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 BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral.

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Anonymous

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MessageSujet: BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral.   BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. Icon_minitimeJeu 3 Mai - 7:27

danahiel-lydéric blazhe everdeen
« c’est trop calme ... j’aime pas trop beaucoup ça ... j’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme ... »
ϟ profil personnel
BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129554730 Né le 13/mai/1987 BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129554973 réside actuellement San Diego BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129554798 parle australien, anglais, portugais, français et espagnol BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555927 Situation professionnelle : Chômeur ... BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555076 Je suis célibataire. BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555280 Intéressé(e) par femmes BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129556022 Je désire faire partie des les misérables chocolatés. BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129556088 Activités et intérêts : rien, ça compte ou pas ? BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555823 J'utilise Jamie Dornan comme avatar.
ϟ derrière l'écran d'ordinateur
BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555280 je suis mélie/pseudo BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129554730 j'ai vingt ans BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555927 ma fréquence de connexion sera de 7/7 jours BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129557847 j'ai découvert le forum sur Marie.com BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129557931 Je possède un double-comptes - qui sont rayburn hepburn - BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129555823 Non mon avatar n'a pas été réservé BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. 1129556022 le code du règlement est tu crois vraiment que je vais te le dévoilé petit coquin :hey:





Dernière édition par D-L. Blazhe Everdeen le Jeu 3 Mai - 7:29, édité 1 fois
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Anonymous

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MessageSujet: Re: BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral.   BLAZHE ◮ je fume, je boise, je baise ... triangle équilatéral. Icon_minitimeJeu 3 Mai - 7:27

once upon a time ...


❝ je suis désormais persuadé que, puisqu'on naît et meurt seul, entre ces deux moments autant le demeurer. ❞
C’était une après-midi comme toutes les autres. Blazhe, la raquette à la main sur le cours de tennis et son père à côté à lui balancer à tout va des conseils, des reproches car oui, le père de Blazhe était aussi son entraineur. A droite du terrain battu, se trouvait là quatre demoiselles en tenue de tenniswomen. Petite jupe-short, tee-shirt près du corps, tout était fait pour attirer le regard sur elles. A vrai dire les seuls protagonistes présents dans le lieu étaient le joli brun et son père et leurs attentions étaient plutôt portés sur la balle que sur les éléments environnants. Quant à elles, elles avaient bien remarqué le jeune tennisman et se donnaient des coudes entre elles pour se le faire remarquer. « Hé, mais c’est le petit nouveau… pas mal dit-donc ! » chuchota l’une d’entre elles. Elles restèrent là debout, figées comme des statuettes devant lui. On pouvait bien les caricaturer avec un filet de bave et le bavoir autour du cou à cet instant précis. Les minutes défilèrent et la séance d’entrainement arriva à sa façon. En poignant une serviette sèche, le jeune sportif s’essuya le visage où des gouttes de sueurs perlèrent. Sa raquette posée à côté de lui, il écouta religieusement son entraineur. « Ça va aller pour aujourd’hui ! Allez hop vestiaire ! » Cette phrase voulait tout dire. La délivrance en quelque sorte, aller rejoindre la douche voilà ce que cela signifiait. Pourtant il n’allait pas aller la rejoindre si rapidement qu’il ne l’espérait notre jeune prodige. Alors qu’il rangeait ses affaires, nos fameuses demoiselles de toute à l’heure vinrent l’accoster. Telles des hyènes autour une charogne au plein de la Savane, elles n’hésitèrent pas à lui lancer quelques sourires et regards qui en disaient long. Un peu gêné par cette arrivée de masse, Blazhe, qui venait de finir de ranger ses affaires, lança un petit sourire aux quatre inconnues. « Eh… Salut ! » La petite main dans les cheveux, les petites pommettes rouges, ce n’était pas qu’il était de nature timide, mais plutôt qu’il ne savait pas comment se comporter. Surtout avec des personnes qu’il ne connaissait pas, et encore plus quand celles-ci était des filles. « Vous jouez au tennis alors comme ça ? » Certes la question pouvait paraître stupide, mais elle meubla le silence et rapidement la plus grande des quatre prit la parole : « Oui ! Tout comme toi à ce que je vois ! » Les trois autres qui étaient en retrait se regardèrent, voyons alors là l’incompréhension se peindre sur leur visage. Voyez-vous là, un beau mensonge que venait de dire la blonde pour attirer l’attention sur elle. Cependant, Blazhe était ravi de cette réponse et leur proposa de faire un match avec lui. « Oui, mais on doit y aller là ! Une prochaine fois ! » dit l’une d’entre elles. « Oui, on a déjà quelque chose de prévu là, on est … désolées. Une prochaine ? » Un sourire nerveux s’afficha sur le visage de cette dernière. « Bien comme vous voulez ! Une prochaine fois dans ce cas ! » Les novices du tennis acquiescèrent toutes une à une avant de saluer le beau brun et de le laisser vaquer à ses occupations. Et c’était comme ça à presque chacune des séances d’entrainement du jeune australien. Leur intention était simple : juste lui mettre le grappin dessus.

Les années passèrent et vinrent la première petite amie, le premier baiser, la première fois avec elle, la première cuite, la première cigarette, le premier mur que l’on fait la nuit pour rejoindre sa douce bien aimée, toutes ces premières fois nous faisaient grandir et évoluer et faire en sorte que l’on devienne quelqu’un. Blazhe devenait de jour en jour ce quelqu’un.

Sinéad. Le nom de sa petite amie. Il avait alors dix-neuf ans à cette époque. Le jeune tennisman avait bien grandi depuis son arrivée. Main dans la main, les deux jeunes gens se dirigeaient vers les cours de tennis pour l’entrainement quotidien du jeune homme. Devant les vestiaires, la jeune fille lança un sourire à son petit ami avant de lui lancer : « Tu sais que tu es croqué là ? » Dit-il en l’entrainant dans les vestiaires. « Hum, j’aimerais bien voir ça ! » Finalement Sinéad et Blazhe allaient s’adonner à un gourmand plaisir éphémère. La main du jeune homme glissa alors doucement sous la jupe de la jolie brunette qui allait enleva un à un les boutons de la chemise du garçon tout en lui occupant les lèvres. La scène aurait pu continuer si un élément perturbateur vint mettre fin à leur petite occupation. En effet le père de Blazhe entra dans la pièce à un mauvais moment, disons qu’il avait vu ce qu’il ne devait pas voir. Sortant alors précipitamment des vestiaires en colère. Le fils alors gêné par ce que son paternel venait de voir essaya de se reboutonner tant bien que mal et accourut vers la sortie où l’homme se trouvait. « Blazhe ! Je t’ai déjà dit de ne plus côtoyer cette fille ! » Sous l'effet de la colère, le jeune homme vient a répliqué sèchement a son père ses brefs paroles. « Ce n’est pas n’importe quelle fille, papa ! C’est Sinéad. » Le père de Blazhe rétorque. « Sinéad ou une autre, tu vas devoir choisir : c’est le tennis ou elle ! » Un ultimatum, voilà ce qu’il venait de lui poser. Choisir entre le tennis ou sa petite amie était quelque chose d’impossible et d’inimaginable pour notre joli brun. Pourtant, son choix était déjà fait, c’était : elle.


❝ j’ai décidé de détruire quelqu’un, briser une existence, massacrer un destin, et tout à fait injustement, choisir un innocent, quelqu’un qui pourrait être heureux et en faire une épave dans mon genre. ❞
La nuit dominait le ciel estival. L’alcool coulait à flot, la musique domptait les corps des personnes dans la salle. Un groupe de personne dans un coin sombre s’échangeait une bouteille et fumait quelques merdes. Une soirée digne de ce nom pour eux. Blazhe et Sinéad quittèrent le groupe pour rejoindre leur voiture. Pourtant la jeune fille ne semblait pas apprécier l’idée du jeune homme de prendre le volant. « Peeta-Némésis ! Ce n’est vraiment pas raisonnable de prendre la voiture. » Blazhe finit par répliqué. « Fais-moi confiance ! Allez monte ! » Et sans contester les dires de son petit-ami, la dénommée Sinéad monta dans le véhicule. C’était parti pour un quart d’heure de trajet. Sinéad avait sûrement raison, ce n’était pas raisonnable. Ils avaient bu, ils avaient fumé autre chose que de la nicotine et pourtant, les voilà en route. Il faisait noir, les routes étaient désertes et Blazhe roulait à vive allure. Sa petite amie installée à côté de lui ne semblait pas rassurée et lui disait de ralentir et même de s’arrêter, que tout ceci était fou de prendre le volant alors qu’il n’était pas en état de conduire. Il n’en faisait qu’à sa tête. Le jeune homme fut ébloui par les phares d’un camion qui venait en face d’eux et inconsciemment, il perdit le contrôle de son véhicule. La panique et la peur étaient palpables dans la voiture et cette dernière rencontra violemment un arbre. Plus de peur que de mal ? Sûrement, peut-être… ou pas. Les deux personnes ne bougèrent plus et le conduire du camion accourut vers le véhicule accidenté. Accident mortel, accident grave ou accident bénin ? Nul ne pouvait nous le dire, ni même ce camionneur qui appela alors les urgences. Les urgences, les policiers étaient présents plusieurs minutes après l’appel. Les deux jeunes gens furent conduits alors à l’hôpital le plus proche. Les urgentistes présents sur les lieux se mirent tous à contribution pour réanimer les deux aimants.

Cela faisait plusieurs heures qu’ils étaient entrées. Chacun de leur côté, les parents de Sinéad et Blazhe étaient là, assis chacun de leur côté aussi dans la salle d’attente à attendre le verdict d’un des docteurs. Un premier docteur vint au niveau des parents de la jeune fille, le silence régnait alors en maître. L’homme d’un âge mûr joua avec ses mains avant de prendre la parole : « Je suis désolée, mais nous n’avons pu rien faire pour votre fille … Elle est décédée sur le coup. » La mère de Sinéad s'effondra en larmes dans les bras de son mari qui essayait de cacher sa tristesse. Leur fille était morte, Sinéad était morte … Quant était-il de Blazhe ? On ne pouvait pas se le cacher, les parents du jeune Everdeen s’était mis à l’idée qu’eux aussi avait perdu leur enfant. Un second docteur vint alors à leur hauteur un quart d’heure après pour annoncer le verdict tant attendu. « Bien, votre fils est dans une chambre, il devrait se réveiller dans une heure ou deux. Il y a eu plus de peur que de mal à vrai dire. Toutefois… » L’homme stoppa son discours plusieurs secondes puis le reprit. « Nous avons eu un problème, nous avons dû lui transfuser du sang ‘nouveau’ mais celui était contaminé … » S’interrogea monsieur Everdeen. « Pardon ? Qu’est-ce que cela veut dire ? » Puis voilà ce que le médecin rétorqua. « Votre fils sera … enfin est séropositif si vous préférez … S’exclama la mère de Blazhe. « Doux Jésus ! » Blazhe vivant, certes, mais il n’allait plus être un garçon comme un autre, il était à présent séropositif. Comment les autres personnes allaient prendre cette nouvelle ? Ses amis l’accepteront-ils encore ? Tant de questions se soulevèrent mais, restait-il encore de l’annoncer à Blazhe.

Le jeune homme était allongé sur son lit, ses paupières s’ouvrirent petit à petit laissant apparaitre ses parents qui étaient assis à côté de lui. Les deux parents du jeune homme se regardèrent, cherchant ainsi qui allait entamer la conversation et annoncer à leur fils la triste nouvelle. « Blazhe … on doit t’annoncer quelque chose … » dit la mère d’une voix peu rassurante. « Où est Sinéad ? Je veux voir Sinéad ! » « Blazhe … on doit te dire quelque chose avant … » Sinéad, sa préoccupation première. Celle qui l’aimait, celle à qui il pourrait bâtir un empire. Oui, mais voilà l’empire s’effondra tel un château de carte. Plus une carte de debout, tout est devenu poussière. Le jeune homme prit les quelques forces qui lui restaient et essaya tant bien que mal de se dégager de ce lit et d’avancer vers la porte tout en répétant cette même phrase : « laissez-moi voir Sinéad ! » Dans les couloirs blancs de l’hôpital, Blazhe aperçut à quelques mètres de sa chambre, les parents de celle qui obnubilait ses pensées. Sans vraiment réfléchir aux conséquences de son acte, le jeune homme accourut vers les deux personnes. Les larmes montaient petit à petit et d’une voix tremblante, il essaya de prononcer quelques mots : « Je suis … dés …désolé de ce qu’il s’est passé ! Tout ça est de … de ma faute … J’aurais dû l’écouter. Laissez-moi la voir s’il vous plait ! Je veux voir Sinéad ! S’il vous plait. » A ses paroles, le jeune homme chercha alors une réponse. Pourquoi ne le laissèrent-ils pas aller voir sa petite amie ? Pourquoi, oui. Cette question vint s’imprimer sur le bout des lèvres du jeune homme. Cependant, il eut rapidement sa réponse lorsqu’il vit la mère effondrer en larme. La tension était palpable. C’en était trop pour le jeune homme de vingt-et-un ans qui craqua petit à petit en répétant toujours cette même phrase. Il fallait qu’il se fasse à l’idée pourtant : Sinéad ne faisait plus partie de ce monde et avait rejoint un ailleurs lointain.

Ce n’était pourtant pas ceci que les parents Everdeen voulaient lui annoncer. En revenant dans sa chambre, Blazhe effondra en larme. En moins de trois ans, il avait tout perdu : le tennis et celle qu’il aimait. Assis sur son lit, ses parents le regardaient impuissant face à la tristesse de leur fils. Ils devaient cependant lui annoncer. C’était monsieur Everdeen, son père et ancien entraineur, qui se chargea alors de cela. « Blazhe, il a eu une erreur médicale. Lorsqu’ils t’ont transfusé du sang, il y a eu une erreur … il était contaminé. Il était trop tard quand ils ont réalisé leur erreur. Némésis, tu es séropositif … » Tout ceci n’avait aucun sens. Être séropositif, que cela voulait-il dire ? Il ne savait pas vraiment. Jamais il n’avait entendu ce mot avant ce jour. Il était porteur du virus du SIDA, mais il ne semblait pas s’en rendre compte. A partir de maintenant, il devait vivre avec. Avoir vingt-cinq ans et être séropositif, allier jeunesse et insouciance avec un virus qui s’était ancré à lui sans qu’il le demande. Sa vie n’allait plus être la même. Plus la même du tout, oui.


❝ Tu n'as rien compris. Si tu voulais me faire du mal, il fallait y aller pour de vrai, et pas me laisser à moitié mort sur le bord de la route. ❞
Si l’on fait le bilan de la vie du jeune homme jusqu’à maintenant, c’est un parcours tumultueux, avec l’ultimatum de son père, puis la mort de celle qu’il aimait plus que tout et pour finir sa séropositivité. On peut dire que c’est ce qui fait du jeune homme ce qu'il est aujourd’hui, ce nouveau chômeur de San Diego, au pouvoir attractif sur la gente féminine. Pourquoi je vous parle de San Diego, alors que je suis censé encore habité a Miami ? Tout simplement, le fait d'habité dans la même ville que mes parents et surtout dans le même appartement était devenu pour moi un enfer quotidien. Puis j'avais fais le tour de Miami, cette ville ne m'apportait plus autant de satisfaction qu'au début quand j'y suis arrivé. Et bizarrement à San Diego, je m'y sens comme chez moi. J'ai retrouvé la même tranquillité et la même gaieté que quand j'habitais a Sydney en compagnie de mes parents a ma naissance jusqu'à mes dix-huit ans. A croire que San Diego était fait pour moi, pour que j'arrive a me retrouvé comme avant. Sauf que maintenant, je suis devenu plus en plus renfermé sur moi-même et peu bavard aux premiers abord.




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