Le retrouver, ça me faisait énormément de bien. Orphée est le seul homme que je connaisse qui me fasse autant de bien moralement et physiquement. Je ne sais pas l'expliquer. Je me mens à moi-même pour l'esquiver mais ça devient de plus en plus difficile. Et rien que de voir sa petite tête par dessus mes lunettes me donne l'envie de tout lui dire. Mais non, lui dire serait le faire fuir. Et je n'imagine pas qu'il s'en aille. Même si je m'obstine à penser que ce n'est qu'une passade je n'arrive pas à l'effacer et à penser à d'autre homme. Peut-être parce que la couleur de ses yeux me fait tant penser aux yeux de Dylan. Ou peut-être parce que quand il me souris je me sens unique. Mais je ne voulais plus y penser, je voulais profiter de lui avant qu'il n'aille voir une autre fille. Parce que oui, pour Orphée je ne suis qu'une fille parmi tant d'autres. Du moins c'est comme ça que je le prends. Mon sourire s’effaça un instant mais dès que le son de sa voix m’apparus, mon sourire revint comme un éclair. Il était à l'heure, et ça me plaisait. Mais ne me faisant pas d’aprioris je préféra me redresser et lui faire un sourire des plus charmeurs « Tiens, Fowkes. Qu'est-ce que tu fais là? » Réponse un peu bête étant donné que ce n'est pas du tout moi qui l'ait invité bref, m'appuyant contre des herbes je me mis face à lui et lui fis la bise sur le coin de ses lèvres. C'était tellement bon de sentir son odeur, elle aussi me rappelait Dylan. Mais Dylan était loin à présent et même si je l'aimerais pour le reste de ma vie, c'était Orphée à présent. Et jusqu'ici c'est le seul qui arrive à me faire "oublier" mon Dylan. Je ne sais pas comment il fait, je ne l'explique pas mais c'est comme ça « Alors, t'as pas eu trop difficile de quitter une de tes groupies pour me rejoindre? » demandais-je un brin de jalousie dans la voix. Moi jalouse? mais noooon. Juste que j'aime bien garder mes proies pour moi seule. Et je n'avais pas choisi les dunes par hasard. Seulement maintenant qu'il était là, j'avais envie d'être un peu plus que son "coup" mais loin de lui cette idée là. Je n'osais même pas la mentionner. Ne voulant lui montrer aucuns signes de faiblesses, j'arborais toujours un sourire quelque peu forcé mais qui ne pouvait se remarquer.

C'était si spécial à ses côtés que ça m’effrayait un peu. À chaque fois que je m'attache un peu trop à quelqu'un, elle s'échappe. J'ai perdu mon père - bien que je ne l'ai pas connu - ma mère m'a toujours détesté et puis il y a Dylan. Parti bien trop tôt et laissant mes plaies ouvertes sans qu'elles puissent se refermer. Jusqu'ici il n'y avait qu'Orphée qui avait réussi à refermer doucement mes plaies. Sa présence m'était rassurante et presque vitale. Mais je ne montrais rien, de peur qu'il s'en aille lui aussi. C'est difficile, extrêmement difficile, de me cacher d'Orphée, de nier tout ce que je ressens. Mais c'est comme ça, je n'ai pas d'autre choix si je veux le garder Je n'avais pas envie de gâcher nos moments - si précieux - ensembles, alors je préférais me taire. Et c'est ce que je fais à chaque fois qu'on se voit, je me tais sur ce que je ressens. De toute façon pour Orphée il n'y a rien de plus. Les paroles du beau brun me ramenèrent à la réalité. « Oui c'est le destin qui a nous a réuni ici, pour quoi faire je ne sais pas » répondis-je avec un air des plus étonnés. Depuis que je suis petite, je sais jouer, mentir comme une vraie pro. Cela m'a souvent aidé dans mon passé. Et même si j'essaye d'être sincère le plus souvent possible, les mensonges peuvent servir dans des situations complexes. Comme maintenant par exemple, lorsque j'avais envie de tout dire au jeune homme mais que mes lèvres restaient collés, m'empêchant de lui dire quoi que ce soit. Un sourire apparu sur mon visage lorsqu'il mentionna que ses groupies n'étaient pas à ma hauteur. Ensuite il demanda quel était le programme. « Oh je sais pas, toi tu vas te taper la mémé plus loin là-bas et moi le pépé ça va? » Bien sûr que je rigolais. Moi me taper un pépé? Trop peu pour moi. À cet âge-là ils sont plus trop réactifs. Je me rapprocha d'Orphée à sa demande mais cela ne dura pas bien longtemps car je le pris par la main et l'emmena près de l'eau. J'ôtai ma robe en quelques secondes et plongea dans l'eau. Je le regardai au loin. « Si tu viens tout de suite, j'enlève le haut » répondis-je arborant un sourire malicieux. Bah quoi on est joueur ou on ne l'est pas.

Un sourire pleins de malices arborait mon visage. J'aimais tellement jouer mais encore plus avec lui. Et même si j'essayais tant bien que mal de cacher mes sentiments de plus en plus sincères pour Orphée jouer était bien plus bon. Et surtout jouer me permettait de le garder pour moi. Tout lui avouer me ramènerait à sa perte et ce n'était pas une chose négociable. Loin de là. On s'était promis sexe et sans sentiments. C'est un peu le principe du "sexfriend" mais on ne nous met pas assez en garde sur les sentiments que provoquent le sexe entre amis. Orphée me demanda quel était le programme et je lui proposa d'aller voir la belle mémé là-bas plus loin « Alors le pépé me suffira amplement » bien sûr que non, le corps d'Orphée était bien plus attirant que celui du pépé là-bas mais bon j'avais envie de le faire mijoter un peu alors à quoi bon? Finalement je me décida et me jeta dans l'eau à moitié nue. Je lui avais promis d'enlever le haut s'il venait me rejoindre. Au départ il avait l'air un peu septique mais ma proposition faites, il changea bien vite d'avis. Le jeune homme enleva tout ce qui lui servait de vêtements mise à part son maillot et sauta dans l'eau à son tour. Il réclama son dû bien évidemment. Mais j'étais joueuse et je n'allais pas m'arrêter là. « Ok je bouge mon haut mais seulement si c'est toi qui l'enlève » Je ne me gênait pas pour observer son torse lorsqu'il se rapprocha doucement de moi. Il voulait jouer? On allait jouer

Orphée a toujours eut une sensualité à en faire tomber plus d'une. Je n'ai jamais compris il dégage autant de sensualités dans ses paroles et dans ses gestes. Le moindre contact de sa peau me fit frémir mais de plaisir. J'avais dit vouloir du pépé plutôt que d'Orphée mais c'était totalement faux. Le jeune homme me tira la langue et je rigola. Non je ne me moquais pas de lui mais j'aimais tellement quand il se montrait possessif Au moins ça me montrait que j'avais un peu d'importance à ses yeux. Je le vis s'approcher de moi et lutta pour ne pas tituber après avoir vu son torse. L'eau ruisselait un peu sur sa peau et ça le rendait encore plus désirable Ce n'était qu'un jeu pour lui entre nous mais pour moi c'était bien plus. Je commençais à avoir besoin de sa présence elle m'était presque vitale et ça ce n'était pas bon du tout. Ni bon pour moi, ni pour lui. Mais c'est sans doute moi qui souffrirait le plus si Orphée savait tout. Lui prendrait la fuite, j'en étais sûre. Mais pour l'instant il était bel et bien devant moi et je devais en profiter avec que je ne gâche tout. Car oui à un moment où un autre je ne saurais plus lutter mais ce moment n'est pas encore là, alors profitons. Le beau brun ôta mon dessus de bikini de sorte à ce que je me retrouve presque nue. Le pépé et la mémé était parti et la plage était déserte. Les dunes et le sable étaient à nous à présent. Je me retourna face à lui, un sourire malicieux aux lèvres. Je le désirais plus que tout, mais je voulais faire durer notre plaisir. « Un bain de minuit ça te dis? » Qui dit bain de minuit dit bain tout nu surtout. Et même si ce n'était pas une première l'idée de le voir entièrement nu me fit frissonner. Je glissa ma main le long de son dos, effleura ses lèvres et me plongea dans son regard .

J'avais terriblement peur qu'Orphée remarque qu'il était bien plus pour moi. Mon regard me trahissait par moment même si j'essayais de camoufler mes sentiments le plus possible. Mais tout cela devenait atrocement difficile pour moi, alors je ne dissimulais plus rien. Tant pis s'il le remarquait, je trouvais bien une excuse à lui sortir hein Je me rapprocha de lui et posa mes mains sur ses deux joues. Mon regard plongea dans le sien. Doucement je ferma les yeux et l'embrassa avec fougue et tendresse. C'est pas parce que je suis son plan cul que je dois pas être tendre hein Évidemment Orphée accepta mon bain de minuit et m'emmena avec lui dans l'eau. L'eau était froid mais pas glacée. On pouvait la supporter sans trop souffrir. Je m'agrippa à son cou, et continuant à l'embrassa je descendis ma main lentement jusqu'à son maillot. Il n'était pas encore nu mais son maillot ne ferait plus long feu « Et le bas tu l'enlève pas? On risque d'avoir bien du mal si tu le laisse » Je pris mon air de chien battu pour qu'il l'ôte. Je fis voler mon dessous à travers la mer. Tant pis pour mon maillot, j'ai déjà perdu le haut alors bon. J'en ai des tonnes de toute façon et puis il me restait ma robe donc je n'avais plus besoin de ça. Me retrouvant entièrement nue je colla mon corps au sien continuant de l'embrasser avec passion. Passant ma main dans ses cheveux je frémis de plaisir lorsque sa main parcourra mon corps nu. Il était si séduisant avec son corps totalement mouillé. Mon désir devenait de plus en plus incontrôlable et je ne savais pas pourquoi avec Orphée le plaisir était multiplié par dix, mais c'était comme ça

Notre étreinte était si forte. J'aurais voulu que ce moment soit unique, qu'il ne s'arrête jamais. Mais au petit matin, Orphée s'en irait comme il fait avec toutes les filles et je me retrouvais comme une cruche. C'était décidé dès que j'aurais profité de son corps d’Apollon je lui dirais. Il fallait que je m'en convins parce que cette situation n'était plus supportable pour moi. J'avais conscience que je lui en demanderais sans doute trop mais tant qu'à faire je préfère souffrir maintenant avant que je tombe vraiment amoureuse du beau brun et que je ne puisse plus m'en défaire. Les sentiments que j'ai pour mon beau prince sont déjà forts mais je le supporterais s'il venait à s'en aller Difficilement mais je surmonterais tout ça. Je ne me donne pas deux mois pour tomber amoureuse pour de bon. Je vis Orphée ôter son maillot et un sourire s'afficha sur mon visage. J'étais comblée et je me sentais victorieuse Le jeune homme continua à m'embrasser, dans le cou, sur les lèvres, sur la poitrine. Tous ces endroits qui au simple contact de sa beau me faisait gémir de plaisir. Tout était si parfait avec lui et je ne voulais pas arrêter ce moment. Orphée susurra quelques mots à mon égard. Ses paroles me donnèrent entière satisfaction mais en même temps je me posais énormément d'interrogation. Le pensait-il ou était-ce simplement parce qu'on était bien occupé? Sans que je puisse répondre à ses questions je revins à la réalité en sentant sa main passer dans mon dos. J'agrippai ses cheveux et sauta dans ses bras. Mes jambes entourant ses hanches je l'embrassais fougueusement, sans retenue et avec passion. Le moment était parfait mais je savais que dans quelques heures je perdrais mon beau Prince sans doute pour toujours

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Son corps brûlait contre le mien. Sa chaleur allait en moi et me faisait tellement de bien. Je ne contrôlais plus rien, Orphée maîtrisait tout de moi à l'instant présent. En règle général j'aime dominer, j'aime montrer mon caractère fort aux hommes mais avec lui c'était différent. Orphée à le don de m'apaiser, de me faire me sentir mieux, et de faire monter mon désir en moi en quelques secondes. Je ne l'explique pas et je l'explique de moins en moins. Au départ j'ai pensé à une attirance passagère mais au fond, c'est bien plus que ça M'agrippant à lui, je le sentis venir en moi. Mon désir augmenta encore bien plus comme si j'allais exploser. Je frémis de plaisir et continue à l'embrasser comme jamais je ne l'ai fait. C'est si bon de sentir son corps contre le mien, de sentir ses lèvres contre les miennes et d'être dans ses bras. Car il y a bien un endroit où je suis bien, c'est dans ses bras. Et même si je ne suis qu'une fille parmi tant d'autres, quand il pose ses yeux sur moi et me souris de cette façon, je me sens unique Mes mains montent et descendent le long de son dos, allant de temps à autre dans ses cheveux. Profitant du moment présent, je ne veux jamais que ça s'arrête. Je sais que c'est l'homme qu'il me faut et pourtant, je sais aussi que je risque de le perdre

oui j'ai acheté le trois, je le commence dès ce soir

Je ne voulais plus penser à ce qui suivrait cette "escapade" dans la mer. Je voulais seulement penser à l'instant présent mais mes sentiments prenaient de plus en plus le dessus. Je ne contrôlais plus mes gestes, plus mes sentiments ni même mon corps. Tout me ramenait à Orphée et ça ce n'était pas bon du tout. Moi je saurais accepter une relation durable, je serais prête à tenter le coup même s'il faut tout perdre après. Mais Orphée n'en serait, sans doute, jamais capable Moi je voulais tout de lui. Son corps, ses lèvres, son air innocent quand il me regard, tout ça pour moi et moi seule bien évidemment. Je ne voulais plus qu'il aille voir d'autres filles mais c'était sans doute trop lui demander. Encore faut-il que j'ose formuler mes attentes car il ne me doit rien, rien du tout. Mais j'ai tellement besoin de lui, oui c'est vraiment devenu un besoin sans que je puisse l'empêcher. J'aurais voulu ralentir mes sentiments pour ne pas souffrir mais c'était trop tard. Nous restâmes dans la mer pendant une bonne heure. Je gémissais de temps à autres de plaisir, en demandait encore quand je le sentais ralentir. Sa peau, ses lèvres brûlaient sur mon corps nu. Tout ce que je ressentais était indescriptible je savais une chose; que je ne voulais pas qu'on s'arrête. Mais nos corps affaiblis nous ramenèrent à la réalité. Quand on cessa toute "activité" je plongea mon regard dans le sien, sans même détourner les yeux. Nous sommes restés quelques minutes à nous regarder ainsi. J'étais tellement bien dans ses bras. Arrivés près de la plage je me jeta dans le sable, l'attirant sur moi. Je posa mes lèvres à nouveau contre les siennes. « Je n'oublierai jamais cette nuit ... » Orphée comprendrait ce qu'il veut dans ma phrase, mais moi, jamais je n'oublierai ce qui vient de se passer. Je me rends enfin compte que j'ai besoin de lui et que je ne peux pas faire autrement

Oui j'avais peur. Extrêmement peur qu'il s'en aille. Ses paroles me rassurèrent un peu mais pas assez. Je le connaissais trop bien pour savoir qu'il ne serait pas prêt pour une relation durable. Il n'était pas près pour s'adonner à moi et moi seule. Je le sentais rien que quand son regard se détourna du mien je compris. Mais je m'étais jurée de tout lui avouer dès que nos ébats "amoureux" seraient terminés. Je me l'étais promis. Je voulais juste profiter de l'instant présent encore un petit peu et profiter de ses lèvres une dernière fois Je préférais lui dire ce soir que de me mentir encore davantage à moi-même et pas la même occasion que de lui mentir à lui. Lui, cet homme qui a tout fait basculé. Orphée qui m'a rendu dépendante, dépendante de ses lèvres et de lui tout simplement. Je ne répondis que par un sourire à ses paroles. Je buvais ses paroles, j'en avais besoin. J'avais besoin de courage pour tout lui dire d'ici peu. Je désirais retarder le moment mais à quoi bon? Je l'embrassa avec passion, avec ardeur et avec tendresse. Puis je tourna ma tête vers lui lorsqu'il se posa à mes côtés. Un sourire aux lèvres j'observai chaque trait de son visage que j'aimais un peu plus chaque jour. Et sans que je puisse contrôler quoi que ce soit, mon cœur parla de lui même. « Ça ne suffira plus. » Ou plutôt ça ne me suffira plus. Je ne sais pas ce qu'Orphée comprendrait par ses paroles, mais il comprendrait surtout que je suis sincère à son égard et que je veux bien plus. Quitte à le faire fuir tant pis, mais j'avais un réel besoin de lui avouer enfin ce que je ressentais

Le sourire que m'offrit Orphée ne me facilita pas les choses. Cela me rendait bien plus vulnérable. À présent, je n'avais plus envie de lui dire, je voulais me taire et oublier tous les sentiments que j'éprouve à son égard pour garder notre relation si particulière mais sans souffrances. Comme au début de notre relation. Lorsqu'on a décidé de devenir des sexfriends mais sans sentiments. Mais ce n'était plus possible à présent, mes sentiments prenaient le dessus. Mon cœur était plus fort que ma raison et je ne pouvais rien y faire. Lorsque le beau brun tenta de détourner ma question je ne pu que sourire mais mon visage revint très vite dur et en même temps tellement sincère. Je devais lui dire, je ne pouvais plus faire machine arrière à présent. J'avais tellement besoin de lui que je ne pouvais plus admettre le perdre. Et pourtant, c'est sans doute ce qui se passerait finalement. Je soupira, passa ma main le long de son visage sans le lâcher. Je baissa les yeux vers le sable et pris un profond soupire. « Non demain matin ne me suffira plus non plus. Je ne veux plus jamais que tu t'en aille Orphée .. J'ai trop besoin de toi. » Des larmes apparurent au creux de mes yeux. Je me retenais tant bien que mal pour ne pas me laisser aller, pour me montrer forte mais rien n'y faisait. Une larme roula sur ma joue et s'abattit sur le sable. Mon regard remonta légèrement vers son torse pour enfin se loger dans ses yeux. Je ne pouvais plus le quitter des yeux. Je ne voulais manquer sa réaction pour rien au monde même si elle devait me faire souffrir

La situation prenait une tournure difficile à encaisser pour moi. Je ne voyais plus un seul mouvement sur son visage sauf quand il cru à une plaisanterie. Je me maudis d'avoir pleuré car sans ça j'aurais nié l'affaire et aurait dit que "bien sûr je plaisantais, tomber amoureuse de lui, jamais .." Mais tout cela était faux. J'étais amoureuse de lui à présent et je ne pouvais plus nier. Il était trop tard, j'avais déjà tout gâché de toute façon. Ses traits et ses paroles devinrent durs. Il était trop sérieux pour moi et le son de sa voix n'annonçait rien de bon. Lui n'avait pas envie de plus, il connaissait les termes de notre contrat et n'avait pas enfreint les limites. Oui on avait été clair l'un à l'autre mais je n'avais pas pu résister à son sourire si parfait, à ses yeux qui évitent mon regard quand il a peur de trop s'y plonger, à sa main qu'il passe dans ses cheveux quand il désir quelqu'un. Tout ça était vital à présent pour moi et je ne pouvais plus me passer de ses touchés, de ses lèvres, de tout de lui. Mon sourire s'était effacé et mes lèvres tremblaient. Mais lorsqu'il haussa la voix, j'eus le besoin de lui répondre avec difficultés mais il fallait que je lui réponde. « Parce que tu crois que c'est facile? Tu crois que j'ai choisi de t'aimer? Toi le mec qui va voir ailleurs et qui ne me considère que comme son plan cul? Je n'ai pas choisi Orphée et si j'avais pu j'aurais choisi quelqu'un d'autre. Pas un mec qui ne voit même pas de quoi sera fait demain. » Mon ton était sec, dur mais j'avais besoin de sortir ma colère. Je ne pensais pas tout ce que j'avais dit, je l'aurais choisi si j'avais pu. Parce que son air trahi ce qu'il est vraiment. À mes yeux il a un cœur énorme, il ne veut juste pas le montrer. Mes mots glacèrent l'atmosphère mais je ne pouvais rien faire d'autre. Lorsqu'il m'indiqua de ne pas pleurer je frotta mes larmes d'un revers de main. Mais celles-ci coulaient sans que je puisse les arrêter. Je murmura quelques mots à peine audible. « Qu'est-ce que ça peut bien faire toute façon? » Ma colère s'était transformée en peine et je ne pouvais rien faire pour la contrôler. Mes jambes vacillèrent sous-moi et je du m'asseoir pour ne pas tomber. Je n'osais plus croiser son regard, à présent j'avais tout gâché

Chaque mot qu'il disait me déchirait un peu plus. J'avais besoin de lui mais apparemment ce n'était pas réciproque du tout. Lui n'avait pas besoin de moi. Lui ne voulait pas de moi. Oui je n'étais qu'une fille parmi tant d'autres pour laquelle il avait un peu d'affections. Il fallait que je me persuade de ça pour l'oublier. Après tout on s'était mis d'accord pour ne pas tomber amoureux mais j'avais trahis notre pacte alors je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même après tout Je voulais prendre mes jambes à mon cou et m'en aller en courant. Ne plus jamais revenir dans ces dunes, sur cette plage et l'oublier. Oui l'oublier est sans doute la meilleure chose à faire. Ne plus revoir Orphée voilà ce dont j'avais besoin. Je m'apprêtais à me lever quand paroles attirèrent mon attention. Il ne pensait pas que j'étais à ce point amoureuse de lui mais pourtant on pouvait le voir dans mon regard. Il ne savait pas ou il n'avait pas voulu le voir? Peu importe de tout façon c'est trop tard à présent. Quelque chose s'est brisé entre nous et plus rien ne sera jamais pareil. J'ai tant besoin de son corps que je n'ose même pas me lever et m'en aller. Je ne me reconnais même pas, moi que me sers des hommes pour oublier mon passé, qui refuse de tomber amoureuse. Voilà que je deviens dépendante d'Orphée. Non je ne pouvais pas l'accepter. Ou peut-être que j'aurais pu s'il avait montré le moindre signe d'affection de son côté mais ce n'était pas le cas. « Oui il vaut mieux qu'on arrête de se voir. » Mes mots étaient secs et durs à la fois. Mon teint ne se radoucissait pas. Je ne voulais pas me décontracter ou du moins je n'y arrivais pas. Mes points étaient tellement serrés que j'en avais mal mais tant pis, pour ne pas pleurer j'avais besoin de ça. Car oui pleurer devant lui, non plus jamais. Il s'en fichait de toute façon. J'avais si peu d'importance à ses yeux. « Non depuis Dylan je .. Oublie, il vaut mieux que je m'en aille. » Depuis Dylan je n'étais plus tombée amoureuse mais depuis ce beau blond était arrivé et avait tout changé. Mais ce temps était résolu. Je me leva, difficilement car je failli m'écrouler en me levant mais je tins bon, juste pour lui montrer que j'étais forte. Et je tourna sur mes talons et avant de partir, me rappelant que j'étais nue, je me rhabilla.