Ma vie n'est pas digne d'un conte de fées, bien au contraire. Jusqu'à l'âge de 7 ans, j'avais tout pour être heureuse. Un père flic, une mère secrétaire, mes parents ne roulaient pas sur l'or, mais ils voulaient le meilleur pour leur fille unique. J'ai donc grandit dans un foyer chaleureux, et très pieux. Un jour pourtant, tout à changer. Le matin de mes 7 ans, mon père est venu m'annoncé de but en blanc que ma mère venait de mourir. Je l'ai cru, même si au fond de moi j'avais le sentiment que c'était faut. Alors que je plongeait dans le sommeil, j'avais entendu des éclats de voix, mes parents se disputaient, et puis la porte avait claqué ... Je n'ai jamais posé de questions, mais trois ans plus tard, la vérité à éclaté : ma mère n'est pas morte dans un accident comme il me la toujours dit, elle l'a tout simplement quitter. Quitter pour une autre femme ! Et mon père ne l'a pas digéré. Elle lui a dit qu'elle n'avait jamais voulu de moi, que depuis ma naissance, elle faisant semblant, alors mon père lui a ordonné de quitter la maison et de ne jamais cherché à prendre contact avec moi. Elle a tenu parole, puis que je ne l'ai jamais revu.

Mon père à donc prit soin de moi. Il m'a élevé du mieux qu'il le pouvait. Il cumulait deux emplois : flic le jour, lorsque j'étais à l'école, et le soir, il animait une petite émission de radio locale. Cette émission avait pour but d'aider les gens en difficulté. Ils appelaient la station, sous le couvert de l’anonymat et mon père les guidait. Le week-end, on se rendait à l'église, pour aidé les plus démunit, alors que nous même nous manquions de tout !

Le 4 juillet 2008, jour de mes 16 ans, j'ai organisé une soirée avec mes amies. Je voulais marqué le coup et mon père à céder. La soirée se passait bien, mais à un moment, j'ai perdu le contrôle. Des types que je ne connaissait pas ont débarqué, bien décidé à gâcher la soirée. Le lendemain, lorsque je me suis réveiller, je ne me souvenais plus de rien. J'étais sur le canapé, les vêtements déchirés, les vitres étaient brisées, plusieurs meubles étaient cassés, le sol jonchait de débris de toute sorte. Pire encore, il y a avait une énorme flaque de sang près de la fenêtre. Moi, j'avais un mal de tête épouvantable. Quand mon père à débarqué, il est devenu fou ! D'autant qu'il n'y avait pas une sol bouteille d'alcool, toute ma bande d'amis étant des gens de notre paroisse, des gens bien sous tout rapport, qui, comme moi, étaient des adepte de pas de drogue, pas d’alcool et pas de sexe avant le mariage ! Alors, comment expliqué ce désordre ?

Le sang était celui de mon meilleur ami, son corps à été retrouvé quelque jours plus tard. La plus part de mes invités, comme moi, ne se souvenaient de rien, et ma confidente, celle que je considérait comme ma soeur, était introuvable. En fait, elle se cachait. Les semeurs de trouble, c'est elle qui les avait fait venir. Et ils ont non seulement tout cassé, ils ont aussi drogué la plus part des filles qui étaient présentes, dont moi. Pire encore, ils étaient responsable de la mort de mon meilleur ami.

Suite à ça, elle s'est retrouvé dans une maison pour jeunes délinquants, et mon père à insisté pour que je me fasse examiné. Je résultat fut sans appel, je n'était plus vierge. Ce salop m'avait violée et pire encore, il m'avait mise enceinte. Je l'ai dit, je viens d'une famille très pieuse, pourtant, je ne voulais pas de cet enfant. Mon père ne l'entendait pas de cette oreille, il n'a jamais voulu me faire avorté. Je m'étais donc fait une raison, j'allais devenir mère.

J'en était à mon sixième mois de grossesse, je venais d'apprendre qu'il s'agissait d'un petit garçon. Un petit garçon que je voulais appeler Andy, en souvenir de mon meilleur ami, quand il est arrivé. Il, s'est bien sûr, mon agresseur. Il voulait finir ce qu'il avait commencer, il voulait me tuer. Si mon père n'était pas arrivé, c'est probablement ce qu'il aurait fait. Sauf que mon père à disjoncté, il à tiré. La famille du salop à porté plainte et même s'il ne s'agissait que de légitime défense, mon père à été arrêté et jugé coupable. Il fera de la prison à vie, simplement parce qu'il a voulu me protégé !

J'ai été envoyé dans un foyer pour mineur enceintes et jeunes mères. C'est là que j'ai mis au monde mon fils. J'y suis resté jusqu'à ma majorité. Après, il a fallut que je me débrouille toute seule. Mais comment trouver un travail convenable lorsque l'on a pas suivit d'études ? Lorsque l'on a même pas son bac en poche ? J'ai trouver un boulot minable de serveuse, mais qui, malheureusement ne m'aide pas à joindre les deux bouts. Peut être deux mois après ma sortie du foyer, les services sociaux m'ont enlevé mon fils. Voilà deux ans qu'il est loin de moi et je ne sais pas ou il se trouve. On refuse de me donner des informations et que je ne sais plus du tout comment faire pour retrouver le sourire.