Ana avait rendez vous aujourd'hui. Rendez vous assez spécial, c'était la mafia qui l'avait appeler. Jamais elle n'avait vraiment bosser avec la mafia enfin pas vraiment comme ça. La demoiselle se demandait bien ce qu'ils pouvaient lui vouloir. Enfin bref, son père l'avait encore et toujours appelé comme tous les matins, et elle était dans sa salle de bain en train de se maquiller, le téléphone sur l'épaule, elle essayait mais c'était pas simple.

- Mais papa.. Non, non j'peux pas bosser pour toi cette fois... Ecoute, j'vais être bien payée la. Bah j'vais pas faire la fine bouche, t'as bien bosser pour eux aussi. JE SAIS... je sais que la derniere fois ça s'est mal finis, mais j'suis plus aux services secrets ! Oui bonne nuit, non mais j'essaye de me maquiller là... tu m'fais chier.

Le paternel qui continuait inlassablement à la faire chier. Bien sur il essayait de la protéger à sa manière, mais la y'avait des limites. La demoiselle raccrocha et finis de se maquiller.
La matinée passa rapidement, et elle alla au rendez vous, un espèce de motel miteux.. Ptain mais ils avaient pas les moyens ou quoi ? En fait, elle se rendit rapidement compte qu'il y avait deux filles non majeures et vêtue comme des prostitués qu'elles étaient. Si ils l'avaient envoyer dans cet endroit pour passer un casting de prostituée elle allait en tuer un. Y'avait vraiment pas intérêt à ce que ce soit ça. Elle frappa à la porte de la chambre 15, c'était la qu'elle avait rendez vous. Un homme lui ouvrit, il avait un sourire de pervers et surtout sur son décolleté. Ana le regarda froidement, quand elle vit sa main approcher de sa poitrine elle attrapa son poignet et lui retourna, gémissant de douleur il se mit a genoux.

- Écoutes moi bien connard, je suis pas l'une de ses prostituées qui sont dehors, t'avises pas à me toucher parce que je te jure que t'iras rejoindre les salopes que tu assassines...
Déclara t'elle dans un anglais parfait mais avec ce fort accent russe.

Elle lâcha ensuite le mac, ils étaient une ribambelle dans la pièce donc un qui ressemblait à Lyov comme deux gouttes d'eau cette fois... Oh bordel, la elle allait vraiment le tuer. Elle le regarda le plus froidement possible. L'enfoiré ! Il était donc toujours vivant ! Non elle ne savait pas vraiment comment réagir, mais elle allait attendre que tous les autres partent pour lui foutre la raclée de sa vie. Mais elle avait peur d'un coup que tout son passé soit révéler. Elle lui jeta un regard glacial. Puis regarda celui qui prenait la parole.

- Bien, Mademoiselle Varmensky, Anastasiya je présume ? si vous nous avions fait venir, c'est pas pour être une de nos filles, non, bien que je suis sur plairiez aux clients.. Mais nous avons un petit problème avec le FBI.

Elle ne put s'empêcher de pouffer. Normal, le FBI était sur ce genre de réseau, c'était la mode en ce moment.

- Et ? Faut que j'tue un agent du FBI ? Dans ces cas là, c'est pas un, mais la fourmilière qu'il faut détruire. Et ne me comparez pas avec une de vos nanas, je crois que je ne le supporterait pas longtemps.

Non mais merde quoi, être traité de putes non merci. Elle le laissa finir.

- Non, mais nous sommes prêt a vous payez beaucoup, si vous travaillez avec Alek. Vous acceptez ?

Alors c'était ça ? Il lui refaisait le coup de St Saint-Pétersbourg ? Il l'avait retrouver pour qu'ils bossent ENCORE ensemble et que ça finissent mal ? Oh là, elle l'aimait peut être, mais elle allait avoir sa peau.

- Et comment que j'accepte, mais j'préviens, je suis pas à ses pieds pour autres choses que pour tuer sinon le contrat prends fin expressément.

Le mac se mit a rire, et accepta ensuite, et décida de partir avec ses gardes du corps, non il ne devait pas être simple mac, mais assez haut gradé. Il partie ensuite, Ana se tourna vers Alek qui était désormais seul. Elle savait que sur sa fausse identité y'avait marquer " ex agent russe " et qu'elle avait bosser pour la mafia russe. Elle s'approcha de lui et se mit a parler en russe.

- Alors c'est " Alek" ton nouveau pseudonyme ? Très bien trouver dis donc, et ça t'amuses de me faire le plan foireux de la dernière fois ?

Elle ne pu retenir son poing et lui décrocha une droite.

- Je croyais que t'étais mort, mais jouer au fantôme ça t'arrange hein Lyov ?

Oui elle était en colère, ça ne l'amusait pas qu'il se foute d'elle comme ça, elle était sure qu'il allait essayer de la tuer pour le coup. Une vengeance bien mérité. Elle le pris ensuite par le col et lui dit alors a l'oreille

- T'as pas le droite de me faire ça, j'ai cru qu'on serait tout deux morts ce jour là, qu'on pourrait se retrouver dans la mort parce que...c'était pas interdit, mais là...

Sans prévenir elle l'embrassa langoureusement, avant de lui donne un coup de genoux dans le ventre à la fin du baisé.

- T'aurais du mourir à St Saint-Pétersbourg.

Et elle s'écarta de lui, se doutant bien qu'il allait répliquer.

Juste après le baiser, elle se rendit compte que ce n'était pas lui. Mais ? La ressemblance était telle qu'il était sa copie parfaite. Ana' n'en revenait vraiment pas...Oh bordel, elle avait embrasser un pur inconnu. Une chance qu'elle l'ai frapper juste ensuite. Il était aussi froid qu'elle. Bordel ça allait vraiment donné tiens.

- La trainée elle t'emmerde, et essaye de me toucher c'est toi qui apprendra à voler...

Non elle allait pas se laisser démonter, elle n'allait même pas s'excuser. Mademoiselle avait sa fierté non mais ! Elle plissa le nez, et regarda ailleurs. Si elle devait attendre comme une conne en sa compagnie, merci quoi.

- Parle moi du Job, j'te préviens, les mecs du FBI à tuer si t"as des soucis avec eux, mieux vaut attendre, sinon ils t'interpêllent cash et je parle par expérience.

C'est comme ça qu'ils faisaient dans les services secrets. Elle sentait que ça allait être très long entre eux, beaucoup trop d'ailleurs. Elle l'observa ensuite et d'un coup la porte s'ouvrit, un homme assez baraquer apparut... Oh bordel... Oh la merde, un des mecs de la mafia avec qui elle avait déjà traité avant de s'faire tirer dessus.

- Oh mais tiens...Anastasiya, je te croyais morte... Dommage pour Lyov... Alors t'es de nouveau sur le marcher de la mafia... Evite de faire la même chose qu'avec ton ancien " boss". Bon courage Alek...

Ouh elle allait le tuer, elle jeta coup d'oeil à Alek, puis regarda le mec.

- Fermes là connard.

Il se mit à rire et sortie un peu pour attraper une nana par les cheveux et la balancer au milieu de la pièce.

- j'te laisse la corriger Alek, sur ce, j'y vais...

Ana sentait bien qu'elle allait avoir du boulot, elle observa la fille qui était au sol en train de pleurer. Elle semblait supplier Alek. S'asseyant sur la table derrière, elle l'observa, elle était la pour tuer elle. Elle était à ses ordres, mais qu'il ne rêve pas trop pour qu'elle fasse sa bonne par contre... Elle savait déjà ou mettre le corps tiens. Mais elle ne s'attendait pas à une telle correction.Il fallait juste qu'il n'y ai aucun micro du FBI... Elle devait songer a vérifier juste avant de tuer la nana tiens. Elle commença a regarder sous la table, mais rien, elle regarda ensuite la lampe, elle le laisser parler à la nana. Sauf qu'il jeta la fille et ne s'attendait vraiment pas à ça.

Je ne peux m’empêcher de rire face à ce qu’elle dit. Pathétique. Elle essaye de dominer, de faire sa petite rebelle mais franchement cela ne marchera pas sur moi, ce n’est pas elle qui va me faire peur, déjà que je n’ai peur de rien. Je l’observe, bras croisés. Je relève un peu la tête.

« Je suis très loin d’être un imbécile alors, parle-moi autrement, baisse d’un ton, et après on verra. Je ne t’ai pas embauché pour que tu puisses faire la fête et t’amuser à tuer celles que tu dois éliminer alors, ferme un peu ta grande gueule, tu veux ? Le respect et la courtoisie, tu connais ? Qui t’as dit que je voulais que t’élimines des gens du FBI ? »

Son insolence commence vraiment à me gonfler, à me courir direct sur le haricot. Elle va pas faire long feu celle là si elle continue à me taper sur le système, puis d’un côté tout ce que je veux c’est protéger mes arrières, quitte à ce qu’elle se foute dans la merde, j’men tape royal de sa gueule. J’espère qu’elle va pas me saouler longtemps parce que là, j’ai envie de lui éclater son crâne contre le mur. J’observe le mec qui entre, le regardant avant de ne pas pouvoir m’empêcher de sourire en coin face à ce qu’il dit et de rire.

« Merci, je pense que du courage pour la supporter, j’vais en avoir besoin, elle est lourde. »

Mais en plus elle manque encore de respect au gars, nan mais, c’est qui qui a élever cette fille là ? Parce que franchement, vu comment elle manque de respect, c’est un gros manque d’éducation. Il me lance une nana, je l’observe avant de jeter un coup d’œil vers le mec qui s’en va. Génial, je vais pouvoir m’éclater et ne plus entendre l’autre me gueuler après. Je prends la nana par les cheveux la faisant se redresser. Je frissonne, sentant cette haine, cette colère monter en moi, mais aussi ce plaisir et ce désir de l’avoir. Je la jette à nouveau sur le sol et lui donne des coups de pieds dans son ventre puis en pleine figure avant de la prendre à nouveau par les cheveux et la jette sur le lit, lui arrachant ses vêtements, baisse qu’un peu mon boxer et mon fût puis vient rapidement en elle déposant ma main devant sa bouche pour étouffer ses cris, à force de crier son visage vire au rouge, ses yeux humides par les larmes. Je prends mon pied, c’est tellement bon sauf que je sens un truc …bizarre. Je m’enlève rapidement observant le sang. Elle se mit à pleurer un peu plus.

« Je suis enceinte … »

Ou du moins, elle était. Je me rhabille convenablement avant de la jeter au sol et d’observer Ana, relevant les yeux vers elle. Si elle croit que le fait qu’elle était enceinte m’a fait quelque chose, elle se trompe, au contraire, deux de moins.

« Montre moi ce que tu vaux, Ana, si j’ai bien eu raison de faire appel à toi. »

Ana l'observait, il avait parlé d'Agent juste avant. Elle leva les yeux au ciel, elle parlait pour lui, pas pour elle. Elle rit doucement.

- Ah bon ? Tu parlais d'agent tout à l'heure et puis tes boss en parlait. Ils t’interpelleront à toi dans tous les cas, moi j'm'en fou, j'm'en sors toujours. Et face à des mecs comme toi, j'ai du mal à être respectueuse.

Non mais elle allait pas le respectait alors qu'il lui parlait aussi mal non mais ! Et pour ce qui était de ce sortir des situations difficiles, elle s'en sortait vraiment toujours. Elle avait même échappé a la mort. Elle l'observa violer la fille, elle n'avait rien à faire la dedans elle, elle n'allait pas l'en empêcher. Elle en avait trop vu des mecs comme lui, et s'en fichait éperdument, la ce qu'elle voulait c'était trouver les micros placer. Elle en trouva deux autres mais ils étaient plus ou moins endommager. Elle les pris, et les mis dans le verre remplis de whisky qui trainait. Elle attendit qu'Alek eut finis, avant qu'il s'adresse à elle.

- Minutes, tu veux. J'suis peut être lourde, mais j'aime le travail bien fait.

Elle retourna le lit et sortie le dernier micro. Pour le jeter ensuite dans le verre remplis d'alcool.

- Maintenant que nous ne sommes plus écouter, je m'en occupe.

La fille suppliait Ana, la demoiselle soupira. Non elle ne faisait aucun sentiment l'entendre hurler et pleurer lui tapait sur le système Elle se mit rapidement à la hauteur de la demoiselle et fit mine de la prendre dans ses bras, elle murmura en Anglais

- Ne t'en fais pas, ça fait pas mal...

Et elle lui brisa rapidement les cervicales, faisant en sorte que sa tête soit à 180°, puis elle la laissa tomber.
La demoiselle se baissa, pris la bouteille d'eau et aspergea le visage de la blonde qu'elle venait de tuer. Puis pris la double paire de gants et effaça les empruntes. Elle sortie ensuite, et alla chercher un rouleau de film plastique dans un camion loué comme elle avait l'habitude de faire. Elle revient mettre le cadavre dans le film et traina le corps dans le camion. Elle revient vers Alek.

- Alors, t'as eu raison ?

Elle allait mettre le cadavre dans les trous déjà creusé, sous quelques couches de terres, ça ne se verrait pas. Puis qui cherche un corps dans un cimetière ? Personne.

Je ne l’écoute même plus, elle me gonfle, je sens que Yulian ne va pas tarder à s’énerver en plus elle me prend pour un sombre crétin. Elle croit que je ne fais pas tout cela ? Que je ne suis pas méfiant ? Que j’attends que l’on me retombe dessus comme ça ? Oui, je pense que d’après ses dires, je suis un sombre crétin mais il faudrait qu’elle se taise un peu, la grande gueule en face de moi, un jour ça va lui coûter cher.

« Quand on ne sait rien, on se la ferme. A première vue j’ai l’air d’un abruti, mais je suis bien plus intelligent que tu ne le penses. Qu’est-ce que tu crois ? Que j’attends que l’on me retrouve en gardant la même identité ? En restant au même endroit ? La même voiture, le même téléphone ou ordinateur ? Je sais ce que je dois faire, et tu ne m’apprends rien. Je te demande simplement de me couvrir, de les descendre et c’est tout. Ce n’est vraiment pas de mon intention de faire copain-copain avec toi alors moins tu me parles, mieux je me porte. »

Et puis elle me pompe l’air, je ne peux plus respirer le même air qu’elle et je me demande bien comment on va faire dans les semaines à venir car déjà là, je ne la supporte plus cette petite salope hautaine et arrogante, elle devrait arrêter de me prendre pour son pote et de me donner des ‘conseils’ que j’applique déjà. Je ne peux m’empêcher de rire quand elle parle d’argent, non mais j’y crois pas.

« Si tu continues à me gonfler tu n’auras rien du tout et j’irais trouver quelqu’un de plus performant alors, soit tu m’écoutes et tu te la fermes, soit tu continues et je trouve mieux et plus agréable à vivre. »

Certes, je n’ai pas non plus le choix car disons qu’il n’y a personne d’autre pour le moment que j’ai sous la main, peut-être Leiden et encore, disons qu’entre lui et moi c’est plutôt tendu, vu que lui aussi il me les casse sérieusement ce gamin. Je serre les dents, les femmes comme elles méritent simplement de crever empalé sur un pieu la bouche ouverte. Je la regarde faire, lâchant un long soupire avant de rire, lui lançant un autre pique.

« Frotte bien surtout. »

Je quitte ensuite la chambre allant m’en fumer une, de toute façon j’ai besoin d’air, j’ai besoin de prendre l’air et de votre autre chose que sa tronche parce que franchement, elle a beau être mignonne et tout ce qui s’en suit mais elle est lourde et elle prend la tête.