Depuis que j’avais annoncé à Zéphyr ma grossesse, nos liens étaient devenu plus fort j’avais même le sentiment d’être devenue encore plus proche de lui maintenant. Mais il avait toujours l’est inquiet et il avait l’air d’avoir peur d’assumer son rôle de futur père mais je le comprenais totalement. Cet enfant n’était pas programmé, je ou plutôt nous l’avions fait par erreur mais maintenant qu’il « lançait », je ne voulais en rien le supprimer ou même lui enlever la vie. Après tout, il n’avait rien demandé à personne et je pense qu'avorter serait à pire des solutions pour me détruire aussi moralement que physiquement, je pense même que je tomberais dans une forte dépression nerveuse... Mais passons, nous étions le jour J, cela faisait maintenant deux mois et demi que j’étais enceinte, j’avais fait le décompte des jours sur mon calendrier annuel. Je sortis de mon lit regardant en premier mon smartphone ne voyant aucun message de Zéphyr, je l’avais prévu que le rendez-vous à l’hôpital était aujourd’hui mais je ne savais pas s'il allait être présent. Même si j'aimerais bien avoir une main à serrer comme celle du père de l’enfant que je porte lorsque le gel sera posé sur mon ventre et quand l’échographie aura lieu. Mais je ne voulais pas espérer, je ne voulais pas me faire d’illusions même si j’avais toute confiance en lui ; nous continuions de communiqué jusqu’au bout de la nuit via le net, en face à fasse et les messages écrits. Je filai dans ma cuisine pieds nus sur le sol froid couvert de carrelage, je sortis la bouteille contenant le jus d’orange ainsi qu’une brioche, j’avais rendez-vous à dix-sept heures quarante-cinq et j’avais le temps pour faire mon ménage et mes révisions habituelles de langue. Mon ventre devenait petit à petit arrondis et commençait à prendre ses formes, mes seins eux devenaient dur.

Habillée d’une robe à rayure bleu et blanche, je venais tout juste de prendre ma douche car j’avais sans doute transpiré durant cette journée et je ne supportais pas d’être « collante ». Je saisis mon sac sortant de mon pavillon je marchais en direction de ma voiture couleur bleue-ciel à moitié berline et voiture de ville, je montai dans cette dernière refermant la portière puis attacha ma ceinture en premier. J’ouvris le portail avec ma télécommande puis je sortit et le referma. J’avais installé cette « combinaison » par pratique mais aussi par rapidité, mais il me restait aussi un petit portillon manuel que je pouvais ouvrir avec une clef si besoins. Je regardai à droite, puis à gauche, les mains sur le volant je partis ensuite en direction de l’hôpital où j’allais faire mon échographie. Les portes de la voiture étaient verrouillées, mon sac était sur le sol juste devant le siège passager. Je roulais à une allure normale faisant attention aux priorités mais aussi aux dangers qui pouvaient surgir soudainement comme un ballon traversant la route brusquement ou même un enfant voulant en rejoindre un autre. J’arrivai devant l’hôpital mon ordonnance dans le sac, j’avais déjà fait un « repérage » des lieux histoire de ne pas tourner en rond durant plusieurs minutes ou plus, j’aimais mieux avoir de l’avance que du retard. J’avais toujours eu un petit côté maniaque en moi, j’aimais que tout soit propre, nikel, je ne supportais pas la crasse et la saleté. Je me garai à proximité de l'entrée pour la section maternelle, je sortis de mon véhicule saisissant mon sac je fermai ensuite l'"engin". Je pénétrai dans le bâtiment en lui-même, moderne et dernier cri, j'allai à l’accueil montrant à convocation ainsi que mon ordonnance médicale à la secrétaire, elle pianota sur son clavier et me demanda d'aller patienter dans la salle d'attente. Je la remerciai avec un sourire, nous n'étions que deux dans la salle, une femme aux cheveux bruns qui fi rejoins par un homme revenant des toilettes. Et moi, seule. Je jouais avec mes doigts nerveusement, j'étais tendue à l'idée de savoir le sexe de l'enfant. Mais j'avais peur à la fois, je n'avais jamais fait d'échographie de ce genre car cela était ma première grossesse et j'avais peur d'avoir une réponse troublante ou "instable", incertaine de la personne qui pratiquera l'écho. Je regardais autour de moi, attendant sans doute l'arrivée de Zéphyr mais je devais me faire à l'idée qu'il ne viendrait sans doute pas. Je détourna mon regard de la fenêtre ou plutôt de la grande baie-vitrée pour regardé.. Mes pieds. J'avais le coeur serré, je me leva un petit instant me dirigeant vers les toilettes pour femme car j'avais une envie "urgente" .