Nous avons tous des rêves, nous voulons tous que l’un d’entre eux ce réalise, parfois ça arrive parfois non. Cependant on aime pouvoir en rêver encore et toujours, le rêve est personnel mais aussi gratuit. Personne ne doit être punit de le faire…

Je m’appelle Caitlin Edwina-Faith Anderson, je suis une jeune femme de maintenant vingt-trois ans et je vais vous parler de mon histoire. Je suis née dans une famille aisée, originaire d’Australie et plus exactement de la ville de Sydney. Mes parents tous deux médecins nous ont apportés une vie de famille à moi et mon frère convenable et soudés. Malgré leurs nombreuses absences je n’ai jamais regretté notre départ d’Australie pour l’Amérique. Je n’avais pas vraiment d’attache ni d’amies là-bas. A vrai dire je me disais même que je repartais à zéro.

« Et bien ma petite fleur, qu’est ce qui ce passe ? » Je levais les yeux vers mon frère. Je devais ranger mes affaires dans les cartons mais je ne savais pas du tout par où commencer. « Bah je sais pas comment ranger mes affaires dans les cartons. » Je faisais une petite moue et regarda alors celui-ci qui se mit à sourire doucement. « Oh, bah attends je vais t’aider. » Je me relevais alors un large sourire aux lèvres. Mes parents avait décidé de se rapprocher de mes grands-parents et ayant demandé leur mutations dans un hôpital à San Diego je ne pus alors que me réjouir. « Merci ! » Je souriais et mon frère m’aida alors à ranger le plus d’affaires possible quand le téléphone ce mit à sonner. Mon frère ce dirigea alors à l’étage inférieure et je continuais alors à ranger doucement dans les cartons. Je n’aimais pas vraiment cela, je l’avoue j’étais une jeune fille vraiment faignante. Voyant que mon frère ne remonter pas je pris la décision de le rejoindre. « Tobias ? T’es ou ? » Allant vers le salon je le vis alors assis sur le fauteuil de mon père les yeux rouges. Le regardant alors je venais m’installais sur ces genoux. « Qu’est ce qui ce passe ? » Je voyais bien que quelque chose n’allait pas et du haut de mes huit ans je comprenais qu’il était triste. « Je … Papa et maman vienne d’avoir un accident de voiture et … On doit aller à l’hôpital. » Je ne comprenais pas tout mais le fait de savoir que mes parents avaient un accident je comprenais que cela était grave. « Comment on va faire ? Tu ne peux pas conduire toi ! » Il venait me sourire doucement avant de me poser sur le canapé et appeler notre voisine pour qu’elle nous y conduise. Rapidement nous arrivions à l’hôpital et passant la nuit là-bas c’est au petit jour que mon frère et moi apprenions que ma mère était morte et mon père sorti d’affaire…

Mourir jeune est un rappel de la vie, mourir vieux est tout simplement le cycle de la vie qui continue de tourner. Ma mère est morte jeune et cela nous a prouvé à moi, mon frère et mon père combien la vie est courte et qu’il faut savoir en savourer chaque instant…

Dix ans ce sont écoulés depuis la mort de ma mère. Mon père a eu beaucoup de mal à continuer de vivre et déménager, rapatrier le corps de ma défunte mère à San Diego afin de l’avoir à nos côtés est un choix familiale. Nous ne voulions pas quitter l’Australie sans elle et voilà pourquoi nous avons réussi à quitter ma terre natale pour aller vivre auprès de mes grands-parents paternels à San Diego en Californie. Cette ville nous rappelle en quelque sorte le climat Australien. Le soleil est présent et cela me convient parfaitement bien. Mon frère a su être très présent pour moi après la mort de ma mère, toujours là quand mon père avait besoin, au petit soin avec moi et ne prenait alors pas le temps lui d’avoir du chagrin. Je le savais, depuis la mort de ma mère il a créé une carapace vraiment important qui me fait peur. Je ne voulais pas qu’il s’effondre ou transforme sa tristesse en colère et rébellion. A mon plus grand plaisir ce ne fus pas le cas mais pourtant moi j’ai bel et bien changé, celle dont il n’aurait jamais pensais voir agir ainsi c’est transformer en véritable petit fille intelligente, bel et bien douée en cours mais aussi douée avec la drague et l’arrogance. Ma tristesse je l’ai bel et bien ouverte au reste du monde, mais pas de la manière que mon frère et mon père l’aurait voulu. Ce dernier a retrouvés une femme, elle est plutôt gentille mais je ne la considérerais jamais comme ma mère, cependant mon père à retrouver le sourire et c’est tout ce qui compte pour moi. Mon frère ? Lui, il a réussi dans ce qu’il voulait faire et maintenant tiens son propre garage. Quant à moi, je me sens seule. Je suis douée dans mes études de médecine mais je n’arrive pas à trouver un homme qui me conviendrait. Coucher avec ceux que je rencontre ? C’est ce que j’ai commencé à faire dès lors ou je me suis mise à gouter au plaisir à deux. Couché, ce touché, prendre du plaisir voilà ce qui me plait dans ces relations sans sentiments, sans lien précis et tout simplement une seule envie chacun, gémir. Ma majorité m’a permis de pouvoir faire ouvertement cela, bien évidemment je ne suis pas l’une de ces garces qui aime s’amuser à faire souffrir les hommes, je choisis les hommes avec qui je me sens bien, des hommes qui se trouve respectueux de la gente féminine. Je ne veux pas être un objet, je suis une femme avant toute chose. Bref, ma routine et rendus à continuer mes études de médecine et m’envoyer en l’air avec ceux que je rencontre…

Une seule rencontre peut parfois bouleverser une vie. La mienne a était bouleversé parce que j’ai eu le malheur de te frôler…

« Niels je peux te parler ? » L’homme en question se retourna alors vers moi. Souriant il venait me regardais avec intérêt avant de me répondre d’une voix plutôt assurer. « Bien évidemment Dr Anderson. » Je souriais avec insistance du genre à montrer aux autres que tout cela était naturel. Cela fait maintenant deux ans que je suis en internat à l’hôpital de San Diego, Niels et l’un de mes titulaires et je peux vous assurez que celui-ci est le genre d’hommes que toute les femmes s’arrache. Un physique parfait, un corps de rêve et un sourire à en faire tomber plus d’une. Entrant alors d’un son bureau je venais le voir refermer la porte doucement à clefs et s’approchais de moi en voulant alors m’embrasser. J’ai oublié de vous le dire mais, oui, Niels et moi avons une liaison. Si le chef l’apprenait cela pourrait compromettre mon internat mais je me suis attachée à lui, je l’ai bien évidemment gardé pour moi ne voulant pas que cela s’ébruite. Il reflétait ce que je recherchais chez un homme, il avait beau montrer un côté bad boy voir même dragueur derrière ce cache un homme bon, honnête et sensible. Je devais lui parler et je ne savais pas vraiment comment le faire. Je le repoussais alors doucement en le regardant avec sérieux. «Qu’est ce qui y’a Edwina ? » Je me mordillais alors la lèvre inférieure et pris une inspiration. « Je … Je suis enceinte Niels.. » Il me regardait alors les yeux grands ouverts et je baissais alors les yeux. « Comment tu peux me dire que t’es enceinte alors que tu couches avec tous les mecs que tu rencontres ?! » Je relevais alors les yeux en fronçant le regard. « Dis pas ça ! J’ai arrête Niels, depuis que je couche avec toi j’ai arrêté. JE suis tombé amoureuse de toi et je ne voulais pas croire que cela était possible et pourtant si ! Je n’y crois pas moi-même, j’ai peur car mon internat et en jeu mais … Pour toi je suis capable de garder cet enfant, de t’aimais comme tu le mérite » Je sentais alors son regard changer mais ces paroles ce voulait encore plus dure. « Je ne veux pas de cet enfant, je ne veux pas de ton enfant ! Je ne suis pas un homme à aimer et encore moins à aimer en retour ! Regarde-moi, tu me connais non ? Je suis un homme infidèle, alors oublie moi. » Je le regardais les larmes me monter aux yeux. « Dis pas ça ! Justement, je te connais et tu as su me montrer qui ce caché derrière le Niels que tu montres aux autres. Me repousse pas, s’il te plait, me hais pas car moi je t’aime… » Je le regardais, je mettais alors rapprochais de lui et celui-ci soupira avant de fermais les yeux et me dire simplement « Je suis désolé. » Et de quitter la pièce. Mon cœur ce serra et je me sentais mal, me rattrapant a son bureau je venais m’assoir et laissais mes larmes couler le long de mes joues. Depuis ce jour, il m’évite et je me sens comme abandonné. Je ne sais pas quoi faire, je n’ai pas envie de tuer cet enfant, je veux juste comprendre pourquoi il ne veut pas de moi. Je le pensais attachée, me suis-je trompé ? Seul l’avenir me le dira…