« Ça commence par un baiser, ça finit par un bébé. » proverbe québécois.

L’adolescence, une période qui révolu l’enfance et qui vous transporte dans une époque d’insouciance. De nombreux changements s’opèrent dans cette phase. Nous pouvons constatez que le physique dît « enfant » se métamorphose en un corps de jeune femme ; des formes généreuses ainsi que des rondeurs apparaissent ici et là. Nous nous rendons compte que nous possédons entre nos main, un charme à faire pâlir plus d’un. Excès ou conscience de son potentiel, il n’y a qu’un pas entre cette étroite frontière.
Parlons à présent du cas de Maïe-Lys Marshall. Une histoire relativement bouleversante qui est venue ébranler son adolescence. Rien ne laissait présager qu’elle allait subir une dure réalité. La jeune femme avait tout pour elle, un physique gracieux, une situation familiale confortable et une certaine popularité auprès de ses camarades. Tout allait pour le mieux en somme. Lys était d’ailleurs perçu comme une jeune fille ingénue ; une allure naturelle qui lui allait à ravir. Il faut avouer que la demoiselle avait un comportement irréprochable, aucun caprice ou quoique ce soit d’autre. Certes son père ne jouait pas du violon devant la cheminée pendant que sa mère s’abandonnait à la couture ; « La petite maison dans la prairie », n’est plus ni moins qu’une fiction ; une foutaise. Personne n’ait totalement parfait. Et encore moins Maïe-Lys après cet évènement qui c’est déroulé il y a de ça, quelques années à présent. Ce jour-là, la jeune femme avait invitée son petit ami, un très beau jeune homme qui était capitaine dans l’équipe de football de son lycée. Jusqu’ici rien d’anormal, en somme tout ce qu’il y a de banal. Seulement, Lys eut cette soudaine envie de découvrir l’inconnu. Cette sensation que l’on ressent pendant cet acte, l’euphorie. Probablement de l’insouciance me diriez-vous ?! En effet, la tentation était belle et bien là. A ce moment là, il n’était pas question d’être prête ou non, il était seulement question de franchir cette étape afin de faire plaisir à son bien aimé. Si à cette époque là, on lui avait transmis un mode d’emploi, elle n’aurait très certainement pas commis cette erreur. Généralement, on voit sa première fois comme une expérience magique, mais nombreuses sont les premières fois forcées ou qui se finisse mal.
« Ce jour-là, je l’avais invitée à venir chez moi pour travailler sur un exposé en commun. Je dois avouer que j’avais une petite idée derrière la tête en le conviant. Je ne pensais pas que ça allait autant me porter préjudice par la suite. Le sexe était un sujet tabou chez moi, par conséquence j’en avais jamais parlée à ma mère, de ce fait je n’avais aucune idée sur les moyens de contraceptions qui m’entouraient. Je me souviens que nous l’avions fait dans ma chambre, autant que lui et moi étions quelque peu angoissés, nos échanges étaient relativement timides et maladroits. Je n’ai pris aucun plaisir. Une torture ? Oui presque. Le plus complexe dans cette histoire n’est pas la douleur, elle, elle est surmontable, mais pas la nouvelle qui m’est tombée sur le crâne ! » Extrait tiré de son autobiographie.
En effet, puisque quelque mois après, à vrai dire sept mois après, lors d’une visite chez le médecin, le docteur lui annonça une nouvelle plus que surprenante.

- « Je dois vous annoncer une nouvelle qui risque de bouleverser votre quotidien. »
- « Je vous écoute ? »
- « Mademoiselle, vous attendez actuellement un enfant et vous … »
- « Comment ? Vous êtes sûr ? Et ça fait moins de trois mois rassurez moi ? »
- « A vrai dire vous en êtes à votre septième mois de grossesse. »
- « … »

Sa vie n’avait plus aucun sens. Son ventre devint rond suite à cette déclaration, les premières nausées ont vues le jour, et le fœtus lui donnait de généreux coups dans les côtes. Finalement ce qui est censé être le plus merveilleux moment d’une femme, est en réalité pour elle, un véritable calvaire. Certes, de jour en jour, la jeune femme commençait peu à peu à s’y attacher. Néanmoins, l’incertitude la gagnait également de jour en jour. Etre adolescente c’est avant tout profiter de la vie, commettre des erreurs pour savoir qui on est, mais pas de telle connerie irréversible. Vous êtes d’accord ? Après tout, la jeune fille n’avait guère connue ses soirées de débauches où l’alcool coule à foison, où l’on fume comme un pompier. Non, rien de ça elle n’avait vécue. Il y avait des soirs où elle était plus que l’ombre qu’a elle-même. Constamment à gamberger sur son avenir. Au fond une seule question résultait ! Sera-t-elle la Lynette des femmes désespérées ? Femme au foyer, à remuer ciel et terre pour nourrir son enfant. Ouais, peut-être, sauf qu’elle n’aura pas son Tom pour l’épauler. Le prince charmant c'est tiré avec Barbie. Les mois précédant son accouchant n’ont point été glorieux. Rien ne laissait présager qu’un jour elle allait devenir mère à 16 ans. Maïe-Lys à été conçu pour être une jeune femme parfaite, parfaitement respectable et, là, elle est parfaitement une dévergondée aux yeux des personnes qui l’entourent.