Quand j'étais enfant, il m'arrivait parfois d'apercevoir mes parents écouter certains films d'épouvante, d'entendre ma mère me raconter des ragots par rapport au monstre qui pouvait bien se cacher sous mon lit et voir même dans ma garde-robe. À tous les coups j'avais des frissons qui longeaient ma colonne vertébrale et d'autre qui passait partout sous ma peau. Ça me faisait peur et aujourd'hui entre ces histoires-là et la mienne il y a peu de différence. J'ai autant de frissons qui me passent partout sur le corps quand je raconte mon histoire, parce que j'ai vu des choses que personne ne mériterait de voir. Enfin je vais commencer par ce qui ne me semble pas sordide comme histoire. Ma mère nous racontait toujours à mon frère ma soeur et moi, qu'elle avait rencontré notre père lors des vacances d'été en 1965. Elle n'était pas de la région, enfin pas de Los Angeles mais, lui si. Ses parents n'était pas très riche comparativement au sien, mais ils étaient de très gentil gens. Ma mère les admirait tellement, ils vivaient dans cette petite maison, éloignée de la ville avec peu de moyen et ils étaient aussi heureux sinon plus que ses parents à elle. Ils avaient cette joie de vivre et un garçon parfait. Enfin pour ma mère. Ils passèrent chaque été ensemble durant disons, cinq ans puis notre père lui demanda sa main. Il n'était pas à la hauteur des attentes de nos grands-parents maternel, le choix de mari de ma mère ne faisait pas non plus vraiment l'unanimité mais, ils se marièrent quand même. Ma mère avait décidé de quitter le nid familial plus tôt que prévu et ça, sans la moindre fortune. Elle considérait sa vie beaucoup plus exaltante sans argent et seulement avec l'homme qu'elle aimait plus que tout au monde, que de vivre une vie remplie d'argent, malheureuse, parmi les infidélités de son mari, insouciant, riche et le pire: des connards. Disons qu'elle se faisait son propre scénario. Avait-elle regarder beaucoup de trop de film ? Probablement ! Avec le plus petit des salaires qui ne pouvaient pas se faire sur cette terre, notre père acheta une jolie petite maisonnette pas trop loin de la ville, disons en banlieue et c'est là que les choses s'en allèrent le plus près de la réalité. Ma mère tomba enceinte d'un joli petit garçon : moi. Puis vint le tour de ma soeur et de mon petit frère. Nous étions trois à courir dans la petite cours arrière, de notre si petite, mais paisible maison. Nous faisions le tour en courant du jardin de mon père. Ça le faisait blanchir de savoir qu'à tous moment, l'un de nous trois pouvait tomber dedans. Voir écraser ses belles tomates rouges et les autres légumes. Il avait cette adoration pour la culture. Puis il avait toujours rêver d’avoir sa petite ferme. C’est pourquoi il s’était acheté quelques poules, deux pour en cueillir les œufs et nous faire le meilleur des petits déjeuné. Chaque matin, nous nous levions pour aller faire la tournée de toutes les bêtes qui vivaient dans notre petite cabane derrière la maison. Puis nous grandirent. Les choses changèrent... Je n'étais pas un ange loin de là. J'étais le plus vieux des trois enfants et je savais que je me devais de donner l'exemple. Cependant, je ne savais pas me contrôler. J'étais du genre à être colérique et impulsif. Quand j'avais envie de quelques choses il me le fallait tout de suite. J'étais le petit premier et le préféré des grands-parents. Alors, quand mes parents me disaient non, je savais vers qui, aller. Puis je leur racontais tout. Je leur racontais tous les jours à quel point j'étais perturbé par une jeune femme. Elle m'avait volé mon coeur que je leur disais sans arrêt. Je l'aimais tellement, elle était tout pour moi. En plus, pour aider, à ma cause nous étions, dans le même petit endroit et la même école. Alors, je la voyais à tous les jours et je dois vous dire que mes genoux flanchaient à toutes les fois que mes yeux croisaient les siens. Puis nous virent à nous parler, nous tombions amoureux l'Un et l'autre c'était évident. Nous passions tous nos moments ensemble et j'en vins à lui demander sa main. Elle était si, heureuse et c'était officiel nous y allions, nous compléter toute notre vie, quoi que nous étions bien loin de savoir ce qui suivrait les évènements. Puis J'étais maintenant assez grand pour voler de mes propres ailles. J'allais maintenant à l'Université pour étudier dans le domaine prévu. Quant à ma petite soeur était maintenant rendue une femme, elle s'amusait à s'habiller disons trop osé ment dans les bars de la petite région et mon petit frère était plutôt le genre à se rouler des pétards, derrière l'Église du coin. Tandis que nous faisions partie de la petite fête foraine plus loin dans le village, un drame arriva. Des jeunes voyous ne venant pas du coin, avaient décidé que de braquer une petite maisonnette du coin pourrait être amusant. Malheureusement pour nous c'était notre maison. Ce soir-là nous avions quitté la maison tard durant la nuit en sachant que nos parents dormaient sur leurs deux oreilles. Nous étions de quelques peu délinquant. Dans mon cas j'avais juré d'aller rencontrer celle que j'aimais de tout mon coeur, ma soeur était attendue par quelques copines et mon frère par ses amis trop geler pour savoir quel était leur prénom. Une fois la fête terminée, un peu ébranlé par l'alcool et certains d'entre nous par certaines drogues ingérés, nous firent la macabre découverte de nos parents assassiné. Je fis le premier à, entré à l'intérieur et apercevoir mon père allongé dans une marre de sang au beau milieu du salon. Puis je montai à l'étage trouvant aussi ma mère allongée près de son lit et tué comme mon père : d'une balle dans la tête. J’appelai la police, j'étais sans émotions, donc sous le choc c'était évident, quant à ma soeur et mon frère c'était pire. On aurait dit que ce soir-là, mon père m'avait donné la main et m'avait dit : « Mon fils, ait ce courage que j'ai toujours eu et vient en aide à ton frère et à ta soeur. » Après quelques mois d'enquête, le légiste et tout le personnel en vint, à nous dirent, qu'ils avaient enfin trouvé les coupables. Puis il nous avait aussi décrit ce qui s'était réellement passé, c'était pénible croyez-moi. Surtout en sachant que mon père était plutôt le genre d'homme à tenir son arme tout près de son lit et ma mère à bien dormir sur ses deux oreilles, sachant que son homme veillait sur elle. C'était impensable pour nous que notre père n'eut pas vraiment le temps de réagir à la situation. Les années passèrent. J'avais autant de regret qu'aujourd'hui. Cependant, j’étais resté cloué, ici à cette ville ne voulant pas tellement quitté le reste de ma famille. Mon frère avait besoin de moi & ma sœur aussi, j’étais maintenant Oncle, alors j’avais des devoirs, autant envers ma famille qu’envers la lois.

Aujourd'hui ...

Bon dieu, revenir ici dans cette ville me faisait le plus grand mal qui soit. De savoir que les vieux souvenirs allaient refaire surface cette semaine-ci me faisait chier au plus au point. J'avais quitté la ville avec le plus grand espoir de ne plus jamais revenir ici. Cependant, les choses font en sorte que je suis revenu. Si seulement je pouvais oublier ce fameux soir. Tout allait si bien et du coup je me retrouvais seul au monde ... Avec deux adolescents presque à ma charge. J'étais maintenant majeur et aux études. Des études qui d'ailleurs me menèrent loin et avec un bon salaire. Alors, le gouvernement ne pouvait plus rien faire pour moi. J'étais bouleversé d'Avoir trouvé mes parents morts dans la maison. Je n'arrivais plus à me contenir, mais tout c'était fait si vite. Enfin, avec le temps mon frère est devenu un jeune délinquant dure a géré. Heureusement pour moi que nous avions une bonne relation puisque sinon nous en serions pas vraiment sorti. Tandis que ma soeur elle avait décidé d'aller faire des études. Cependant, les choses ne tournèrent pas comme le voulait. Deux ans plus jeunes que moi, elle trouva un homme avec qui elle comptait bien passer le reste de ses jours et avec qui elle eut une magnifique petite fille, dont je n'ai jamais vu sa petite figure, seulement en photo. Voilà pourquoi je me retrouvais ici. Ayant mis le passé de côté, ma soeur vint s'installer ici à Los Angeles avec son nouveau copain. Il avait un petit cabinet d'Avocat pas très loin de la ville et Los Angeles était l'endroit le plus prêt pour lui avec le voyagement et tout. Alors, pourquoi pas ? Ma soeur était probablement plus forte que moi, elle avait su faire preuve de sang froid pour revenir ici. Moi j'en avais presque des nausées à savoir que je venais en ville. Tout ça pour le mariage de ma soeur. Enfin à peine deux jours arrivés, je ne pus m'empêcher de passer devant la fermette que mes parents possédaient. Il n'y avait plus rien sur ce terrain. C'était un terrain vacant et en vente. Probablement que la restauration de la maison aurait été trop couteuse alors les habitants avaient cru bon d'enterrer les vieux souvenirs, qui soit dit en passant était plutôt malheureux. Puis en revenant de ce site macabre, ma soeur me demanda d'aller faire quelques courses, alors pourquoi pas ? Je n'étais pas tellement remis de toutes mes émotions depuis deux jours, mais après tout devrais-je maintenant mettre tout cela de côté ? Peut-être qu'il était temps pour moi de réellement passé à d'autre chose et d'arrêter de m'apitoyer sur mon sors. Après tout, la vie continuait. Cependant, étant en ville, je ne pouvais m'empêcher de repenser à Milla. La femme de mes rêves, de ma vie. Celle que j'Avais demandée en mariage et que j'avais brusquement quittée sans la moindre explication. Seigneur, j'étais vraiment le pire fiancé qui soit sur la terre, quitté la femme dont il a voulu conquérir toute sa vie comme cela du jour au lendemain... Marchant dans cette rue marchande, les mains dans les poches de mes jeans, le sourire me vint aux lèvres. J'avais oublié cette liberté qui régnait ici dans cette petite ville. L'air frais non pollué par les usines ou même les gros camions citerne. Je regardai un peu partout autour de moi sans trop me soucier des gens qui me pointaient du doigt disant me reconnaître. Et bien oui c'était moi, Hendrix Edward Valence, le plus vieux des enfants Valence ayant fait le macabre découverte de ses parents il y a dix ans après la fête foraine !