♔ Chapitre 1 : Dans la vie tout à un commencement

Ma psychiatre était assisse sur son chaise tandis que moi j'étais allongé sur le fauteuil exprès. Je la voyais m'observer, je me contenta alors de soupirer doucement, je ne comprenais pas pourquoi elle tenait tant à ce que je revienne... À chaque fois je ne lui parle pas, je me contente seulement de la fixer dans le blanc des yeux... « Alors Brooke comment ça va aujourd'hui ? » Je regardais ma psy comme si elle venait d'une autre planète. « Bien et vous ? » Oui je mentais et alors ? De plus, je ne vois pas l'intérêt de posé la question quand on connaît la réponse, je vais mal chaque jours depuis quatre ans... Quatre longues années ou je suis obligé de supporté cette psy parce que ma " famille " estime que c'est mieux pour moi... Je vis alors ma Psy griffonner sur son bloc note. « Et si tu me parlais un peu de toi ? » Je poussa un profond soupir. J'observa le plafond, trouvant dommage qu'on ne puisse pas fumé dans le bureau, ça m'aurait aidé à me décontracté... « Que voulez-vous savoir ? » Je savais que la Psy en viendrait un peu plus tard à mon viol, à mes tentatives de suicides... « Pourquoi ne pas commencer par le commencement ? » Je ferma alors les yeux doucement et pris une profonde inspiration. « Je me nomme Serena Brooke Hemingway, j'ai 21 ans et je suis née le 30 Juin 1991, dans l'hôpital de San Diego. Je suis fille unique, mais parents ont bien essayer d'avoir un autre enfant, mais ils n'y sont jamais parvenus. Ils ont donc étaient aux petits soins pour moi, s'assurant que je ne manque de rien, cédant à tout mes caprices. J'ai très peu de souvenir de mon enfance, les souvenirs que j'ai sont mon entré à l'école primaire et tout ce qui s'en suit... » Je fis une petite pose et je rouvris les yeux observant alors la psy, je vois pas en quoi dire et redire ça à chaque séance va m'aider à parler à haute voix de ce que j'ai vécu...

♔ Chapitre 2 : Un Malheur n'arrive jamais seul..

Je sais ce qu'ils cherchent tous, savoir qui m'a violé, mais que pourront-ils faire de plus sans rire ? Il est déjà mort et enterrer... « Parle moi du jour ou le drame à eut lieu. » « Pourquoi, vous connaissez déjà ce qu'il c'est passé ! » « Parce qu'en parler te fait du bien et tu te sens moins coupable... » Elle n'avais pas tord, je finis par pousser un profond soupir... « J'avais 15 ans, une copine m'avais invité pour fêter son anniversaire et j'ai pas mis longtemps à convaincre ma mère de m'y emmener, après tout elle était contente que je passe du temps avec mes camarades de classe... L'anniversaire c'est bien passé, on s'était bien amusé et ma mère est venu me chercher, pendant le trajet je lui ai dit ce que j'avais fait chez ma copine et après ça a été très rapide, on nous a percuté de plein fouet du côté conducteur et la voiture à fait plusieurs tour sur elle même avant de finir un peu plus loin sur la route, la voiture était à l'envers... Je me suis réveillé dans un lit d'hôpital, mon père à mes côtés. Il m'a serré contre lui en voyant que j'avais ouvert les yeux... J'ai alors demandé de l'eau, qu'il m'a gentiment apporté et il est resté près de moi jusqu'à ce qu'on apporte des nouvelles de ma mère... J'ai vu le visage de mon père se décomposé en apprenant la mort de la seule femme qu'il a aimé de toute sa vie, il n'a plus jamais été le même depuis ce jour-là. » Sans réellement me contrôler, je sentais les larmes coulaient le long de mes joues. « Parce vous avez toujours été la même ? » Je sentis la colère m'envahir comme à chaque fois... « Ça n'a rien à voir ! D'accord il aimait profondément ma mère, mais et moi alors ? J'ai perdu ma mère ! Je l'ai pleuré jours et nuit en voyant mon père sombré dans l'alcool et la drogue ! Pour moi il est mort le soir où ma mère et morte, car à partir de là il a oublié qu'il avait une fille et qu'il fallait s'en occupé ! Durant deux ans il a déprimé, pendant que moi je me remettais doucement de la mort de ma mère ! » Je l'entendais griffonner sur son bloc note, je me suis toujours demandé ce qu'elle y marquer, mes paroles, mes réactions... J'en sais trop rien et jamais je ne lui demanderais... « Est-ce que vous avez eu l'occasion de lui dire que vous avez été violer ? » Je referma douloureusement les yeux à ce souvenir. « Non et je ne crois pas qu'il en aurait eut quelque chose à faire, il n'était plus que l'ombre de lui même... » Oui encore un mensonge, mais celui-là elle n'est pas au courant et personne ne le saura... Bien sûr que mon père a été au courant de mon viol puisque c'est lui qui est rentré dans ma chambre une semaine avant de se suicider et qui m'a violé, qui m'a voler ma virginité, qui ma briser autant physiquement que mentalement... « Je suppose que vous ne voulez toujours pas parler de votre viol ? » « Vous supposez bien » « Vous savez en parler vous aiderez à avancer... » « Ça ne m'aidera en rien ! » « Dans ce cas, passer à la suite... » Je n'avais plus envie de parler, je voulais sortir de ce bureau et de ne plus jamais y revenir... Mais je savais qu'elle rapporterais tout à ma famille et je ne voulais pas qu'il soit après moi... « Une semaine après mon viol, je suis rentré des cours et j'ai vu une bouteille d'alcool vide et un flingue par terre à côté du fauteuil... J'ai appelé les secours qui sont arrivés quelques minutes après et quand ils appris qu'il était mort, j'ai réaliser que d'une je le savais déjà et de deux que j'étais orpheline... Les secouristes qui sont venus, ont pris peur en voyant que je ne bougeait plus et que je ne parlais plus, je crois que le pire pour eux c'est que je ne pleurais pas la mort de mon père... Ils ont donc jugé bon de m'emmener à l'hôpital pour me faire des examens et j'ai fini par voir un médecin dans ma chambre qui avait un air grave sur le visage... Je savais déjà ce qu'ils avaient découvert, quand le médecin a pris la parole il m'a annoncé en premier que j'ai été violé, j'avais envie de lui rire au nez, c'est pas pour dire mais j'étais la première au courant... Et il m'a annoncé que j'étais enceinte... À partir de ce moment là, j'ai adressé la parole à personne, on m'a confié au frère de mon père, je ne mangeais presque plus, je ne parlais plus, je ne faisais que pleurer dans mon lit... Puis j'ai avorté sans le dire à personne...» Je finis par regarder à nouveau ma psy, qui m'observa avec un air de compassion qui me donna envie de vomir.

♔ Chapitre 3 : La lente descente aux enfers...

Jene sais pas ce qui est le plus pire pour moi, que tout le monde s’obstine à vouloir savoir qui a abusé sexuellement de moi ou si c'est le fait d'avoir était mise enceinte par mon propre père qui m'a violé sans remord... « Après l'avortement qu'est-ce que tu as fait ? » « Je suis retournée en cours que croyez vous ! Mais j'a sombré dans l'alcool, la drogue et le sexe, la débauche la plus totale... » « Qu'est-ce que ça t'a apporté ? » Très bonne question, je ne sais pas vraiment... « Durant quelques heures j'oublies que j'ai été violé et que j'ai avorté, durant quelques heures je m'évade dans un autre monde où je me sens libre, en paix... » Oui c'est ce que je ressentais à chaque fois que je sombre dans la débauche la plus totale, la plus luxurieuse qui soit... « Comment en est-tu arrivé à être escorte-girl ? » Je finis par rire, parce que jusqu'ici elle a toujours refusé d'en parler et maintenant elle veut que je lui raconte, ben elle va pas être déçu. « En faite c'est simple, je devais me trouver un travail pour pouvoir payer le loyer et tout ce qui s'en suit, alors j'ai fait des recherches sur internet pour voir les annonces et je suis tombé sur celle d'une agence d'escorte-girl, j'ai proposé ma candidature et j'ai été retenue... » J'ai entendu son cri de surprise, oui je suis une dépravé, mais j'en suis là à cause de mon père à cause de personne d'autre, mais personne ne le sait et c'est mieux ainsi... « D'accord... Je sais par tes proches que tu as tenté à deux reprise de mettre fin à tes jours est-ce exact ? » » « Oui. » Je savais qu'elle en avait entendu d'autre, mais je sais aussi que je la décevais, car pour elle j'ai encore toute la vie pour me reconstruire... Mais c'est impossible... « Vous voulez me dire de quel façon ? » « Je me suis ouvert les veines, mais par malchance à chaque fois quelqu'un débarqué au bon moment pour me sauvé... » « Vous allez réessayer de mettre fin à vos jours ? » « On dit jamais deux sans trois et je n'aime pas les chiffres impair... » « Pourquoi vouloir vous ôtez la vie ? » Je finis par soupirer... « Vous êtes finalement trop curieuse, qui vous dit qu'à la fin de cette séance j'essaierais à nouveau de mettre fin à mes jours ?» Je la vis devenir blanche, bon en même temps je l'ai un peu cherché, mais il n'en reste pas moins que je pense ce que je dis... « Est-ce que vous parler aux membres de votre famille ? Je veux dire du viol, de l'avortement ? » Je me retint de rire et je finis par m'asseoir pour l'observer. « Ils essaient tous, les uns après les autres, mais aucun ne réussi à m'arracher les vers du nez et faites moi confiance, ils en auront marre avant moi... Même ma cousine Lennon, je la soupçonne de vouloir me soutiré les informations, car voyez vous ma cousine est comme moi, elle a perdu un être cher, elle boit, elle se drogue... Je penses qu'ils espèrent tous que je me confierais à Lennon et bien que je l'adore, jamais je ne reparlerais de ce que j'ai vécu ! » Je vis alors ma psy hocher doucement la tête, je finis par me relâcher... « Ça sera tout pour aujourd'hui, vous pouvez partir. » Je ne me fis pas prié je suis sortie presque en courant du bureau et je finis par prendre un bol d'air frais...