+ CRAZY SEXY AND WILD ; pv jazzou.

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WE OWN THE NIGHT

C'est parti ma belle, à nous Cubaaaa ! Chloé s'était levée tôt ce matin, pour changer. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle allait prendre l'avion avec sa petite merveille de Jazzou. Les deux jeunes allaient s'envoler pour Cuba, rien que ça. Il faut dire qu'elles avaient économisé pour ce voyage toutes les deux, et que leur agent immobilier, après s'être bien trompé au niveau de leur loyer, leur ai donné une petite indemnisation. Argent qui tombait bien, puisque les quatre prochains jours, elles allaient les passer au soleil toutes les deux entre meilleures amies. Ce pourquoi on ne tenait plus Chloé : elle s'était levée toute seule, comme une grande, et elle s'était mise à préparer le petit-déjeuner, qu'elle avait apporté à Jazz au lit s'il vous plaît. Chose qui n'arrivait que lors de la semaine des cinq jeudis, en gros, jamais. Et pourtant, il ne fallait jamais dire "fontaine je ne boirai jamais de ton eau". Ensuite, la jeune femme avait foncé sous la douche, avant de vérifier que tous les bagages étaient prêts. Tout comme Jazzou à vrai dire, et les deux jeunes femmes bavardaient, de tout et de rien, insouciantes et tellement heureuses de partir. Une heure plus tard, un taxi arriva pour les prendre, et Chloé lutta avec ses valises pour ne pas tomber dans les quelques marches qui étaient à l'entrée de leur maisonnette. Ce qui ne manqua pas de décrocher un sourire à Jazzou la coquine. Chloé lui tira ensuite la langue, avant de se mettre à courir en pariant qu'elle serait la première arrivée au taxi. C'était d'ailleurs ce côté enfantin et toujours enjoué de Jazz que Chloé aimait chez elle, et qui la rapprochait d'elle également. [...] Une heure plus tard, elles arrivèrent enfin à l'aéroport, à cause du trafic qui les avait légèrement ralenties. Chloé paya le taxi pour sa course, avant d'enfin pénétrer dans l'aéroport. Elles enregistrèrent leurs bagages, avant d'embarquer. Un jeune stewart tout à fait charmant les accueillit, et Chloé ne manqua pas de lancer un petit clin d'oeil qui voulait tout dire à Jazzou, et les deux amies s'assirent l'une à côté de l'autre, prête pour les prochaines heures de vol qui les attendaient. Restait à prier pour qu'elles n'aient pas un bébé qui pleure toutes les deux minutes ou un enfant bruyant pour voisin.

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just own the night like the fourth of july !

Ce matin j'avais eu droit à un petit-déjeûner au lit, le sourire éclatant d'une meilleure amie su-excitée et les multiples vérifications de valises d'une colocataires stressée. Je m'emparai d'une tasse de lait chaud, y ajoutai trois cuillerées de chocolat en poudre et croquai dans un pain au chocolat encore tiède. Sous mes yeux, Chloé s'agitait comme une petite souris de Cendrillon à checker chacune de ses affaires alors que je fonctionnai encore au ralentit, ne réalisant même pas que le départ était proche. Tu sais que tu me donnes le tournis à courir partout ? J'esquissai un petit rire amusé puis sautai de mon lit, collant un bisou sur la joue de Clochette, à la fois pour lui dire bonjour et pour la remercier de cette attention particulière quand au repas du matin. C'était tellement plus agréable que d'être assise sur une chaise dure face au mur de la cuisine ! Sans perdre plus de temps j'enfilai un short court en jean blanc que j'associai à un tee-shirt imitation dentelle rayé blanc et corail. J'attrapai mon sac à main, chaussai une paire de spartiates couleur camel et passai rapidement par la salle de bain pour sécher mes cheveux et me faire un semblant de petite beauté. J'empoignai alors ma valise, entendant déjà le taxi qui klaxonnait comme un fou dans l'allée. Les billets, les billets, les billeeeeets ! Je rebroussai chemin et attrapai les précieux bouts de papiers restés sur la table basse avant de fermer la marche et de verrouiller la maison à double tour. Je pris une grande inspiration : Cuba, nous voilà !
Après avoir fait la course jusqu'au taxi, cherché la porte d'embarquement pendant une demi-heure et combattu les tapis roulants pour envoyer les valises dans la soute à bagages, je m'installai à mon siège voisin de celui de Chloé, sous le regard intéressé d'un jeune steward il fallait l'avouer plutôt canon. Si tous les cubains sont comme lui je te préviens, je me nationalise ! lançai-je avant d'éclater de rire. Je balançai finalement ma tête en arrière, sentant l'avion s'élancer sur la piste à une vitesse folle jusqu'à ne plus toucher la terre ferme. Je regardai par le hublot avec une mine émerveillée. Puis mon regard vogua jusqu'à Chloé, croisant le sien tout aussi rêveur. Cinq heures Clochette, cinq petites heures et ce sera la fête à l'hôtel pendant quatre longs jours ! EN parlant d'hôtel, celui-ci n'était carrément pas luxueux, mais c'était loin d'être le premier de nos soucis ! Nous ce qu'on voulait, c'était sortir, s'amuser, faire la fête et profiter. L'hôtel allait nous servir uniquement pour dormir alors du moment que c'était sécurisé, qu'il y avait deux lits, une salle de bain et que c'était propre... que demande le peuple ? Cap ou pas cap de chauffer le steward avant la fin du vol ? J'avais lancé cette phrase complètement spontanément, un fin sourire complice affiché sur le coin de mes lèvres. Les vacances commençaient... maintenant !

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WE OWN THE NIGHT

Dieu que Chloé était contente de retrouver sa Jazzou le temps de quatre petits jours ! Les deux jeunes s'étaient toujours entendues comme si elles avaient soeurs depuis la naissance, et pour cause : elles étaient deux et ne pensaient qu'un. Les mêmes bêtises, les mêmes éclats de rire, en bref, les mêmes bons moments échangés. Oh yes Jazzou cinq petites heures et à nous le bonheuuuur ! Et attention, je fais des rimes ! Wahou, Chloé se sentait trop fière, rien que pour cette phrase, mais elle était également morte de rire pour sa bêtise. Son regard se perdit ensuite à travers le hublot, posant ses doigts contre la vitre, s'imaginant toucher les nuages. Etant plus petite, elle n'était jamais réellement allée en voyage bien loin de chez elle, de son Londres natal, et Cuba c'était un peu comme Vegas pour elle. Avec Jazzou, c'était encore mieux que Vegas du coup. Une perfection que les quatre prochains jours allaient être ! Et peu importe la qualité de leur hôtel, la demoiselle était prête à profiter à fond des jours qui arrivaient. Si bien qu'elle n'allait pas refuser le pari que Jazzou venait de lui proposer, joueuse comme elle était. Chloé fit mine de jeter ses cheveux en arrière, comme dans une publicité pour l'Oréal, avant de lancer un clin d'oeil à la brunette. Of course cap, regarde un peu ça ! Et c'est alors qu'elle se mit à regarder autour d'elle, cherchant son excuse valable, et une fois que ce fut le cas, elle se leva, ajustant bien sa robe blanche sur elle. Sourire aux lèvres, Chloé se rapprocha du fameux stewart, prétextant qu'un enfant se mettait déjà à brailler. Elle cherchait donc une solution à ce "problème", et le stewart en question lui répondit tout aussi gentiment. C'est ainsi qu'une conversation débuta, et dix minutes plus tard, Chloé revint s'asseoir, un papier à la main. Elle fit mine de s'éventer avec. Oh tiens, regarde ce que j'ai là ... Et oui, elle avait obtenu le numéro du canon de service. Premier pari réussi, restait à voir ce que les autres allaient donner. En tout cas, Chloé était toute frière, n'ayant pas pensé au départ qu'elle s'en tirerait avec son numéro. Elle continua d'ailleurs de jouer les aguicheuses en faisant des petits coucous au garçon. Mais rien de bien sérieux, comme d'habitude.

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just own the night like the fourth of july !

Mais c'est qu'elle était d'une humeur bien folichonne cette petite Clochette ! Une vraie rappeuse à fromage avec ses rimes ! J'éclatais de rire, y mettant à mon tour mon grain de sel : Oh non Clochette prépare ta machette ! J'ai oublié mon tuba pour aller à Cuba... Je mimai une tête faussement dépitée par cette triste nouvelle alors que mon sourire me trahissait à des kilomètres à la rondes. Alors là autant vous dire que le réveil hyper tôt combiné à l'altitude et à l'excitation, c'était loin d'avoir un impact positif sur moi. Il fallait dire que j'étais tellement emballée à l'idée de passer ces quatre prochains jours loin de San Diego ! Je n'avais pas l'habitude de voyager, sinon peut-être aux quatre coins des Etats-Unis pour suivre mes parents dans tous leurs festivals de musique. C'était la même chose pour Chloé, d'où notre désir de s'évader un peu et de profiter de la maladresse avouée de notre propriétaire pour s'octroyer un petit moment de plaisirs entre meilleures amies. On avait à la fois tout prévu, et rien prévu. On savait ce qu'on voulait faire, les lieux qu'il fallait visiter, les endroits qu'il fallait fréquenter et les plages les mieux cotées. Mais de là à avoir fait un planning millimétré... Vous vous doutez bien que ce serait en freestyle complet sur le moment ! A l'aventure jusqu'au bout, comme on dit... non en fait on ne le dit pas mais ça fait mieux de rajouter ça.
Voilà Clochette qui était donc partie à l'attaque du beau steward de notre rangée de sièges, me laissant seule pendant au moins dix minutes. A ce compte là, j'espérais au moins qu'elle avait réussi à lui faire péter deux ou trois boutons de sa chemise parfaitement nouée parce que je me suis faite prise d'assaut par une vieille et ça commence sérieusement à sentir le roussi pour moi... (...) et le mieux c'est de bien laisser dégorger les pruneaux sinon ils rendront de l'eau sur la pâte brisée et ce sera immangeable. poursuivit-elle dans son monologue. Ouais, c'est sûr... Je levai les yeux au ciel, feignant l'intéressement alors que je maudissais déjà Chloé de m'avoir abandonné autant de temps. J'aurais dû m'en charger moi-même de ce steward parce qu'apprendre la recette de la tarte aux pruneaux sérieux... wtf ? Oh tiens, regarde ce que j'ai là... Elle agite un petit papier, fière d'elle et je la regarde se ré-installer sur son siège, toute fraîche et pimpante. J'attrape le numéro et la regarde fixement. Son numéro ? Genre le gars passe sa vie dans un avion, tu comptes installer un relai aérien dans ta chambre ou bien ? plaisantai-je en lui collant son numéro "st-graal" bien en main. Le défi c'était de chauffer le steward, pas te faire une bouffe avec lui ! A mon tour je me levai et passai une main dans ma chevelure brune pour leur donner une allure un peu plus sauvage. Dans l'encadrement de la porte de cabine, je tombai nez à nez avec le bel Apollon et arquai un sourcil marqué par une fausse surprise. Mes yeux ne le quittaient pas et son regard se baissa instantanément sur mes lèvres alors que nous nous trouvions toujours tous les deux dans l'encadrement de la porte qui nous obligeait à nous rapprocher. Je lui demandais alors où se trouvaient les toilettes, qu'il m'indiqua d'un geste assurée son sourire Colgate. Je brisai alors notre proximité pour rejoindre ma place sous son regard intrigué, troublé. Je me retournai une dernière fois avant de lui adresser ces quelques mots "C'est toujours bon à savoir pour plus tard...". Un clin d'oeil et je me rassis à ma place, lançant un sourire énigmatique et satisfait à ma Clochette. Et pendant que tu lui téléphoneras... il rêvera de moi ! Et j'éclatais de rire

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WE OWN THE NIGHT

HJ ; je suis HORRIBLEMENT désolée pour le retard de ma réponse ma Jazzou !

Chloé se mordait la lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire. De toute façon, avec sa Jazzou, c'était toujours la même chose : elle lui rendait la vie meilleure. Elle était son petit rayon de soleil, et elle était la seule qui parvenait à prendre une situation banale, de la vie quotidienne, et réussir à la changer en moment unique. Une perle je vous dis. Chloé la laissa donc regagner son siège à côté du sien, en applaudissant, fair-play. Puis elle finit par rire, en entendant le rire de son amie. Elle lui donna même une petite tape sur l'épaule. T'es couillonne ! Qui était dit gentiment entre deux rires. Puis j'étais là en premier ma belle, mon visage est déjà gravé dans sa mémoire, je suis certaine qu'il pense déjà à moi en ce moment quoi ! Et la jeune femme lança un nouveau salut de la main, qui voulait tout dire, au stewart, ce qui ne sembla pas plaire à une hôtesse de l'air, qui vint leur demander si elles pouvaient s'arrêter, parce qu'elles dérangeaient les autres passagers. Chloé lança un regard à ces fameux autres passagers, mais aucun d'entre eux ne semblait être "dérangés" par leur comportement. Chloé bougea négligemment la tête de droite à gauche. Elle est jalouuuuuuuuuuuuse ! Elle avait bien sûr attendu que l'hôtesse soit partie pour crier ça. Elle l'avait cherché après tout, franchement. Pour la peine, Chloé avait décidé de s'endormir, et de ne pas se réveiller lorsqu'ils apporteraient les repas, ça lui apprendra. Elle chercha donc les "lunettes de nuit" qu'elle les appelait, et elle enfila ses écouteurs, bien installée dans son siège. Je ferme les yeux un petit instant ma belle, réveille-moi au besoin. Chloé déposa ensuite un baiser sur la joue de Jazzou, avant de poser sa tête sur son épaule, et de sentir le sommeil qui venait la chercher. S'être levée tôt ce matin ne lui allait pas, n'étant pas une fille du matin. Puis il leur restait un peu plus de six heures de vol à tuer, autant bien le faire.