayant grandit avec deux grands frères. Sans qu'elle ne puisse s'arrêter la salive vint atterrir tout droit sur la chaussure droite de l'homme qui leva instinctivement le pied d'un air dégoûté. "Désolé pour vos chaussures dégueulasses" continua t-elle de s'écrier ne prêtant pas attention à son ex petit ami qui venait de claquer la porte. "Vous savez je crois que seul un diner pourra vous faire pardonner car il s'agissait de..." Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle le coupa : "Qui vous a dit que je voulais me faire pardonner ?" dit-elle toujours avec un sourire amusé sur ses fines lèvres. L'homme hocha les épaules souriant à son tour puis elle ferma la fenêtre en la claquant. Quelques secondes plus tard elle se retrouvait dans la rue face à lui l'assassinant d'une réplique pour accepter son offre. Calvin l'emmena d'un restaurant légèrement luxueux et ils commencèrent à discuter avec peu d'insistance tentant de faire connaissance. Ils laissèrent ensuite la voix de la chanteuse de salle venir à leurs oreilles coupant la conversation pendant un instant pouffant simultanément du fait que ce n'était pas leur style de musique. London était malgré tout captivée et Calvin la regarda attendrit pendant qu'elle s'enroulait machinalement une mèche de cheveux autour du doigt. " Parfois j'ai l'impression que vous m'écoutez avec moins d'attention, est-ce le décolleté de la serveuse qui vous distrait ? " Calvin afficha alors un grand sourire amusé sur les lèvres. "Vous êtes en train de me faire une scène là ?" Elle lâcha à nouveau un rire dans lequel elle étouffa un "certainement pas". Calvin détourna son regard vers la fenêtre voyant un flocon tomber, les prévisions météo avaient annoncé une tempête. Il posa sa main sur l'avant-bras de la future femme de ses enfants, lui demandant si elle avait un petit ami. "Peut-être et vous ?" dit-elle pour ne pas trop céder facilement. "Je n'ai pas de petit ami" répondit-il avec ironie. C'est à cet instant précis qu'ils surent qu'ils s'étaient épris l'un de l'autre mais ils étaient trop fiers et caractériels pour se l'admettre. Calvin alla chercher le manteau de sa belle à la réception et lorsqu'il lui tendit elle ... "Il est l'heure de te coucher Mannix je te raconterai la suite demain" Là où les parents lisaient à leurs enfants des histoires niaises à souhait, avec des grognasses pas foutu de se défendre, London avait décidé de raconter à son fils la rencontre avec son père afin de l'endormir. C'est ainsi que Mannix développa son penchant pour la taquinerie, passionné par la relation, compliquée à l'époque, de ses parents et surtout du passage où sa mère met son père à genoux avec un coup de pied bien placé dans les parties intimes. Elle lui avait aussi expliqué son opinion sur le mariage lui faisant alors comprendre pourquoi London et Calvin vivaient ensembles, avaient eut un enfant et s'aimaient sans pour autant de s'être jamais mariés.