C’est l’histoire d’un mec qui déjà à la naissance faisait tombé les filles. Bref c’est Judicaël. « Didi, didi, didi !! » Ma petite sœur tendait les bras vers moi, je la voyais pour la première fois mettre les deux pieds l’un devant l’autre et avancer. Ca y’est, elle marche, ma petite sœur marche et ne voulant pas bouger d’un poil je venais crier dans toute l’habitation afin que mes parents puisse voir cela. Pour la première fois de ma vie, j’assiste à une nouveauté chez ma sœur et c’était étrangement agréable. « Regardez, elle marche ! » Je souriais doucement, ouvrant alors mes bras je vis la petite avancer un peu plus vers moi et terminant son chemin je venais rapidement la soulever et la mettre à hauteur humaine. Je n’ai actuellement que six ans et je me rendais compte que j'assister a quelque chose d’important, je pourrais lui raconter lorsqu’elle sera plus grande, maintenant nous allons enfin pouvoir crée un lien tous les deux, ce rapprocher et elle ne sera plus uniquement à mes parents mais à moi aussi. Mais à cet âge parfois, on se rend pas compte que ce que l’on dit. C’est vrai la folie d’avoir une petite sœur nous réjouit mais le souci c’est lorsque l’on commence à grandir. Celle-ci commence à mettre de plus en plus son nez dans nos affaires, commence à devenir de plus en plus envahissante et surtout plus chiante. « Didi, vient on va jouer au foot dehors ! » Regardant alors ma petite sœur je venais rapidement soupirais en attrapant un haut et mon déo. « Non j’ai pas le temps Lexie, je dois aller voir mes potes ! » Je la vis alors faire sa petite moue habituelle lorsqu’elle était déçu et voilà qu’elle venait croiser sa bras ce qui me fit sortir un petit rire. « Oh arrête de boudiner ! Tu sais bien que je ne peux pas toujours être avec toi alors pitié, laisse-moi sortir de ma chambre. » Elle venait relâcher ces bras et quitter la pièce avant de venir crier dans la maison. « M’en fou, moi aussi je vais voir mes copines ! » Je savais très bien qu’elle ne pouvait pas car mes parents n’avaient jamais autorisés à nous laisser libre de sortir avant nos 18 ans. Ayant enfin ma majorité je venais prendre plus mes aises et rapidement cela ne plaisait pas à me petite sœur. Je comprenais que cela ne lui convienne pas mais je devais aussi prendre ma vie comme elle vient et enfin profiter de soirée entres mecs. « Didi’, tu reviens vite hein ! Moi je m’ennuie toute seule ici. » Je venais embrasser tendrement le front de ma petite et lui sourire. « Je dors chez John ce soir mais si tu veux je demande à maman si exceptionnellement ce soir tu peux pas aller chez Katy ? » Elle me regardait alors les yeux pétillants. « Tu crois qu’elle voudrait bien ? » Je souriais. « Si c’est moi qui t’emmène je pense pas qu’elle dise non. » Je la vis alors me prendre le bras et arrivant devant ma mère je venais essayer de lui demander comme je sais le faire, avec mon charme, si ma petite sœur puisse aller chez sa meilleure amie. Celle-ci accepta plutôt facilement et c’est avec ma petite sœur aux anges que je venais quitter la maison que je déposais rapidement chez sa copine que moi je me pris le soin de rejoindre mes copains. Autant vous dire que j’ai un pouvoir magique avec ma mère et ma petite sœur et moi sommes tout simplement inséparable.

Les études, les amours, les emmerdes. Comme tout le monde j’en ai eu. J’ai terminé mes études de flic et j’ai comme tout le monde eu la chance de rencontrer une femme sublime, charmante et avec qui j’ai eu l’envie de me poser. C’est assez étrange de ma part car étant un homme a femme, un dragueur des plus célèbres à San Diego j’ai réussi à trouver cette femme qui me donne envie de parler d’avenir. Mais comme la vie n’est pas Rose tout le monde sait que parfois le bonheur est de courte durée. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai voulu croire qu’une femme pourrait avoir envie de se poser avec un homme comme moi, ou plutôt ce poser tout court. Mais je me suis laissais totalement aveuglé par ces paroles si rassurante, si plaisante et tellement adorable. Je pensais qu’elle avait réussi à voir en moi l’autre Judicaël, celui touché par la mort de sa grand-mère qui fut pour lui un exemple incroyable pour sa vie en générale. Celui aussi capable de pouvoir être fidèle, celui d’être un homme unique pour une femme qui mérite son intention, qui mérite également son amour. Mais ce fameux soir fus pour moi la preuve que ce n’étais pas la bonne. « Chérie, je suis rentré ! » Posant mes affaires dans le placard de l’entrée je venais doucement avancer dans l’habitation. Arrivant vers le salon j’aperçus la jeune femme et ces valises. Fronçant le regard, je n’arrivais pas à comprendre la raison de la présence de ces valises. « Que ce passe-t-il ? » Je savais que son métier était parfois compliqué et le fait d’être journaliste lui fait quitter la maison plus rapidement mais ce soir je voyais bien que cela n’avait rien à voir avec le travail. « Je … Enfin je m’en vais. » Elle venait baissais la tête et rapidement je la vis soupirais et ajouter. « Je suis désolée, vraiment, tu es un homme bien mais… J’ai rencontré un autre homme et je me suis rendus compte que je n’étais plus amoureuse de toi » Sentant une sensation étrange dans ma poitrine je laissais alors une façade plutôt froide et venant hochait la tête répondre sèchement. « Très bien alors tire-toi et s’il te plait, garde tes compliments pour toi ! Je n’aime pas la compassion, tu devrais le savoir depuis le temps ! » Je la regardais durement et je la vis alors ouvrir la bouche et ajouta « Non tais toi. Je ne veux pas t’entendre une fois de plus, prend tes affaires et casse-toi ! » Elle venait s’exécuter rapidement et c’est ainsi que je compris ce qu’étais un chagrin d’amour. Boire pour oublier et draguer afin de s’envoyer en l’air et ne plus pensais a cet échec. Voilà mon nouveau rituel.

« Didi ? Hey ! Je te parle tu m’écoute ?! » Laissant mon regard poser sur une jeune femme j’entendis rapidement les paroles de ma sœur qui me fit sortir de mes pensées. « Hum ? » Celle-ci se mit à soupirais et grogna. « Tu m’énerve ! T’écoute même pas ce que je te dis ! Qu’est-ce que tu as ? Tu l’as connais cette fille ? » Lorsqu’elle venait parler de cette petite rouquine je tournais mon regard vers elle et ajouta. « Non, enfin oui. Je l’ai dragué l’autre soir mais elle m’a résisté … » Ma sœur vient alors à rire doucement et je venais doucement fronçait les sourcils. « C’est balo ça ! Pourtant c’est vrai qu’elle est mignonne, je suppose que cela ne te plait pas et que tu veux tenter ta chance une nouvelle fois ? » Elle me connaissait comme sa poche et d’un sourire je venais ébouriffer ces cheveux. « Pas faux. D’un autre côté elle m’intrigue et j’ai plutôt envie d’apprendre à la connaitre que de lui sauter dessus… Même si j’avoue qu’elle est plaisante. » Je souriais ironiquement, avant de l’embarquer avec moi hors de la boutique. Je n’avais pas vraiment l’envie que ma sœur vienne s’incruster dans ma technique de drague. « Et bien au moins j’aurais eu la chance de l’apercevoir ma peut être, future belle-sœur. » Elle venait me taper doucement l’épaule et lui tirant la langue je l’entrainais vers le starsbucks pour un café et un muffin.