Je m'appelle Jolène Eugénia Holbrook, je suis née un certain dix sept février mille neuf cent quatre vingt six à Montréal au Canada. Je suis issue d'un milieu moyen, fille d'un mécanicien - chef d'entreprise - et d'une mère chorégraphe et coach sportif. Mon père est québécois, il parle français et ma mère elle est originaire de San Diego, je parle donc depuis mon plus jeune âge deux langues. J'ai grandis dans un quartier résidentiel plutôt tranquille et j'ai reçu une éducation assez spéciale.
« Fais-moi fumer. » avais-je lancé en m'approchant de mon petit frère qui s'était installé près de la fenêtre de la cuisine « Dure journée ? » je souriais, croquant dans ma pomme à pleine dents, je prenais appuis contre le rebord de la fenêtre « C'est pas facile d'entrer à l'université sachant que ton petit copain est à Albuquerque pour étudier l'archéologie... » il tirait une grosse bouffée avant de recracher la fumée en haussant grossièrement les sourcils « Vie de merde. » j'inclinais ma tête légèrement et je lui arrachais le joint des mains. « Il m'a jetée... » je déposais mes lèvres contre le marocain quand la lumière de la cuisine s'alluma brusquement. Mon frère m'avait chuchoté sur un ton plutôt paniqué de jeter le joint mais je n'avais pas eu le temps et mon père était déjà juste à côté de moi. Il me regardait d'un air sévère, nous faire prendre par mon paternel avec mon frère à été une de mes plus grandes frayeurs. « Je peux savoir ce que vous faites ? » dit-il d'un air très sérieux, je grimaçais en le regardant ; il m'ôtait le joint des mains et tirait dessus « Un problème ? » reprit-il plus détendu ; nous le regardions comme s'il venait de commettre un meurtre, nous étions choqués de voir notre père fumer de la drogue juste devant nous. « Arrêtez avec vos yeux de merlan frit ! » avait-il râler, ce qui me fit sursauter par la même occasion « Vous croyez tout de même pas que je supporte votre mère depuis tant d'années sans avoir de secret ! » avait-il plaisanté, il avait tapoté l'épaule d'Austin et lui avait demandé de monter. « Non non, Jolène, toi tu reste là. » j'étais résignée, gênée et perdue, je m'installais près de la fenêtre et il me rendait mon bien. « Qu'est-ce qu'il se passe ma chérie ? » je regardais mon père en soupirant, je lui expliquais donc que j'avais été jetée le jour même, il connaissait mon ex et il l'aimait beaucoup, après avoir fumer plus que de raison je finissais par lui expliquer toute notre histoire. Enfin bref après avoir découvert que mon père aimait lui aussi fumer de l'herbe mon frère à finit par se faire attrapé par ma mère. « Qu'est-ce que c'est que ça ?! » l'entendais-je râler de ma chambre, je soupirais et je me levais, en général cette phrase signifiait qu'il fallait que mon frère et moi devions descendre. Je croisais donc mon frère dans l'escalier, il était rouge et ça me faisait sourire – coupaaable ! - je descendais l'esprit plus tranquille étant donné que j'étais certaine de ne rien avoir à me reprocher. Nous nous postions devant elle, dans le salon « Quelqu'un semble avoir oublié quelque chose. » elle regardait mon père en lui tendant un petit pochon remplis d'herbe, je m'avançais vers mon père en prenant le sachet « Ha ! Les voilà donc mes épices, je l'ai cherché partout ! » je souriais de toutes mes dents et ma mère croisait les bras « Jolène c'est de la beuh, je me trompe ? » elle m'avait refroidie en une simple phrase, je la regardais avec de grands yeux, je me tournais vers mon petit frère lui rendant son bien « Débrouilles-toi seul, j'ai fais ce que j'ai pus. » je croisais les bras et je restais en retrait, ma mère n'avais pas l'air heureuse, on pouvait presque lire la colère dans son regard, j'ignorais si elle allait exploser ou sil elle allait tous nous tuer. « C'est à toi Austin ? » finit-elle par lancer en s'approchant dangereusement de lui « Bah … Heu... » balbutiait-il et en un geste elle repris le pochon des mains de mon frère « Alors c'est à moi. » Je dois admettre que mes parents étaient des hippies, alors je ne suis pas surprise d'avoir eu une éducation à la cool, et j'ai eu mon diplôme et je suis institutrice désormais. Je disais donc... Deux années après ma naissance mes parents ont eu un fils, Austin. Je me suis toujours parfaitement bien entendue avec mon petit frère, c'est sur, nous avons eu notre période où nous nous faisions les pires crasses qu'il soit. Quand nous sommes entrés au lycée nous avons commencé à se concurrencer l'un l'autre pour savoir qui apportera les meilleurs résultats, naturellement j'étais très douée à ce jeux là. Mon père voulait que j'étudie le droit, ma mère elle voulais que je me lance dans le football américain moi ce que je voulais, c'était enseigner parce que les enfants j'adore ça. J'en ai longuement discuter avec mes parents et j'ai finis par aller étudier non-loin de San Diego ; quelques années plus tard je décrochais mon diplôme et j'allais enseigner dans une école primaire en centre ville. J'ai vite pris mon envol, je me suis payé un appartement dans le centre et je dois admettre que je n'ai qu'une envie, vivre ma vie comme je l'entends, comme je l'ai toujours fait en fait.