Giullían tentait de joindre sa petite soeur qui apparemment n'était pas décidé à rentrer à San Diego mais rien à faire, elle ne répondait pas, du moins pas pour ce soir. Il savait que le lendemain matin il aurait droit un message visio sur son smartphone, plein de belles paroles qui lui feront oublier le fait qu'elle ai tant été injoignable mais ce soir, il ne pouvait être qu'agacé par tout ça. Il n'avait pas dîné, faut dire que le frigo était pas mal vide, ou du moins il ne contenait que le strict minimum. Et entre nous autant l'avouer, quand il eut sa Khoko' blondie au téléphone plutôt lui demandant si il l'inviterait éventuellement à dîner : il avait prétexter avoir du boulot. Ce qui était vrai, mais il savait qu'elle ne pourrait s'empêcher de venir et d'apporter le dîner avec elle, et ce malgré qu'il lui ai demandé de dîné et de venir ensuite. Du coup il se doucha et se mit rapidement au boulot une tasse de café en accompagnement soupçonnant l'arrivée de la demoiselle avant l'heure et comme il tenait à faire son boulot, il ne put que s'y attaquer avec le son de la télévision en accompagnement de fond.

Il revoyait les plannings, les entretiens, les satisfactions des clients face au personnel, les prises de congés, enfin bref, le gérant du personnel préférait faire les choses lui-même plutôt que délégué certaines tâches. Il passa quelques coups de fils, se resservit du café le tout avec la télévision allumer parce que le silence de l'appartement était pesant. Quand il entendit la sonnerie de l'appartement, il déposa son stylo après avoir signé un courrier, et se releva pour aller ouvrir. « J'en aurais parié ma main à couper, tu le sais ça ?! » Dit-il en souriant légèrement, pour la laisser entrer. Non seulement il savait qu'elle se pointerait mais en plus il était persuadé que ça serait avec à manger. C'était tout elle. Il la prit dans ses bras un moment avant de déposer un baiser à sa tempe et lui dit. « Ça sent la sauce carbonara ! » Et là, oui il commençait à avoir faim ! Il lui prit le plat des mains, et pour la laisser retirer son manteau une fois la porte fermée, et releva légèrement le papier alu' pour voir ce qui s'y cachait. Décidément à chaque fois qu'il avait cette demoiselle en face de lui, il repensait automatiquement à sa mère, peut être à cause ou grâce au lien de leur mère, mais aussi parce qu'elle prenait soin de lui, ou alors tout bêtement parce qu'elle cuisinait très bien.