J'ai Faiiiwwwwmn - Damian

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« On veut tous être important, avoir quelque chose de spécial. »

J’avais faim. Oh oui réellement faim. Comme quand on a faim. Et que ça nous tortille le ventre, tellement faim qu’on a envie de dégueuler.

Et bien évidemment, je n’avais pas envie de cette petite salade qui trône dans mon frigo. J’avais besoin de sucre, de calorie, de gramme en plus. Quoi qu’il en soit, j’ai pris le chemin d’un café dont j’avais entendu parler.

J’avoue que je me suis perdue, une fois. Bon ok, à deux reprises. Je me suis trompée de rue, à la place de tourner à gauche ben j’ai pris à droite. Enfaite, je n’ai pas pris de taxi, j’ai préféré la marche à pieds. Avec tout ce que je vais me goinfrer, je pense que c’est une bonne solution. C’est une bonne génétique ça, de manger et finalement de ne pas prendre un gramme. Je la faisais baver la cocote de ma classe – en primaire. Oh oui avec mon gros paquet de chips tandis qu’elle – la pauvre – elle avait des tartines au beurre.

Devant la grande vitrine, j’avais les yeux éblouis par tant de richesse offerte par la terre. Des crêpes, des gaufres, des muffins, simple, avec coulis, des tartes, des pâtisseries, des buggels. Comme si j’avais vu le saint esprit, je suis rentrée tel un zombie. La petite clochette de la porte me fit prendre conscience que, surement, j’ai l’air d’une folle dingue.

Je me suis avancée vers le comptoire et avec une voix remplie de tendresse …

∂ Bonjour j’aimerai un café, un brownie au chocolat, un au myrthies, et bien sur un buggels au beurre de cacahuète.

Il me renvoya a une table – aussi froid qu’un glaçon – en me disant que ma commande allait arriver. Je me tais et je me dirige vers une table – bien sûr, à banquette – où j’y installa mon popotin.

✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 04/05/2012

Je passais dans l'une de mes rues préférées, celle des boulangeries, pâtisseries et autres vitrines remplies de gâteaux et confiseries en tout genre lorsque mon ventre commença à crier famine. Faut le comprendre aussi le pauvre que de voir toutes ces calories à travers les vitres d'à peine 5 centimètres d'épaisseur est comme une torture psychologique pour lui. C'est pourquoi je décidais donc de céder au chantage - sisi j'ai résisté pas longtemps mais j'ai résisté - et me voilà donc à l'intérieur de la boutique, sans y avoir encore vu Loàn assise sur l'une des tables dans le fin fond du lieu immense.

Arrivé devant le comptoir, je pris commande auprès d'un charmant jeune homme - la copie conforme de l'Oncle Fétide dans la Famille Adams - avec le même enthousiasme qu'une huitre à laquelle on vient d'envoyer une giclée de citron ou je ne sais quoi de bien horrible. Bref je repartais donc avec mon petit plateau comprenant dans l'ordre : ▬ un beignet au chocolat, ▬ un cappuccino avec une montagne de chantilly, ▬ deux cookies chocolat-spéculoos, ▬ une coupe de glace chocolat menthe et ▬ un paquet de petites friandises pour la route ensuite. Certains se disent déjà -sisi je les vois de là où je suis avec leurs petites têtes de diablotins- qu'avec tout ça je suis bon pour les kilos en trop et dans peu de temps pour un petit ventre tout mou dépassant de mon jean, ceux à quoi je répondrais NON MÊME PAS EN RÊVE! Pourquoi ça? Tout simplement parce que je fais du sport beaucoup de sport et qu'en plus, j'ai toujours mangé beaucoup sans prendre un seul gramme donc j'en profite.

Me voilà donc avec mon plateau, à la recherche d'une table vu que la boutique est pleine à craquer de gourmands et gourmandes comme moi; malheureusement aucune place de dispo sauf ...

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