L'histoire de votre personnage, à présenter sous la forme que vous désirez en une TRENTAINE DE LIGNES.
14/07/1988.

« Notre fille est magnifique ! » annonça mon père, en me prenant du berceau. Il s'assit sur une chaise, aux chevets de ma pauvre mère. « Tu veux la prendre ? Elle est très calme, tu sais... », demanda-t-il à son adresse. Ma génitrice détourna le visage, des larmes ruisselaient sur ses joues. Elle hocha négativement la tête en guise de réponse. Oui, pour elle, je n'étais qu'une erreur, une grosse erreur, je n'étais pas désirée de sa part. Ma mère n'a jamais été une femme tendre, elle ne savait rien sur moi, et elle ne sait rien dès à présent, c'est mon père qui a choisis mon prénom : Kendall. Pourquoi ? Parce que j'étais sois disant agité durant la grossesse de ma mère. Tu parles Charles... « Je ne veux pas de cette fille... Je veux seulement rentrer chez moi, et qu'elle me laisse tranquille, c'est tout. » « Mais enfin... Amélia... », dit-il en s'approchant d'elle pour tenter de la remettre en raison. Ma mère lâcha un cri strident, en appuyant sur le bouton de la télécommande qui servait à appeler un des infirmiers. « Ne t'approche pas de moi Valérian ! » « Vous avez un problème mademoiselle Lazarevic ? » C'était le début d'une mauvaise enfance qui s'annonçait pour moi.

→ 09/02/1996.

« Je suis désolée pour votre papa... » « Mhm... » Mon père était mort d'un cancer du poumon, il n'avait pas tenu long feu, juste deux mois. Pour ma mère et ma grande sœur, c'était une grande perte. Et pour moi ? C'était une tragédie. Je n'étais pas du genre à montrer mes sentiments, je détestais pleurer devant le public. Je lâchais mes larmes chaque soir, dans mon lit. Personne ne pouvait me voir, c'était l'idéal pour une fille comme moi. Assise sur une chaise en bois, vêtue d'une robe noire, balançant mes jambes d'avant en arrière, je regardais les gens passaient devant la tombe de mon défunt père. « Tiens-toi tranquille Kendy, je vais le dire à maman ! » Je lâchais un soupir, et arrêter de faire danser mes petites jambes. Ma mère n'était pas là, d'ailleurs elle n'était jamais là. « Papa est mort, et c'est uniquement de ta faute ! » « C'est pas vrai ! », criai-je. Toute la salle se retourna, suite à mes dires. Je n'avais qu'une seule envie, sortir de l'enterrement et pleurer en toute tranquillité.

→ 23/09/2006.

« Maman... Je suis enceinte. » Je me mordis la lèvre inférieure, aussi fort que je le pouvais. Le dessous du plat en fer tomba à terre. Ses yeux écarquillés, elle me regardait, les mains tremblantes. Je savais déjà quel allait être sa réaction, elle allait me gifler, me traiter de tous les noms, et me renvoyer de la maison, ou bien me tuer. S'approchant de moi, elle me donna une gifle à en tomber parterre, elle était monumentale. M'écroulant contre le sol, je touchais ma joue dédaigneusement. Et puis le moment arriva, le round débuta par des coups de pied au ventre, puis des crêpages de chignon, des insultes violentes, et puis elle me jeta dehors. Le sang envahissait mon corps et mon visage, mes vêtements étaient à moitié déchiré. Je sentis une graine de réconfort, mon ventre : l'être qui y habitait depuis quelques jours. Une partie de moi ne voulait pas garder ce bébé, je voulais juste avoir une vie normale, comme toutes les filles de mon âge. Mais, il s’avérait que la partie n'était pas encore gagnée..

→ 15/02/2012.

Ça faisait six ans, six ans que j'avais tout quitter : mon petit-ami, ma « famille », mes amies. J'avais fait adopté ma fille, elle s’appelait Chance, j'avais tenu à l’appeler comme ça. Pourquoi ? Parce que je voulais qu'elle ait une vie parfaite, et je ne voulais pas lui faire subir ce que ma mère m'a fait vivre. Si je l'avais gardé, j'aurais été une mauvaise mère, je le sais. Je me suis installé depuis ce temps là à San Diego, et je suis psychologue.