« bernie & lyra »

Aujourd'hui encore une journée de travaille, mais ce encore n'est pas péjoratif car oui j'aime aller travailler, bien sur des jours moins que d'autres, mais l'idée de mettre des enfants au monde chaque jour, de sauver des vies me mets toujours de bonnes humeurs. C'était bientôt la pause de midi, je finissait de nettoyer quelques petite choses puis je sortit de la salle, enleva ma charlotte, itou itou et ne garda que ma blouse. Je détacha finalement mes cheveux les secouant un peu pour les remettre en place puis je me dirigea vers mon casier pour aller me changer car je ne travaillais pas cet après-midi. Il n'y avait personne alors j'enleva ma blouse mais doué comme je suis j'avais accroché mon haut dessous avec si bien qu'en levant les bras je me retrouva en train de tout enlever et en plus j'étais coincé, je me débattu comme je pus et me retrouva finalement en soutien-gorge quand la porte du vestiaire s'ouvrit.

Encore un jour de travail. J'aimais mon travail, il permettait d'aider les gens, et sans vouloir me l'avouer vraiment, je savais que c'était une vengeance contre les infirmiers qui avaient soigné mon père en vain. On en veut toujours aux personnes qui auraient pu éviter un drame, même si ils ont fait tout leur possible et que leur responsabilité n'est que minime. On cherche toujours quelqu'un à blâmer - quelqu'un d'autre que soit, parce que sinon, on ne peut plus vivre avec.
Je ne commençais pas très tôt aujourd'hui, mais je m'étais soûlé hier -ou plutôt cette nuit, et j'avais encore un peu la gueule de bois. Mais tant pis, il faudrait bien faire avec. Je n'aurais qu'à vomir dans le lavabo des patients, si une urgence vomitive se présentait. Mais avant de commencer, direction les vestiaires. Eh oui, il fallait bien que j'enfile ma tenue d'infirmier, je n'allais pas ramener des microbes et du sang chez moi. J'ouvris la porte, et faillis la refermer par surprise : une fille me tournait le dos, et elle était en soutien gorge. Mais j'entrai en claquant la porte derrière moi, parce que j'étais en retard et que ce n'était pas une nana jouant les strip-teaseuses qui allait me retarder. Après un « bonjour » de politesse, un sourire coquin aux lèvres quand même, je me dirigeais vers mon casier qui se situait près de la porte, sans plus porter attention à la fille, et entrepris de déboutonner ma chemise.

Après m'être levé de très bonne heure ce matin pour aller travailler j'avais enfin terminé alors je me dépêcha d'aller me changer car j'ai beau adoré mon métier je n'aime pas pour autant les habits que l'on y porte ni les chaussures. Je préfère largement mes habits dans lesquelles je suis bien plus à l'aise. Alors une fois au vestiaire je commença à me déshabillait mais je me retrouva coincé, quand finalement je me décoinça la porte s'ouvrit. Je me retourna alors entendant le jeune homme me dire bonjour j'étais prête à répondre mais je voulais savoir qui étai cette personne qui ne se dérangeais pas pour rentrer alors que j'étais en soutif en le reconnaissant j'arqua un sourcil « Bernie, tu aurais au moins pu attendre dehors le temps que je finisse ! » Je le regarda tout de même détacher sa chemise ne pouvant pas résister à le regarder. Pourtant je vous jure je m'insulte à chaque fois de le regarder ainsi hein et je me dis de le fuir avant qu'il ne m'entourloupe encore une fois mais c'était plus fort que moi seulement cette fois j'avais bien l'intention de tenir. Alors je me tourna à nouveau et enleva mon pantalon.

La fille en soutien-gorge se retourna et me parla. Elle connaissait mon prénom. Je levais la tête vers elle et vis Lyra. Je devais être vraiment défoncé en ouvrant la porte pour ne pas la reconnaître. Pourtant, ce n'est pas le genre de personne qu'on oublie. On avait passé tellement de temps ensemble. On jouait sans cesse au chat et à la souris -j'étais le chat, bien sûr. On sortait ensemble, puis on couchait, puis on rompait. Je l'aimais bien, mais elle en attendait trop. Et alors que je croyais que c'était enfin fini, elle revenait constamment vers moi, même quand je la trompais. Je savais que j'avais du charme, mais elle était parfois idiote. D'accord, j'avais du charme. Et j'en abusais. Surtout avec elle.
On travaillait dans le même hôpital, mais pas dans le même service, ce qui faisait qu'on ne se croisait pas constamment.
« J'aurais pris cette délicatesse en d'autres circonstances, tu le sais bien, mais actuellement je suis en retard ! Si tu ne voulais pas que quelqu'un te voit, il fallait te changer dans les toilettes », lui répondis-je. « Et puis, de toute façon, j'ai déjà vu le paysage », continuais-je en rigolant. Elle me regarda me changer, et je ne dis rien. Son regard sur moi ne me dérangeait pas, et qu'elle profite du spectacle, si ça pouvait lui faire plaisir. Elle se retourna et commença à enlever son pantalon, alors, rien que pour la taquiner, je sortis mon portable pour prendre une photo. Un « clic » résonna dans la pièce.

Oui j'étais naïve, bien trop surement si bien qu'à chaque fois je retombais dans ses bras pour son plus grand bonheur avant qu'il ne me jette à nouveau joyeusement. Mais cette fois j'étais bien décidé à ne plus retomber dans ses bras, j'avais décidé de l'oublier une bonne fois pour toute et de me faire une raison sur le fait qu'il n'était pas fait pour moi. Je soupira à ses remarque et leva les yeux au ciel mais je préféra ne rien répondre. Je continua donc de me déshabiller car maintenant je ne rêvais que d'une chose sortir d'ici, loin de lui car il faut avouer qu'il est quand même plus difficile de résister à la tentation, loin de la tentation en question Lorsque j'entendis le clic d'appareil photo je me retourna immédiatement et le fusilla du regard le voyant portable en main. Je me précipita vers lui essayant de lui prendre son portable « Bernie donne moi sa ! » J'essayais encore et encore de prendre son portable « Supprime cette photo ! T'est vraiment qu'un idiot je te jure ! » Je le poussa contre les casiers d'une main pour le faire arrêter de bouger mais je n'avais pas assez de force pour le retenir

Lyra était vive, alors à l'instant où elle entendit le bruit de l'appareil photo, elle réagit immédiatement, me fusillant du regard. « Viens le chercher, si tu le veux », lui dis-je en secouant l'appareil, pour la faire venir vers moi. Elle se rua sur moi, comme je m'en doutais, essayant de me prendre le portable des mains... en vain. J'étais plus grand qu'elle, et -sans vouloir me vanter- bien plus fort. Normal, les garçons ont plus de force que les filles, c'est bien connu. Le fait que je fasse régulièrement de la musculation y était sûrement pour quelque chose aussi.
Voyant qu'elle n'atteignait pas sa cible, elle devint violente, me poussant contre les casiers. Je me laissai faire, mais elle ne me faisait pas mal. « Hey, tout doux, ma jolie », lui susurrais-je en me penchant vers son oreille. J'en profitai pour redresser mon portable et reprendre une photo, car je lui faisais face maintenant, et elle était encore en soutien-gorge. Qui laissait entrevoir ses seins. Comme l'instant était propice, je lui pinçai doucement un des seins. « Oh, ils ont poussé, j'ai l'impression. Tu leur as donné de la soupe ? », commentais-je. J'adorais la taquiner, car je savais qu'elle tombait facilement dans mes pièges. Elle ne résistait pas à la tentation. Et j'y succombais aussi. Qui n'aurait pas succombé, pour une si jolie fille ?

Surement pensait-il que je ne me rendrais pas compte de sa photo ou bien peut être étais-ce son plan que je fasse tout pour récupérer son portable et supprimer cette photo. Il était malin et je suis sur qu'il avait tout prévu en deux secondes. Bine sur j'essaya de lui prendre son portable mais en vint car j'ai beau être grande il est plus grand que moi de quelques centimètres mais surtout plus fort. Alors que je levé un bras pour essayer toujours d'atteindre ce foutu téléphone il prit une autre photo de moi avant de me pincer le seins. Mon sang ne fit qu'un tour et je lui mit une claque « Fermes-la Comber et ne me touche pas » Oui quand madame décide de résister elle ne le fait pas à moitié croyez-moi. Cette fois pas question de céder, je le foudroya du regard. « Supprime ces photos ! A quoi elles te serviront hein, je suis sur que tu en as déjà des tonnes de toutes les autres poufs avec qui tu couches »

Lyra n'avait peut être pas autant de force que moi, mais elle visait bien. Elle m’asséna une claque après que je lui ai pincé un sein -un simple spectateur se dirait que c'était bien mérité. Elle ne me fit pas mal, mais je sentis l'air voler par la volupté de son geste. « Tu aimais ça, avant », rigolais-je. C'était méchamment envoyé, je l'avoue, mais sa prétendue colère m'animait d'un sentiment de désir que je ne pouvais contenir. On veut toujours ce qu'on n'a pas, mais j'étais bien décidé à reprendre le dessus. Même si ses yeux me lançaient des éclairs, que si elle avait été une déesse elle m'aurait déjà foudroyé, et qu'elle n'avait pas l'air de vouloir céder à la tentation que je représentais.
« Oh, elles ne sont pas si nombreuses, tu sais. Je suis vexé que tu penses ça de moi », lui répondis-je en faisant une petite moue, tandis qu'en fait, je n'étais pas du tout vexé. Oui, j'en avais, des photos de filles en petites tenues. Mais pas la peine de lui donner raison. J'éteignai mon portable, et le rangeai dans mon sac. Sans effacer les photos, bien sûr. Puis je défis le bouton de mon pantalon, pour passer celui de service, car l'heure tournait. « Si tu veux bien m'excuser, j'ai des patients qui m'attendent », la congédiais-je en enlevant mon pantalon de civil.

« Ouais ben sa c'était avant » Oui c'est comme Kryss, avant j'étais naïve mais sa c'était avant Non mais oui il croit quand même pas qu'il va me toucher comme sa sans que je réagisse faut peut être pas pousser non plus. Lorsqu'il me répondit ensuite qu'il n'y avait pas tant de filles que sa je le leva les yeux au ciel sachant très bien que c'était faux. Oh oui j'avais commencé à le connaître et puis il faut dire aussi que sa réputation avait vite fait le tour de l'hôpital en fait. Lorsque je le vit éteindre son portable je ragea intérieurement. Oh et puis hein s'il veux des photos de moi à moitié à poil tant pis tant qu'elle reste sur son portable et puis je trouverais bien un moyen pour les effacer à un moment ou à un autre. Lorsqu'il continua donc de se changer je le regarda un instant avant de soupirer et de retourner me changeais la ou étais mes vêtements. J'enfila alors une jolie robe couleur vert menthe clair, et remonta tant bien que mal la fermeture dans mon dos tout en lui disant « J'espère que tu ne couches pas non plus avec tes patientes car tu pourrais avoir des problèmes Comber »

Je l'avais cherché, je l'avais trouvé. Elle était chou, quand elle se mettait en colère. De plus, elle ne sembla pas me croire quand je lui dis qu'il n'y avait pas tant de filles que ça. C'était un peu gros, je l'avoue. Elle me connaissait trop bien, et puis disons que je n'avais pas non plus une réputation très chaste sur mon lieu de travail. « Non, pas avec mes patientes... du moins, pas pendant qu'elles sont mes patientes », ajoutais-je après un petit silence. « Parce que tu t'inquiètes que j'ai des problèmes, peut être ? » relevais-je ensuite.
Je me relevai aussi physiquement, pliai soigneusement mes vêtements de ville parce que je n'aimais pas les retrouver tout froissés, puis fourrai le tout dans mon casier. Oui, même en étant un mec, je prenais tout de même soin de mes affaires. Depuis que j'habitais tout seul et que j'avais pris conscience d'à quel point c'était déplaisant de repasser.
« Ta fermeture éclair est mal fermée, au fait. », je lui fis remarquer.

Je leva les yeux au ciel à sa première remarque, il me donnais envie de lui mettre une bonne gifle mais en même temps j'avais tout de même envie de l'embrasser Rhooo mais c'est pas ma faute c'est lui. Seulement bien décidé à tenir ma nouvelle résolution je n'avais pas l'intention de me laisser faire je répondit donc « Oh que non ! Crois-moi je ferais n'importe quoi pour que tu en est et que tu ailles travailler ailleurs, loin, genre, le continent d'à côté pourquoi pas ! » Grrr pas contente la blondinette hein. Je pensais avoir enfin finis de me préparer quand monsieur me fit remarquer que ma fermeture éclair était mal fermé, je souffla alors et essaya tant bien que mal de la fermer mais apparemment elle était bloqué. Je soupira alors fortement et dit en me retournant et en le fusillant du regard « Bon c'est pas que sa m'enchante mais elle est bloqué alors aurait-tu l’obligeance de m'aider. » J'hésita une seconde puis rajouta à contre coeur comme si j'avais peur que cela ne soit pas assez « S'il te plait..»