Finalement après plusieurs refus je décide d'accepter, car je sais très bien que de toute manière si ce n'est pas elle qui me ramène chez elle je vais traîner dans la rue voir y dormir, et si quelqu'un me voit dans cet état alors je peux dire définitivement au revoir à mon entreprise, et donc à tout mon argent. Je m'assoit alors nerveux, ne bougeant pas comme si j'avais peur de faire un faux pas, un faux geste, soudain je sens sa main attraper la mienne, j'ai un léger mouvement de recul avant de la laisser faire finalement, alors qu'elle pose sa tête sur mon épaule. Ma respiration est forte, mais la sentir contre moi m'apaise finalement doucement, légèrement. A sa question je ferme les yeux avant de répondre sincèrement « Non... » Je préféré dire la vérité puisque après tout à quoi mentir vu qu'elle ne me croira pas de toute manière. Je n'ai pas hâte d'arriver chez moi puisque je sais très bien que je n'ai plus rien à prendre, même à la villa j'ai pris toute la drogue que j'avais, il ne me reste plus rien, alors une fois enfermé dans ma villa, seul, la situation ne sera que pire, mais je préféra ne rien lui dire, je voulais juste qu'elle rentre chez elle. En sécurité. Loin de moi.

Écoutant son affirmation je secoua la tête, car non sa n'irais pas, et ces paroles elle avait beau les pensées de tout son coeur, il n'y croyait pas car plus rien allait, que ce soit eux deux, son entreprise, ou même maintenant lui. Il sombrait comme s'il se détruisait comme tout autour de lui, tout son monde, toute sa vie était en train de s'écrouler peu à peu sans qu'il cherche même à l'en empêcher. Il n'en n'avait plus la force. Puis la limousine se stoppa, je ne compris pas pourquoi puisque l'on était pas encore arrivé alors je regarda et vit qu'il y avait un embouteillage, je souffla alors, car je ne voulais pas rester ici trop longtemps j'avais trop peur de moi, alors lorsqu'elle me proposa une nouvelle fois de rester avec moi , ma gorge se noua et je répondit « Je peux pas rester avec toi, faut pas que tu restes avec moi, je... je sais pas comment je peux agir, ce mec taleur au bar je l'ai blessé, sa aurait put être toi... je ne veux pas... » Et surtout au point ou j'en étais faire une connerie je m'en fichais totalement, l'état dans lequel me rendait se manque et cette souffrance de ne plus avoir Noëlya me donnait envie de faire une connerie, d'arrêter de souffrir. Oui un moment cette hypothèse me traversa l'esprit.

Je l'écoute, me suppliant de rester avec elle, d'habitude j'aurais cédé, depuis un moment même surement mais ce soir je devais résister, pour son bien être à elle, parce que je voulais la protéger voila tout. Elle affirma une fois de plus que je ne lui ferais rien je tourna alors la tête vers elle, la regarda droit dans les yeux et lui dit « Mais qu'est ce que t'en sais que je ne te ferais rien ! » Comment pouvait-elle en être sur, lui en douter, il douter de tout. En voyant la voiture re-démarrer il eu un soupir de soulagement, se disant qu'il serait maintenant bientôt chez lui il l'espérait. Je continua malgré tout de la fixer, attendant sa réponse, me rendant compte que je tenais toujours sa main dans la mienne depuis que nous étions rentré dans la voiture.

Ah non mais sa c'est sur plus borné qu'eux vous ne trouverez pas de toute manière, je vous jure quand ils ont décidé de s'y mettre tous les deux en même temps cela eut durer des heuuuures entières Elle me supplia une fois de plus, et j'étais à bout de force pour répliquer une fois de plus alors je dis « Tu me promets que si je commence à être... violent... tu partiras sans poser de question ?! » Je voulais en être sur je voulais au moins en avoir la garantie que je ne pourrais pas la toucher. Si le moment venait à arriver j'avais pourtant peur qu'elle soit tellement paralysé par la peur qu'elle ne fuit pas mais je décida de prendre le risque... Mes tremblements c'était estompé, je voulus alors lâcher sa main mais ils recommencèrent, comme si c'était elle qui les stoppait, comme si mon corps avait besoin d'elle pour se sentir bien.

j'étais sur qu'il te plairais

Lorsqu'elle me promis ce que je lui demanda je la crus finalement, oui en effet elle n'avais jamais aussi bien mentis je crois bien, puis de toute manière à vrai dire je crois que je n'étais même plus en état de discerner si ce qu'elle disait était vrai ou faux, à l'heure qu'il était je voulais juste lui faire confiance. Oui lui faire confiance, chose ironique puisque j'avais dit quelques heures plus tôt que je n'arrivais plus à avoir confiance en elle. Lorsqu'elle reprit ma main je la regarda et me laissa faire une fois de plus, car c'était la seule chose qui m’apaisait ce soir. Le manque d'une drogue remplacé par une autre, elle. « Je m'en fiche, allons ou tu veux » Bien que oui je préféré que ce soit chez elle au fond, car moi ma villa était surement sans dessus dessous, des fringues traînait partout, des bouteilles vides décorait chaque pièce, j'avais renvoyé ma femme de ménage, sa sentait l'alcool et le shit, et refléter bien l'épave que je devenait.

Heureusement que Noëlya était adorable car sinon je pense que Stanley l'aurait tuer, ben ouais attendais, un coup viens me chercher pour me ramener à la maison, un coup on s'arrête pour récupérer Harper, un coup on s'en va chez lui en étant coincé dans les embouteillages, un coup finalement on retourne chez elle c'est à en perdre la tête je vous jure. Elle choisis d'aller chez elle, je ne fit aucun commentaire sur ce choix, me disant même que c'était mieux et pourtant non car je sais qu'elle trouverait une excuse pour ne pas partir. Je la regarde comme un enfant et lâche sa main pour la laisser sortir, le chemin me parut extrêmement long, je sortit, de la voiture et une fois qu'elle eut ouvert la porte je la suivit, rentra, et regarda cette villa que je connaissait désormais si bien. Mes mains c'était arrêter de trembler, comme si le fait d'être dans sa villa confirmait à mon corps qu'elle était la, qu'elle ne me laissait pas. « Hum... je... je peux aller chercher des cachets d'aspirine dans ta salle de bain ? » Oui il me fallait quelque chose pour me calmer, et je savais que l'aspirine ferait effet rapidement.

A peine rentré dans la villa je lui demanda si je pouvais aller chercher de l'aspirine mais comme si elle avait peur que je fasse quelque chose elle décida d'aller le chercher soi-même, je soupira mais la laissa faire, attendant qu'elle revienne je partit m'asseoir sur le canapé, face à la télé. Sur le meuble, à droite de la télé se trouvait une photo de nous, ce qui m'écorcha une grimace, je tourna alors la tête en l'entendant revenir. Elle déposa les boites et l'eau sur la table, je pris l'aspirine la plus forte et en sortit trois comprimés, il y avait marqué un comprimés par jour mais la j'avais largement besoin de deux, alors avant que Noëlya ne réplique je les mit un par un dans ma bouche et but des grandes gorgées d'eau pour faire passer le tout. « Merci... » J'étais un peu plus confiant quant à ma maîtrise de moi-même mais je savais qu'il pourrait suffire d'une seule seconde pour que tout dérape, alors je resta planté la, sans bougeait, contrôlant le moindre de mes mouvements. Comment j'avais pu en arriver la... comment j'avais pu devenir cet homme...

Cette photo représente si bien le bonheur que j'avais en étant avec elle, le sourire que j'ai sur cette photo je ne l'ai en la présence de personne d'autre. Je préfère détourner les yeux de la photographie et regarder la table sans un mot. Je ne répondit pas et la laissa se mettre contre moi, avant de bouger légèrement, la faisant se relever, je la regarda, proche d'elle et lui dit doucement « Tu devrais aller te coucher, je... je préfère dormir ici... » Oui je préféré rester la, dans le salon, regarder la télé, m'occuper l'esprit, et puis surtout ici j'étais plus proche de la porte de sortie Je la regarda en attendant sa réponse, espérant que je n'ai pas à la convaincre car je n'avais pas envie de me battre avec elle sur ce sujet maintenant. J'essaie de faire un sourire rassurant pour qu'elle accepte ma proposition bien qu'il ne soit pas très convaincant j'y mets tout mon coeur.

« Non... va dans ta chambre, je préfère rester ici, et puis de toute manière je ne vais surement pas fermer l'oeil donc t'en fais pas pour moi » Oui mon corps avait tout sauf envie de dormir, en fait c'était des somnifères que j'aurais du prendre pas de l'aspirine. En tant normal, ou même il y a encore quelques semaines j'aurais tué pour dormir avec elle, pour la retrouver, elle, ses cheveux, son corps, son odeur, juste pour la sentir près de moi, pour la savoir à moi... Mais tout est différent, maintenant j'ai tout perdue et j'ai également perdue le privilège de pouvoir la sentir dans mes bras, de pouvoir la sentir m'aimer de tout son être. C'est surement toujours le cas pourtant mais... le fait est que maintenant j'ai la preuve que je ne suis plus le seul dans son coeur et qu'en fait je ne l'ai jamais été. Puis lorsqu'elle me parla d'ouvrir la porte je grimaça, c'était comme si je passait pour un voleur, comme si je passait pour quelqu'un qui ne voulais pas rester en sa présence, comme si c'était désagréable. « Je... je ne partirais que si c'est nécessaire... » Ou bien que si l'envie de faire une connerie me traversait à nouveau l'esprit.

Je la regarde s'approcher doucement de moi, je ne la lâcha pas du regard, sentant mon coeur s'accélérer mais finalement voila qu'elle se recule légèrement puis m'embrasse sur la joue. Je ferme les yeux un instant et avale ma salive avant de la regarder se lever et me dire bonne nuit. Les mots ne sortant pas, je ne sais pas quoi répondre, j'ai une envie irrépréhensible de l'embrasser, de la prendre ans mes bras, je ne veux qu'une chose la retrouver. La voyant partir je me lève après une minutes ou deux, je marche jusqu'à sa chambre, m'arrête juste devant et alors que je m'apprête à frapper je l'entend pleurer derrière et les larmes se mette à couler sur mes joues à mon tour.Je me laisse glisser contre le mur et continue de pleurer. Murmurant pour moi même « Je t'aime... je t'aime tellement que cela me tue » Je repli mes jambes vers moi et pose ma tête sur mes genoux

On est trop horrible avec nos persos

Alors que je l'entend pleurer je me met à pleurer à mon tour, surement un effet secondaire du manque, liée également à l'envie de pleurer ainsi depuis des semaines déjà. Je ne pensais pas qu'elle m'entendrait, je ne pensais pas qu'elle sortirait, je pensais rester seule ici à ressasser mes souvenirs. Mes j'entendit la porte s'ouvrir alors je leva légèrement les yeux, je la regarda s'asseoir à côté de moi, et laissa mes doigts s'entrelacer dans les siens doucement. Ces paroles me déchirent, je la regarde dans les yeux et alors sans hésiter une seconde j'attrape son visage entre mes mains et pose mes lèvres sur les siennes en fermant les yeux. Je sens une sensation immense m'envahir, mais j'ignore ce que sait, ce que cela représente mais cela fait tellement de bien que je profite tout simplement. Après quelques secondes à peine je sépare mes lèvres des siennes et la regarde me reculant légèrement. Comme si j'avais fait quelque chose de mal je lâche sa main et la regarde, comme si j'avais embrassé une femme en couple, comme si je n'avais pas le droit de faire cela.

Je m'éloigne après ce baiser la regardant comme si c'était un crime de l'avoir embrassé, pour s'en était presque un dans le sens ou je me faisait du bien mais surtout beaucoup de mal. Elle prit mon visage entre ses mains a son tour et sans que je puisse rétorquer elle posa ces lèvres sur les miennes. Je prolongea longuement ce baiser. Et pourtant alors que celui-ci apaiser la brûlure de son coeur de mon côté il ne faisait que l'attiser encore plus. Mais j'ai toujours eu l'habitude de me faire encore plus mal, oui c'est comme quand on sait qu'on a un bleu mais on appuie tout de même dessus pour voir si cela fait toujours mal. Alors que nos lèvres se séparent je reste la à la regarder silencieusement, soudain je n'ai plus envie de dormir en bas, non je veux juste la sentir dans mes bras, peu importe la souffrance que cela pourra m'engendrer par la suite, c'est la seule chose dont j'ai besoin. Alors la gorge toujours nouée je demande « Est-ce que tu as une place pour moi dans ton lit ? »

Rester ici, rester ensemble, c'était surement une mauvaise idée oui et pourtant c'était tous les deux ce qu'ils désiraient. Comment est-ce possible d'aimer par dessus tout et de souffrir autant, Harper ne pensait cela possible que quand cet être vous quitte pour toujours comme avec Alessia mais non, une fois de plus il sentait cette douleur, peut être même encore plus forte car cette fois il savait qu'elle était toujours la, il savait que peut être elle en choisirait un autre, qu'il devrait faire avec , la voire avec, et souffrir avec ça pour une éternité. Je veux la retrouver, mais je suis incapable de faire quoi que ce soit, qui plus est je sais que ce mec que je deviens n'est pas pour elle. Je la regarde se changer, sans un mot à ces mots je glisse juste un sourire en guise de réponse, puis j'enlève mon pantalon, ma veste et ne garde que mon caleçon et mon T-shirt, puis finalement je décide d'enlever mon T-shirt, je la regarde un instant m'approche d'elle et plonge mon regard dans le sien avant de murmurer désolé « Je suis désolé... d'être devenu cet homme... » Mais je n'arriverais pas à changer, oui sa il en était sur. Il baissa son regard sans attendre sa réponse et partit se glisser sous les draps de son côté du moins du côté qu'il prenait lorsqu'il dormait encore ici... Tout cela était tellement étrange, comme toujours leur relation ne rimait à rien