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Invité | Sujet: selly. ◮ america : steeve jobs. greece : no jobs. italy : blow jobs. Mer 27 Juin - 21:12 | |
| selena théa-aélis lagerfeldt « Est-ce que je sais combien j'ai sur mon compte bancaire ? Mais c'est une question de pauvre, ça ! » | NOM ϟ lagerfeldt; PRÉNOMS ϟ selena théa-aélis; SURNOMS ϟ selly, théa; AGE ϟ vingt ans; DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ quinze février quatre-vingt douze à biarritz; NATIONALITÉ ET ORIGINES ϟ nationalité américaine, origine française, suédoise et allemande; SITUATION AMOUREUSE ϟ célibataire; PROFESSION ϟ étudiante; ORIENTATION SEXUELLE ϟ hétérosexuelle; PARTICULARITÉ ϟ un tatouage au bas-ventre à droite représentant un serpent, ainsi qu'un piercing au nombril; AVATAR ϟ barbara palvin; GROUPE ϟ les financiers meringués. |
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PRENOM ϟ par mp; PSEUDO ϟ lohélia; PAYS ϟ france; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ϟ bazzart; COMMENT TROUVE-TU LE DESIGN ϟ sublime; INVENTÉ OU SCENARIO ϟ inventé; PRÉSENCE SUR LE FORUM ϟ tous les jours; CODE DU RÈGLEMENT ϟ C'boon par Harper | |
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Dernière édition par S. Théa-Aélis Lagerfeldt le Mer 27 Juin - 22:44, édité 5 fois |
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Invité | Sujet: Re: selly. ◮ america : steeve jobs. greece : no jobs. italy : blow jobs. Mer 27 Juin - 21:13 | |
| once upon a time ... « Cela fait la deuxième fois en une semaine que vous vous retrouvez dans mon bureau mademoiselle Lagerfeldt, vous en êtes consciente n'est ce pas ? » Le directeur du lycée me regardait par-dessus ses lunettes, et à la vue de sa face de cheval, je ne pus retenir un léger rire, avant de me reprendre rapidement. Vieux con, évidemment que j'en suis consciente, c'est moi qui me suis retrouvé ici lundi aussi. Les joies d'un lycée privé. Au moindre petit souci, on est ejecté chez le proviseur, et quand on en a un aussi stupide que le mien, ce n'est pas une partie de plaisir. Tentant une plaisanterie, je lui réponds : « Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat. » mais à la vue de son visage fermé, mon sourire disparut. et j'eus envie de lancer : " Mais déride-toi vieille peau, souris un peu, t'as bien assez de rides comme ça " mais trois coups à la porte retentirent. Et sur le " entrez " de Wilson, elle s'entrouvre pour laisser apparaître ma mère. Ma mère Lubja est la plus belle femme au monde. Grande, brune, élégante, elle a épousé mon père alors qu'elle étudiait à l'université de Suège, en sociologie. Ils se sont rencontré au détour d'un couloir de l'université, et ce fut le coup de foudre immédiat, parait-il. Un conte à l'eau de rose. Ils sont très rapidement sortis ensemble, puis se sont marié une année plus tard, décidant de s'installer définitivement ensemble à Biarritz, commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine. Elle a par la suite abandonné ses études. En même temps, étant donné la fortune colossale de mon père, fils de Karl Lagerfeldt, elle n'avait aucun besoin de travailler, et se contentait à la place, de vivre comme une jet-setteuse, assistant aux soirées les plus chics, aux défilés de mode les plus prisés, buvant du champagne sur des yachts en compagnie de milliardaires. Son désir d'enfant était grand, et ils n'attendirent que peu de temps, avant de décider de me mettre en route. Neuf mois plus tard, je naquis et arrivais au monde le quinze février quatre-vingt douze. Par la suite, nous avons regagné notre villa dans le quartier le plus prestigieux de Biarritz, où j'ai grandi dans un environnement très aisé. On m'a choyé comme personne, et le moindre de mes petits caprices étaient comblé. Baignant dans l'argent depuis gamine, j'avais toujours eu tout ce que je souhaitais. Mes grands-parents, mes tantes et oncles me vouaient une adoration inconditionnelle, et se pliaient en quatre pour me faire plaisir. On m'achetait les vêtements les plus coûteux, les meilleures affaires scolaires, ma garde-robe était remplie de sacs Louis Vuitton, une décoratrice d'intérieure avait été appelé spécialement pour ma chambre, qui possédait ma salle de bain privée, ainsi qu'une mezzanine, comportant tous les objets de dernière technologie dont je ne savais même pas encore me servir. Une famille aimante et attentionnée, pour résumer.
Ma mère prit place face au proviseur, après m'avoir piqué un baiser sur la tête, puis avec un air ennuyé, lance : « Bonjour. Qu'est ce qu'il se passe encore, Mr Wilson ? » Ce dernier se racla la gorge, puis entrecroisant ses doigts sur son bureau en acajou, lui expliqua la situation : « Bonjour madame. Je vous avais déjà convié lundi pour les troubles qu'avaient causé votre fille et... » mais avant qu'il ne puisse continuer, ma mère l'interrompit : « Attendez attendez, ma fille n'a pas causé de troubles. Elle a simplement dit à son professeur de maths qu'il avait une tronche de pervers, et qu'il fallait qu'il s'achète de nouvelles chemises. J'ai vérifié, et je confirme ce que Théa a dit : il portait une chemise, mais d'une laideur. Karl Lagerfeldt se serait suicidé s'il voyait ça. C'est toxique pour les yeux. Et en plus, on dirait vraiment un pervers. » Je souris. Honnêtement, de caractère, j'étais le portrait craché de ma mère, dans la mesure où j'avais été principalement éduquée par elle. Mon père était présent également, mais il travaillait beaucoup, et de ce fait, il pouvait se passer des jours sans que je ne le vois. Mais il m'envoyait toujours un texto ou un mot pour me dire qu'il m'aimait, et de rester sage. Mon père, Asher, était un homme autoritaire et exigeant d'un côté, mais tendre de l'autre. Il était patient mais il ne fallait jamais dépasser les limites, et il avait toujours veillé à ce que je respecte les règles imposées. Mais déjà, à l'enfance, on remarqua que j'étais une gosse assez agitée. Étant donné que j'étais fille unique, une fois à la maternelle, je fus un peu déboussolée, parait-il. Je ne voulais jamais prêter les jouets aux autres petits, je m'amusais à colorier les dessins des autres pour les faire pleurer, et j'aimais beaucoup tirer les cheveux des fillettes. Un petit monstre. Mes maîtresses passaient leur temps à m'engueuler, et les parents des autres gamins venaient sans cesse se plaindre à ma mère. Une fois en période d'adolescence, je fus loin de m'assagir. Pour moi, la vie ne se vit qu'une seule fois, alors autant en profiter à fond. Vous savez cette garce là, qui traine toujours avec les garçons, habillée de sa mini-robe Gucci, et qui vous traite moins que rien ? Elle, c'était moi. C'est moi. Je n'ai jamais su m'entendre avec les filles, principalement parce que je les déteste. Je pense que j'ai un complexe de supériorité, on me l'a déjà dit. En même temps, comment ne pas l'avoir ? Je suis tellement jolie, si intelligente, si parfaite. Ma seule meilleure amie fille, Emilie. En même temps, ça ne pouvait être autrement. On habitait le même quartier, on se rendait ensemble à l'école, passait nos après-midis sur la plage, elle à surfer, moi à bronzer. Je lui faisais ses devoirs d'anglais, elle m'aidait pour les sciences. Les week-ends à dormir l'une chez l'autre, les virées shopping, elle était comme la soeur que je n'avais jamais eu. M'afficher avec un pauvre où avec une personne dite d'un milieu moyen ? Jamais. La honte. J'étais la collégienne populaire, celle qu'on invitait aux meilleures soirées, celle qui régnait dans la cour de récréation avec son groupe d'amis, les plus fous.
Les amis, il y a que ça de vrai. C'est notre seconde famille. Les miens, les meilleurs, je les connais depuis toute petite, étant donné que l'on vivait tous dans le même quartier, comme je vous l'ai déjà dis. Emilie, oui, mais aussi Enzio et Jayan. Enzio, c'est comme un grand-frère, vraiment. Il est beau comme un mannequin, et toutes les filles lui courrent derrière. Il est cool, en plus, et c'est une personne en or. On s'est toujours très bien entendus, et il a toujours été là dès qu'on avait besoin de lui. Un mec parfait, en somme. En tout cas, de mon point de vue. Jayan, mon autre meilleur ami. Enfin, meilleur ami... Plus compliqué que ça en réalité. Mais il n'empêche qu'il a toujours été présent également, et que notre quatuor de rêve s'est toujours soutenu dans les moments difficiles. Au lycée, nous avions -presque- tout testé ensemble, vous savez l'adolescence et les nouvelles expériences. Les fêtes arrosées, les cigarettes, la drogue... Un petit monde qui me plaisait beaucoup. Je reconnais, j'avais toujours été cette fille un peu superficielle, qui ne jure que par le luxe et le surplus. Que voulez-vous, j'avais été élevée de cette manière. Cependant, les études prenaient énormément de place dans ma vie, et j'adorais être la première. C'est ainsi que l'on a décidé, avec le groupe, qu'on irait tous étudier à San Diego, une ville qui nous attirait beaucoup, de par sa chaleur et ses plages. Même si, évidemment, Biarritz allait nous manquer, c'était certain.
« Bon écoutez, je vais être clair avec vous puisque c'est comme ça ! Cela fait deux mauvais comportements, dont celui d'aujourd'hui où Naomie a été surprise en train de fumer dans l'escalier de secours. Je vais lui mettre une mauvaise appréciation sur son bulletin et elle pourra dire au revoir à ses chances d'intégrer l'université de San Diego ! Maintenant, sortez de mon bureau ! » J'en oubliais presque le proviseur. Affolée, je regardais maman. San Diego, c'était tout mon rêve ; si je ne l'intégrais pas, je mourrai. Comprenant aussitôt mon désarroi, ma mère s'arma de son plus joli sourire, puis avec un ton mielleux, dit : « Entre nous monsieur Wilson, ce serait dommage que vous échappiez à un bon chèque... »
Quelques temps plus tard, j'obtins mon baccalauréat, puis m'envola pour les États-Unis, pour commencer mes études de stylisme.
Dernière édition par S. Théa-Aélis Lagerfeldt le Jeu 28 Juin - 15:27, édité 10 fois |
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