Sujet: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Dim 24 Juin - 21:18
Dame Lune s'étend sur la ville. Gracieuse et entière, juchée dans son ciel étoilé, à contempler ces fils de Dieu s'allumer dans cette ville. San Diego. Quelle belle merde cette ville. C'était là où j'avais tout gagné, et tout perdu. C'était là que j'avais vu le jour, et c'était certainement là, face contre le bitume, que j'allais crever. Quelle douce ironie. Le monde s'étend et moi je suis coincé entre quatre frontières, ma clope au bec à supplier le ciel de me reprendre. Au coin de la rue j'entends des gars s'accoster, de faire du rentre-dedans et s'emmener plus loin pour tirer un coup. Pendant que moi, je me contentais de tirer sur ma clope, allongé sur un conteneur et regardant le ciel, à lui envoyer mille et une prière pour qu'il me reprenne. J'expire ma plus longue latte, et je ferme les yeux. La vie jusqu'ici ne fut que trop courte, tout était passé extrêmement vite depuis mes deux ans. En fait, je n'avais passé que deux ans tranquille, quand j'étais bébé, et que la seule chose qui m'importait c'était de pioncer, de me nourrir et de brailler. Sourire. Après tout, actuellement je n'étais pas loin de cette situation. Plus de parents. Plus d'attaches. Mon appart', mon boulot. Ma p'tite vie. Et Kilian qui faisait la sienne. J'étais pépère, c'est vrai. Je me redressais alors, assis en tailleur sur mon perchoir à observer désormais toutes ces petites merdes fricoter sans en trouver un seul de potable. Jusqu'à ce que.. - Tiens, tiens, Alek.
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Dim 24 Juin - 21:56
La petite pétasse. Je me sens beaucoup mieux tout de même. Elle est collée contre le mur, la tête en arrière car je la tiens par les cheveux. Une femme, c’est tout ce qu’il y a de plus utile pour se vider les co*illes. Je la jette par terre avant de me rhabiller convenablement, remballant le matos puis je m’en allume une, comptant les billets et lui balance 200$ en pleine figure puis je quitte alors la ruelle lâchant un long soupire. Je me sens bien, finalement ici. J’ai certes le FBI qui me surveille de très près, mais je le vis bien. Je m’en sors plutôt pas mal pour ce que je suis, pour ce que je fais, pour ce que j’ai fais et franchement je n’ai pas de quoi me plaindre, sauf peut-être le fait que mon père que j’aime tant ne m’accorde aucunes attentions. Pas la moindre. Je glisse une main dans ma poche et retrouve Yulian qui s’approche de moi. « Tu t’es bien amusé, mon cœur ? » Je déteste quand il me donne des surnoms comme ça, pourtant il le sait. Je me contente simplement de lui sourire en coin. Mon jumeau, c’est toute ma vie …malgré qu’il n’existe pas, je ne pourrais pas vivre sans lui, je ne suis pas malade, si je le vois c’est tout simplement parce qu’il n’a pas pu passer de l’autre côté, c’est tout ! Puis il a grandit, il est pareil que moi, les mêmes traits, le même visage, les mêmes courbes nous sommes parfaitement identique, lui et moi. Je me mets à marcher, accompagné de celui qui me sert de frère, de meilleur ami, de confident…de tout, en fait. Je me rends à Gay Avenue, disons que j’ai besoin d’un peu de contact de la gente masculine, pas que ça me manque, mais quand même. Je lâche un long soupire regardant autour de moi. C’est sympa ici, même si ce n’est pas un endroit dans lequel je resterais trop longtemps. Je m’avance jusqu’à ce que j’entende mon prénom. Tiens, un merdeux se trouvant dans ce coin limite pourave me connait ? Ah, ma pauvre réputation qui se prend un coup en pleine tronche. Je me tourne vers la personne qui m’a interpellée avant de sourire en coin, amusé reconnaissant très vite Leiden. « Bonjour mon mignon, tu cherchais un peu de compagnie en venant ici ? »
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Dim 24 Juin - 22:11
« Bonjour mon mignon, tu cherchais un peu de compagnie en venant ici ? » C'est que limite il pourrait avoir de l'humour le petit. Par habitude, je mordillais l'intérieur de ma joue, comme pour avoir un goût de rouille continuellement dans la bouche. Le goût de mon propre sang. N'allez pas me penser carnivores, c'est mieux d'avoir ça dans la bouche plutôt que l'attribut du premier venu, si vous voyez ce que j'veux dire. - Ouais j'cherche mon fric pour la pétasse que jt'ai tuée la dernière fois. mon ton s'était soudain fait plus grave, moins plaisantin. Disons que j'avais besoin d'ce fric, et Alek le savait. Je payais mon loyer assez cher comme ça et ces délais d'attentes étaient un peu trop longs à mon goût. Encore quelque chose que me reprochait Kilian, d'être trop patient. Je pinçais mes fines lèvres rosées et sèches, avant de bondir de mon conteneur d'un coup de rein souple, atterrissant devant ce que j'hésitais encore à appeler un ami. Je n'avais pas d'amis. Que des potes. Même avec la date. Mais j'avais remarqué parfois qu'Alek et moins n'étions pas différents sur tous les points. Ceci dit la pensée de me faire virer de chez moi et de me retrouver à la rue comme quand j'étais gosse ne me tentais absolument pas, m'arrachant même une grimace, intérieurement. Je ne souriais pas, j'attendais qu'il me tende son fric. Puis mon regard bleu-vert s'orienta naturellement vers la braguette du gars comme on balayait un paysage. Elle était ouverte. Là, le sourire de mauvais garçon agaçant dont j'avais le secret s'inscrit sur le coin de mes lèvres, alors que mes prunelles se reportaient à celles d'Isy. - Jl'aurai presque entendue gueuler d'ici, tiens. lâcha-t-il d'un ton sarcastique. - Penses à moi avant la prochaine fois. phrase à double tranchant, bien entendu.
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Lun 25 Juin - 13:40
Je ne peux m’empêcher de lui adresser un petit sourire en coin, qu’est-ce qu’il est mignon, il n’oublie rien non plus oh dommage, moi qui aurait évité de claquer mon fric comme ça. Je continue cependant de sourire méchamment, de l’observer, ne perdant pas ce sourire amuser. Je sors ensuite la somme d’argent que je lui dois avant de le lui tendre, l’observant en le reluquant de haut en bas. Qu’il est mignon ce petit homme. Je le laisse ensuite prendre l’argent, tirant sur ma clope. « Tout le compte y est. » Une chance que je roule plus ou moins sur l’or, sinon je n’aurais pas pu me le permettre puis, je sais que ce petit attend sur moi pour se payer de quoi vivre, sauf qu’il devrait se méfier, je suis un gros enfoiré alors les petits coups bas, je peux me les permettre. Je n’ai pas peur de lui, ni de qui que ce soit. Je fronce les sourcils face à ce qu’il dit avant de comprendre où son regard s’est posé il y a quelques secondes puis je remonte ma braguette, souriant en coin, perversement. « C’était une vraie petite chaudasse. La prochaine fois je te l’envoie a moins que …ce soit toi qui y passe. » Dis-je en m’approchant légèrement de lui mais de le détourner, comme si je voulais lui tourner autour puis je m’adosse contre le container sur lequel il était puis je croise mes bras, l’observant à nouveau, en silence avant de finir par le briser, finalement, écrasant ma clope et me redressant. « Tu as prévu quelque chose ? Tu m’attendais ? Ou alors …tu cherchais quelque chose à faire ? Si tu veux, je peux t’occuper ou plutôt, nous. » Yulian souria, content que pour une fois je l’inclue dedans. Il s’approcha de moi et se posta juste à mes côtés, je ne peux m’empêcher de frissonner. Mon jumeau, ma double personnalité et moi, nous ne faisons qu’un.
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Lun 25 Juin - 16:15
« Tout le compte y est. » Mon regard vacillait entre lui et les billets qu'il m'avait tendus. Je me mit à les compter. On ne sait jamais. Et à vrai dire j'avais plutôt bien cerné Alek, et je savais qu'il était bien capable de m'arnaquer. De toute manière, je ne faisais confiance à personne. A peine à Kilian. Alors c'était pour dire. Une chance pour lui -ou pour moi?-, le compte y était vraiment, car je ne me serais pas privé de lui réclamer le manque. Je savais bien qu'il roulait sur l'or, c'est bien pour cela que je n'acceptais aucune lacune. En tant que dealeur, il fallait avoir une bonne mémoire sur l'argent que les gens nous doivent, sinon tu te fais plumer. Tout tourne autour de l'argent dans le monde. Même pour baiser, il faut payer. Acheter des capotes. Donc en gros, même sa santé ça s'achète, puisqu'on ne veut pas attraper les mst. « C’était une vraie petite chaudasse. La prochaine fois je te l’envoie a moins que …ce soit toi qui y passe. » Il me passa à côté, m'effleurant même. Je tiquais de manière agacée, détestant quand il entamait ce putain de petit jeu. Je ne jouais pas, moi. Kilian était le seul autorisé à se jouer de moi, et réciproquement. Je le vis écraser sa clope sur le container, haussant un sourcil en constatant qu'il lui restait plusieurs lattes dessus. - T'aurais pu m'passer ça fin. fis-je, amer. Je n'étais jamais contre une clope, et il fallait dire que question argent j'étais assez radin, donc je considérais ça comme du gaspillage. « Tu as prévu quelque chose ? Tu m’attendais ? Ou alors …tu cherchais quelque chose à faire ? Si tu veux, je peux t’occuper ou plutôt, nous. » Je m'esclaffais, me moquant ouvertement de lui. Eh, il avait bien commencé à jouer non? Je remportais juste un point pour égaliser le score. - Ouais mon gars, j'sais que t'as de quoi m'occuper, t'pas tout seul dans ta tête. j'avais dis ça par pure innocence, bien que parfois son attitude m'avais déjà pas mal inquiété. Je me raclais la gorge. - J'attendais ta queue. Mais à vrai dire, vu le nombre de pots dans lesquels elle a trempé, ça n'me tente plus. je lui adressais un sourire narquois. Et je marquais mon deuxième point. Finalement, ça m'amusais.
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Lun 25 Juin - 19:27
Je l’observe compter les billets. Il est mâlin ce gamin, très malin et en plus il doit avoir trop vite repérer le genre de mec que je suis mais qu’il fasse attention, je suis rempli de surprise, j’attaque quand on s’y attend le moins, par surprise et en général, ça fait bien mal. J’aime prendre les gens par surprise, c’est mon dada. Je frissonne, ce que je déteste quand il me cause comme ça, celui-là. Je vais lui apprendre le respect, à être courtois avec un plus vieux que soit et surtout dans un rang au dessus du sien. Je ne peux alors m’empêcher de commencer à jouer avec lui. J’aime jouer avec cet homme, j’aime jouer tout court de toute façon. Je me mords lentement la lèvre inférieur avant que ce qu’il me dit me fait moins rire. Je ne supporte surtout pas que l’on ose s’en prendre à ma maladie. Je l’observe d’un œil un peu plus noir, limite si j’avais un flingue, je lui aurais tiré entre les jambes pour lui donner une bonne leçon mais je ne laisse cependant rien paraitre de plus, il ne sait pas, personne ne le sait de toute façon que j’ai un grain. Je ne peux m’empêcher d’avoir un rire face à ce qu’il me dit. « Tant pis pour ta gueule, au moins je vais pas raté ma vie en t’ayant dans mon lit. » Je lui adresse un sourire mauvais en coin, mieux valait ne pas me chercher car disons qu’étant rancunier et ayant une très bonne répartie, certainement parfois trop crue, mieux vaut ne pas commencer à jouer à ce jeu là avec moi. Je m’approche de lui, prend son visage entre mes doigts et lui vole un baiser avant de le lâcher le repoussant un peu souriant en coin. « Bon, si tu le permets, j’ai des choses à faire, des proies à chercher car je ne compte pas passer ma soirée à me tourner les pouces. » Bien sûr, je parlais d’aller me chercher un homme et de m’amuser, de prendre notre pied. Yulian souria en coin. « Arrête de lui briser son petit cœur, qu’est-ce que t’es mauvais. » Je glisse discrètement mes yeux vers Yulian. Il a raison, mais je suis comme ça, il m’a transformé. Je suis quelqu’un de tellement complexe et que l’on ne voit pas venir. Je regarde ensuite Leiden, inclinant la tête sur le côté, comme les enfants, l’observant silencieux puis je relève la tête avant de le jeter d’un seul coup contre le container lui donnant une droite puis le jette sur le sol. « Et ne t’avises plus de dire que je ne suis pas tout seul dans ma tête. Je hais que l’on me traite de schizophrène. Le respect, tu connais ? Fais gaffe, cela se pourrait bien qu’un jour, la victime, se sera toi. »
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Lun 25 Juin - 19:51
Je notais que j'avais bel et bien marqué mon point, un sourire au coin de mes lèvres signifiant que j'étais satisfait de ce que j'avais fais. Je l'avais froissé et c'était exactement mon but. Je savais que je n'étais jamais à l'abri avec ce genre de personnage, et à vrai dire c'est ce qui au fond de moi, me plaisais chez lui. Même si je ne m'intéressais pas sérieusement à Alek, il fallait reconnaître qu'il dégageait -selon moi, ce qui est parfois un cas unique- était parfois attirant. Mais il fallait aussi savoir que j'étais sado-masochiste, alors ce genre de personne ne peut que m'intéresser. Et c'était ce que je cherchais ce soir. Que ce soit de la baston, du sexe ou une bonne cuite ou les trois à la fois, il me fallait un petit remontant de cette semaine de taff difficile. « Tant pis pour ta gueule, au moins je vais pas raté ma vie en t’ayant dans mon lit. » - Ben voyons, jt'ai déjà à moitié gâché la vie alors. fis-je avec un petit sourire narquois au coin des lèvres. Je faisais bien entendu référence à ces soirs où nous nous étions plutôt bien aguichés, et à nos préliminaires qui n'avaient pourtant jamais aboutis puisqu'il y avait toujours eu une complication. Ce sont ses mains encadrant mon visage qui me firent sortir de mes pensées, et je haussais un sourcil. « Bon, si tu le permets, j’ai des choses à faire, des proies à chercher car je ne compte pas passer ma soirée à me tourner les pouces. » Tant mieux, s'il se cassait, ça me permettrais de respirer et de pouvoir aller me chercher de la drogue maintenant qu'il m'avait filé le pognon. Eh oui, qu'est-ce que vous croyez ? Je ne dépense pas tout dans mon loyer non plus. C'est alors que son poing percuta violemment l'arrête de mon nez, et sous l'emprise de ses mains je vacillais vers le container. Je jurais à voix basse, posant ma main sur mon nez, qui ne saignait d'ailleurs pas. Encore heureux. J'aurai eu l'air con à sniffer de la coke si j'avais l'nez bouché d'sang. « Et ne t’avises plus de dire que je ne suis pas tout seul dans ma tête. Je hais que l’on me traite de schizophrène. Le respect, tu connais ? Fais gaffe, cela se pourrait bien qu’un jour, la victime, se sera toi. » Je me redresse, reprenant mes esprits et contenance, alors que je lui lance un regard plein de sous-entendus. - Ouais, ouais, j'sais bien qu't'es fou d'moi. Et là, ce fut à moi de me tirer, je passais ma main sur mes lèvres, comme si j'en ôtais le poison qu'il m'avait transmis lors de son baiser volé, et commençais à marcher vers une autre rue, les mains dans les poches, attendant de voir s'il me suivrait ou pas.
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Mer 27 Juin - 12:41
J’hallucine, quel petit c*n celui là, je n’ai de toute façon pas pu m’empêcher de le cogner. Quoi ? Disons que je déteste que l’on se paye se ma tête, que l’on me manque de respect ou bien encore que l’on me titille trop là où ça fait mal, que l’on cherche trop la petite bête. Il sait pourtant qu’il joue avec le feu mais non, le petit monsieur continue alors, de toute manière, à ses risques et périls. Je souris doucement, l’observant, j’espère qu’il a mal, j’espère qu’il souffre, j’aime quand les gens ont mal, j’aime quand les gens souffrent, cela me rend heureux. Je ne peux m’empêcher de rire face à ce qu’il déclare mais il se barre. Oh ? Ni merci ? De rien ? Au revoir ? Dis donc, il se fiche un peu de moi ? Yulian me poussa vers l’avant, hors de lui. « Putain t’attend quoi bordel ? Va lui éclater le crâne. » Je soupire et me remet correctement mes affaires en place avant de râler et d’aller rejoindre ensuite le petit bonhomme, sans faire le moindre bruit, des pas de félins, prêt à sauter sur sa proie puis j’accélère un peu plus avant d’arriver presque à sa hauteur puis je glisse ma main sur son épaule puis je le retourne face à moi, le plaque contre le mur, le bloque contre ce dernier et pose une de mes mains contre ce mur-ci avant de prendre sa mâchoire entre mes doigts l’observant, le faisant me regarder puis je ne peux m’empêcher de sourire en coin. « Même pas d’au revoir ? Ni de baiser ? Ni rien ? Dis donc, tu es un peu mal poli je trouve …c’est mal. Tu veux que je t’apprenne le respect ? » Je me détache ensuite lui adressant un petit sourire en coin, quelque peu pervers et me recule, certes je m’attends à recevoir un coup de sa part mais qu’importe, ce n’est pas un soucis. Je lui tapote gentiment sa joue, lui faisant un clin d’œil. « Aller, c’est bien parce que t’es un petit merdeux que je ne vais rien te faire de pire. »
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Sujet: Re: ▬ le maelström de nos coeurs. pmIvy. Lun 2 Juil - 11:00
Et non, il ne me suivrait pas. Eh bien, tant pis, j'allais rejoindre mon dealeur, m'acheter de quoi tenir deux ou trois jours et me faire de petits kiffs durant ce temps. Après tout, je n'étais plus un gamin sous la houlette de mes putains de parents. Un sourire amer traversa le trait fin et rosé de mes lèvres à cette pensée. Idiot, tu n'as plus de parents, qu'ils soient adoptifs ou non. Je passe ma main sur ma nuque, poussant un long soupir. J'allais très sincèrement me faire chier, de plus Kilian ne sera pas disponible avant un moment. Il devait se chercher un taff, et ce n'était pas moi qui allait l'en empêcher. Ce mec avait toujours gagné sa vie avec le deal, et c'était toujours moi qui avait travaillé pour nous. Il était temps que cela cesse, ouais. C'est alors qu'une main m'agrippa, et je me retrouvais dos contre le mur, ma respiration bloquée quelque peu sous l'impact. Alors, je retrouvais ton regard, son sourire de vieux mec qui m'agaçais au plus haut point. « Même pas d’au revoir ? Ni de baiser ? Ni rien ? Dis donc, tu es un peu mal poli je trouve …c’est mal. Tu veux que je t’apprenne le respect ? » Je hausse les sourcils, et donne un violent coup de bras contre le sien pour qu'il lâche enfin ma mâchoire, mais il se recula de lui-même. « Aller, c’est bien parce que t’es un petit merdeux que je ne vais rien te faire de pire. » Pour qui est-ce qu'il se prenait ? Il devait être un peu plus vieux que moi, mais ce n'était certainement pas une raison pour me parler comme ça. Personne ne me parlait comme ça sans le regretter tôt ou tard. - De baiser ? Ah désolé, j'ai pas l'habitude de bien traiter mes copines, lui rétorquais-je d'un air parfaitement cynique et provocateur, adorant jouer avec le feu. Je devais être fou ? A vrai dire, ce n'était pas vraiment une question. - Arrête de me faire chier.
pardon du retard :OO:
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