Voyant qu'elle ne répond pas je comprend alors que j'ai touché juste en disant cela, je secoue alors la tête. Je ne veux pas qu'elle pense cela car certes notre rupture m'a complètement détruit mais jamais je ne dirais cela, jamais je ne porterais la faute sur elle. Jamais je ne lui en voudrais et la tiendrais responsable de quoi que ce soit. Je la regarda s'approcher de moi, les yeux rivés vers le sol je voyait juste ses pieds s'approcher. Lorsqu'elle prononça mon prénom je levant tout doucement la tête et la regarda fébrilement. A ces mots je secoua la tête. Je n'avais rien à lui rendre, j'étais libre de mes actes et pourtant je ne pouvais pas partir en la sachant triste comme cela. Alors je releva à nouveau mon regard vers elle après hésitation et je lui dit « Très bien, tant que ta décision n'est pas prise je reste, mais sache que si ta décision sera que tu ne veux pas que l'on se remette ensemble alors... alors je partirai. » Oui car je refusais de continuer à vivre ici et de pouvoir la voir au bras d'un autre c'était une souffrance que je ne supporterais pas, même drogué jusqu'à la moelle. « Ce n'est pas du chantage qu'on soit clair, c'est juste mon choix c'est tout »

Je pensais qu'elle comprendrais mon choix mais apparemment non ce n'était pas le cas, elle alla même jusqu'à penser que je lui lançait un ultimatum. Je fut à mon tour vexer qu'elle pense sa mais si l'on resté tous les deux vexé à ne rien dire on avancerait pas alors je la regarda malgré qu'elle est tourné son visage et je reprit « Putain mais Noëlya si j'avais voulu te lancer cette ultimatum je t'aurais pas fait partir de mon bureau il y a un mois ! Je t'aurais pas donné tout le temps que tu veux pour réfléchir ! Je n'aurait pas changé. » L'entendre parler du bébé m'avait réveillé de vieux démon. Je sait que cet épisode l'a beaucoup fait souffrir et elle pense que je n'ai rien ressenti je le sais mais si elle s'imaginait juste un instant à quel point je m'en voulais. Elle avait beau m'avoir dit que non pour moi son bébé était mort par ma faute et rien d'autre. « Tu comprend donc pas ! Je te laisse choisir qui tu veux d'accord ! La première fois je t'ai laissé le choix sans rien dire, et je vais le faire une fois de plus seulement essaie de te mettre à ma place une seconde ! Je refuse de te voir au bras d'un autre alors oui je m'en irait, et je te laisserais être heureuse c'est tout » Et si elle ne m'avait pas supplié à l'heure qu'il est je serais déjà partit, car le choix qu'elle devait prendre aujourd'hui, le choix auquel elle réfléchit depuis notre rupture il est le même qu'elle a dut faire avant notre relation. Alors quoi, elle n'avait pas assez réfléchit ? Je n'en sais rien, mais ce que je sais c'est que cette fois je n'ai pas réussi à rester le même et à l'attendre gentiment.

Si, si je comprenais très bien, elle m'avait choisi oui et pourtant le résultat et la aujourd'hui nous n'étions plus ensemble alors pourquoi ? Une accumulation de problème surement oui mais celui qui avait fait tout débordé, qui m'avait déchiré c'était le problème Liam. Après qu'elle est quittée le bureau ce jour-la j'ai beaucoup réfléchit, me disant que j'avais été dur, que après tout elle n'avais aucune raison de me mentir et qu'elle avait dit la vérité lorsqu'elle à dit que c'était Abu qui l'avait embrassé. Je l'avais accepté. Mais l'autre partie de sa révélation m'avait anéantie. Je la regarda passer devant moi sans bouger. Puis je leva le regard et la vit un peu plus loin, assise sur le banc, éclairée par le lampadaires à côté d'elle. Et je cria comme si j'avais besoin d'expulser cette question comme si j'étais en train de m'étouffer et qu'il fallait que je sorte cela parce que c'était sa qui me tuait au fond. « Alors si tu m'as choisis pourquoi tu as embrassé Liam ! » Voila c'était dit, c'était sortit, je me rapprocha d'elle et resta à a peine un pas d'elle « J'ai accepté que tu vois Abu alors qu'il était amoureux de toi, j'ai accepté que tu vois Keegan après ce qui c'était passé parce que je trouvais sa normal, j'ai accepté le fait que tu aimerais toujours au fond Liam. Mais POURQUOI ! Pourquoi tu l'as embrassé ! » En tant normal j'aurais surement eu les larmes aux yeux à ce moment la, mais aujourd'hui le manque de drogue dans mon organisme me faisait plutôt crier

Je lui dressa toute la liste et j'eus comme l'impression de m'être vidé d'un poids, d'avoir dit tout ce que j'avais à dire de m'être littéralement vidé et de me sentir mieux façon de parler oui car au fond je n'allais pas mieux non, ma souffrance est toujours présente le fait d'avoir dit tout ça je sais que sa va lui faire du mal alors finalement et bien j'ai l'impression que l'on ne sortira jamais de ce tourbillon de souffrance je secoue alors la tête. Oui elle avais raison on ne serait surement pas la à se gueuler dessus et pourtant c'était bien ce que l'on était en train de faire une fois plus, se gueuler dessus. Je la regardais se balancer, je ne savais plus quoi dire. On n'arrivait à rien, toute cette journée aurait put aboutir à quelque chose mais non. « Tu... tu devrais rentrer chez toi... je vais appeler ton chauffeur » Oui car lorsque nous étions ensemble elle me l'avait donné alors je sorties mon téléphone et composa le numéro avant d'écouter les sonneries retentirent quand il répondit finalement. « Oui, bonjour c'est Harper, vous pourriez venir chercher Noëlya devant le bar de Mission Valley s'il vous plait »

Peu importe qu'elle le veuille ou pas il fallait qu'elle rentre, resté ici tous les deux à nous engueuler nous faisait souffrir et je ne pouvais décemment pas la laisser ici dans son état, et puis avec tous ces gens qui traînent autour je n'avais pas confiance. Je voulais qu'elle soit en sécurité chez elle. Alors une fois l'appel passé je rangea mon portable dans ma poche et je tourna la tête vers elle. Elle prit alors mes mains et lorsqu'elle prononça mon prénom je me demanda ce qu'elle voulait me dire. J'eus peur alors j'attendit et à ces mots je baissa les yeux. J'avais envie de lui hurler qu'elle n'avait pas à l'être mais je ne le fit pas. A la place je dit en plongeant mon regard dans le sien et en serrant sa main dans la mienne « C'est moi qui suis désolé Noëlya... désolé de ne plus pouvoir être celui dont tu est tombé amoureuse.. désolé de te décevoir » Oui car il a toujours voulu être parfait pour elle, il voulait être le seul homme dont elle est besoin il voulait tout faire pour qu'elle soit la femme la plus heureuse, aujourd'hui il n'en n'était plus capable et sa le détruisait à petit feu.

Il n'attend pas de réponse de sa part, il tient juste à s'excuser c'est tout sans quel dise quoi que ce soit. Car il a juste besoin de le faire, il a besoin de s'excuser comme il a besoin d'elle il le sait mais sa il sera toujours incapable de l'admettre haut et fort. Il la regarde, il regarde ses yeux océans et essaie d'y voir autre chose que de la tristesse car il a besoin de se rassurer, de se dire qu'elle va mieux que lui mais alors qu'il la regarde elle se rapproche de lui et pose ses lèvres sur les siennes. Il ferme les yeux une seconde, puis deux puis elle rompt le baiser. Il la regarde un instant mais elle enfoui sa tête dans son cou. Finalement c'est toujours comme sa entre eux, ils s'engueulent puis s'embrasse mais aujourd'hui il n'y aura pourtant pas de happy end pour eux deux, il n'y en aura pas aujourd'hui et il n'y en aura peut être jamais. Personne ne le sait. Il passe alors ses bras autour d'elle et la sert contre lui, posant sa tête contre la sienne il ferme les yeux. Ses larmes ont beau être silencieuse il les sens couler sur sa peau alors il murmure sans bouger, la serrant toujours contre lui « Je ne sais pas ce qui va arriver pour nous deux, mais.. jamais je ne cesserais de t'aimer Ocëaniaa, jamais. »

Bah moi j'ai pleuré en l'écrivant

Mes paroles était sincères et je savais que dans ma bouche elle prendrait tout son sens pour Noëlya elle savait que ce n'était pas des paroles en l'air, car elle a pu voir l'amour que j'ai pour Alessia et elle sait que celui que j'ai pour elle atteint le même point, elle sait que je pourrais faire n'importe quoi pour elle même après tout ce qu'il a pu se passer. Lorsqu'elle relève alors la tête je la regarde dans les yeux et je comprend, elle n'a pas besoin de parler et pourtant elle tient quand même à le dire. J'esquisse un très léger sourire mais au fond mon coeur pleure car je sais que je ne suis pas le seul qu'elle aime malgré tout. Puis elle se recule légèrement je lâche donc un peu mon étreinte autour d'elle et je la regarde. Ne pas la laisser ? Oui j'en avais envie mais c'était trop dur pour moi, mon cerveau s'embrouillait, toutes mes pensées était embrumés quoi que l'alcool et la drogue jouait surement un bon rôle la dedans. Avant que je puisse répondre quoi que ce soit je vit la limousine se garer juste à côté de nous, je tourna alors la tête vers le chauffeur, je laissa mes bras tomber le long de mon corps et lui dit la voix tremblante « Ton carrosse est arrivée... tu devrais y aller. »

Naturellement lorsque Stanley arriva je me recula pour la laisser partir et c'est alors qu'elle me demanda de venir avec elle puis comme si elle avait peur que je ne m'imagine qu'elle allais me sauter dessus elle me dit que l'on regarderais simplement un film. Aussi dur que cela puisse être je décida de refuser « Je peux pas... désolé... » Oui car primo après avoir accepté déjà le ciné et le verre s'en été trop pour lui il ne pouvait pas continuer à être en sa présence bien qu'il le désire plus que tout. Et deuzio il se sentait tout simplement incapable physiquement de pouvoir tenir. Il savait qu'il lui fallait sa dose et qu'il lui fallait vite, alors il secoua la tête et reprit en la regardant «Peut être que... c'est mieux si on continues à ne pas se voir pour l'instant» Oui elle avait décidé de s'éloigner, enfin ils avaient décidé de s'éloigner pour qu'elle puisse faire son choix, réfléchir à leur relation et Harper trouvait que c'était la meilleure des solutions.

Ma décision fut de refuser, oui car je ne me sentais pas capable d'y arriver, j'avais trop souffert et je souffrais encore trop de notre séparation. Je la regarde s'approcher et lui fait la bise à mon tour avant de sentir mon coeur se serrer une première fois lorsqu'elle j'entend ces mots, puis je me serre à nouveau le coeur en lui répondant « Je t'aime » Il a l'impression que ce mot n'a plus de sens, lorsqu'il les prononçait autrefois il la sentait heureuse, il la voyait souffrir, il sentait son coeur battre à ses mots. Aujourd'hui c'était simplement deux petits mots qui peut être dans quelques temps ne signifierait plus rien pour elle. Je me recula alors de deux pas en arrière sans la quitter des yeux puis je me retourna finalement et resta une seconde comme sa le temps qu'elle monte dans sa limo et s'en aille. J'ignorais si elle était partie mais je décida de rentrer à nouveau dans le bar. Pour boire ? Oui au départ, je m'approcha du comptoir et voulu demander un verre mais la Mike revint à l'asseau et comment dire que cette fois je ne réussis pas à me contrôler alors je me jeta sur lui et lui mit mon poing dans la figure de toute ma force. Avant de regarder finalement ce que j'avais fait avec horreur. Je m'enfuit finalement en courant.

Priam mit son poing dans la figure de Mike qui chancela et tomba contre le meuble derrière lui, les autres clients était apeurés et certain même se mirent à crier et à m'insulter. Je resta la à regarder la scène une seconde ou deux, puis je fut effrayer parce que j'avais fait, comme si j'avais été possédé pendant ce moment la. Alors je sors à toute vitesse, je cours comme si j'avais peur de faire du mal à quelqu'un quand soudain Noëlya arrive devant moi et m'arrête. Je ne regarde même ce qu'elle me tend je sais juste qu'il faut que je partes c'est tout. La vérité c'est que depuis que j'ai recommencé la drogue j'en prend très souvent, trop souvent si bien que aujourd'hui c'est la première fois que je suis en manque et je me rend compte alors de l'effet que cela a sur moi. J'ai peur, peur de faire du mal, peur de ma violence, peur de moi. Il faut que je partes. « Vas-t'en Noëlya, repars avec Stanley, il faut pas que tu restes avec moi » Oui ne restes pas avec moi je suis dangereux et je mourrais si j'arrivais à te faire du mal

C'était tellement horrible cette peur que je ressentais, je n'avais jamais ressenti cela, j'avais tellement peur à ce moment la de faire du mal autour de moi. C'était comme si j'étais possédé d'un autre moi dont j'ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui. Jamais je n'aurais pensé que le manque me ferais faire une chose pareil, que cela aurait une tel répercutions sur mes actions, et mes pensées. Bien sur j'oubliais à quel point elle été bornée, maintenant qu'elle m'avait vu comme ça elle n'allait surement pas s'en aller et pourtant il fallait à tout prix qu'elle parte. Lorsqu'elle se rapprocha je me recula d'un pas soudain comme si j'avais peur de ne pas pouvoir contrôler mon cerveau. Lui faire du mal serait la pire chose que j'ai à enduré alors je la regarda, tremblant et lui dit « T-t'approche pas. T'approche pas de moi. Je... Je suis dangereux » Les larmes me montaient à ces mots tellement je me sentais, faible, pitoyable, honteux. « Je me tuerais si je te faisait quelque chose Noëlya... »

Je suis terrifié, je pose mes mains sur mon torse les tenant comme si elles allaient taper sans prévenir Je devait avoir l'air d'un fou, je ne sais pas ce qui m'arrivait. Lorsqu'elle dit que je ne lui ferais rien je secoua la tête j'aurais tellement pouvoir aimer lui promettre mais la vérité c'est que je ne savais pas de quoi j'étais capable à ce moment la. J'aurais du partir, m'enfuir en courant le plus vite possible elle n'aurait pas pu me suivre à pied je cours bien trop vite, mais elle aurait pris sa limo et ne m'aurait pas lâché je la connait. Alors lorsqu'elle me proposa de monter dans sa limo je secoua la tête dans un premier temps car je refusait. Puis je me dit que c'était peut être la meilleur solution, et plus vite j'arriverais chez moi plus vite tout sa s'arrêterait, plus vite je retrouverais mon calme et plus vite je serais débarrassé de ce moi qui m'effraie, en fait je n'en serais pas débarrassé non mais il reprendra possession de mon corps de manière calme et détendu. Je la regarda et murmura « D'accord... » Sur ces paroles je me dirigea vers la limousine la regardant à côté de moi avec un air effrayé comme si je la trouvait trop près, j'essaya de me calmer, de me crier dessus intérieurement pour me contrôler. Je monta alors dans la limousine et m'assit confortablement.