♢ Isibéal, Jezabel, nous irons voir tante Junia, votre père et moi, que chacune prenne soin de l'autre, et surtout n'énervez pas la nounou. c'était la dernière chose que j'ai vraiment entendu de ma mère, je me rappelle que Jezabel était vêtue en une robe rose, et moi j'étais vêtue de la même en bleu, je penses que c'est ce qu'on nous fais lorsqu'on est jumelles, nous nous ressemblons à un point inimaginable, même que des fois notre propre père nous confondait, pour régler cela, notre mère bouclait mes cheveux et lissaient ceux de ma soeur, pour qu'on puisse être différenciées. la nounou semblait être douce juste avant que nos parents ferment la porte derrière eux. ♢ Jouez en silence, je ne tolérerais aucun bruit. Jezabel et moi montions les escaliers pour nous retrouver au toit, il faisait chaud à l'intérieur de la maison, ce fut pourquoi à cette heure on se retrouvait en haut pour se rafraichir un peu. Mais un bruit et une lumière mystérieuse attirèrent notre attention, il y avait un feu, pas chez nous, au coin de la rue, on se précipitaient toutes agitées, toutes excitées de voir une taille aussi gigantesque de ce feu. ♢ Regarde, Jezabel ! On dirait un barbecue géant. ♢ C'est drôle. On riaient, mais à six ans, on étaient au courant de rien encore (...) ♢ ... Oui, les Cyprius sont décédés, ils ont laissés derrière eux deux petites jumelles, elles sont toutes belles, c'est triste. Une vieille femme assise dans notre salon, vêtue de noir de haut en bas comme tout le reste des gens présents parlaient de nos parents, sans même essayer de penser à mes sentiments, moi qui était debout non loin d'elle. Dans cette foule aveuglante, je cherchais ma soeur, la seule famille qui me restait, je ne la trouvais nul part. je remontais les escaliers pour enfin la retrouver dans les draps des parents, pleurante, tremblante. nous avons beau être jumelles, mais Jezabel et moi sommes bel et bien différente, je suis plus forte, j'accepte le choc certes, j'accepte que la vie a des hauts et des bas, contrairement à ma soeur qui elle est très sensible, et très facilement blessée. peut-être sommes-nous conçues de la sorte ? pour qu'une puisse persuader et consoler l'autre. ♢ Isibéal, j'ai peur .. Et je n'aimes pas tante Junia, ni grand-mère Julie non plus. mes mots saints et sages prirent fin, car je ne savais quoi d'autre ajouter vue que j'étais tout à fait d'accord avec elle. je me suffisais de prendre place à côté d'elle, d'entrelacer mes doigts avec les siens, de lui sourire simplement. ♢ Je sais, on va s'en sortir. La rassurais-je, sans être moi-même rassurée. Les années passèrent tellement vite, et plus on grandissait, plus Jezabel et moi sommes simplement plus d'accord, il y avait tante Junia avec tous ses copains, tellement nombreux qui m'influençais, j'avais changé et je le savais, j'étais devenue plus dur, plus différente, chose qui n'a pas du tout plu à ma soeur. dans ces temps j'ai connu la drogue, j'ai connu l'alcool et les fêtes de minuit jusqu'à cinq heures du matin, et le sexe non-stop. c'est quand je suis tombée amoureuse de mon dealer, la misère, et après avoir passé quelques mois vers année ensemble, que j'ai réalisé que la drogue n'était plus réellement mon truc. Contrairement à moi, quand je suis rentrée à la maison, ma soeur sortait avec un mec, ils étaient ensemble depuis deux années. ♢ Ecoute moi bien Isibéal ! Tu vas devoir sortir tes manières ne serait-ce que pour un jour, c'est que Poseidon veut faire la connaissance de ma fabuleuse jumelle. je soupirais et levais les yeux au ciel. ♢ C'est pas comme si c'est un Dieu quand même, Jezabel. j'éclatais de rire, le lendemain, sortant de ma douche, une serviette autour du corps, je me retrouva nez-à-nez avec un homme long, blond et tout beau, je perdis mes mots un instant lorsque je le regardais de la tête aux pieds. ♢ Toi t'es sûrement la jumelle, je me trompes ? je restée bouche bée pendant un instant. ♢ Et merde, t'es réellement un Dieu .. Il rit. ♢ Excuse-moi ? ... Heum, moi c'est Poseidon .. ♢ Et le prénom d'un Dieu aussi .. Heu je veux dire, moi c'est Isibéal, la soeur à Jezabel. Il sourit, ma soeur sortit de nul part et remarqua mes yeux scotchés sur les siens, elle sourit sans joie et me tira par la main pour m'entrainer autre part, je me laissais faire, elle ferma la porte derrière nous et me fit comprendre que je ne devais pas me faire trop d'idées aux sujet de Poseidon, j'hochais la tête simplement, mais tout deux savions que je n'écouterais pas ce qu'elle me dirait. Elle soupira et s'en alla. Durant les deux semaines qui suivirent, j'ai bien appris à connaître la personne qu'est Poseidon. Un soir alors qu'il nous ai arrivé à boire ensemble, et en étant hyper bourrés, nous sommes juste tombés l'un dans les bras de l'autre, j'avais passé la nuit avec le seul homme que ma soeur n'a jamais aimé, et dans la chambe à tante Junia. le lendemain, elle ouvrit la porte, choquée, elle ne fit qu'appeler Jezabel qui elle s'y précipita en courant, elle ramassa un sot d'eau de ménage dans son chemin et le versa sur nous, nous nous sommes réveillés en sursaut. ♢ ... Vous êtes des monstres ! Sautant dans ma robe mouillée, je suivis ma soeur, elle pleurait, elle pleurait comme quand nos parents sont morts, je n'avais jamais ressenti autant coupable de ma vie. Je l'ai saisis par le bras, elle se retourna enfin. ♢ LÂCHE-MOI ! ... je ne te reconnais plus ! t'es plus qu'une peste avec un piercing au nez et un tatouage au cul pour moi ! .. elle a disparue où, ma douce, ma chère Isibéal ? celle qui m'aurait jamais fais du mal ? je ne veux plus te voir, disparait ! Suite à ces mots, les miens ont subitement disparus, j'ai appris ma leçon et le soir, j'ai ramassé mes valises et quitta Chicago pour partir à New York, étant acceptée dans l'université de NY par la même occasion. Pendant ce temps beaucoup de choses se sont passés, le temps s'est écoulé très vite, et j'avais rencontré beaucoup de personnes pour couvrir l'absence de ma soeur, dont Bentley qui lui essaye de faire de son mieux pour me donner une vie agréable. Et même avec le temps qui continue de s'écouler, je doutes qu'un jour une quelconque personne arrivera à remplacer ma famille.