WAYNE&NANA △ Love, love, love. What's the point? With absolutely nothing.

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J'adore les muffins au chocolat, mais ce que je préfère c'est manger des muffins au chocolat avec une personne que j'affectionne particulièrement. Les meilleurs muffins de la ville sont ceux de Dinosaur Café, ils sont tellement.. tellement parfait que je ne saurai dire ce qui est le meilleur dedans! Ce matin je me réveillais donc une gueule de bois inexistante ce qui d'ailleurs m'étonna car je pu m'éveiller sans soucis. Après avoir bu un petit café bien fort pour me réveiller, je me préparais pour cette nouvelle journée qui s'annonçait plus ou moins chargée.. Prête après une heure de préparation, je mettais toutes mes affaires dans un grand sac à main qui était à la fois totalement à la mode et a la fois des plus pratique. Comme tout le matin, le taxi m'attendait à la même heure devant chez moi pour me déposer à la boutique, ma boutique. Cette boutique dont j'avais toujours rêvée, et qui maintenant était enfin un projet réel. Je me mis de suite au travail quand j’eus mis les pieds dedans. A mon bureau ou je travaillais sur des prototypes, je décidais de faire une pause et sortit mon téléphone, je vis alors l'heure : 12h36. Il était tôt, mais assez tard pour m'échapper et aller faire un tour ailleurs.. De tout façon, je suis mon propre patron, personne ne peut donc me rappeler à l'ordre.
Voilà donc pour je parlais au début de muffins. Après être partie de la boutique, je passais à Dinosaur Café pour prendre quelques muffins ainsi que deux cafés bien chaud. Je n'étais pas loin de la personne que j'allais voir, les cafés étaient donc certains d'être toujours aussi chaud lors de mon arrivée. Et voilà, peut-être huit minutes, j'entrais discrètement chez cette fameuse personne qui n'était autre que Wayne. Mon Wayne, ou du moins celui que je pensais être le mien car je ne savais pas tout , l'homme qui actuellement faisait battre mon cœur . Je posais mes affaires dans le salon et couru discrètement dans le lit du jeune homme, pour ne pas l'éveiller, ou personne a part lui ne l'occupait.

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‟ Love, love, love. What's the point?

With absolutely nothing ”

Depuis mon retour il y a de ça 2mois maintenant, je dois dire que ma vie et surtout la philosophie de vie que je mettais dit de mener a complètement changé. Et pour cause, mon retour de mission ne s'est pas passé sans encombres et plusieurs fois notre patrouille s'est retrouvée prise sous le feu de milices locales et nous sommes revenus avec un élément en moins dans l’équipe. Un tout jeune soldat que l'on a mis sur le terrain trop tôt et qui n'a pas eu le temps de se mettre à couvert se faisant aligné par un sniper ennemi; une nouvelle fois je portais seul le poids et la responsabilité de sa mort et c'est moi même qui est allé informer sa famille de sa mort. Mais ce qui m'attriste le plus c'est la manière dont une partie de mes *hommes* commencent à remettre en cause mes décisions et mon autorité sur le groupe, parlant même de fautes professionnelles, d'inconscience de ma part ou d'incapacité pure et simple à prendre les bonnes décisions. Et durant tout le voyage que constitua notre rapatriement, dans l'avion nous ramenant à la base sur le sol américain, j'ai revu défilé devant moi tous les portraits des hommes que j'ai déjà vu partir, autant dire que quand mes pieds ont touché le sol américain, mes pensées étaient elles très loin ailleurs. Surtout quand dans tout cela je savais que je ne trouverais pas le réconfort dont j'avais besoin dans les bras de Lucy. Depuis trop longtemps peut-être la situation d'avec ma femme s'est dégradée petit à petit, au départ me reprochant de ne pas être assez présent, et de son côté lui reprochant moi de ne pas faire assez attention à moi. Et encore une fois, je découvrais avec un léger pincement au cœur, même si je m'y attendais, que justement personne ne m'attendait à la sortie de l'avion contrairement aux autres gars de l'escouade.

Aujourd'hui encore, je me réveillais seul dans la chambre, Lucy certainement parti travaillé ou passé la journée avec ces copines dans le Centre Commercial du coin ou ailleurs ... peut importe j'ai envie de dire. Surtout que, et c'est assez troublant de dire cela, mais ce n'est plus Elle qui hante mes pensées aujourd'hui mais bel et bien Anastasia. Oui cette fille que j'ai rencontré un soir par hasard dans un bar et avec qui le courant est rapidement passé, ne posant pas de questions idiotes, ne cherchant pas à faire connaissances plus qu'il ne fallait, nous avons tout simplement passé un bon moment ensemble à boire verres sur verres et à rire de tout et de rien. Puis l'alcool aidant nous nous sommes laissés emporter et voilà que nous avons sauté le pas quelques minutes plus tard, et depuis à chaque fois c'est la même chose, on a besoin de se voir, on boit, on discute et on finit dans le même lit ou ailleurs. Sauf que Ana n'est pas au courant que je suis un homme marié, et le pire dans tout cela c'est que je ne me vois pas le lui dire par peur certainement. Enfin ce matin, le réveil ne sonna pas, et je profitais un peu plus longtemps que prévu de mon oreiller; ce n'est que lorsque les rayons du soleil traversèrent la pièce pour venir effleurer ma peau que j'ouvris doucement les yeux avant de sentir une présence à mes côtés. Je savais que Lucy n'était pas, ou plus là, c'est donc un peu paniqué que je me doutais que cette présence ne pouvait être qu'Anastasia, sauf que pour le coup, ma femme pouvait revenir d'une minute à l'autre et là ça serait le drame :ROOHH:

▬ Ana? Mais qu'est ce que tu fais là? La porte était ouverte?

Dis je plus paniqué qu'autre chose, autant dire que l'accueil ne lui conviendrait pas vraiment et je la comprends d'ailleurs.

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Depuis un moment, c'est à dire deux mois et des brouettes, j'avais l'impression d'être plus légère que le vent. J'étais heureuse toute la journée et rien ne pouvait venir gâcher cette joie incessante. Quand on y réfléchi, il n'y a pas soixante quinze mille raisons à cela, et la seule et l'unique c’est l’amour. Depuis le jour où que j’avais mis les pieds dans ce café et que j’avais fais la connaissance de ce bel homme, Wayne Davenport. Depuis ces deux mois, nous avions prit l’habitude de se voir certains soirs de la semaine, en fonction des semaines cela pouvait varier. C’est vrai que ce matin n’étais pas convenu dans nos petites habitudes, mais je m’étais dis que pour ne pas tomber dans une routine insupportable il fallait s’offrir quelques fois des surprises qui venaient elles, pimenter un peu la vie, la rendre meilleure.. Mais ici apparemment, pour Wayne cette surprise ne fut pas des plus apprécié... La première réaction qu’il eu en me voyant fut celle de la peur puis il finit par réagir en me demandant ce que je faisais là et si la porte était ouverte à mon arrivée. Bien sur quand on est accueilli comme cela ça ne fait jamais plaisir . Du coup ma première réaction, à mon tour, fut de me jeter hors du lit pour être debout devant, les bras sur la taille et les sourcils froncés pour marquer que je n’étais pas vraiment heureuse de cet accueil si chaleureux de sa part .

« Bah là actuellement je fais une thèse sur les dieux grecs, ça se voit pas ? »

Non je n’y allais pas fort, j’étais juste légèrement énervée qu’il me jette comme un mouchoir usé. J’étais loin d’imaginer la raison qui l’avait poussé à faire ça, et d’ailleurs il valait mieux aussi bien pour lui que pour moi. Après mon coup de gueule, je fini par reprendre un peu de sérieux pour lui répondre, sans monter sur mes grands chevaux pour une fois…

« Non j’ai juste voulu être sympa et te faire une surprise ! Mais d’après ce que je vois, t’en a rien à faire alors je vais reprendre le petit-déjeuner que j’ai apporté et te laisser dormir à ta guise Davenport ! »

Bon ok, je ne savais pas répondre à quelqu’un sans monter sur mes grands chevaux lorsqu’il m’avait énervée, je n’y peux rien c’est dans ma nature… Je commençais à faire demi tour vers le salon, puis au bout de quatre ou cinq pas je me retournai pour enfin répondre à sa question.

« Ah oui et pour te répondre, je sais ou tu planques tes clé… »

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▬ Excuse moi je ne voulais pas réagir comme ça c'est juste que tu m'as surpris!

Il est clair que pour le coup, je ne m'attendais pas forcément à la trouver dans mon lit sous les couvertures à cette heure du jour. Surtout quand on sait que Lucy pouvait revenir d'un instant à l'autre, mais en même temps cela ne serait pas plus simple comme ça?! A dire vrai, je commençais à le penser de plus en plus car après tout ma *femme* me verrait dans les bras d'une autre et elle comprendrait enfin que ce n'est plus de l'amour qu'il y a entre nous mais juste une forme de respect mutuel pour essayer de se voiler la face. Et comme ça je pourrais aisément me tourner vers Anastasia avec qui je passe d'excellents moments depuis maintenant plus de deux mois, je pourrais enfin arrêter de me cacher devant les regards parfois indiscrets de certains et vivre pleinement notre idylle même si celle-ci s'avère être un échec plus tard. Au moins je n'aurais plus cette boule au ventre lorsque je décide de la voir, ce sentiment que je lui mens depuis le départ car OUI je lui mens! Mais je suis tellement à l'ouest en ce moment que je ne réagis pas vraiment comme il le faudrait, c'est pourquoi j'arrive à me mettre dans des situations pareilles et au jour d'aujourd'hui faire demi tour me paraît impossible car cela serait perdre Anastasia et c'est certainement la dernière chose que je veux en ce moment. Je quittais mon lit, heureusement que je dors en boxer Razz

, pour partir rattraper la demoiselle qui partait en direction de la porte, je l'enlaçais doucement et lui redis au combien j'étais désolé de cet accueil :

▬ Excuse moi, je ne m'attendais pas à te voir ici c'est tout! Bien sûr que je suis content de te voir, de pouvoir te prendre dans mes bras mais mets toi à ma place, tu n'aurais pas eu peur que de voir quelqu'un à tes côtés alors que tu ouvres les yeux... et attention, je n'ai pas dit que tu faisais peur hein?!

Préférant mettre les choses au clair de suite, je coupais là toutes possibilités pour elle de faire la tête pour un effet de style. Je gardais Ana dans mes bras et force et de constater qu'à chaque fois que je me retrouve dans cette position, autours de moi, autours de Nous, le monde s'arrête et je n'en ai que faire de se qu'il y a autours de. Je suis tout simplement bien avec elle et pour rien au monde je ne m’enlèverais ça; même si au fond la réalité est toute différente avec la présence de ma *femme* Lucy et le mensonge que j'ai raconté à Anastasia. Et encore une bêtise, et quelle bêtise ici que j'ai faite ... mais ça depuis mon retour de mission, je les accumule les unes après les autres.

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