Il est tout juste quinze heures lorsque tu franchis le seul de ta maison. Enfin, de ta baraque. De ton espèce d'appart' de pauvre. Non mais c'est vrai, hier tu t'es d'ailleurs rendu compte que la douche fuis, c'génial. Bref. Tu ouvres la porte d'un coup de coude négligé, t'engouffrant en laissant passer Buck. Ah, ce p'tit cabot, il te tient bien compagnie quand on y pense hein. Tu refermes la porte – avec le pied wesh – & déposes les sacs de course sur le plan de cuisine. Ben ouais, il faut bien ravitailler un peu les réserves de temps en temps, même les ours font des provisions hein. Ouais, on te traite souvent d'ours. Ou d'ermite. :ROOHH: En même temps, faut dire que tu ne sors que la nuit comme un prédateur. Tout ça pour te rendre au club de striptease hein, petit coquinou. Bref. Tu es en train de tout ranger, quand tu entends un coup à ta porte. Tu fronces les sourcils. Pourtant, tu n'attends personne. Marley, visite surprise ? Tu cesses donc et te diriges simplement vers la porte, que tu ouvres à la volée. Bah ouais, t'es bon en bagarre, t'as pas peur de qui tu peux trouver derrière. Surtout quand tu vois la petite tête d'une blondinette.
❝ A part que je veux me taper ton mec rien de neuf & toi azy ? ❞
Quinze heure. Quinze heure et une p'tain de chaleur incontrôlable et surtout insupportable. Cela fait trois heures que je suis étalée sur mon lit ne foutant absolument rien. Je m'ennuie, je m'étouffe tellement je crève de chaleur. La clim a cessé de fonctionner d'un coup. Je vous laisse donc imaginer la situation de merde. :ROOHH: Mes deux colocs se sont cassées pour faire je ne sais quoi et je me suis donc retrouvée toute seule dans cette énorme villa. Ne sachant pas trop quoi faire, j'eus subitement une idée de génies. Sautant de mon lit - telle une gymnaste des J.O - je m'habille rapidement et quitte la villa de malheur. Cela me prit donc dix minutes pour me rendre San Ysidro et plus exactement à ton appartement. Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vus et j'en profitai donc pour te rendre visite et ne pas crever de chaleur en même temps. La sonnerie retentit et tu ouvres la porte à la volée. Yo Morphée. Je t'adresse un grand sourire et saute presque dans tes bras. Tu me manques, énormément. Je rêve ou tu fais le ménage, wesh. :ROOHH:
Ah, la petite Tatiana. Tu l'aimes bien elle, enfin faut dire que depuis le jour où tu l'as sauvée :zupirman:, tu la considères un peu comme ta protégée. Un peu comme ta soeur, Rose. Mais bon, tout ça est une autre histoire. Morphée. Tu détestes quand elle t'appelles comme ça – d'ailleurs elle est la seule à le faire – mais sans savoir pourquoi, tu la laisses faire. « Tatia... » Tu n'as pas le temps de finir de prononcer ne serait-ce que son prénom qu'elle te saute au cou. Tu la serres alors contre toi, fort, comme pour vérifier qu'elle est bien en vie. Tu finis par la relâcher & soupires en entendant sa pique. Ben oui, t'appelles ça une pique, elle n'a même pas encore mis les pieds chez toi qu'elle critique déjà. « Ben j'range mes courses quoi. » dis-tu en riant un peu, ouvrant plus encore la porte. « Tu entres ou tu comptes planter une tente sur le paillasson ? J'te garantis que c'est pas très confortable hein et bien trop petit pour faire des bêtises. » déclares-tu en souriant, avant de retourner finir de ranger tes courses. Ben oui sinon les pots de glace que tu as pris, ils vont fondre quoi.
Ben j'range mes courses quoi. » dis-tu en riant un peu, ouvrant plus encore la porte. « Tu entres ou tu comptes planter une tente sur le paillasson ? J'te garantis que c'est pas très confortable hein et bien trop petit pour faire des bêtises. J'explose de rire suite à ta réplique. Toujours aussi sympathique la petite Morphée. Je te suis en fermant la porte. L'appartement est plutôt bien rangé comparé au mien et ça me donne le vertige. :ROOHH: Oui, en tant que professionnelle du " non rangement", ma maison est tout le temps en un état extrêmement bordélique. C'en est devenue une habitude, voir un mode de vie. :ROOHH: Enfin bref, ne nous égarons pas. Je me laisse tomber sur le divan avant d'ajouter: Sinon dis-moi, t'es passé ou à la fin ? T'as disparu d'un coup, quoi. Et puis tu sais les portables ça existe hein. Un message vocal de temps à l'autre pour voir si ta petite protégée adorée est toujours en vie ne ferait de mal à personne. Je te boude. Tu me connais, je n'appelle jamais les autres. J'utilise rarement mon téléphone pour appeler.. c'est toujours les autres qui le font.
Tu as beau ne pas être très organisé, tu détestes que ce soit le bordel partout. Parce que déjà que tu as du mal à faire le tri dans ton petit cerveau de moineau, ben ça serait la cata de devoir le faire chez toi en plus. Tu l'observes se laisser tomber sur ton canapé. Tranquille. Mais elle a l'habitude, elle fait ce qu'elle veut chez toi d'abord, c'est comme chez elle & t'as l'impression qu'elle l'a pas mal compris tiens. Tu esquisses un sourire à son reproche. Ton absence à un nom, un seul : Marley. Il est vrai que depuis que tu sors avec elle, tu es bien moins attentif aux autres, petit garnement. Tu la regardes tout en continuant de ranger. « Ben c'pas de ma faute, j'ai juste quelqu'un en fait. » Tu crains qu'elle ne se transforme en tornade en t'injuriant de ne pas lui avoir dit plus tôt, mais tu prends le risque tiens. Elle est encore plus belle quand elle est en colère t'façon. « Puis t'es toujours en vie donc c'est bon. Mon portable, c'Buck qui l'a bouffé. » C'est ça, rattrape-toi Swann. En entendant son nom, ton chiot se met à aboyer & court embêter Tatiana. Tu finis de ranger & poses tes coudes sur le plan de cuisine, posant ton regard sombre & profond sur elle. « Bon, et je lui sers quoi à boire alors à ma petite protégée adorée ? »
Ben c'pas de ma faute, j'ai juste quelqu'un en fait. Cette phrase me renversa littéralement. Non vraiment je vous jure. Je tombai direct du divan pour atterrir par terre. Certes cela me prit quelques minutes pour tout comprendre - bah quoi j'suis crevée. . Tu as... TU AS QUOI ? :pi: Oui j'étais en fureur ma petite Morphée qui allait bientôt être décapitée. :furious: J'étais dégoûtée à l'idée que tu pouvais me cacher des choses. Surtout une histoire aussi importante, capitale que cela. Casanova se serait enfin casé ? Tu me demandas alors ce que je voulais boire et je ne répondis pas continuant de te bombarder de questions. J'étais impatiente de savoir de qui il s'agissait. Je veux tout savoir. Rapido. Qui ? L'âge ? Quand ? Je la connais ? Je me relevai et t'attirai par le bras pour te forcer à t'asseoir en face de moi.
Tu l'observes carrément tomber à la renverse. Cela te fait rire, un peu moqueur mais également fier de ton cou. Bah ouais, en même temps, c'était prévu qu'elle réagisse brusquement. « Tu as... TU AS QUOI ? » Tu esquisses un nouveau sourire. Ouais, ouais, t'es fier de toi pour le coup, même si elle va t'en vouloir pas mal. « Casanova se serait enfin casé ? » Tu fronces un peu le nez, avec une moue étrange. Elle te voit comme un Don Juan, forcément. N'est-ce pas ce que tu es, au fond ? Ah, si. « Faut croire. » réponds-tu d'un air énigmatique. Elle ne te répond même pas sur ce qu'elle veux boire & t'agrippe par le bras, cette sangsue. Docile néanmoins, tu t'assois en face d'elle & la contemples, silencieux, juste pour faire durer le suspense. « Je veux tout savoir. Rapido. Qui ? L'âge ? Quand ? Je la connais ? » Ton sourire s'agrandit. Tu as bien l'idée de la faire poireauté encore un peu mais tu devines que ça ne l'enchantera pas, et comme tu n'as pas envie de te faire frapper, tu lâches alors, un sourire au bord des lèvres : « Elle s'appelle Marley. Je pense pas que tu la connaisses. Euh elle a mon âge. Quand ? Ben... en fait, elle et moi, on était sex friends. » Et en plus, t'annonces ça tout fier genre c'est normal de finir par sortir avec ta sex friends. Tu te penches un peu en avant, la regardant avec un air angélique & innocent sur le visage. « Tu veux vraiment rien boire ? »
Casanova, tu l'es; c'est le moins qu'on puisse dire. Je te connais depuis bien trop longtemps pour savoir que tu es un dragueur. Le fait que tu te sois enfin casé avec quelqu'un me surprend certes mais m'enchante énormément. Je reste donc par terre - sage - t'écoutant me parler de ta nouvelle coupineuh. Oh c'est...hum... original. Oui, original est bien le mot. Je m'attendais à genre une rencontre bien hasardeuse; une liaison dangereuse voir interdite Un truc romantique quoi. :ROOHH: Mais bon enfin de compte, cela ne me surprend pas vraiment de ta part mon Orphée. Tu te penches à nouveau en avant me demandant si je voulais boire quelque chose. Zyva tu vas m'obliger à boire quelque chose ou quoi ? Mais puisque je te dis que j'en ai pas envie. :pi: J'affichai un sourire taquin avant d'ajouter: Sinon je suis trop contente pour toi, vraiment. Ça fait super plaisir de savoir que tu t'es enfin casé. Parce que tu sais je me demandais avec ton âge et tout ça - le temps passe tellement vite - quand est-ce que t'allais vraiment avoir une relation sérieuse.
Pourtant, elle devrait te connaître non ? Le romantisme, ce n'est pas ton domaine. On t'a jamais appris ça ; on t'a jamais rien appris en fait. Tu esquisses alors simplement un sourire amusé. Original ? Pas vraiment. Par contre vous deux oui, vous êtes originaux. Et ça donne une relation un peu explosive disons. A sa réponse, tu te mets à rire en levant les mains en signe d'accord. « Ok ok madame, rien à boire alors. » Tu te rejettes en arrière dans le canapé. Tu l'écoutes avec un sourire amusé, affichant une petite moue, mimant que tu es vexé. « Comment ça à mon âge ? Et toi alors, t'as pratiquement le même âge que moi j'te signale ! » tu lui lances avec un rire taquin & enfantin. Tu te penches de nouveau en avant, le regard brillant et intéressant. « Hé au fait, tu vas bien me donner un nom cette fois concernant ce mystérieux prince charmant ? » Vouais, elle t'a déjà parlé d'un type mais n'a jamais voulu t'en dire plus. T'as hâte de savoir si ça a évolué, et puis, p't'être que tu le connais.
Je te regarde, amusée. J'adore quand tu fais la moue ou que tu fais semblant d'être vexé. Et je me rends alors compte que l'on se ressemble énormément tous les deux, Orphée. Tu me retournes la même remarque concernant mon âge et je te sors la langue avant d'ajouter en ouvrant grand les yeux: Mais tu m'étonnes que tu sois nul en Math. Tu sais pas du tout compter. Je suis trop jeune mon vieux. Oui, littéralement. Tu t'avances vers moi et change de sujet en me posant des questions sur MA situation amoureuse. Je me racle la gorge et croise les bras en détournant le regard: Bah... hum... c'est très compliqué. Oui, c'est le moins qu'on puisse dire. Je marque une pause avant d'ajouter: Tu sais avec lui c'est vraiment le bordel. Mon amour pour lui me fatigue, m'achève. Un jour on s'aime comme des fous, on ne se sépare plus. Et l'autre on se chamaille pour rien. Rhett est très unique comme gars tu sais ? Oui, le pire c'est que je n'arrive plus à m'en séparer.
•• Mais si que tu sais compter, non mais pour qui elle se prend celle-ci à avancer ça. Si faut, si tu avais continué les cours, tu serais passé en S itout quoi ! Enfin bref, ça tu le sauras jamais de toute façon. Revenir en arrière n'est plus une option. Tu balaies ses paroles d'un geste de la main, te préparant à l'écouter te parler un peu de SA vie, oui. Compliqué ? Ouais, comme si tu le savais pas tiens ! Tu l'incites à poursuivre d'un signe de tête impatient et curieux. Au fur et à mesure qu'elle parle, tu te prépares à lui déballer un discours ultra philosophique et tout, bien que l'amour ne soit pas du tout ton domaine de prédilection. Et puis là, t'entends ENFIN le nom de son prince charmant. Et tu manques littéralement de t'étouffer avec ta salive et tout. Tu lui adresses un regard comme ça : sans rien pouvoir dire pendant plusieurs secondes. Tu te reprends, secouant la tête. T'as dû mal entendre, ça c'est ton subconscient qui te joue des tours. « Comment t'as dis qu'il s'appelait ? » demandes-tu tout naturellement, comme si tu avais mal entendu. Ouais, t'espère vraiment avoir mal entendu. :ROOHH:
En prononçant le nom de Rhett tu t'étrangles presque sous mes yeux me demandant à nouveau comment il s'appelle. Je fronce les sourcils et me dis que tu te prépares sûrement à me lâcher une vanne super pourrie sur son prénom. Laisse béton tu pourras pas faire pire que Morphée, wesh. Tu ne bouges toujours pas continuant de me regarder les yeux grand ouverts. Ça m'agace à un haut point et je commence à me balancer nerveusement avant d'ajouter: Bah Rhett-Devi Haesting-Scott si tu veux tout savoir. Je marquai une pause et te demandais: Pourquoi ? Ziva c'est l'une de tes nombreuses conquêtes c'est ça ? Don't worry, j'suis pas du tout jalouse. J'explosai de rire te regardant et attendant ta réponse.
•• Morphée. Tu détestes quand elle t'appelle comme ça, et elle le sait la chipie. Tu croises les bras sur ton torse. « Ah Rhett c'est plus drôle. » Et en même temps t'es trop fier de ton jeu de mot aussi, mais elle va te foutre un coup de journal ou de dessous de table à coup sûr. Heureusement, il ne te semble rien y avoir de dangereux à portée de main. Puis, elle te répète son nom en entier. « Merde. » lâches-tu à voix basse, car c'est exactement le nom que tu as vu inscris sur son passeport le lendemain matin. Ouais, le lendemain matin. Elle te lance une nouvelle vanne & tu es tenté de répondre en riant. Après-tout hein.. Tu affiches un air innocent et la regardes avec un sourire à faire tomber n'importe qui. Après-tout, faut bien la mettre en condition pour ce que tu vas lui annoncer non ? « Ben ... ouais c'est ça en fait. » Bon là c'est sûr, tu vas te faire frapper. Ou alors elle va faire un arrêt cardiaque. Tu jettes un oeil sur la table basse où le fixe est posé. Ça te soulage, au moins le 911 sera vite composé.
Ben ... ouais c'est ça en fait. J'explose de rire suite à ta remarque avant que mon éclat s'éteigne en remarquant ton impassibilité. Je m'étrangle presque en entendant cette phrase se répéter de plus en plus fort dans ma tête. Pardon ? Murmurai-je lentement. Vide d'émotions ? Oh non grand Dieu non, c'est tout le contraire. J'étais dévastée; étais emprisonnée entre des boules d'émotions différentes et je me retrouvai perdue ne sachant pas comment agir face à cela. Je ne bouge pas, continuant de te regarder. C'est une blague ? Je tente une nouvelle fois m'apprêtant à rigoler suite à ton approbation. Je continue de me persuader - telle une idiote que c'est sûrement une de tes blagues pourries ou voir même une caméra caché. Je commence même à m'apprêter à me lever cherchant la caméra cachée qui diffusera cette idiotie le lendemain matin. Parce que si c'est le cas. Ce n'est vraiment pas drôle. Je ne m'arrête pas de parler. J'essaie de te pousser à me dire que c'est une mensonge. J'attends que tu t'excuses auprès de moi pour avoir failli me causer une crise cardiaque; que tu me lâches que je suis une sotte de croire à une telle absurdité. Tout de même, le monde est-il si petit que ça pour que tu te tapes MON copain à moi ? Non. C'est absurde. C'est impossible. Merde Swann dis-moi que c'est une p'tain de blague. GROUILLE. Énervée ? Furieuse ? Agacée ? Non du tout. C'était pire. Je ne prononçai son premier prénom qu'en étant dans une situation bien sérieuse et grave - ce qui n'est jamais arrivé vu qu'avec Orphée on passé tout notre à rigoler comme des idiots. Mais cette fois, c'était différent. Bombe à retardement que je suis, je vais très bientôt exploser. Et croyez-moi, ce ne sera pas du tout beau à voir.
•• Bon là t'es clairement dans le mais même un sourd muet aveugle l'aurait compris quoi. Tu savais bien qu'un coup d'un soir, un mec en plus, avec la ribambelle de connaissances filles que tu as à ton répertoire, ça allait être pas cool à la fin. Non mais là en plus, c'était pas voulu, c'était pas une conquête. 'Fin si mais non, vous étiez bourrés tous les deux, sinon jamais t'aurais couché avec un hétéro quoi, aussi séduisant soit-il. Pardon ? Que pourrais-tu répondre ? Rien, tu gardes le silence. C'est une blague ? Tu sens qu'elle a envie de rire, qu'elle attend que tu la rassures. Mais tu gardes seulement ton regard ancré dans le sien sans répondre. Parce que si c'est le cas. Ce n'est vraiment pas drôle. Pourtant, t'es certain qu'elle préfèrerait que tu lui dises que ouais, c'est une blague, plutôt que de garder ce silence déstabilisant. Et toujours ton regard intense fixé dans le sien. Merde Swann dis-moi que c'est une p'tain de blague. GROUILLE. Enfin, ça te réveille. Elle ne t'a jamais appelé Swann, du moins pas que tu t'en souviennes. Tu pousses un profond soupir. « J'peux pas. » murmures-tu d'abord doucement. Tu passes une main légèrement nerveuse dans ses cheveux. « J'peux pas te dire ça, parce que c'est pas une blague, Tatiana. » Et bam. C'est dit, c'est fait. À ce moment-là, tu t'en veux vraiment. Ben ouais, t'as quand même couché avec le mec d'une de tes meilleures amies, ça fait un peu ambiguë comme corrélation ça tu crois pas ? « J'suis désolé, j'savais pas que c'était lui. » T'as rien d'autre à dire pour ta défense. Tu savais pas.