En tant que jeune femme responsable et indépendante, Zoey faisait toujours tout en son pouvoir pour tout gérer comme elle le voulait. Et cette semaine, elle avait senti un léger retard pris dans ses cours et dans l'assimilation du contenu sans compter la recherche d'un stage bien qu'elle s'y prenait volontairement à l'avance. Quoiqu'il en soit, elle comptait les jours et il faut l'avouer elle n'avait pas revu son cousin chéri depuis le lendemain des fêtes de Noël et ne l'avait pas vu non plus au réveillon du trente et un étant donné qu'elle l'avait passé à San Francisco avec sa sœur. Du coup, oui, en voyant qu'elle aurait un peu de temps ce soir, elle appela Gabriel pour savoir si il serait chez lui, et qui plus est, seul ce soir pour passer le voir et passer un moment avec lui parce qu'avouons-le il était pour elle un cousin certes, un meilleur ami, et au fond d'elle, elle était consciente de combler le manque de ses aînés par la présence de Gaby, le plus que parfait. Et le fait que ce dernier ne s'en plaigne pas, l'arrangeait pas mal autant l'avouer. Cela dit elle prévenait toujours et s'assurait toujours qu'il serait libre et ce soir elle sautait sur l'occasion, en sonnant à sa porte avec un assortiment de pâtisseries dignes de la réputation de San Diego.

Autant l’avouer sur le pas de sa porte, elle avait encore plus hâte de le voir que précédemment. Pourtant il ne s’était pas vu pendant un petit mois seulement mais c’était inexplicable. Sa solitude la rendait dingue quand y repensait. Et bien qu’elle ne le criait jamais sur les toits la famille c’était pour elle quelque chose de plus que sacrée, alors si ses aînés lui manquaient atrocement, elle faisait toujours tout pour partager un maximum avec sa petite sœur, mais au fond avouons-le, elle adorait être une petite sœur aussi, et elle avait perdu ça depuis le départ de ses aînés. Mais Gaby était là. Naturellement donc, et plus qu’heureuse de le voir elle se nicha dans les bras de son meilleur ami slash cousin slash considéré comme un frère et le sourire radieux aux lèvres, elle finit par lui dire. « Jespèrais que tu dirais ça ! » Oui se sentir de trop c’était jamais bon. Même si avouons-le qu’elle lui a manqué ou non, elle n’aurait pas pu s’empêcher de faire sa chieuse en le suppliant de la libérer de manque qu’elle avait. Elle se sentait trop en sécurité en famille, et loin de ça trop longtemps elle se sentait mal. Elle déposa un petit baiser à la joue du jeune homme en s'avançant à l'intérieur le temps qu'il referme la porte et entra avec lui à l'intérieur. « Tu t'es fais plutôt rare ces derniers temps, quoi de neuf Sanchez ? » Demanda-t-elle en déposant la boîte de pâtisseries sur la table basse, toujours curieuse, et soucieuse de ce qu'elle aime.