Adossé contre un mur, il entame sa troisième cigarettes depuis qu’il est ici, observant tous ses gens en espérant voir ses boucles blondes, ses traits qui lui manque tant. Elle hante son esprit à l’en rendre fou, il passe une main dans sa nuque. Il ressemble à un drogué en manque de sa dose, il n’a pas l’air bien, d’horrible cerne ornent ses si beaux yeux, ses joues sont creusés. Il ne doit pas dormir depuis plusieurs jours car oui lui n’est pas accro à ses merdes, il a un trop fort mental pour se perdre sur cette route. Il est accro à une seule chose, elle, il a trop vécu sans elle, il n’en peux plus et en crève. Ses pupilles sont encore éclatés, oui car il doit sortir d’une de ses fêtes où il ne dort pas, boit à perdre la notion du temps, à prendre ses produits illicites à se détruire la raison. Il a besoin de tout ça pour survivre sans elle, il ne vit plus, il survit. Il rechute calmement, son état s’empire mais son corps à l’air d’avoir l’habitude d’être aussi maltraité. Parfois il rechute ainsi, fragile comme un oiseau aux ailes brisé, il s’échoue un instant sur une branche pour essayer de voler à une autre mais, il a besoin de la voir, de comprendre pourquoi elle l’a quitté. C’est elle rendu compte l’effet que cela lui a procuré de savoir qu’elle soit partie sans rien dire, dans quel état elle l’a laissé. C’est ainsi pendant deux ans, cela dure quelques jours où il se sent terriblement mal sans elle, puis il se relève décuve et repart vivre sa vie misérable d’étudiant prodige. Il est dans l’une de ses périodes où il n’est plus que l’ombre de lui-même, son sourire ne vient même plus se dessiner sur ses lèvres. Ses mains trembles, ses doigts lâchent sa cigarette, il préfère s’assoir dans sa voiture, fermer les yeux et reprendre ses esprits. Il ne sait pas combien de temps il est resté assis là les yeux clos, mais lorsque ses paupière s’ouvre et ses pupilles aperçoivent la luminosité du lampadaire qui lui brûle la rétine et lui brouille la vue. Il passe sa main sur son visage, attrape cette bouteille d’alcool sur le siège passage et boit. Etre ici le détruit encore plus, il était bien mieux là-bas sans elle, désormais qu’il sait qu’elle est là et peut-être qu’elle refait sa vie avec un autre, s’il voit cela il pense qu’il pourrait sauter le haut d’un toit d’un immeuble, se jeter sous les roues d’un train. Oui il ne supporterait pas la voir aimer un autre homme, d’être heureuse alors qu’il ne l’est pas. Depuis quand est-il devenu aussi égocentrique ? Aussi fou ? Ila besoin de repos, et ce n’étant qu’allonger à ses côtés qu’il se sentait apaiser. Il l’aime trop fort, il l’aime à la détruire, il doit la laisser partir mais il ne peut pas, il ne veut pas. Il ouvre la portière de sa voiture, un papier en main, il enfile sa veste en cuir et s’avance dans les rues où elle réside. Il a l’air toujours aussi mal encore plus que les autres jours, les autres années, que jamais. Il monte les escaliers, il en a oublié l’ascenseur, il grimpe jusqu’à l’étage de la blonde, il se traîne jusqu’à sa porte. Sa main s’éclate deux trois fois sur la porte, et puis reste appuyer sur la sonnette lorsqu’il aperçoit qu’il y en a une. Il son épaule s’appuie contre le mur, son doigt resté enfoncé sur le bouton de la sonnette «Lynn ouvre » sa voix n’est qu’un simple murmure, il avale sa salive. Il n’y a que lui qui l’appelle de cette façon « Lyly. » il tape sur la porte jusqu’à ce qu’il ne sente plus le bois sous sa main, il se redresse. Il croise ses prunelles, cela lui fait un bien fou, son cœur s’emballe, ses lèvres s’étirent d’un sourire. L’une de ses mains se lève doucement pour frôler sa joue, elle est là en face de lui. « Lynn ? » Il est rempli de sentiments qui le laissent coi, il est complètement éperdu. Sa main vient se posé sur sa joue, pour être certain qu’il n’hallucine pas que ça soit bien elle. Il s’approche d’elle, son front se pose contre le sien, comme s’il avait besoin d’elle pour rester debout.

Elle avait passé une bonne partie de la journée enfermée dans sa chambre, à lire ces bouquins pour ses études, elle avait l'impression que sa tête était soudainement devenue.. pâteuse, elle se sentait comme à l'ouest, pas dans le sens shootée, non elle connait cette sensation, elle est bien loin de ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment même, ces putains de bouquins venaient de la lobotomiser.. Pour une fois qu'elle s'était décidée de jouer les élèves studieuses, à réviser afin de réussir ses examens, elle avait tout simplement envie de se tirer une balle tellement que tout ceci la saoulait. Mais elle se força à lire ces lignes, elle pourrait très bien finir par s'y endormir et puis le ras-le-bol pointa le bout de son nez, grimaçant, elle jeta ce livre à travers la pièce en grognant, quelle idée de reprendre ses études, elle avait oublié la prise de tête que c'était.. Mais il faut souffrir pour réussir, elle ne se voyait pas éternellement servir ces mecs bourrés qui lui mettait la main au cul chaque fois qu'elle déambulait dans ce bar miteux. Elle y restait pour gagner de l'argent, elle n'avait pas eu la chance d'être élevée dans une de ces familles bourrée de friques, une simple demande auprès de papa pour obtenir ce qu'elle désire. Elle n'a pas de père, elle n'a pas de mère, elle ignore qui ils sont et n'a jamais cherché à le savoir. Ils l'avaient abandonnée et durant toute sa jeunesse, elle avait été traînée de maisons en maisons parmi tout un tas d'autres gamins, le rêve de tout gosse! simple irone, Ahna à longtemps rêvée d'avoir été élevée dans une bonne famille aimante avec un chien prénommé Toby.. on a parfois de drôles idées. Soudain quelqu'un frappa contre sa porte, redressant son visage, elle fronça les sourcils, elle n'attendait personne, qui pouvait bien venir à cette heure-ci? La sonnette retentit, comme si elle semblait bloquée, le bruit raisonna dans ses oreilles, cela en devint agaçant. Se levant de son lit, elle se figea dans le couloir lorsqu'elle entendit un homme l'appeler. Sur le moment, elle crut reconnaître cette voix, impossible voilà bien longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu, cela ne pouvait pas être.... Lui. Derrière la porte, observant le couloir dans son judas, elle resta figée, les deux mains contre la porte, elle posa sa tête contre le bois, elle n'avait jamais pensé le revoir un jour et aujourd'hui il frappait à sa porte. Ahna à longtemps pensé qu'il avait fini par passer à autre chose, visite de simple courtoisie? Impossible, une pointe de désespoir résonnait dans ses appels. Lyly, Lynn, seul lui avait pris pour habitude de l'appeler ainsi. Fermant ses yeux, elle se plongea un instant dans ce passé partagé en sa compagnie, de bon comme de mauvais moments, si mauvais, qu'elle avait fini par le quitter sans rien dire, le cœur déchiré. Elle s'est longtemps demandé si elle avait fait le bon choix, mais continuer à souffrir dans cette relation, n'avait rien de bon pour elle.. Depuis ce jour, elle a toujours ressenti un vide constant au fond d'elle, cette place qu'il eut longtemps occupé. Sa main se posa contre la poignée et elle ouvrit la porte. Un pincement au cœur, son regard se posa sur lui, ses yeux, il semblait... différent... dans le mauvais sens, il paraissait comme malade. Ahna aurait voulu dire quelque chose, mais les mots lui manquaient, elle se retrouva muette, frissonnant en sentant ses doigts parcourir sa joue, non, ce n'était pas bon. Son front se posa contre le sien, elle ferma ses paupières et par automatisme elle se rapprocha de son corps tout en glissa sa main dans la nuque de Noam. Il lui avait terriblement manqué, une part d'elle était contente de le retrouver enfin, mais elle reprit rapidement ses esprits et le repoussa doucement "Qu'est-ce... qu'est-ce que tu fais ici?" balbutia-t-elle en l'observant droit dans les yeux, les deux mains posées contre les épaules de celui-ci, comme pour s'assurer qu'il lui accorde une distance de sécurité.. si elle le laissait venir, elle sentait le moment où elle se laisserait emporter pour finalement finir par craquer comme elle l'a toujours fait.

Il est partit pour la rejoindre, pour la revoir, pour la toucher. Il ne pouvait plus l’attendre sachant qu’elle n’allait jamais revenir. Elle l’a abandonné, elle l’a laissé complètement seul avec lui-même alors qu’elle sait que ça le rend malade d’être seul, ça le rend fou, ça lui fais perdre la raison. Il devrait être suivie mais il ne le souhaite pas, il ne veut pas être traité de fou. Il perd ses repère peu à peu encore plus lorsqu’elle est partie, c’est comme si son corps, son âme était dirigé vers elle, avait besoin d’elle pour fonctionner. C’est une impression, car c’est impossible il peut vivre sans elle mais il ne veut pas, il ne le souhaite pas. Alors, voilà pourquoi il est partit, voilà pourquoi il se trouve sur le perron de sa porte à en réveiller les morts avec les bruits qu’il fait. La porte finit par s’ouvrir, elle est là en face de lui, leurs regards se sont enfin croisés, après deux ans sans l’avoir jamais fait, il peut revoir ses traits et plus simplement les rêver. Il a juste à tendre sa main pour la toucher, ce qu’il fait, à parler pour qu’elle lui réponde et entendre le son de sa voix. Il colle son front contre le sien, il ne peut pas être aussi loin d’elle après tant de temps sans l’avoir touché. Lorsqu’il sent la main de la blonde se glisser dans la nuque, il sourit, cela lui fait tellement de bien de sentir ses mains sur lui, glisser dans sa nuque. Il caresse son dos, en profitant pour faire courir ses doigts fins le long de son échine délicate. Il hume un instant son parfum, elle lui a tellement manqué. Son cœur palpite, explose, il pourrait mourir à cet instant heureux. Jusqu’à ce qu’il sente les mains de la blonde se posé sur ses épaules pour le repousser, il perd son sourire sans résister à cette pression. Il baisse les yeux blessé, un léger sourire mélancolique s’affiche sur ses lèvres. « Moi aussi je suis heureux de te voir. » dit-il tout bas, le timbre de sa voix est complètement casé, il se frotte les yeux en essayant de cacher cette tristesse qui le hante depuis ces deux années. « Je suis venu te retrouver. » dit-il dans un fin sourire d’espérance qu’elle l’aime toujours, il fait face à la pression qu’elle exerce sur ses épaules pour s’approcher d’elle, posé ses mains sur ses hanches et l’amener contre lui. Il plonge ses yeux dans les siens, il a besoin de la sentir, de la toucher, vérifié qu’elle soit bien là que ce n’est pas un rêve. « Pourquoi tu m’as laissé? » dit-il en baissant ses prunelles dont la lueur s’est attristée, il se sent d’un seul coup trahi mais il ne peut pas se détacher d’elle. Ses yeux viennent de nouveau à l’encontre des siens, et puis il la serre un peu plus contre lui, il ressemble tellement à un enfant tellement perdu et en manque d’amour. Il niche son visage dans le cou de cette blonde qu’il aime tant, en se baissant légèrement, son corps se relâche d’un seul coup, voilà il retrouve ce sentiment d’apaisement. « Pourquoi. » dit il encore le visage enfouie qu’il finit par redresser, ses mains qui étaient alors sur ses hanches viennent encadrés les joues de la blonde, le regard humide il s’humecte les lèvres, en caressant de ses pouces les joues de la belle qu’il dégage de ses mèches blonde. Il meurt d’envie d’embrasser ses lèvres, mais il sait que cela n’est pas raisonnable, si elle l’a quitté c’est qu’elle ne souhaite plus qu’il la touche. Sa raison semble réapparaître dans son regard, il est cet homme qu’elle aime tant, pas celui qui la détruit par son état et son comportement étrange. Il s ‘écarte d’elle et lui sourit en s’ébouriffant ses cheveux. « Tu…tu me laisse entrer ? » il essaye d’être raisonnable mais il est comme en manque de quelque chose, d’elle, son corps tremble, il semble si nerveux, il regarde autour de lui. Pourtant elle le sait qu’il n’est pas en manque de ses stupéfiants, quoique en deux ans il a pu tomber dans ce monde. Il se mord l’intérieur de la joue, cligne des yeux à plusieurs reprise. Sans prononcer un seul mot il se jetait sur ses lèvres comme un cannibale en manque de chair fraîche. Il fait une légère pression pour quelle cède et qu’elle recule de quelques pas afin qu’il rentre dans son studio.

Elle est celle qui l'a abandonné, qui lui a tourné le dos sans même lui laisser quelques mots sur une lettre, à quoi bon, cela n'allait pas apaiser la rancoeur, la tristesse, qu'il pourrait ressentir à son égard. A cette époque, cet éloignement semblait justifié, elle ne pouvait plus supporter tous ces écarts de conduite, cette souffrance qu'ils s'infligeaient l'un et l'autre. Elle l'a aimé et l'aimera probablement éternellement. Le voir se tenir derrière cette porte fait ressurgir tout un tas de sentiments qu'elle pensait longtemps évaporés, elle se sentait étrangement mal à l'aise. Ahna le repoussa, sans aucune expression sur son visage, elle voulait savoir la raison de cette visite, elle en avait oublié de montrer à quel point elle pouvait être heureuse de le retrouver. Ce n'est pas comme si sa visite ne lui faisait ni chaud ni froid, son cœur c'était à nouveau mis à battre à cent à l'heure, comme à l'époque où ils étaient ensemble, elle se contrôlait tout simplement et le repousser était pour elle le meilleur moyen de ne pas craquer. Il était venu la retrouver? Après tant de temps passé loin l'un de l'autre, il pensait encore à elle, Ahna ne semblait pas comprendre à quel point il pouvait être attaché à-elle, l'impact de son départ sur Noam, non, pour elle, à un moment donné la tristesse l'avait envahi, mais plus les jours défilaient, plus il s'en remettait et il aurait fini par l'oublier, voilà comment l'histoire tournait dans la tête de la jeune femme.. Et pourtant, de son côté, Ahna ne l'a jamais réellement effacé de sa vie, non, Noam a toujours été caché dans un coin en elle, parfois elle s'était mise à repenser à leur passé, son cœur se déchirait en repassant qu'elle l'avait abandonné, qu'elle avait commise une erreur, à en pleurer de souffrance dans son lit, ces moments de tristesse allaient et venaient parfois et aujourd'hui il se tenait devant elle et elle était incapable d'aligner deux mots. Maintenant ses mains contre ses épaules, Noam ne tarda pas à réduire cette distance qu'elle s'était imposée entre eux, il voulait des réponses, connaître la raison de son départ, puis il cacha son visage dans le creux de son cou. Il semblait fragile, si fragile qu'Ahna ressentait l'envie de le serrer dans ses bras, délicatement elle laissa glisser sa main le long du dos du jeune homme, elle restait prudente "Je... je n'en pouvais plus" murmura-t-elle avant qu'il ne relève la tête pour se détacher doucement d'elle. Elle était brisée, elle avait ressentit le besoin de s'éloigner afin de reprendre sa vie en main "Si je te l'avais dit, tu ne m'aurais pas laissé faire" Et Ahna avait clairement eu besoin de changer d'air, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu'elle ne l'aimait plus du tout, qu'en le voyant elle ne ressentait rien, tout ceci est faux. Baissant son regard, elle parut hésitante lorsqu'il demanda à entrer, mauvaise idée, elle s'apprêtait même à répondre négativement à sa requête, mais il ne lui en laissa pas le temps. Soudain il plaqua ses lèvres contre les siennes, une première tentative de le repousser, il ne lui laissa pas le choix, faisant quelques pas en arrière, elle entendit la porte claquer lorsqu'il entra dans l'appartement, fermant les paupières, elle ne montrait déjà plus aucune résistance à ce baiser. Posant ses mains contre ses joues, elle enroula son bras autour de son cou tandis qu'elle rapprocha son corps près du sien, elle se tenait à lui, le serra contre-elle, comme par crainte qu'il ne s'éloigne, sauf que dans l'histoire elle est bel et bien la seule à s'éloigner de tout ça. Ahna semblait dans l'incapacité de retrouver les idées claires, non, elle se laissa emporter par ses pulsions, ses mains ne tardèrent pas à glisser sous le tee-shirt de Noam alors qu'elle laissa sa langue venir danser contre celle du jeune homme dans l'intention de rentre cet échange bien plus langoureux. La veste de l'homme tomba au sol, tenant fermement le tee-shirt entre ses doigts, elle tira si fort dessus qu'un léger déchirement se fit entendre, elle se retenait tant bien que mal de ne pas le déshabiller comme elle le désirait "Non, stop" souffla-t-elle en poussant brusquement Noam en arrière, elle sentait qu'elle était prête à craquer, il réussissait toujours à la faire changer d'avis "Tu... tu ne dois pas faire ça" Elle disait cela, mais elle avait clairement eu tout autant envie que lui de l'embrasser, tout comme maintenant, cette envie ne s'était pas dissipée, elle voulait faire qu'un avec lui, mais elle s'était jurée de ne plus craquer, de s'éloigner de tout ça, elle pensait s'en être bien sortie jusqu'à maintenant et voilà qu'il revient vers elle, incapable de tenir une seconde sans dévorer ses lèvres, Ahna évita de le regarder, car si elle le fait, c'est foutu pour elle.

Noam pourrait faire tout pour elle ou juste pour revoir son sourire, la façon qu’elle à remettre ses mèches rousses derrière son oreille. Il est fou d’elle, il est obstiné par elle que cela en est presque maladif, il ne passe pas une journée sans que ses pensées se retournent vers elle, vers son passé, de la façon dont elle l’a quitté. Il sait que leur relation est parfois un vrai désastre mais parfois elle est le contraire de tout ceci. Ils ont vécu de si bon moments et de bien pire, Noam ne fais pas attention à ses côtés d’obscurité, qu’isl se détruisent, qu’il la détruit. C’est à cause de lui qu’elle s’est droguée, grâce à lui qu’elle a essayé d’arrêter. Il peut-être si différent par moment, il est un monstre avec elle, elle ne compte plus, il la laisse derrière lui, et puis d’un seul coup elle est tout, il l’aime, elle est ce qui le rend bon, elle est celle qui peut le faire sortir de cette obscurité. Elle n’en a pas eu la force et lui à lâcher la main lorsqu’il en avait le plus besoin. Tout le monde leur a dit leurs relations est vouée à l’échec, elle est trop bien pour elle, elle est mieux sans lui. Il ne peut continuer à l’emprisonner comme il le fait, il doit la lâcher avant qu’il ne l’entraine avec lui, elle n’est plus assez forte pour supporter tout ça. Il doit la laisser mais il ne peut pas détacher ses yeux d’elle, il sait qu’il devrait la laisser, la revoir lorsqu’il ira mieux, lorsqu’il aura changé. Il ne peut pas continuer à être aussi destructeur envers elle, il n’aurait jamais dû se présenter sur le perron de porte et pourtant il s’y trouve. Il est venu la voir pour s’excuser, pour al retrouver, il n’en pouvait plus d’être loin d’elle, il ne pensait qu’à elle une fois partie. Voilà pourquoi il montre tant de fragilité, Noam est ainsi par moment il est si fragile qu’Ahna est dans l’incapacité de le laisser. Il la retient ainsi par sa fragilité lorsqu’elle dit qu’elle le quitte, il se met dans cet état dépressif et avant tout de chose il s’est se faire pardonner. Il sait qu’elle finira toujours par lui pardonner quitte à elle-même devenir comme lui, même pire. Son âme est trop pour y vivre dans ce monde de noirceur. Noam y survit lui car il y a toujours vécu. "Je... je n'en pouvais plus. Si je te l'avais dit, tu ne m'aurais pas laissé faire" ce qu’elle lui dit le blesse, cela se lit dans ses prunelles qui se remplissent de cette lueur de cette profonde mélancolie. Mais au fond de lui, le bon Noam comprend la fuite de son être aimé, il n’aurait pas dû revenir mais il avait besoin de la voir, besoin d’elle. I lui caresse ses joues, puis ses lèvres comme si cela faisait une éternité qu’il n’y avait pas touché. « Je suis désolé. » dit-il, puis il s’écarte d’elle, après quelques instants il finit par se jeter sur ses lèvres. Il sent qu’elle le repousse mais résiste à cette pression qu’il contre pour qu’à son tour il gagne son emprise. Qu’il claque la porte derrière eux, lorsqu’il la sent contre lui, faillir il ne peut s’empêcher de glisser ses doigts sous le haut de sa déesse, de venir caresser son dos. Ce baiser il en avait rêvé, il l’avait tant espérer depuis ses deux années écoulées. Elle lui avait tant manqué, et lui aussi avait dû lui manquer de la façon dont elle prolonger leur baiser, qu’elle avait à le toucher, qu’elle tirait sur son t-shirt à lui en faire craquer. Il la retrouve enfin alors qu’il glisse ses mains le long de son dos pour aller attraper ses si belles fesses, puis elle murmure quelques choses qu’il ne distingue pas trop envahie par ce désir intense de la retrouver entièrement. Elle le pousse, elle le décroche de ses lèvres brusquement, lui est perdu il la regarde en cherchant pourquoi. "Tu... tu ne dois pas faire ça" Il veut demander pourquoi mais au lieu d’user sa salive, il l’analyse en la fixant, en ne disant rien. IL baisse la tête trouvant alors un instant qu’elle a raison, qu’il doit la laisser mais il ne veut pas la laisser s’en aller surtout lorsqu’elle montre encore tant d’affection à son égard. Lorsqu’il lève les yeux vers elle, il à ce petit sourire. « Pourtant tu en meurs d’envie. » il s’approche d’elle, posant ce regard qu’elle connait bien, cette pointe d’excitation dans le fond de ses iris et pourquoi il la scrute à présent du pied à la tête. Son visage allait à la rencontre du sien, mais non pour l’embrasser pour tout simplement lui glisser quelques mots à l’oreille. « Autant que moi si ce n’est plus. » Sa main gauche profite pour descendre le long de son corps et pour frôler sa jambe. Son cœur explose dans sa poitrine tellement que ce touché lui avait manquée, ce sentiment qu’elle seule lui donne Il ne veut pas qu’elle le quitte, voilà pourquoi il est là sachant que cette main qui retient son poignet va le lâcher, et l’autre qui persiste à ce qu’il ne vienne pas briser les quelques centimètres qui les séparent. Il sent que la pression est moins forte sur son épaule, que les doigts qui lassèrent son poignet se détendent. Leurs corps finissent alors par se toucher, ce contact est comme une décharge électrique. Il profite qu’elle faiblisse pour venir l’acculer contre un mur. « Il m’est impossible de te laisse partir. » lui dit-il alors en rompant son baiser, en caressant son visage et le dégageant de ses mèches blondes qui vagabondent. Il la regarde dans les yeux, lui sourit et ce rappel du pourquoi il est venu. « Je t’aime tu sais. » c’est ainsi qu’il se fait pardonner, avec ce sourire, ce regard et puis cette façon de la toucher pour la déstabilise. Oh oui il l’aime, il lui a dit à plusieurs reprises. Ils sont parfois ce couple parfait mais tant d’autre fois ils sont ce couple désastreux, elle lui hurle dessus, lui garde souvent son calme mais finit par aussi hurler, leurs relations est voués à l’échec. Il va finir un jour par la tuer à la mener ainsi, ou bien est-ce lui qui mourra avant qu’il ne l’emporte. Maintenant ce qu’il faut savoir si c’est vraiment l’amour qui les maintiennent ou la folie car c’est comme si c’est cette dernière qui prend le contrôle de leur âmes et les tourmentent. «Ne me rejette pas » dit il alors qu'il vient posé ses lèvres sur les siennes, il ne l’a pas embrassée à proprement parlé, il n’as fait que de lui demander la permission de continuer ce baiser «Ne me quitte pas »

Il est sa noirceur, sa kryptonite en terme de super héros, elle a longtemps était dans l'incapacité de s'éloigner de lui, de tout ceci, voilà que c'était enfin fait, il revenait, elle aurait dû s'en douter, qu'il ne l'aurait pas laissé faire, mais au bout de deux ans, elle s'était dit qu'il était passé à autre chose, qu'elle n'était qu'un chapitre de sa vie, une page tournée, elle vivait sa vie, sans lui et elle ne s'en portait pas plus mal. Elle ne se droguait plus, elle s'en était sortie, elle avait même pris la décision de reprendre ses études et voilà que tous ses efforts risquaient d'être ternis par la présence de Noam devant sa porte. Ahna ne devait pas se faire avoir, pas une nouvelle fois, Ahna voulait être celle qui mène la danse cette fois-ci, elle ne voulait pas lui donner la satisfaction de retourner dans ses bras après un simple sourire, une mine triste, elle avait pitié, cette petite mine la toucha, non, il ne fallait pas qu'elle se laisse avoir par ce petit numéro, elle connait Noam, ce n'est pas la première fois qu'il lui fait le coup, demain, il la traitera à nouveau comme une moins que rien, c'est ainsi qu'il fonctionne, un jour il peut l'aimer, lui dire ces mots doux qu'elle aime tant entendre et le lendemain se taper une putain à la sortie d'une boîte, dans le lit qu'ils partagent, sans avoir honte qu'Ahna ne les surprennent. Elle s'est longtemps laissé berner par lui et aujourd'hui, elle voulait que les choses changent. La blondinette n'avait aucune crainte à lui avouer qu'il était la raison de son départ, qu'elle finissait par se laisser mourir petit à petit dans cette relation, partir était le choix le plus judicieux, ne pas l'avertir était peut-être bien le moyen pour elle de le faire souffrir, oui elle voulait qu'il souffre en retour, elle voulait qu'il comprenne certaines choses, elle voulait le voir détruit tout comme il avait fini par la détruire elle. Dans un sens, elle en tirait une certaine satisfaction de voir cet air penaud sur son visage, avait-elle réussit à obtenir ce qu'elle voulait? Il s'excusa, sincères excuses selon elle, mais c'est Noam, elle sait qu'elle doit parfois rester sur ses gardes, car souvent elle ne sait plus sur quel pied danser. Comme une débutante elle se laissa avoir, baiser partagé, baiser qu'elle prolongea, s'empressant alors de le déshabiller, veste au sol, elle glissa ses mains contre son corps, s'agrippant à son tee-shirt, finissant même par le déchirer. Elle le voulait, elle l'a toujours voulu, elle ne pouvait pas s'arrêter de laisser ses lèvres danser l'une contre l'autre, les paupières fermées, elle se laissa emporter par cette pulsion qui la poussait à le maintenir contre elle, son corps l'avait terriblement manqué, elle avait longtemps désirés laisser ses doigts parcourir son torse musclé. Soudain elle reprit ses esprits, elle le poussa sans aucune délicatesse, sa tête lui disait non, non, non, mais son corps lui en redemandait encore, elle déteste cette sensation de faiblesse, elle finit toujours par faiblir face à lui, incapable de tenir ses propres promesses. Elle s'était dit que plus jamais elle ne le laisserait la toucher et là, elle semble être dans l'incapacité de le repousser, stupides sentiments à la con, pourquoi ne pouvait-elle donc pas mettre tout ceci dans une boîte et la ranger sans plus y toucher, elle paraitrait bien plus forte ainsi face à Noam. Non il ne devait pas faire ça, relevant ses yeux vers le jeune homme, elle se mit à le fixer, il se rapprocha d'elle, il avait raison, elle avait envie de lui, de le sentir la toucher, de sentir ses lèvres parcourir sa peau, elle avait envie de le retrouver comme il se doit. Têtue, elle secoua la tête, comme si elle tentait de lui faire comprendre qu'il se trompait, mais il n'était pas stupide, elle ne faisait pas grand-chose pour lui prouver le contraire, ce n'est pas en le laissant l'embrasser, en prolongea l'échange, qu'elle va prouver quoi que ce soit. Elle a du mal à l'avouer, mais elle est faible, comme toutes ces autres stupides filles qui se laissent facilement berner par un homme, quand il est question de Noam, elle perd à coup sûr. Ahna s'obstinait toujours à le repousser, il balada sa main contre sa jambe, elle le retint, tout comme elle le retint par l'épaule pour l'empêcher de s'approcher de trop prêt. Fermant les paupières, elle ne fit rapidement plus le poids, elle se laissa faire à un moment donné. L'entendre dire qu'il l'aime lui faisait toujours ce même effet au fond d'elle, elle aimait l'entendre dire. Plaquée contre le mur, elle plongea son regard dans celui de Noam, son visage bien trop proche du sien, elle se surpris même à venir frôler délicatement ses lèvres contre les siennes "Je te déteste" murmura-t-elle sans le quitter des yeux, oui une part d'elle le détestait tout comme l'aimait, elle avait envie de le frapper tout comme envie de l'embrasser. Il la suppliait de ne pas le rejeter et pourtant c'est ce qu'elle devrait faire, le foutre à la porte un grand coup de pied aux fesses et pourtant elle ne peut se détacher de son corps. Sentant ses lèvres proches des siennes, elle ferma ses paupières, prenant une profonde inspiration avant de le regarder à nouveau dans les yeux "Tu n'aurais jamais dû revenir" ajouta-t-elle rapidement avant de plaquer sa main à l'arrière de sa nuque afin de venir embrasser fougueusement ses lèvres, elle en avait envie, elle n'avait pas envie de couper court à cela maintenant, c'était bon de le retrouver. Tirant à nouveau sur son tee-shirt, celui-ci craqua de nouveau avant qu'elle ne finisse par le lui retirer complètement. Le balançant à travers la pièce, sans quitter ses lèvres, elle parcourut de ses doigts son torse, sa main remonta jusqu'à l'épaule de Noam et elle termina par enfoncer ses ongles dans son omoplate, tandis que ses lèvres glissèrent dans son cou qu'elle mordilla. Elle lui voulait toujours autant de mal, si elle ne pouvait pas le foutre à la porte, elle devait s'en prendre à-lui sous d'autre moyen.

Il est l'accident sur sa route, il tourne autour d'elle, de son âme la tourmente, la déchire, ne pourra plus fuir de lui, il la rattrapera. Elle le sait maintenant désormais qu’il est revenu après deux ans. Il a essayé de la laisser s’en aller car il s’est que c’est le mieux pour elle. Mais pas pour lui, vivre sans elle est devenu une torture, il s’en est rendu compte une fois qu’elle soit partie. Il ne veut pas la lâcher alors qu’il le pourrait, l’amour se retrouve un jour, ils sont jeunes si jeunes que leurs sentiments sont amplifiés, enflammés, surtout ceux de Noam. Il la noie, l’asphyxie, elle veut essayer de rompre le sort qu’elle lui a jeté, il lui en empêche. Mais il ne peut pas vivre sans elle, il n’est pas pleinement heureux tant qu’il n’est pas avec elle, il se sentira toujours légèrement seul s’il ne la voit pas. Il l’aime tant mais la détruit si facilement, en agissant comme si elle n’était plus rien le soir tombé, Noam est quelqu’un de si différent lorsque le soleil se couche, lorsqu’il dans ce monde d’ivresse et de chair. Il n’est plus cet homme qui regarde Ahana comme si elle était tout. Nombre de fois qu’il la jeter, et dit à tout le monde qu’elle n’était rien, qu’il a même bravé la fidélité d’un couple. Il la rend malade car elle l’aime trop, il lui fait perdre la raison car elle lui pardonne tout et commençait même adorer ses ales tours. Il la fait rentrer dans ce monde impure, obscure, où la plupart des gens pour vivre prennent de stupéfiant, pour se sentir vivant boivent, ils se battent, goute au plaisir de la chair comme si cela leur était vitale. Il sait qu’il est la raison de son départ mais il ne veut pas y croire, cela le ferait trop souffrir. Il n’y croit alors pas, et fais abstraction de tout ce mal qui lui offert. Il veut juste pour nuit qu’elle le reprenne car cela signifiera qu’elle le reprendra toujours. Il lui dit qu’il l’aime, il ne fait plus que la toucher, il oublie les baiser être rejeter une deuxième fois aura trop d’impact sur son mentale. "Je te déteste" lui dit-elle dans un murmure alors qu’il vient de lui dire qu’il l’aime, ses prunelles azures se remplissent de cette tristesse affleurant. Elle ne peut pas lui dire cela ainsi, pas après tout ce chemin qu’il a fait, tous ce temps qu’il a attendu pour qu’elle lui revienne, il est venu à elle car il était perdu lorsqu’il l’a perdu. Elle en reviendra alors pas, elle est trop de fois revenu, trop de fois pardonner se dit-il alors pendant que son corps cesse de faire pression contre celui de la blonde. Alors qu’il était prêt à s’écarter d’elle, il sent la main d’Ahna se plaque contre sa nuque et faire pression pour lui dévorer ses lèvres. Noam trop en manque de ce contact y répond instinctivement alors que son cœur ne s’est pas remis des mots qu’elle a prononcés. Encore blessé par ce qu’elle a pu dire, il caresse son corps, passant ses mains au-dessous de son haut. Sentant sous ses doigts la peau si chaude d’Ahna, qu’est-ce qu’elle lui avait manqué, elle le rendait fou de joie, elle est sa pureté, celle qui aurait pu le sortir de ce monde. Elle lui retire son t-shirt après au deuxième son duc craquement du tissu. Son sourire regagne ses lèvres, ses mains reprennent de la vigueur pour ôter l’attache du soutient gorge de la belle avant son haut. Remplie de ce désir fou de reconquérir son corps. Les ongles de la blonde s’enfoncent dans sa chaire, ses dents dans son cou avec une telle rage comme si elle souhaite de le faire souffrir d’une certaine manière. Le haïssait-elle autant qu’elle le dit ? Ce n’était pas de simples mots prononcés car elle n’avait pas à le rejeter ? Un tas de chose se bouscule dans son esprit tandis que son corps répond au baiser de la blonde, qu’il rend avec passion, ses mains lui retirent son haut, déboutonne son jean. Il la stoppe en posant ses mains sur ses hanches, il colle son front contre le sien. Le souffle court, il pose ses prunelles dans les siennes « Attend. » dit-il, Noam mourrait envie de continuer, à la regarder ainsi dans les yeux lui fait perdre la tête, son cœur tape si fort dans sa poitrine, tout tourne autour de lui comme pris d’un vertige. « Dis-moi» il reprend son souffle, lui caresse le visage. « Que tu m’aime. » il n’est pas venu simplement pour se jeter sur elle, retrouver son corps. Il maintient une pression pour ne pas qu’il vienne se coller à lui, il a l’air toujours aussi mal, ses prunelles sont comme vide, on dirait presque un droguer. Il ne la laissera pas s’approcher tant qu’elle ne lui pas dit sur ce qu’elle ressent, il s‘écarte d’elle, il commence à agir de cette façon imprévisible « Pourquoi tu m’as abandonné ? » il est pris dans cette rage et cette peine, cette trahison, cet abandon. Il l’a peut-être fait souffrir mais jamais il ne l’a abandonné.

Elle ne sait plus comment leur chemin se sont croisés, mais elle sait qu'elle n'avait pas pu lui résister, elle s'était laissée charmer, elle s'était attachée à-lui, elle l'aimait, son coeur battait pour lui, elle n'avait que son prénom en tête, elle pensait sans cesse à-lui finissant même par en rêver, il la hantait, elle l'avait dans la peau, elle n'arrivait plus à s'en détachait, c'est comme si elle était restée enchaînée à-lui, même après avoir quitté la ville, elle avait toujours ce sentiment qu'il lui manquait une part d'elle, comment s'accrocher à un homme qui ne cesse de vous briser? Tout un tas de questions qui demeurèrent sans réponses, elle pourrait très bien lui dire d'aller voir ailleurs, de la laisser tranquille, mais elle était incapable de lui dire ces mots en face à cette époque et encore aujourd'hui, elle ignore si cela est possible. Pour preuve, elle n'avait pas su résister à son charme et l'avait laissé l'embrasser. Je t'aime, ces mots raisonnèrent dans sa tête, il était amoureux d'elle et pourtant il n'éprouvait aucun mal de la briser par derrière, est-ce à ça que ce résume l'amour, être aimé et brisé aussitôt? Elle avait fini par dire stop et s'était enfuie comme une lâche, mieux pour elle, elle se porterait bien mieux ainsi. Il l'avait changée, une personne était tout à fait capable d'en changer une autre, elle broyait du noir, elle était parfois devenue exécrable, elle avait perdu cette petite joie de vivre qui lui appartenait avant qu'elle ne tombe sur lui.. enfin, joie de vivre n'est pas, elle n'a jamais été pleinement heureuse, abandonnée, traînée à droite et à gauche, ce n'est pas ainsi qu'on rêve de vivre son enfance. Le regardant droit dans les yeux, elle prononça ces quelques mots qui pourraient très bien le blesser, elle le déteste et pourtant elle ne résiste pas à l'envie de se jeter sur lui, cette blonde est contradictoire, elle dit une chose et son corps, tout son être, montre le contraire. Elle déteste le fait qu'il la brise, elle déteste le fait de ne plus rien être pour lui une fois la nuit tombée, elle déteste le fait d'être autant attachée à-lui à s'en rendre parfois malade, elle déteste le fait de l'aimer, mais l'amour surpasse parfois toute cette haine, elle lui a si souvent pardonné, elle ne fait pas ça par idiotie, mais parce que son coeur bat pour lui, parce qu'elle l'aime. Déchirant son tee-shirt, le lui retirant, plantant ses ongles dans sa chair, mordilla la peau de son cou, elle tenta de se venger à sa façon, elle désirait parfois de le faire souffrir tout autant qu'il avait pu la faire souffrir. Alors qu'ils se laissèrent emporter par ces pulsions, quelques vêtements volèrent dans la pièce, mais soudain il la stoppa. Comment ça? Il venait réellement de l'arrêter? Il instaurait même une certaine distance entre eux, il voulait l'entendre dire qu'elle l'aime, il voulait connaître la raison de son départ, elle qui pensait pourtant que c'était évident. Fronçant les sourcils, elle fit un pas en arrière, elle n'appréciait pas le fait qu'il la stoppe ainsi alors qu'elle était prête à lui donner ce qu'il était venu chercher. Dégageant ses mains qui étaient encore posées contre son corps, elle l'observa dans les yeux, n'hésitant pas à lui lancer un regard noir "Tu te poses encore la question?" Dit-elle sèchement avant de se baisser pour ramasser son tee-shirt afin de l'enfiler et de faire face à Noam "Tu m'as pourri de l'intérieur, tu n'as cessé de me détruire encore et encore avec toutes tes conneries, j'ai faillit crever par ta faute" Ses mots étaient emplis de rages, Noam instaurait encore cette distance entre eux, à elle maintenant de briser cet espace qui les séparait, plaquant à nouveau sa main derrière sa nuque, elle le poussa contre le mur et vint se coller à lui, s'il voulait la repousser, elle luterait "J'étais perdues, je suffoquai, j'en souffrais.." Sa voix se fit plus douce, se rapprochant de son visage, elle planta son regard dans le sien tout en venant doucement caresser sa joue "Mais je n'ai jamais cessé de t'aimer ..." Délicatement elle vint frôler ses lèvres, avant de se reculer une bonne fois pour toute "Mais tu te fous de tout, tu te fous de me détruire, tu te fous de moi, j'avais besoin de m'éloigner" ajouta-t-elle en lui tournant le dos tout en s'éloignant un peu plus du jeune homme. Elle l'a abandonné, mais jusque là elle n'a jamais été celle qui le faisait souffrir, elle a toujours été là pour lui comme une sombre idiote aveugle face aux nombreux dérapages de l'être aimé.

Il n’est pas son prince charmant, il a juste les aires et quelques ressemblance, il peut le devenir mais cette chose ne se produit pas, la nuit il se transforme en son bourreau. Il la détruit plus il s’approche d’elle, plus il reste à ses côtés. Il la fait souffrir par ses actes, il a essayé de ne plus être ce qu’il est mais il n’y jamais arriver. C’est un homme qui souffre en permanence, il ne cesse jamais et personne ne le voit. Il ne crie pas à l’aide, il sait que cela le mènera quelque part où il ne veut pas, peut-être est-il fou et qu’il a besoin d’être soigné ? Qui sait ses réactions sont peut-être signe de démence. Beaucoup d’enfant d’homme riche perdent la raison, par manque de repère, de notions du bien et du mal, un tas de chose qui leur fait perdre la raison, qui les rendent spéciale. Si Noam n’était pas nez dans ce monde il n’aurait jamais cette partie obscure de lui, il n’aurait que ce bon côté qu’Ahna aime tellement, ce côté qui la rattache à lui, qu’elle est incapable de quitter. Il aurait eu d’autre défauts mais pause aussi destructeur qu’il possède. Il va la tuer, pas proprement dit, mais il va tuer sa pureté comme il l’a fait avec son innocence. Il va al transformer en cette femme auquel elle ne doit pas ressembler, elle va vouloir devenir comme lui, elle a déjà essayé de le faire et s’est perdu en route. Elle n’est pas faite pour ça, elle a besoin de ce monde sans lui, aucun des deux ne veulent l’admettre mais Ahna sera bien sans Noam et son mauvais côté. Il doit changer pour être avec elle, il n’y aura aucune crainte qui la détruise, qu’il ne la blesse, elle pourra l’embrasser, se réveiller sans qu’il n’est découcher, qui la réveillera chaque matin avec un léger baiser, que pendant les soirées elle est sa seule reine avec qui il danse,. Est-ce simplement possible que Noam se transforme en cet homme? Il ne l’est qu’à moitié, qu’une partie de lui rêve de cet romance tandis que l’autre le pousse à devenir un autre homme. Il le souhaite mais n’a jamais réussi, trop longtemps il a vécu de cette manière. Il a essayé de nombreuses fois pour cette blonde qui est partit pendant autant de temps que leur relation n’à durer et d’autre femmes qui elles l’ont aussi quittés. Il se retrouve toujours seul, abandonné, ce qui a amplifié ses mauvais côtés. Vaut mieux être son ami que son amante, toutes femmes qui l’ont été le diront. Elles ont cessées de l’aimer, comme il a cessé de les aimer aussi cependant il sent qu’avec Ahna c’est un tout autre amour, que ses sentiments ne s’éteignions jamais, qu’il l’aimera désespérément à jamais. Voilà pourquoi il est sur le perron de sa porte, qu’il l’embrasse, qu’il lui dit qu’il l’aime, qu’il est là à la déshabiller malgré qu’elle vienne de dire qu’elle le déteste. Il se fou de cette phrase pendant un cours échanges de baisers et de griffures de la blonde. Il met de l’écart entre eux, il aurait pu avoir ce qu’il est venu chercher mais ce n’était pas la seule chose pour laquelle il est venu. Il souhaite des explications, de ses actions et désormais de ses propos. Pourquoi lui dire qu’elle le déteste alors que son corps entier le veut ? Si elle l’a dit c’est qu’au fond d’elle, Ahna le pense. Lui n’a jamais prononcé ses mots, jamais il l’a pensé comme jamais il ne l’a abandonné. Il s’empêche de voir qui lui fait de mal, il s’est tellement obstiné qu’il a fini par ne plus se rendre compte que c’est lui qui la fait souffrir. Car pour lui ce qui se passe dans le monde de la nuit, dans son monde y reste, le lendemain c’est effacé. Il n’a plus cette notion du bien et du mal sur cette partie, il ne voit plus ses erreurs tellement qu’il s’est obstiné à se dire que ce n’en était pas. "Tu m'as pourri de l'intérieur, tu n'as cessé de me détruire encore et encore avec toutes tes conneries, j'ai failli crever par ta faute" sa mâchoire se contracte, ses yeux se baissent sur le sol vide d’émotion, il fronce les sourcils un léger instant pour comprendre les propos de la blonde. Comment veut-elle qu’il réagisse après qu’elle lui dit ça ? Dans ses propos il ne voit tout sauf de l’amour, énorme coup de massue qu’il vient de se prendre, ça lui bloque même un instant la respiration, son cœur lui mal dans le mauvais sens cette fois y. Détruit, anéantit, sans force il sent les doigts de la blonde capturer sa nuque et se laisse lamentablement plaquer contre le mur, tellement qu’il n‘avait pas imposé de force il rencontre le mur avec une certaine force. Sans relever son visage de dieu grec, il reste là à fixer le sol comme une coquille vide. Il n’a pas l’habitude d’entendre ses propos de la bouche de sa bien-aimée, elle a parfois eu de propos dur et il s’est toujours mis dans cet état végétatif, détruit surtout encore plus à ce moment tellement que son corps avait besoin de reposer carburait à l’alcool et autres "J'étais perdues, je suffoquai, j'en souffrais.." elle continu, il a compris qu’il est le désastre de sa vie, il a failli la tuer après tout d’après ses dires. Alors comment peut-elle vouloir encore l’embrasser ? le vouloir lui ? Par pitié ? Car elle sait que sans lui il va finir par se tuer, se jeter le haut d’un immeuble, sous les roues d’un train. Il en serait capable, elle doit sans douter qu’il est complètement fragile, qu’il a des réactions différentes de la moyenne. "Mais je n'ai jamais cessé de t'aimer ..." ses mots ne rassure même plus son âme, même plus son cœur, il reste sur ses premier propos. Il sent la chaleur de son cœur la quitté, lui reste contre le mur sans relever ses magnifiques prunelles, prit d’un certain frisson un instant son corps se mit à trembler comme un pauvre droguer en manque de cocaïne, comme un jour a été Ahna. "Mais tu te fous de tout, tu te fous de me détruire, tu te fous de moi, j'avais besoin de m'éloigner" et enfonce ce poignard de nouveau dans son cœur, il ne doit répondre. «Toi aussi tu finis par m’abandonner, tu me quitte c'est donc ça? » dit-il d’une voix faible restant contre le mur, il ne s’avance même pas vers elle. il se passe une main sur son visage fatigué, il était si heureux de la voir et désormais si malheureux d’avoir entendu cela. « Si tu m’aimais tu ne me dirais pas ça. » il finit par se décoller de ce mur qui le soutient pour ramasser son t-shirt. L’horreur du monde onde n’est rien en comparaison à ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union. « Je commence à croire que tu es mieux sans moi, tu as simplement pitié de moi car tu sais que je ne suis rien. » dit-il tout bas s’en approcher d’elle, il ne fait que regarder le dos de sa silhouette. « Tu veux me voir partir ? Quitter ta vie ? » il fait quelques pas vers elle, lui saisit le poignet et maintient une pression en avant pour qu’elle se tourne vers lui. « Je ne peux te laisser partir, ne me dis pas que tu m’aime après m’avoir dit que je suis mauvais pour toi. » plus il articule ses mots plus son visage s’approche du sien, ses mains descendent le long de son corps. « Puisque l’on s’aime restons ensemble, aimons-nous . » dit-il en collant son front contre le sien, peut-être l’est-il déjà. « L'amour est notre résistance » il vient embrasser doucement ses lèvres. « Si notre amour cesse d'être. alors c'est la fin de mon monde à moi…» il plonge ses prunelles dans les siennes, tiens ses mains dans les siennes. Fragile être qu’il est, comme su sa vie ne tenait qu’à un fil. « Je t’aime tellement. » cette fois y-il capture ses lèvres pour un baiser plus passionnel, il la pousse jusqu’à ce qu’elle soit accolée contre le mur. « Ne me quitte pas, tout peut soublier»

Elle n'a jamais cherché en lui le prince charmant, la perfection, ceci n'est pas réel, on a tous ses défauts, mais arrivé à un moment il faut savoir dire stop, Ahna avait commencé en le quittant sans un mot. Elle voulait qu'il comprenne que ceci n'est pas une vie, elle a beau l'aimer, mais c'est d'autant plus difficile de se sentir brisée par ses écarts. Noam n'a pas l'air de comprendre à quel point cela peut l'affecter, elle n'allait pas éternellement se contenter de sourire et toujours tout pardonner, elle avait fini par se révolter. Il ne l'a peut-être jamais quitté, mais coucher avec une de ses putains, c'est tout comme, ne pas penser à elle alors qu'il préfère s'amuser dans son monde tant adoré en l'évinçant si facilement, c'est comme si elle n'existait plus pour lui. Au petit matin, il peut parfaitement oublier ce qui s'est passé la veille, elle, non et elle ignorait probablement bien des choses le concernant, ce qu'il avait pu lui faire une fois qu'elle eut le dos tourné, surprendre dans les bras d'une autre c'est déjà bien assez. Leur amour est destructeur, Noam a mené jusqu'à présent la danse, si tout ceci tourne mal c'est en partie de sa faute, Ahna a toujours été à son côté, présente pour lui, mais cela ne semblait pas compter, elle ne savait pas quoi faire de plus pour le changer, qu'il se rende compte de l'impact de ses actes. La blondinette vint à lui dire ces paroles qu'il n'apprécia guère, elle le remarqua à son comportement, elle n'eut aucun mal à le plaquer contre ce mur, il n'affronta pas son regard, il se contenta de fixer ce sol, affaibli, elle avait certes pitié de lui lorsqu'il agissait de la sorte, mais ce n'est pas pour ça qu'elle restait avec lui, non, elle est attachée à-lui, il est comme une drogue pour elle, elle ne peut s'en passer, elle le veut plus que tout même s'il lui arrive de prouver le contraire "Tu crois que c'était facile pour moi de partir?" murmura-t-elle à son tour alors qu'elle venait de lui tourner le dos. Elle n'a pas sauté de joie une fois qu'elle eut les valises en main et qu'elle ait claquée cette porte de l'appartement qu'ils partageaient derrière elle, elle en a souffert, elle en a pleuré et elle y a fait face comme elle le pouvait. C'est dur, elle pensait toujours à lui, mais elle tentait de continuer à vivre, même si un trou béant jonchait son coeur. Pour elle, il se moquait d'elle, cela revient au même, s'il l'aime autant qu'il le prétend, pourquoi la trait-il ainsi? Ceci n'est pas la vision de l'amour qu'elle avait connu, c'est la seule relation pour laquelle elle souffrait tant, c'est la seule relation pour laquelle elle était tant attachée, Noam est le seul homme qu'elle a tant aimée, elle a encore et toujours du mal à l'oublier, venant même à se demander si ceci était possible, l'oublier, passer à autre chose, il finissait toujours par apparaître dans un coin de sa tête et la forcer à repenser à-lui, à s'en vouloir de l'avoir abandonné en le sachant parfois si faible. Elle n'aurait peut-être pas dû, mais elle pensait sur le moment que cela aurait été le meilleur moyen pour lui faire ouvrir les yeux. Il n'a peut-être jamais eut d'attachement, de personne qui se sente concerné par lui.. sauf qu'Ahna a longtemps était cette personne et il n'en a eu que faire. "Tu es tout pour moi, tu l'as été, mais tu ne t'es même pas rendu compte que pour une fois quelqu'un tenait réellement à-toi, tu as tout foutu en l'air, comme tu sais si bien le faire" Ahna n'osait même plus lui faire face, le retrouver rouvrait certaines de ses blessures, pensait-il que ça lui faisait plaisir de lui cracher tout cela au visage? Elle a longtemps gardé le silence, mais cette fois elle ne fera plus l'erreur de garder ses pensées pour elle, il fallait qu'il comprenne. Une pression se fit contre son poignet, il la força à se retourner, elle ne fait pas le poids face à sa force, elle lui fit face, plongeant son regard dans le sien, il lui faisait toujours autant tourner la tête. Elle l'écouta, ne prononçant aucune parole, elle le fixa de ses yeux bleus, elle sent ses lèvres, elle ferme les paupières, se retenant de le décevoir, elle rencontra rapidement à nouveau le mur ce qui la força à ouvrir les yeux "Non, c'est impossible, car tu recommenceras, je suis certaine que ça ne t'empêchera pas de sortir d'ici et d'aller sauter la première pétasse que tu croiseras... sans penser une seule fois à-moi" Baissant son regard, elle prit une profonde inspiration avant de poser son front contre le sien "Arrête de me faire du mal Noam, c'est tout ce que je te demande" Ahna l'observa à nouveau droit dans les yeux, ça lui faisait tout autant du mal que lui, elle pouvait parfois le détester, mais son amour pour lui vaincra toujours tout.

Noam ne lui a jamais promis fidélité et amour splendide, il ne se tape pas une de ses filles qui ne lui demande que ça tous les soirs, parfois il est si faible et c’est lorsqu’il est dans cet état qu’il la trompe. Lors de ses soirées où Ahan n’est parfois même pas invité, il s’éclipse le soir sans rien lui dire et revient le matin. Puant l’alcool, les pupilles éclatés, il s’étale dans son lit et s’endort pour de longues heures de sommeil. Il n’a pas été souvent là la nuit, auprès d’elle pour passer une soirée romantique. Au début de leur relation, il était toujours là pour elle, même trop souvent là si elle savait elle aurait accepté profiter au mieux de ces moments. Il ne voulait tellement pas la perdre qu’il avait été presque collant et aux petits soins avec elle. Jusqu’à ce qu’il commence à s’éclipser, il ne la trompait pas encore, même s’il juge que cela n’est pas de la tromperie. Puis ce n’était plus un soir par semaines mais plus, jusqu’à ce qu’il ne soit plus à ses côtés le soir, qu’elle ne soit plus rien, qu’il ose qu’elle n’est pas grand-chose. Son comportement est infâme, il ne se rend pas bien compte car il n’a pas été souvent en couple. Il a toujours été si seul qu’il ne se rend pas compte qu’il change de cette manière. Comme une double personnalité, à en faire devenir folle Ahna, le jour il l’aime, la nuit elle n’est plus rien. Comme si tout ça appartenait à un autre monde, elle est revenue trop de fois vers lui pour qu’elle s’en aille. Que ça soit lui qui court encore plus loin pour la rattraper mais, cette cours est trop épuisante et douloureuse pour Noam et sans doute aussi pour Ahna. Plus les minutes s’écoulent, plus il à l’impression que cette sulfureuse blonde ne veut plus de lui dans sa vie, pas comme ça. Elle semble décider de tout lui dire quitte à le faire souffrir encore plus qu’il ne souffre déjà. Lui qui pensait qu’elle le connaissait si bien, qu’il ne fallait pas lui dire ce genre de chose, cela suffisait pour ébranler son âme. Jamais, elle n’a eu un tel discours, il articule de belles paroles qu’il pense sincèrement. Mais c’est comme s’il avait rien dit, elle prétend qu’elle l’aime, qu’elle a souffert une fois qu’elle la quitter. Mais tous ce que Noam voit est la colère, la haine de la blonde à son égard, il n’arrive plus voir l’amour qu’elle lui porte dans ses prunelles. "Tu es tout pour moi, tu l'as été, mais tu ne t'es même pas rendu compte que pour une fois quelqu'un tenait réellement à-toi, tu as tout foutu en l'air, comme tu sais si bien le faire" Il est complètement perdu dans son anéantissement, elle continu à prononcer ses horreurs et lui reste face à elle. Que réponde à ces paroles ? qu’il l’aime et qui sait qu’elle l’aime, il le sait alors pourquoi elle prononce le contraire comme si elle le connaissait pas. Elle rejette tout la faute sur lui mais est-il aussi sujet d’incompréhension ? Sa colère semble l’aveugler sur la personnalité de Noam, elle le fait passer pour le dernier des salauds alors, qu’il ne l’est pas. C’est bien plus compliqué que cela, il ne la pas tromper autant de fois qu’elle semble le prétendre mais il n’a jamais nié les accusations qu’elle faisait. il ne comprend plus rien, elle l’est avec lui alors qu’il ne cherche qu’a se faire pardonner et lui montrer l’importance qu’elle à ses yeux. Elle lui balance cela au visage et elle dit pourtant qu’il est tout pour elle, elle va lui faire perdre la tête déjà qu’elle ne tient plus très bien sur ses épaules. Elle contre le mur, lui légèrement collé à elle, une toute petite distance les séparent mais celle de leur relation est tellement plus béante. Il s’en rend compte que cette fois y elle ne reviendra pas, elle ne lui pardonnera pas. "Non, c'est impossible, car tu recommenceras, je suis certaine que ça ne t'empêchera pas de sortir d'ici et d'aller sauter la première pétasse que tu croiseras... sans penser une seule fois à-moi" de nerf il se met à sourire alors que ses yeux se remplissent avant d’un sentiment de déchirement, elle est en train de piétiner son cœur et leur amour. . «C'est faux, ça ne se passe pas ainsi. » Elle est en train de le quitter d’après ses dires, il ne comprend que cela. Alors qu’elle vient coller son front au siens à son tour de ferme les yeux, de contracter sa mâchoire. "Arrête de me faire du mal Noam, c'est tout ce que je te demande" il lâche ses mains qu’il a dans les siennes, dans l’une il garde la moitié d’une main d’Ahna. Son corps entier est pris de tremblement qu’il essaye de contrôler. Il frotte légèrement son front aux siens, les traits de sa mâchoire se contracte, il prend une grande respiration. Il se détache d’elle que légèrement pour pouvoir posé ses yeux azur sur elle ; « Ou cela nous mène ? » Des larmes viennent bordés ses jolies prunelles, il ferme encore les yeux passe une de ses mains sur son visage pour cacher cette tristesse. « Tu sais que je ne suis pas en état de t’offrir ce que tu me demande. » il sait qu’il continuera à la faire souffrir, il n’est pas en état de se contrôler lui-même, de se gérer alors comment peut-il se lancer dans une relation. Il aurait aimé qu’elle le transforme en quelqu’un comme elle, Ahna n’a pas réussi. « Ne laisse pas tomber, j'ai besoin de toi. » dit-il alors une dernière fois alors qu’il se recule d’un pas, la distance fait alors qu’il finit par lâcher sa main, les doigts de la blonde glissent sur les siens. « Lynn. » il plonge son visage dans ses mains, il est pris entre deux courants. La laisser s’en aller car elle semble tellement aller mieux sans lui, ou de rester à la détruire. Son monde est rien sans elle, il se sent incapable de vivre sans elle. Ahna le sait mais doit rester dans cette voie et le pousser, il est mauvais pour elle tout le monde le lui dit. Noam ne la laissera pas partir tant qu’elle ne lui dit pas proprement qu’elle veut tout arrêter. « Alors ça se termine ainsi ? » il hausse les épaules, ce sourire vient s’affiche sur ses lèvres en contradiction de toute cette tristesse dans son regard. Elle a juste à prononcer un oui, à la pousser un peu plus et Noam s’en ira anéanti croyant alors qu’elle ne l’aime plus. Il sait qu’un amour est impossible à reconquérir de nouveau .

Ahna a toujours eu du mal à comprendre comment le jour elle peut être tout pour lui et rien la nuit, au point de ne plus avoir aucune existence pour Noam, ce n'est pas normal, comment ne pas finir par être touchée par ses actions? Il ne comprend rien, elle ne comprend rien, leur relation est compliquée et elle en est consciente, il la détruit tout comme elle le détruit en le repoussant ainsi. Ahna tentait de paraître froide face à-lui, mais ça lui faisait du mal de devoir être dur avec lui, sa mine, sa façon d'agir, il en était blessé, il comprendra peut-être un jour cette décision, elle en avait marre d'être traitée de la sorte, elle le voulait plus que tout, mais elle ne pouvait plus supporter sa façon de vivre. Ahna s'imaginait qu'il l'avait trompée à plusieurs reprises, ça lui est arrivé, elle en est certaine, combien de fois? Elle n'en a aucune idée et elle s'en fiche, le principe est ne pas être celle à qui on fait cocu, pour elle, s'il le fait, s'il arrive à l'oublier sans aucun problème, c'est qu'il ne tient pas à elle, pas de cette façon qu'il semble le prétendre, faire souffrir l'être aimé est-il une preuve d'amour? Pas aux yeux d'Ahna. Elle continue à lui dire ces paroles qui ne cessent de le blesser encore et encore, il pense probablement qu'elle n'éprouve plus rien pour lui, mais c'est faux, elle l'aime toujours, difficile à avouer, mais tant qu'il ne changera pas un minimum, elle aura du mal à retourner dans ses bras, elle lui a trop souvent pardonné, elle n'aurait pas dû, peut-être qu'elle n'a pas fait assez d'effort pour l'aider, elle n'en sait rien, rien du tout, mais Noam ne semblait pas vouloir être aidé, les choses auraient pu fonctionner s'il avait mis un peu du sien, cela marche dans les deux sens, elle ne doit pas être la seule à faire des efforts, elle lui a très souvent tendu la main, il avait qu'à s'en emparer, mais il ne l'a pas fait, cette histoire qui s'apprêtait à toucher à sa fin, il y était pour quelque chose, les choses auraient pu être différentes. Baissant son regard, elle appréciait peu le fait de passer pour la méchante face à-lui, elle le sait fragile, mais Ahna pensait qu'il avait besoin d'être un peu secoué, elle hésitait à lui dire tous ces mots par crainte qu'il finisse par faire une autre bêtise, une bêtise irréparable. Où tout ceci les menaient? Elle en avait une vague idée, mais le dire à voix haute était bien plus compliqué qu'elle le pensait, pourquoi était-elle partie sans un mot? Car il lui était difficile de lui dire tout est fini. Le sentant se détacher d'elle, c'est comme si elle pouvait sentir sa souffrance, elle était elle aussi passée par là, elle s'en voulait, mais elle ne pouvait pas faire comme si de rien n'était, il finira par la blesser à nouveau et elle n'en survivra pas, son cœur se brisera, elle sera comme une coquille vide, plus rien n'aura d'importance, elle sera anéantie, tout comme il pouvait l'être à cet instant. Ahna n'aurait jamais dû vivre une telle situation et aujourd'hui, elle ne pouvait y échapper, elle se retrouvait coincée. Il ne peut lui offrir ce qu'elle demande, aucun effort, elle n'en fera plus de son côté "Moi non plus" murmura-t-elle en relevant son regard vers Noam, elle vit ses larmes monter, elle sentait les siennes pointer le bout de son nez, ce passant rapidement les doigts sous les yeux, elle prit une profonde inspiration, elle ne devait pas craquer, pas une nouvelle fois. Il pensait qu'elle n'éprouvait plus rien, pour une fois elle se faisait passer pour la méchante dans l'histoire, il le fallait. Elle ne vivait pas mieux sans lui, elle apprenait tout simplement à survivre, elle n'avait que très rarement se sourire radieux apparaissant sur son visage, ou une simple façade pour faire penser que tout va bien, au fond elle se sent toujours autant brisée, elle apprend à recoller les morceaux, petit à petit, mais elle ne cesse de penser à lui, il est toujours là en elle. Le simple fait de le revoir lui donne envie de craquer, d'aller vers lui, le prendre contre elle, l'embrasser... elle faisait un effort considérable pour jouer le mauvais rôle. "Je tiens encore beaucoup à toi Noam, mais arrivé à un moment, il faut savoir dire stop..." Ahna observa un petit instant Noam, puis elle détourna son regard, elle n'aimait pas le voir dans cet état, ça la blessait d'en arriver là "Il faut que tu fasses des efforts..." Elle parlait bien entendu de son comportement qu'il avait vis-à-vis d'elle, le fait de ne plus rien être pour lui du jour au lendemain.. Se rapprochant de Noam, elle glissa doucement sa main contre la joue de celui-ci, elle le força à la regarder en face "Je ne te déteste pas, je t'aime toujours" murmura-t-elle dans l'intention de lui faire comprendre qu'elle ne l'avait pas évincé totalement de sa vie comme il pouvait le penser. Doucement elle déposa un baiser sur ses lèvres avant de se détacher de lui et de s'éloigner "Tu ne veux pas changer, je ne veux plus souffrir, je pense que tu comprends ce que ça veut dire" ajouta-t-elle, elle n'arrivait pas à lui dire clairement en face les mots qui annonçaient la fin.

Ce jour devait bien arriver, celui où elle lui dira que tout est finit, lui ne pourra jamais prononcer ces mots il l’aime trop pour cela et ne veut en aucun la perdre. Il est là à espérer qu’il a encore la chance qu’elle le pardonne mais plus les minutes passent plus il se rend alors compte que tout est fini. Il commence à croire qu’elle ne l’aime plus malgré ce qu’elle dit-elle le prétend mais qu’est ce qui lui prouve qu’elle l’aime encore ? Les mots, toujours que des mots mais aucunes actions, en venant ici il a prouvé son amour mais en a fait elle autant. Elle ne fait que le détruire un peu plus, ses mots, ses gestes l’anéantissent. Il aurait dû profiter d’elle avant de rentrer dans ce sujet de conversations, il aurait pu au moins avoir quelque chose d’elle. Il ne comprend pas pourquoi elle dit cela maintenant, pourquoi elle ne lui as pas dit avant qu’elle parte, il aurait moins souffert, il n’aurait pas cherché à la retrouver et à espérer qu’elle l’aime encore, qu’ils ne se quittent pas que tout ça n’était rien qu’une passade. Que peut-il lui dire ? il est si proche de la perdre alors, il la regarde s’éloigné d’elle. "Je tiens encore beaucoup à toi Noam, mais arrivé à un moment, il faut savoir dire stop..." comme s’il était le seul à blâmer, elle aussi n’a peut-être pas suffisamment cherché à la retenir, elle trop longtemps cru qu’elle allait changer par lui-même. Noam à un problème c’est une évidence, il le sait lui-même mais quelque chose en lui le pousse à ne pas vouloir régler ce problème, il craint qu’ensuite il se retrouve désespérément seul. « Tu n’as pas assez confiance en moi, je ne bafoue pas notre couple comme tu le prétends. » peut-être croit-elle trop de chose mauvaise venant de lui, mais il est trop tard pour en parler maintenant qu’elle l’abandonne. Ses prunelles viennent à se poser sur les siennes car elle lui obligea, les traits de sa mâchoire se contracte. "Je ne te déteste pas, je t'aime toujours" il se met à sourire alors croyant qu’elle n’allait plus l’abandonner, qu’elle lui lance une nouvelle chance avec ce baiser. "Tu ne veux pas changer, je ne veux plus souffrir, je pense que tu comprends ce que ça veut dire" Il ferme les yeux, son sourire s’efface, ses mains abandonnent les hanches de la blonde. Elle est bien plus lâche que lui car elle n’arrive pas à le rejeter, à lui dire de partir, elle ne fait que prononcé ses sous-entendus comme si cela alléger sa conscience. « J’ai compris. » dit il en se passant une main dans la nuque, il s’écarte d’elle il doit profiter de ce sentiment de colère envers elle pour la quitter. D’une main tremblante il se baisse pour attraper sa veste au sol, il lui tourne le dos. Il ne souhaite qu’une chose se tourner vers elle et se jeter dessus mais il ne peut pas, il ne va pas la forcer, profiter qu’il a de l’emprise sur son corps qui répond toujours aux moindre de ses toucher. « C’est la fin » dit-il dans un murmure, tête baissée. « Fais ta vie, trouve toi donc un homme digne de ce nom. » il se tourne vers elle, une dernière fois. « Comme pour toi je ne suis pas assez bien. » un dernier regard, il s’avance d’un pas. « J’avais besoin de toi » Il repense à tous ses moments passés avec elle, il se dit qu’il ne peut pas abandonner aussi facilement. Il l’aime trop pour la laisser, oui il ne peut pas partir et la laisser faire sa vie avec un autre.Il reste un moment immobile, son cerveau boue et c’est ainsi que le jeune Rus-Beckett se tourne vers cette sulfureuse blonde, il se jette sur ses lèvres sans lui laisser le temps de réagir, il lui offre un bais de tel façon à ce qu’elle souhaite bien plus derrière. « Je ne vais jamais laisser un autre homme que moi te toucher, je vais faire tout pour que tu me reviennes. » lui dit-il avant de se décoller brutalement d’elle «fait avec » il ajuste sa veste avant de quitter les lieux, s’éloignant dans le couloir.

Ahna ne voulait pas arriver à ce moment, elle ne voulait pas non plus tout arrêter, il est probablement le seul homme qui ait vraiment compté pour elle et malgré ce petit problème dans leur relation, ils avaient aussi partagé de bons moments! Ahna souffrait bien plus qu'elle n'aimait dernièrement, elle aurait tant voulu l'aider à changer un minimum, mais il ne semblait pas vouloir être aidé, elle avait abandonné, elle a tout abandonné, trop donné, lassé, brisée, elle avait besoin de changer d'environnement, se retrouver seule, s'éloigner de Noam, c'est peut-être dur, mais il le fallait. Observant le jeune homme, elle arqua un sourcil, elle ne sait pas réellement tout ce qui se passe le soir, mais elle savait qu'à partir de ce moment-là, elle ne comptait plus "M'évincer une fois la nuit tombée, c'est bafouer une partie de notre relation" Ajouta-t-elle en le fixant "Très bien, dis-moi alors que tu ne m'as jamais trompée ni rien de tout ça!" Ahna ne le quitta pas des yeux, peut-être qu'il ne voulait pas s'attarder sur ce point, mais tant qu'ils en parlaient autant mettre les choses au clair. Peut-être bien qu'elle s'imagine tout de suite le pire, tout un tas de mauvaises choses, mais elle est certaine qu'au fond, elle n'est pas si loin de la vérité. Non, Ahna n'arrivait pas à lui dire en face que c'était fini, oui, elle était lâche, simplement ça lui faisait mal de prononcer ces quelques mots, de se dire que tout est réellement fini, c'est trop dur. Elle sait que ça lui fera de la peine tout comme cela peut lui en faire à-elle. Elle n'affronta plus son regard, pensant alors qu'il allait enfin franchir la porte et s'éloigner, mais elle fut surprise par ce geste, ce rapprochement, ses lèvres contre les siennes, ces paroles. Elle le fixa, bouche bée, ne disant rien de plus à ses mots. Alors qu'il se trouvait dans le couloir, elle poussa la porte pour la fermer, la main contre la poignée qu'elle serra fortement, perdue dans ses pensées, elle entendit les pas du jeune homme s'éloigner, c'était définitivement trop dur de le laisser s'en aller comme ça, alors qu'elle venait à peine de le retrouver. C'est mieux, se disait-elle... Il me manque, pensa une autre partie d'elle. Bien, mal, juste, tort, elle n'avait qu'une seconde pour se décider, quelque chose lui manquait, elle se laissa alors emporter par ses sentiments. Ouvrant cette porte, elle se précipita dans le couloir, rattrapant à temps Noam, elle le retint par la veste, lui faisant face, elle se jeta sur lui, sur ses lèvres, ses lèvres qui lui avaient tant manqué, elle le força même à poser sa main contre sa hanche, son contact, elle en avait ressenti le besoin, ces simples baisers qu'ils s'étaient échangés dans l'appartement n'étaient pas suffisant, ce baiser qu'il lui avait offert avant de s'en aller lui avait retourné l'esprit, ses émotions la submergea, elle craqua. Elle le poussa contre le mur du couloir, collant son corps au sien, elle laissa ses lèvres, leurs langues, danser ensemble, un baiser fougueux, un baiser passionné, un baiser qui montrait qu'elle tenait toujours bel et bien à lui malgré les propos qu'elle avait pu tenir il y a quelques minutes, son cœur bat pour lui, il l'a envoûtée, elle ne peut s'en détacher sans finir par le regretter. Foutu sentiments, foutu amour.