mama&phéphée × just the way you are.

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✖ Apparemment, son plan fonctionnait. La briser ainsi, lui sortir tout ça lui déchirait le coeur, mais il le devait. Pour lui, pour elle. Pas pour eux, car il n'y aurait jamais de 'eux'. Que devenir avec un mec pareil ? Il ne pouvait pas lui imposer ses démons. Il fallait qu'elle l'oublie. Qu'elle trouve quelqu'un d'autre, s'il était encore temps. Mais c'était justement ça : en était-il encore temps ? Depuis combien de temps gardait-elle ça pour elle ? Il était incapable de le dire, car il n'avait jamais voulu le voir. Son ton sec le blessait, mais en même temps, c'est ce qu'il voulait : qu'elle le déteste. Parce que si elle le haïssait, ça serait plus simple pour elle de l'oublier, n'est-ce pas ? La blesser pour la sauver. Il détourna le regard, forcé, pour ne pas qu'elle voit comme il se sentait coupable de lui faire endurer ça. Pour ne pas qu'elle voit que tout ça c'était n'importe quoi. Qu'il racontait conneries sur conneries. Que ses mots étaient infestés d'un venin malsain, mais qu'il ne les pensait pas. « C'est la meilleure des choses à faire. Je suis désolé, si j'avais su que tu t'attacherais comme ça, j'aurais arrêté plus tôt. » Il fallait qu'il lui porte le coup de grâce, il fallait vraiment qu'elle croit qu'il ne ressentait rien, rien du tout pour elle. Il n'osait pas la regarder lorsqu'il lança ; « Tu n'es rien, pour moi, Marley. Je suis désolé que le contraire se soit manifesté. » A chacun des mots qui franchissaient ses lèvres, il sentait son estomac se serrer affreusement. Il avait envie de vomir. Sur son bras gauche, là où il gardait précieusement un bracelet large pour cacher les marques de sa souffrance, les sillons tracés dans sa peau palpitaient au même rythme que son coeur emballé. Il releva le regard vers elle lorsqu'elle faillit vaciller. Il se précipita vers elle et se mit devant elle, la tenant par les épaules, affrontant alors enfin son regard. « Marley.. » murmura-t-il d'un ton faible où, il espérait, ne soient pas perceptibles des notes qui l'aurait trahi.

✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 26/04/2012

Affronter son regard m'était désormais impossible. Je ne voulais pas le croiser, je ne voulais pas plonger mon regard dans le sien. Si je m'y plongeais, je n'en sortirais pas et des larmes rouleraient sur mes joues à nouveau. Et ce n'est pas concevable, je ne peux pas pleurer devant lui. Je ne veux plus qu'il me voit pleurer pour lui et sa face d'ange. Orphée ne mérite pas que je pleure pour lui, surtout pas après tout ce qu'il vient de me dire. Je pensais avoir entendu le pire mais il s'avéra que non. Le beau brun était plus sec et plus dur que jamais. Je n'avais jamais rencontré ce côté de sa personne si méchant. Et je n'aurais jamais voulu le connaître mais c'était trop tard à présent il m'avait fait beaucoup trop de mal. Je ne reconnaissais plus le Orphée pleins de charmes, pleins de gestes de tendresse que je connais. Non là je connais un Orphée méchant, intouchable et surtout trop franc pour moi. Je ne pouvais plus affronter les paroles qu'il sortait à l'instant présent. Je cru m'écrouler mais quand je baissa mon regard vers mes jambes elles étaient droites et n'avaient pas bougée. « Oui c'est moi, j'ai tout fait pour le cacher, tu n'y es pour rien. » Je n'avais pas envie de l'excuser mais c'est comme si mes phrases sortaient toutes seules de ma bouche. Mes lèvres s'ouvraient et se fermaient comme bon leur semblait et je ne contrôlais plus rien. J'aurais voulu dire à Orphée comme j'avais mal et comme je le détestais au plus profond à présent mais je n'y arrivais pas. Je l'aimais bien trop pour être si dur avec lui même si j'aurais voulu l'être. « Oui je crois avoir compris que je n'étais qu'un plan cul à tes yeux, mais tu n'as pas besoin de remuer le couteau dans la plaie. Tu m'as énormément déçu et je ne veux plus jamais que tu m'adresse la parole. » Oui c'était mieux. Ne plus le voir pour mieux souffrir mais lorsque je me retourna et vacilla il s'approchait et posa ses mains sur moi. D'un revers de main je les enleva. Non il ne pouvait plus me toucher. « Quoi? va pas me dire que tu as de la compassion pour moi ce serait le coup de grâce. Tu me fais pitié Orphée. » Oui il me faisait pitié à essayer d'être gentil mais au fond, ce n'était pas plus qu'un mec comme un autre. Un salop pour pas changer. J'avais cru qu'il me rendrait heureuse comme Dylan le faisait mais il faut croire que je me suis trompée pour pas changer.

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✖ Bordel, que faisait-il ? A quoi jouait-il ? Il sentit une boule affreuse monter dans sa gorge et qui ne voulait plus se déloger. Il voyait le regard de Marley qui se chargeait d'une haine qu'au fond, il ne méritait pas. Parce qu'il ne voulait pas ce qui était en train de se produire, il aurait voulu ne jamais y arriver. Il aurait voulu tout lui avouer, là, maintenant. Lui dire que tout ça était faux, qu'il racontait des conneries et qu'il la voulait près de lui. Mais non. Il n'avait pas le droit. Pas le droit d'être égoïste. Il devait penser à elle. La sauver. Lui donner la chance de trouver quelqu'un qui ne lui ferait pas de mal. « Mais tu n'es pas qu'un plan cul.. » ne put-il se retenir de murmurer, chose qu'il regretta l'instant d'après, priant pour qu'elle ne l'ait pas entendu. Il se mordit la lèvre. Quand il posa ses mains sur elle, elle se dégagea & il laissa retomber ses mains mollement le long de son corps. De la pitié. Il lui faisait pitié. De la pitié... Ce qu'il détestait. C'était à cause de ça qu'il ne disait rien sur lui, pour ne pas voir ça dans le regard des gens. De la pitié. Honnêtement, ça le dépassait, mais c'était peut-être plus simple ainsi pour les deux. Il se recula alors, se rangeant sur le côté comme s'il la laissait passer. Il fallait s'éloigner. Qu'elle l'oublie, même s'il savait parfaitement que lui ne parviendrait jamais à l'oublier. Je lui fais pitié. Déjà, ça le hantait. Et il était loin d'imaginer comme cette pensée allait le torturer encore et encore. Il posa son regard sombre sur elle. Il s'était fermé. Comme avec tous les autres. Une huître. Impénétrable, il haussa les épaules. « Je pense qu'on s'est tout dit. » Il ramassa ses quelques affaires & se releva, croisant son regard une dernière fois. S'accrochant à ce qu'il voyait au fond de ses yeux bleus. Pour la première fois pour une femme, il avait envie de pleurer. Comme un gamin, comme ce gosse de quinze ans qu'il était toujours, ouais, il avait envie de chialer. Pitié.

✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 26/04/2012

Cette situation me dépassait tellement. J'avais l'impression que notre discussion allait au ralenti. Bien sûr tout ce que je lui disais était faux, je l'aimais profondément et ça je l'avais remarqué depuis un certain temps. Mais il fallait qu'il ressente lui aussi tout le mal qu'il m'avait fait. Si du moins mes paroles parvenaient jusque son cœur. J'aurais pensé être un peu plus qu'un plan cul à ses yeux mais cela s'avérait faux. Du moins jusqu'à temps qu'il dise le contraire. Perdue, oui j'étais complètement perdue et ne trouvait plus mes mots. Mes lèvres refusaient de s'ouvrir et je dû mettre toute ma force intérieure pour lui répondre. « Pourtant tu me l'a bien expliqué Orphée, je ne suis rien à tes yeux. » J’insistai sur le rien pour qu'il comprenne à quel point ce rien m'avait fait du mal. Il m'avait brisée et pourtant je ne voulais pas qu'il me rende vulnérable. Je voulais qu'il me rende plus forte qu'on forme un "nous" pour une fois. Qu'on ait une relation sincère l'un en vers l'autre et était-ce mal de penser ainsi? Peut-être qu'aux yeux de Swann l'amour était mal mais pas pour moi. Du moins si mais plus après son intervention dans ma vie. J'avais perdu Dylan et j'avais oublié la sensation, cette magnifique sensation quand on aime quelqu'un. J'avais enchaîné les conquêtes moi aussi mais le beau brun avait tout changé, tout comme Dylan. Je ne pouvais pas le comparer à lui, Dylan était trop parfait à mes yeux. Non Orphée avait profité de mon corps mais sans rien de plus. Le jeune homme ajouta que nous n'avions plus rien à nous dire. Moi j'avais encore des choses à dire mais je me contenta d'être sèche comme je sais tant le faire. « Une chose, même si je doute que tu vienne, ne t'avère pas de venir sonner à ma porte, c'est peine perdue. Tu as perdu toute l'estime que j'avais pour toi. » J'étais peut-être un peu dur avec lui mais il ne s'était pas gêné pour l'être avec moi alors à quoi bon m'en priver

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Cette discussion le rendait fou. Complètement fou. Il serra les dents, se mordant par intermittence la lèvre, puis l'intérieur de la joue, et parfois même la langue. Pour s'empêcher de rire une connerie. Pour s'empêcher de lui dire que tout ça, c'était des conneries. Je lui fais pitié. Pour s'empêcher de lui dire qu'il l'aimait. Ah, non, pardon, il ne l'aimait pas. Il avait beaucoup de mal à se le dire à lui-même, alors disons seulement qu'il ... l'appréciait beaucoup. Lorsqu'elle insista précisément sur le 'rien', il frémit. Il serra les dents, se forçant à ne pas répondre. Il avait envie de lui hurler « bon sang mais tu crois que si tu n'étais rien pour moi, je réagirais comme ça ? » mais il se tut. Le silence valait mieux qu'enchaîner gaffes sur gaffes, pas vrai ? Il ne pouvait pas l'aimer. Il ne ferait que la blesser. Il n'était pas fait pour ça. Mais surtout, c'était très égoïste : il ne voulait pas la perdre. Aimer, c'est donner à quelqu'un la possibilité de vous détruire. Il était déjà assez détruit comme ça, vous ne trouvez pas ? Il avait détourné le regard, car il avait l'impression que dans celui, bleu perçant de la blonde, il était plus bas que terre. Il hocha la tête à son indication. Bien. Alors, il ne viendrait pas. De toute façon, il prévoyait même de quitter la ville sur le moment si ça pouvait l'aider à disparaître de la vie de Marley. Il sentit son coeur se serrer lorsqu'il releva une dernière fois les yeux vers elle. Ses yeux criaient « je suis désolé » mais ses lèvres murmurèrent « Bien. Alors au revoir.. Enfin, adieu ? » Il le disait sous forme de question. Pourquoi ? Pour qu'il l'entende de ses propres mots à elle. Qu'elle tirait un trait sur lui, qu'elle n'essaierait pas de le chercher, de le raisonner, de le faire changer d'avis. De le faire changer tout court. Il plongea dans son regard au risque de s'y noyer. De toute façon, il était déjà au fond depuis bien longtemps..

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J'aurais voulu partir, partir dès qu'il m'avait clairement dit ses sentiments. Mais j'avais écouté mon cœur encore une fois et j'avais été bien trop conne pour m'en aller. J'aurais évité de souffrir une fois de plus, j'aurais évité d'entendre les mots d'Orphée, si durs à mon égard. J'aurais protégé mon cœur une nouvelle fois mais pour le beau brun j'étais restée. Je n'avais pas envie d'y croire et j'avais espéré. Oui l'espoir m'avait empêché de m'en aller. L'espoir me fait faire n'importe quoi, j'aurais du partir et pourtant ... Je me sentais lasse, je n'avais plus envie de le regarder, plus envie qu'il me touche. Je n'avais plus envie de rien à part rentrer, dormir et oublier. Oui j'avais besoin de l'éviter même si au fond je désirais qu'il change d'avis, qu'il reste et qu'il me dise qu'il a besoin de moi au fond. Mais tout ça ne se réalisera sans doute jamais alors pourquoi suis-je encore là à l'écouter? Surtout que les paroles qui sortent de sa bouche ne sont pas agréables à entendre. Alors pourquoi dois-je toujours me torturer l'esprit? Je ne pouvais pas partir, je ne voulais pas partir. Partir serait renoncer à Orphée pour toujours et c'est si difficile pour moi de lui renoncer. Et pourtant, j'en avais énormément besoin. Je jeta un dernier regard dans sa direction lorsqu'il me demanda si nous devions nous dire adieu. Oui ce serait sans doute mieux pour nous. « Oui puisque c'est ce que tu veux. » Je n'avais pas dit que c'était ce que je désirais également mais j'aurais dû. Pour lui prouver que je serais forte mais pour l'instant cela m'était impossible. Son regard se plongea dans le mien et avec toute la force possible et inimaginable, je détourna le regard. Je tourna des talons et pris le chemin de la grand rue. Quittant ces dunes qui me rappelleraient sans doute mes souffrances et la perte d'Orphée, celui qui avait changé ma vie.

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On l'arrête là & on s'en refait un de suite ?

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Oui mpotte moi pour qu'on s'arrange, j'archive

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