Quelle meilleure façon de passer un après-midi aussi ensoleillé que celui-ci qu’en allant à la plage ? Le ciel me regardait et me disait d’aller me baigner, de profiter de mon après-midi de libre pour se promener sur la plage. Comment voulez-vous résister au ciel hein ? Quand le ciel vous regarde avec ses yeux du chat potté, vous dites oui et c’est tout. Il faisait un temps magnifique en ce mois de juin, comme souvent à San Diego. Cette ville était parfaite pour ça. Il faisait beau souvent, la plage n’était pas loin de chez moi et les filles là-bas étaient parfaites. Présenté comme ça, il est impossible de résister. Ne comptez pas sur moi pour résister de toute façon. Ne dit-on pas que le meilleur moyen de résister à la tentation est de céder ? Oui, quand on y réfléchit, c’est pas vraiment logique mais bon Moi ça me va comme façon de vivre. Ne prenant qu’un short de bain et un sac avec une serviette et les trucs importants, je partais à pied pour la plage. Je n’étais pas le seul vu le nombre de gens qui étaient peu vêtus dans les rues. C’est l’été, c’est contagieux. Tant pis si la plage est remplie de monde, ça fera plus de gens à reluquer hein En effet, la plage était assez bondée. Normal en cette fin d’après-midi. Les gens, c’est des copieurs, c’était mon idée. Trouvant une place libre pas loin du marchand de glace, j’étalais ma serviette, décidé à me laisser bronzer un peu avant d’aller me baigner un peu. Peut-être qu’il y aura moins de monde dans l’eau si j’attends. Mais avant tout, une petite glace. Surtout que je connais le marchand, il est trop doué. « Aloooors je vais prendre un triple cornet : pistache, fraise et vanille. » On ne fait pas les choses à moitié ici voyons. « Et si possible, tu peux mettre un petit parasol ? » « T’es pas au restaurant Berlioz hein ! » « Même pas pour moi ? » Mais nan, il en a pas, ça craint. Tant pis, ce sera bon quand même. Je paye et je me retourne rapidement pour retourner à ma serviette déguster ça. Sauf que je n’avais pas anticipé un obstacle possible. Obstacle qui s’avère être la poitrine d’une jolie demoiselle. Bien joué Berlioz, bien joué ! Je relève les yeux vers la demoiselle qui a été arrosée de glace et je la reconnais directement. La dernière fois, on était au parc mais c’est la même, aucun doute. « Ooooh Azur ! » C’est ça, parle-lui comme si t’avais pas bousillé son maillot de bain, ça va marcher. « T’as vu comme je suis gentil avec toi, je t’offre déjà de la glace, t’es une privilégiée toi. » Clin d’œil. Au pire, je suis sûr que ça doit être délicieux la glace mélangée sur son buste.

La glace, j’adore ça. Alors là, mes trois parfums préférés, je vais me régaler, ça ne fait aucun doute. D’habitude, je la prends plutôt dans un cornet ou une assiette à la limite – même si c’est pas pareil. Mais là, c’est déjà trop tard, elle est étalée sur le corps superbe d’Azur. J’ai jamais essayé la glace sur quelqu’un, ça doit être trop bon Surtout que la belle brune, elle est vraiment bien fichue et elle est cool. J’aurais pu tomber sur pire, ma glace aurait pu aller fondre sur un gosse ou pire, un papi. En parlant de papi, ça me rappelle une certaine soirée « Tu sais comme moi que tu fais beaucoup plus d’effet aux gens du troisième âge. » Sens caché : tu me fais de l’effet, y’a pas photo mais j’vais pas le dire non plus En même temps, j’aurais pas (presque) couché avec elle si c’était pas le cas. « J’en voulais un parasol mais le marchand en avait pas. N’enfonce pas le couteau dans la plaie méchante. » Je la regardais dans les yeux, malgré l’envie de regarder le désastre causé par ma maladresse. Enfin désastre… ça dépend du point de vue Et voilà qu’elle propose ce dont j’ai envie. La plage était bondée mais je n’avais jamais été quelqu’un de très pudique, au contraire. Et on ne faisait rien de mal. Y’a bien des gens qui s’étalent de la crème solaire, nous on s’étale de la glace pour le lécher après, c’est tout. « Ce serait con de faire du gâchis. » Elle laisse tomber le cornet qui ne fait que gêner. Un dernier regard vers ses yeux pleins de défi et je baisse mon visage dans sa poitrine. J’entends quelques cris choqués derrière mais on est habitués à avoir du public après tout. Le mélange glace + peau d’Azur est vraiment délicieux. J’oublie presque où je suis, je savoure juste. Mes doigts viennent effleurer son ventre, glissant sous l’élastique de son maillot sans descendre plus bas. On va jouer avant. Je relève la tête même si sa poitrine n’est pas encore totalement propre et je lui souris. « Le mélange fraise, pistache, vanille te va vraiment bien. Tu devrais presque en faire un parfum. » Et mes mains viennent donner une petite tape sur ses fesses alors qu’elle regarde mon nez en rigolant. Oh non, j’suis sûr que j’ai de la glace dessus :étrange: !

Derrière nous j'entendais des "ohhh" et d'autres faisaient "haaa" non je rigole c'était plus du genre "mais ils sont pas gênés ceux-là? En public en plus!" À vrai dire j'ai jamais fait attention à ce qu'on pouvait bien penser de moi, cela me faisait même plutôt rire et je crois que Beber le camembert est pareil que moi. Bon la glace se faisait de plus en plus collante et fondait de plus en plus s'il ne commençait pas maintenant, elle allait finir dans ma petite culotte et ça on ne pourrait pas le faire en public, bah oui j'suis quand même pas conne à ce point là je sais qu'il faut faire attention aux petits n'enfants et aux papis aussi bien sûr, parce que ceux là ils ont tendance à être attirés par moi. Pas que ça me dérange mais c'est tout comme « Ouais bah qu'est-ce que t'en sais? J'les préfère peut-être plus que toi ces papis en slip kangoo » Pas du tout vrai évidemment. Mais il me cherchait il allait me trouver le petit bebert. Après avoir réclamé le parasol, Berlioz me trouva une excuse bidon, il avait l'air sincère mais parfois il me racontait tellement de connerie que j'avais pas envie de le croire juste pour l'ennuyer car au fond je le croyais, je répondis; « Oui c'est ça, tu me renverses ça dessus et t'es même pas cap de me donner un parasol, tu tiens si peu à moi que ça » Demandais en faisant mine d'être attristée. Bien sûr je ne l'étais pas et quelques secondes plus tard je retrouva mon air bêbête quand il s'attaqua enfin à ma glace J'observais Berlioz du haut, enfin j'observais ce que je pouvais voir surtout. Parce qu'avec sa petite tête plongée dans mon décolleté je ne voyais pas grand chose. Profitant du moment présent, je fus assez déçue quand il s'arrêta mais bon j'en avais pas fini avec lui Berlioz ajouta que le mélange de glace et ma peau était divin. Oh ouais moi aussi j'aimerais bien me goûter dommage que ma bouche soit si éloignée de mes seins bon ok je me tais. « J'ai la peau douuuuuce, dans mon bain de mousseuuuh. Allé viens Berlili faut qu'on aille au calme pour jouer au docteur et à la patiente » Répondis-je assez fort pour que la femme dernière nous qui n'arrête pas de râler depuis t'alleur échappe un "oooh" je le tira avec moi par la main et alla nous installer derrière un rocher, un peu caché des gens et toujours près de la mort, ouais mon paradis à moi. Qui sait ce qu'on allait y faire

« Donc en fait, t’as fini la nuit avec le papi la dernière fois ? J’suis vexé » Le papi, on s’en souviendra longtemps je crois. Et en fait, c’était peut-être tant mieux qu’il se soit pointé. On ne serait peut-être pas là à faire joujou sur la plage s’il ne nous avait pas interrompus cette nuit-là. « Mais non, un parasol, c’est dangereux, heureusement que j’en avais pas sinon il aurait pu te transpercer la poitrine Et j’ai pas envie d’avoir de mort sur la conscience » Ouais, un mini parasol, ça peut être dangereux, on n’est jamais trop prudents. En plus, il aurait été plus gênant qu’autre chose pour la suite Nous, on est des fous, on choque les âmes sensibles Pourquoi se gêner après tout ? Tout le monde se promène déjà à peu près nu sur la plage de toute façon. Et on m’a toujours appris à ne pas faire de gâchis, je ne vais pas commencer aujourd’hui. Surtout que c’est elle qui m’a dit de le faire, je me serais pas permis sinon, naaaan Heureusement que les shorts de bain sont larges sinon on choquerait encore plus les gens. Bah oui, lécher de la glace sur la poitrine d’une femme si belle, ça fait de l’effet. Et j’vois pas de raison de me priver. Le fait d’être en public ne me gêne pas du tout. Mais je finis par arrêter, j’ai envie de plus moi. Et j’aurais pas plus devant tous ses gens, on se ferait taper et j’suis pas dans le délire sado-maso moi. « Pourquoi tu parles de bain, on est à la plage, pas dans ta salle de bain idiote » Je la suis sans me plaindre. Normal, elle veut pareil que moi la Zuzur « C’est toi qui fais le docteur, j’aurais l’impression d’être au boulot sinon » Je souris. J’aime bien qu’on s’occupe de moi en plus, elle fera une super docteur Enfin à l’abri de la plupart des regards indiscrets, on peut s’amuser. Je m’assied dans le sable et je lui fais signe de se baisser. Je glisse mes doigts sur sa poitrine et j’étale encore un peu les restes de glace Pas gêné que je suis, je passe sous le maillot de bain. Après les massages à la boue, voilà les massages à la glace. On verra les vertus miraculeuses plus tard. Et je lui donne mes doigts à lécher pour qu’elle goûte enfin ce mélange « Goûte avant que ce soit plus bon. » On doit avoir un truc spécial pour les lieux publics nous deux.