Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ○ Jazz && Juju

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Jazz & Juju ○

❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ Aujourd’hui, jour de congé, enfin. Tu travailles sans relâche pour essayer de mettre de l’argent de coté pour faire venir tes frères et sœurs ici, à San Diego, mais pas aujourd’hui. T’as passé une journée tranquille, couchée dans ton canapé, avec Tigrou, ton chaton tout doux, et adorable que tu adores. Mais ce soir, t’as prévu quelque chose. Quelque chose de bien, de cool. Une soirée avec Jazz. Jazz qui c’est ? Une amie, une très bonne amie à toi, une petite brune, super marrante, qui est tout aussi déjantée que tu l’es. Quand vous sortez à deux, c’est toujours une partie de plaisir, déjà quand tu sors seule et que tu as l’occasion de danser, pour toi c’est une partie de plaisir, mais alors quand c’est avec elle, c’est encore mieux. Tu te douches en vitesse, et t’habilles, un short en jean, court, et une blouse qui met tes formes en valeur, plus tes tongs, fin prête, tu sors de chez toi, et tu envoies vite fait un texto à ton amie, pour dire que tu te mets en route. Direction la plage ! Pour une soirée spéciale sur le sable. Tu marches d’un bon pas, et une fois arrivée, tu cherches la tête brune dans la foule, un énorme sourire gravé sur tes lèvres.

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plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier !

Les aiguilles tournaient à une allure folle sur le cadran de l'horloge, m'obligeant à me hâter afin de partir à l'heure pour, au moins une fois dans ma vie, arriver à l'heure. J'enfilai un short en jean blanc qui laissait paraître mes fines jambes bronzées et passai un tee-shirt ample recouvert de paillettes argentées dont une manche me tombait le long de l'épaule et montrait une partie de mon maillot de bain. Je posai un joli chapeau de paille blanc, un panama, sur le haut de ma tête. L'avantage dans ce genre de soirées, c'était les chaussures. Adieux, dictature tyrannique des talons hauts, aiguilles et vertigineux ! J'attrapai une paire de tong, simple et efficace, me saisit d'une petite pochette où je fourrais tout mon nécessaire et pris la porte de ma petite maison sur Normal Heights.
Une petite brise soufflait sur la ville à l'approche de la plage. Je marchais sur la croisette, les rondins de bois au sol encore chaud du soleil de la journée. D'ailleurs en parlant du soleil, celui-ci disparaissait petit à petit derrière l'infinité de l'océan, un peu avant l'horizon. Pile poil à la limite des deux. Hé Jazzy Baby, ça fait un bail ! Un gars déjà bien éméché s'approcha de moi, un verre à la main. Avant même qu'il n'eut le temps de dire quoi que ce soit d'autre je le coupai, d'un geste désabusé de la main. Dans tes rêves, Klein, dégage ! Je crus les entendre s'exciter à jouer les beaux gosses derrière moi mais je poursuivis mon chemin, imperturbable. Je rajustai mon chapeau et aperçus une petite tête bien connue droit devant moi. Juleeeees, tu vas bien ? Elle n'eut pas le temps de réagir que je la serrai déjà dans mes bras, lui claquant une bise sur chaque joue, un radieux sourire aux lèvres. T'as pas commencé la fête sans moi j'espère, hein ?

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❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ Tu attends, scrutant la folle de tes yeux bleus océans, tu as soif, enfin, envie de boire surout, mais évidement, tu attends Jazz, c'est plus cool de boire à deux après tout Un gars s'approche, avec un air de dragueur, il est pas mal dans son genre, c'est vrai, mais c'est pas trop ton style le genre trop musclé, trop bronzé avec un sourire à la Colgate, puis t'as pas envie déjà en début de soirée de te mettre à draguer, t'es pas là pour ça. Pas exclusivement, t'es surtout là pour faire la fiesta avec ta brune préférée. Tu lui fais un petit sourire, mais secoues la tête l'air de dire 'Retentes ta chance plus tard'. Tu détournes le regard en priant pour que Jazz arrive bientôt. En parlant d'elle! Soudain une voix t'appelle par un surnom qu'elle seule utilise, tu tournes la tête, et la voilà qui te serre, tu passes tes bras autour d'elle en souriant. ❝ Ma Jazzounette! ❞ Tu te détaches d'elle et vois son chapeau légèrement de travers, tu le remets en place. ❝ Bien sur que non! Tu me connais quand même. ❞ Justement Ju, justement... Tu souris, et lui attrapes la main, direction les boissons. ❝ Alors, quoi de neuf? Il te voulait quoi le boulet là-bas? ❞ Tu jettes un coup d'oeil en arrière à un groupe de gars. Ils avaient tout l'air bien-bien joyeux d'ailleurs!

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Partout, les gens dansaient, buvaient dans le petits verres en plastiques rouges et s'éclataient les pieds dans le sable. Je retrouvais Juliette un peu à l'écart, m'attendant sagement alors que ses yeux voguaient un peu partout sur la plage. Tu parles, ça donnait tellement envie ! Quand j'étais à Nashville, on avait l'habitude de faire ça aussi avec des potes. Sauf que c'était autour d'un feu de camp, une guitare sur les genoux et un joint passant entre les doigts de chacun. Et au petit matin, tout le monde plongeait dans la crique et repartait se coucher avant la longue journée de cours qui attendait chacun. Je souriais à ce souvenir, une surnom me tirant de mes pensées alors que Juliette replaçait convenablement mon chapeau sur ma tête. Jazzounette ? Non mais garde ça en privée, je compte pas finir vieille fille hein ! plaisantai-je. J'avais moi même en réserve un paquet de surnoms stupides que je gardais en réserve pour de bonnes occasions... Attention. Je lui tirai la langue puis elle m'attira par le bras vers le grand bar de la plage où nous attendait une montagne de boissons. Je levai les yeux au ciel lorsqu'elle évoqua le groupe de garçon croisée à l'arrivée. Elle non plus ne les avait pas loupé, visiblement ! Les trois abrutis, là-bas ? Oh tu sais, une petite partie de carte, tu les bordes avant d'aller dormir... déclarai-je en riant et me foutant allègrement de leur tête alors qu'il nous fixait toujours avec une mâchoire plus ouverte encore que celle de Jack Dawson à la descente d'escalier de Rose. Salut Bobby, deux tequ'paf por favor ! J'appuyais sur cette petite expression espagnole dans un sourire et m'installai sur un tabouret haut devant le bar alors que Juju prenait place à côté de moi. Bon alors raconte-moi tout, petite cachottière ! Tu crois que je t'ai pas vu mater le groupe de gars là-bas ? Je lui donnais un petit coup de coude alors que quatre petits verres étaient déposées devant nous avec un morceau de citron. Le deuxième est cadeau de la maison, les filles ! balança Bobby de son sourire le plus ravageur accompagné d'un clin d'oeil. Je le remerciai, réglant l'addition des deux premiers verres puis reportais mon attention sur Juliette.

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❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ L’ambiance était au rendez-vous, la plage était bondée de jeunes, et de moins jeunes aussi (ce qui était plus rare) qui se déhanchaient, verres à la main. Tu penses alors à toutes ces soirées où t’as été, y’en a tellement. Tellement dont tu ne te souviens pas aussi. Mais tu arrêtes de penser à ça, et attrapes Jazz par les hanches. ❝ Je t’appelle comme je veux ! Ma Jazzouchouchou ❞ Toi chiante ? Jamais ! Tu rigoles, et lui colles un baiser sur la joue. ❝ Jamais tu ne finiras vieille fille, attends, mais tu t’es vue ? ❞ Jazz est le genre de fille qui même en vieux jogging est toujours splendide, elle rayonne, et a toujours ou presque, un sourire collé sur ses lèvres. Tu l’adores pour ça, parce qu’elle arrive toujours à te faire sourire, par sa simple présence. Vous vous avancez vers le bar, lieux que tu apprécies pas mal, et tu lui demandes quoi sur la bande de gars, et éclates de rire à sa réponse. Vous finissez par vous échouer sur des tabourets et tu l’écoutes commander. Un sourire se dessine sur ses lèvres tequila hein ? ❝ Tu commences fort, t’as envie de me saouler ou quoi ? ❞ Tu te tournes vers elle, et affiches un air innocent. ❝ Un groupe de gars ? Je ne vois pas de quoi tu parles ❞ Tu souris. ❝ Y’en a tellement de groupes de gars, c’est pas ce qui manque ce soir. ❞ les verres arrivent, et tu secoues la tête. ❝ Merci Bobby. ❞ réponds-tu en souriant, puis tu prends un verre et plantes ton regard dans celui de Jazz. ❝ C’est parti mon kiki ! ❞ Tu l’attends, et prends le bout de citron dans l’autre main.

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Un nouveau surnom débile et je levai les yeux au ciel. Cette file m'exaspérait. Elle était géniale mais n'en faisait qu'à sa tête. Il suffisait de lui dire blanc pour qu'elle crie noir et l'inciter à se presser n'aurait fait que ralentir sa course. Bordel, je comprends pourquoi elle et moi on s'entends si bien. Elle est chiante, elle en fait qu'à sa tête et elle est complètement délurée. Pour sûr elle devait être ma soeur dans un monde parallèle. C'est ce que ma mère m'avait toujours dis, qu'il y avait pleins de mondes parallèles farfelus et étranges. Elle me disait ça lorsqu'elle était défoncée sur la petite balancelle du jardin. Et moi je le croyais uniquement quand je commençais à boire un peu trop. D'ailleurs, quelque chose clochait puisque je n'avais pas pris un seul verre jusque là. Je secouai la tête pour trouver une moue innocente face à moi. Faussement innocente, je précise. Je lui donnai une petite tape sur l'épaule de mon poing d'acier -de pacotille- fermé. Fais bien l'innocente, tu ne trompes personne ! Je m'emparais de mon premier petit verre, esquissant un léger rire à la remarque de Juliette. Te saouler ? ça ne m'étais jamais venu à l'esprit non... Pourquoi, tu veux que je te commande un jus d'orange ? Avec une jolie paille rose ? J'approchais mon visage du sien comme on parlerait à un petit enfant puis éclatait de rire. Elle laça un : C'est parti mon kiki ! gai et résonnant qui sonna comme le début d'une longue, très longue soirée. Je cognais mon verre contre le sien, attrapai le citron de ma main libre, bu d'une traite la tequila et croquai sans ménager mes efforts dans le fruit acide. Haaaa ! m'écriai-je en tirant une tronche bizarre. Je me levai alors attrapant l'avant-bras de ma comparse de soirée, de l'autre je bus mon second verre sans même avoir recours au citron pour atténuer l'atrocité du goût qui me brûlait la gorge. Sans rien dire je me dirigeais vers le groupe de garçon ayant attiré l'attention de Juliette et nous plantait devant eux. Salut les gars ! Evidemment, ils ne se génèrent pas pour balader leurs yeux de haut en bas mais je passais. Ma copine vous trouve craquant, elle ose pas le demander mais elle aimerait bien votre numéro... Hein Julikiki ? Je me tournai vers elle avec un large sourire qui criait "vengeance", appuyant bien sur le surnom stupide qui m'était venu sur le moment.

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❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ Devant son regard, tu éclates de rire, tu n’as encore rien bu que tu es déjà de très bonne humeur. C’est elle qui te fait cet effet, comme toujours. Vous êtes pareil, ou presque, toutes les deux si folles et déjantées l’une que l’autre, vous pensez à la même chose en même temps par moment, enfin, vous êtes reliées d’une manière ou d’une autre, genre sœur séparée à la naissance. Ca ne fait aucun doute, vous vous ressemblez trop –oupas- Une fois assise, vous commencez à papoter tranquillement, et évidement le sujet traine autour des garçons. C’est vrai que dès que t’es arrivée ici, t’as remarqué un groupe de gars pas mal, avec une attirance particulière pour l’un d’eux. Un grand brun, dans le genre ténébreux, avec une cigarette en bouche, ce qui t’as directement donné envie d’en fumer une, sauf que t’as oublié ton paquet chez toi. :SNIIf: Tu fais l’innocente devant Jazz, mais tu sais qu’elle voit clair dans ton jeu. ❝ Oh oui, une zolie paille rose steuplaiiiit ❞ fais-tu avec une voix de gamine, avant d’éclater d’un rire cristallin. ❝ Non, pas de jus d’orange, sauf si c’est mélangé avec de la vodka, et de la tequila ! ❞ Tu prends verre et citron, et tchin avec la brune, en criant un c’est parti de ouf. Cette soirée s’annonçait des plus géniales ! Cul sec pour la tequila, et un croc dans le citron vert. Tu secoues la tête, et observes la tête de Jazz, elle a toujours une tête bizarre après ça, et ça te fais toujours marrer de la voir, et cette fois, ça n’y manque pas, tu rigoles, avant de boire ton autre verre, une nouvelle fois cul sec, et de planter tes dents dans le citron. Puis tu te laisses entrainer vers le groupe de gars que tu observais plutôt. Tu savais qu’elle allait le faire, c’est pas la première fois. Tu colles un sourire timide sur tes lèvres, et la laisses parler. Tu hoches la tête en observant les garçons. ❝ Kiki pour les intimes ! ❞ Puis tu t’approches du beau brun. ❝ Pour toi ce sera Kiki si tu veux ❞ dis-tu d’une voix trainante, avec un regard qui en disait pas mal sur ce que tu voulais . ❝ Sinon, ça c’est Jazzounette, et elle flash totalement sur toi. ❞ tu te tournes vers l’un des garçons, puis adresses un sourire innocent à Jazz. Vous mettre en boîte, c’est toujours marrant.

- Ta réponse, elle m'a trop fait rire bon sang! Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ○ Jazz && Juju 1881463262

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plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier !

Je jubilais de ma petite vengeance, aussi minime et gentillette soit-elle pour le moment. Je l'entraînai vers le groupe qui avait attiré son attention, parmi lequel siégeait au beau milieu d'un petit attroupement le bel Apollon de mademoiselle. Ni une, ni deux je fonçais dans le tas et expliquais la situation. Comprenez que parlez au nom de quelqu'un d'autre était beaucoup plus simple, on n'avait beaucoup moins d'angoisses et de soucis à se faire. J'étais d'ailleurs persuadée que si la nuit n'était pas déjà tombée, on aurait pu apercevoir quelques tâches rosâtres sur les joues de Juliette. Remarquez, quelques secondes auparavant elle m'avait réclamé ouvertement un biberon de jus d'orange/vodka, elle n'allait pas jouer les Sainte Nitouche maintenant.
Je mêlai mon rire au sien quand elle reprit une particule de mon surnom pour se présenter intimement. Je doutais que "Kiki" face sensation face au Monsieur ténébreux mais il n'était pas dans un état des plus sobres. Ca devrait donc faire l'affaire pour ce soir, me dis-je pour moi-même. Pourtant ce qui suivit, je ne 'y attendais pas le moins du monde. Elle me poussa vers l'un des gars en prétendant m'avoir entendu lui dire que je flashes sur lui. Je lui lançais un regard assassin. Forcément, fallait qu'elle me jette dans les bras du plus moche, du Babar de la soirée, le vieux mec qui finit toujours tout seul au fond du trou, quoi. Ha ha ha, mais... ouuui, exactement... Mon rire était gêné alors que Monsieur semblait plus que flatter. Ca y est, il faisait gonfler ses muscles imaginaires et relevait la tête tel un pingouin racé et médaillé. Puis je remarquais un stylo dans la poche du gars prit un grippe par Julikiki. Je ne me gênais alors pas pour le lui voler dans la poche de son jean, mes mains se baladant légèrement au passage juste pour l'embêter un peu. Je revins finalement devant le jules que m'avait attribué Juliette, un sourire malicieux et des yeux criant la vengeance. Tu sais quoi mon mignon ? -- Cet adjectif m'arracha un rire moqueur que je raillais rapidement. J'ouvris le stylo et m'emparai de son avant-bras. -- Je te donne mon numéro de téléphone... Appelle-moi demain matin, d'accord ? Je lui inscrivais les chiffres dans l'ordre, sous le regard interloqué de Juliette. Non non, ce n'était pas MON numéro que j'étais entrain d'inscrire sur la peau du jeune homme mais bien le SIEN. T'as de la chance, ce soir... Hein Kiki, dis-lui qu'il a de la chance ! Je lui montrais le numéro inscrit, guettant sa réaction avec une délectation suprême.

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∞ Ce gars, ce n’était pas l’homme parfait, mais il te conviendrait pour un soir hein ? Il ne savait probablement pas danser, pas comme l’inconnu, mais ça ferait l’affaire. De toutes façons, tu ne dansais pas avec n’importe qui toi Juliette, il te faut de la qualité ! Pour toi, seul un vrai homme sait danser, mais bon, c’est un avis personnel. Après toutes ses pensées intéressantes, tu l’abordes, n’hésitant pas à lui faire les yeux doux, et le sourire charmeur, quoique surtout très aguicheur. T’aurais pu continuer sur la timide petite Julikiki pour laquelle Jazz t’avais fait passé mais… pas moyen de prétendre être timide alors que tu ne l’es absolument pas. Tu t’approches de lui, et jettes un coup d’œil à sa cigarette. Et contre toutes attentes, tu lui la prends des mains en souriant, sans gêne. Tu la poses au coin des lèvres, et inspires. Aaah ! Ca fait du bien :red: Tu tires encore deux trois fois avant de la redonner à son proprio. ❝ Merci mon beau ❞ souffles-tu à son oreille. Ils ont tous l’air un peu étonné par ta réaction, c’est ce qui te fais rire un peu. Puis tu regardes Jazz, et la fous dans le pétrin. Bon, ok, c’est vrai ce gars n’est pas une bombe, mais c’est pas le pire laideron au monde non plus ! Quoique, quand il apprend que Jazz le trouve craquant, il se met à faire comme les oiseaux, et gonfle la poitrine. Tu secoues la tête, l’air de dire ‘bon sang, il est ridicule !’Puis conte toutes attentes, Jazz lui donne son numéro. Sauf qu’elle te le montre. Tu le fixes, c’est pas le sien, non, c’est le tien. Tu te mords la lèvre, la méchante ! Tu pars d’un petit rire. ❝Ahahaha, mais quelle coquinette tu fais ma Jazzounette ! ❞ Tu éclates de rire en t’approchant d’elle, et tu poses ta main sur son épaule. ❝ Fais pas ta timide, mets ton numéro pas le mien ❞ Craméééée Tu lui souris, d’un air confiant, et totalement morte de rire.

T'as raison ma Jazzounette -pouetpouet- Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ○ Jazz && Juju 4153354820

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Pleine de ressources que je suis, me voilà inscrivant le numéro de Juliette sur l'avant-bras de cet inconnu. Il a l'air tellement fier à bomber son torse tout mou et montrer ses muscles inexistants. Si au moins il savait que jamais il ne me reverrait, ni même entendrait le doux son de ma voix qui résonnait dans sa tête de trop-alcoolisé. Au même moment, je voyais Juliette attraper la cigarette de son bel homme à elle. Elle lorgnait dessus depuis tout à l'heure mais aucun d'entre nous n'aurait pensé qu'elle ose la lui prendre au bec. J'éclatai alors d'un rire franc et déclarai en lui donnant un petit coup de coude dans les côtes : Bah faut surtout pas te gêner Julikiki, t'as qu'à l'embrasser aussi ! Je levai les yeux au ciel. Tu parles d'une idée, elle en aurait été complètement capable. Puis la voilà de nouveau à ouvrir la bouche pour répondre à la provocation du numéro de téléphone. Je ne m'attendais certainement pas à ce qui allait suivre, qu'elle balance ouvertement ma couverture au feu et qu'elle me laisse sans défense face à un groupe de mecs me fixant éberlués. Sur le coup, j'avais simplement envie de leur crier que leur pote était loin d'être un sex-symbol et qu'avoir une série de chiffre inscrits sur son bras devrait être un honneur pour lui ! Mais je ne dis rien, me contentant de refermer le stylo pour le rendre à son propriétaire. Non tu sais bien Kiki, mon numéro est trop privé. Faut le mériter et surtout... il faut le valoir ! Je lançais un regard faussement désolé à mon interlocuteur. Le pauvre, lui qui n'avait rien demandé se reprenait tout dans la face comme un boomerang mal réceptionné. Je lâchai alors un long soupire, feignant l'ennui profond en leur compagnie. Bon, on va peut-être s'éclipser nous, hein ! Allez, bonne soirée les gars ! J'attrapais Juliette par le bras en l'emmenant au loin. Mieux valait ne pas rester dans les environs lorsque ces idiots -certes beaux mais bien stupides malgré tout- se rendraient compte qu'ils avaient été les pigeons de l'histoire. Un serveur passa devant nous avec une pelleté de cocktails joliment décorés sur son plateau d'argent. J'en pris un dans chaque main, donnant le second à ma comparse de nuit. Y'a pleins de gens qui ont des bracelets luminescents, c'est bizarre. Pourquoi nous on en a pas hein ? J'aspirais une gorgée de ce qui me semblait être un Daiquiri bien chargé en Rhum. Je faisais tourner la petite ombrelle dans le verre et sentit le contre coup des deux shoots précédents lentement altérer à mon esprit... Et ces petits bracelets colorés et lumineux verts, oranges et rouges qui atterraient mon regard... J'en avais déjà vu, je savais ce que c'était... Mais quoi ?

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∞ Mine de rien, tu t’amuses pas mal avec ces gars, à taquiner Jazz. Tu finis par craquer, et piquer la cigarette du beau brun, souriant aux regards étonnés et éberlués des autres. Quoi ? Elle te faisait envie depuis des longues minutes, et quand on a envie pourquoi se retenir hein ? Tu la lui redonnes en souriant, et en le remerciant. Puis entends le rire de Jazz, tu tournes la tête vers elle, faisant voler tes cheveux en même temps. Tu parles d’une idée. Faut pas te lancer là-dessus, hein Juju, tu craques facilement, et acceptes pas mal de défi. Et pour toi, s’en est un. Tu souris, et hausses les sourcils, te retournant vers le brun, et attrapant le col de son t-shirt, avant d’écraser tes lèvres aux siennes et d’échanger avec lui un baiser plutôt… passionné. Tu sens ses mains sur tes hanches, et tu souris, avant de le lâcher. T’as raison, faut pas se gêner Tu éclates de rire à nouveau, en voyant les regards de tout le monde. Folle toi ? Pas un brin ! Soudain, tu la vois écrire un numéro. Le tien. Bah dit donc, elle y allait fort la Jazzounette là ! Mais tu la crames vite fait, en souriant. T’as raison, c’est pour ça que je suis une des seules à l’avoir ? plaisantes-tu, comme pour jouer les VIP. Tu l’entends soupirer, vous êtes sur la même longueur d’ondes. Il vous faut de l’action ! Tu attrapes sa main dans la tienne dès qu’elle a fini de faire des adieux émouvants aux garçons. Tu vois un serveur et lâches la main de la brunette qui attrape deux jolis cocktails et t’en tends un. Merci Le cocktail te donna soudain soif, et envie, et tu bois une longue gorgée. Rhum. souris-tu. Viens, on va en chercher, c’est pas juste j’en veux aussi moi ! fais-tu en faisant mine d’être boudeuse. Tu t’approches vers une inconnue à bracelet. Dis, j’veux le même, il vient d’où ? tu souris et désignes le bracelet, tout en continuant à boire ton cocktail.

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Je compris qu'il fallait s'éloigner de ce groupe au moment où Juliette écrasa ses lèvres sur celles de ce gars musclé et bronzé qu'elle connaissait à peine. Je irai à gorge déployée, décidant malgré tout de prendre les choses en main avant qu'elle ne décide de lui faire un enfant et de me laisser par conséquent seule sur le bord de la plage (a). Naturellement je gardai cette pensée pour moi, persuadée que si je m'aventurai à nouveau à ouvrir ma bouche elle prendrait un malin plaisir à suivre mes -mauvais- conseils. Je l'entraînai donc par le bras un peu plus loin dans le sable, chacune un cocktail à la main. Je t'assure faut te surveiller toi, c'est à lui que j'aurais dû filer ton numéro ! Je levai les yeux au ciel, imaginant ce qu'il devait se passer dans la tête du mec. Il devait être complètement largué, tout était arrivé si vite ! Aussi vite que nous étions reparti et vains disparu de leur champs de vision. Mais après tout on était là pour s'amuser, et pas pour se caser avec le premier venu. M'amuser, j'en avais bien besoin ces temps-ci et je me fichais bien de savoir quelle dose d'alcool avait été foutu dans ce maudis verre.
Juliette interpela un homme au hasard, interpeler étant un grand mot puisqu'elle l'agressa presque en tentant de lui demander où il avait eu son bracelet lumineux. Il nous désigna un petit stand au bar, tenu par un parfait inconnu dans un petit coin. Sans même le remercier, nous voilà partie presque courant vers le petit présentoir où siégeait les trois couleurs. Bonjour mesdemoiselles, vous voulez un petit bracelet ? Alors je rouge c'est pour les... Je lui fis directement signe de s'arrêter de la main en le coupant allègrement dans son speech. On va prendre deux verts ! C'est la couleur de l'espoir, de l'émeraude, de la chance, de la Saint-Patrick, des poivrons, des... Je m'arrêtai lorsqu'il craqua le bracelet sombre qui s'éclaira automatiquement et qu'il me le clips au poignet. Trop top ! J'agitai mon poignet devant moi comme une enfant ferait résonner des maracasses puis m'éloignai avec Kiki et son bracelet de la même couleur.
Soudainement, un bras se posa sur mon épaule et nous embarqua, Juliette et moi vers un autre bout de la plage. Par ici mes demoiselles, ça va commencer. Lorsque le gorille habillé en costard-cravate nous lâcha, nous vîmes sous nos yeux une jolie petit ambiance avec quelques tables et chaises. Une petite sonnette retentit et une tournante s'opéra parmi ceux qui étaient installés. Oh... Un speed-dating. Je jetai un regard éclairé à Juliette, comme si le messie m'était apparu à l'instant même. Oh... Je me souviens maintenant où j'avais déjà vu ces petits bracelets en soirée... Et surtout pourquoi je n'en ai jamais pris.

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∞ Tu fais un peu la folle, comme souvent, et embrasses celui qui te plaisait. Autant profiter de la vie non ? Tu entends le rire de la brunette, et mêles le tien au sien, puis tu te laisses entrainer loin du groupe en souriant, et sans montrer d’opposition. Tu glisses sa main dans la sienne. On peut toujours aller faire ça, si tu veux. dis-tu en faisant mine de faire marche arrière pour retourner vers le groupe des garçons. Mais tu ne voulais pas finir avec le beau brun, non, tu voulais t’amuser avant tout, trouver celui qui te fallait. Pour ce soir du moins. Et l’autre brun-là, il embrassait pas assez bien Soudain, Jazz s’extasie sur des bracelets, et fait naitre chez toi, l’envie d’un petit bracelet lumineux, tu demandes au premier venu où il l’a trouvé, et ta voix n’est pas des plus gentilles, surement un mélange d’alcool, d’excitation, et de… et de Juliette. Il te désigne un stand, près du bar, et tu te mets à trottiner avec Jazz pour rejoindre le bar, et par conséquent, le petit stand, le tout, sans un mot de remerciement au gars, juste un vague sourire charmeur. Tu écoutes la brune couper le gars du stand, et éclates de ton rire cristallin en entendant ses mots. Deux verts ce sera ! :D lances-tu gaiement au gars. Tu tends ton poignet, et admires la jolie couleur verte de vos bracelets. J’adore le vert ! pépies-tu en sautillant un peu. Puis soudain, un gars vous emmène de l’autre coté de la plage, tu lances un regard interrogateur à Jazz, mais le suis en silence. Et pouf, il vous amène jusqu’à un coin aménagé de tables et de chaises, et de… petite sonnette ? C’était quoi ce bruit ? Tu tournes la tête, et comprends soudain. Tu regardes Jazz, et entends ce qu’elle dit. Dans quoi tu nous as entrainé toi ? Tu éclates de rire, et observes autour de toi. Un speed-dating, ça risque d’être… haut en couleur !

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Je m'étais attendue à tout, sauf à ça. Un speed-dating, genre un vrai ! Le truc dont je m'étais toujours foutu avec mes amies, à lorgner du coin de l'oeil sur ces célibataires en mal d'amour. Qui pouvait être aussi incapable que ça et si peu doué en amour pour vouloir rencontrer des inconnus autour d'une table, chronomètre en main, en pensant pouvoir trouver l'homme ou la femme de sa vie ? Aujourd'hui, je me trouvais bien fine avec l'un de ces bracelets autour du bras, même s'ils étaient jolis et attirants de par la couleur fluorescentes qu'ils dégageaient dans la nuit noire de la plage. J'entendis Jules se moquer, faisant résonner un éclat de rire qui ne me laissa pas muette. Je sentais l'alcool prendre le contrôle de mon corps, immobiliser mon cerveau et accélérer les mouvements de mes bras, de mes yeux et de tout mon être. Bordel, voilà que je partis dans un rire incontrôlable tant la situation me semblait hilarante ! Le pire c'est que je trouve ça drôle ! Je n'eus pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'un organisateur en marcel et short à fleur se pointa pour nous distribuer deux feuilles de présentation. Je m'en saisis d'une seule et lui fis signe de partir, ce qu'il ne compris pas. On est deux. A deux on a plus de chose à offrir, non ? Alors bouge ! Il nous lança un regard intéressé, limite vulgaire. Crétin, celui-là n'avait pas fait l'école du sarcasme ! Je m'emparais d'un stylo dans le coin et commença : Prénom, âge et profession... Je fis des boucles avec mon bic au dessus de la feuille, brassant de l'air en cherchant quoi écrire. Satine et Svetlana. Vingt-trois ans. J'optais pour étudiante en mannequinnat, juste histoire de, ou alors militantes actives pour la PETA ? Sauf si tu préfères chanteuses pop suédoises ? J'arrivais de moins en moins à écrire, les lettres se confondants entre elles alors que ma vue se troublait. Néanmoins j'étais sûre que cela restait visible. Type d'hommes ? déclarai-je en relevant la tête avec un sourire complice. Il y avait à tout casser deux lignes pour tout écrire. Mais qui décrirait son type d'hommes en deux lignes, bordel ?

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Jazz & Juju ○

❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ Tu rigoles, tu ris tellement, que les larmes te montent. Jamais tu ne serais aller à un speed dating, jamais, tu trouvais avec déjà tellement de facilité un homme, ou même une femme, pas la peine d’aller à ce genre de… chose. Tu jettes un coup d’œil hilare, et un peu menaçant à ton bracelet, puis tu secoues la tête. On est deux dans ce cas alors ! Et le vert, ça veut dire quoi ? dis-tu entre deux éclats de rire. Soudain, un mec en short à fleur hawaïennes et en marcel arriva. Bon dieu ce qu’il était sex LOL. Tu fais un sourire à la Colgate, et attrapes Jazz par les hanches quand elle dit que vous êtes à deux. Oui, à deux, pas question de nous séparer ! Tu fais abstraction du regard pervers du vieux dégueulasse, et tu la laisse s’occuper de remplir la fiche.
Tu l’entends lire tout haut ce qu’il faut remplir, et pas une seule seconde tu ne penses à écrire Juliette comme prénom, non mais ! Et d’ailleurs, ton amie non plus, vu qu’elle sort deux prénoms à la rien à voir, que tu approuves d’un air enchanté avec un grand sourire. Satine, tu sais bien que je suis mannequin quand même ! T’as vu mon corps après tout, non ?! Et je suis Suédoise Si tu veux, mets-toi militante active pour la PETA, mais pas moi, déambuler sur un podium me suffit. Tu lui fais un groooos sourire, et fais mine de marcher comme un mannequin, et t’arrêtes pour faire une pose de la mort qui tue. Tu veux que j’écrive ma petite chérie ? souffles-tu en riant, après avoir remarqué ses difficultés à aligner deux mots. Combien de pages on a droit pour répondre à ça ? t’enquis-tu, super sérieuse. Tu regardes, et ouvres de grands yeux. Deux lignes ? Sont sérieux là ? Comment on peut répondre à cette question en deux lignes ? Mets canon, sexy, qui sache y faire dans un lit, et qui sait danser. Vu qu’il faut faire un résumé. Tu parles d’une petite voix boudeuse, qui te rends, il faut dire à croquer.

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plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier !

Je tendis le stylo à Juliette, me tenant les côtes au passage pour ne pas exploser de rire. Entre les secousses de mon corps et mon esprit qui s'embrumait, mieux valait lui laisser le monopole de l'écriture plutôt que de risquer une écriture de primaire qui nous ferait perdre toute crédibilité. Crédibilité, ai-je dis ? Dans notre vie imaginaire et inventée à l'instant, bien évidemment. Je n'avais pas l'intention de remettre cette feuille à la direction de la plage, avec mes vraies informations personnelles marquées là-dessus. Ne voulaient-ils pas mes mensurations, au passage ? Je suppose que rouge, ça veut dire en couple. Le genre libertin quoi. Vert à mon avis, ce sont les célibataires qui cherchant l'amour. La vraie question c'est de savoir ce que c'est le orange ? Merde, on s'en fiche, Svet', écris ! fis-je dans un grand mouvement de bras peu apte à plancher sur la question plus longtemps. Excuse Svetlana, je ne voulais pas vous froisser, toi et ta ligne de rêve ! répliquai-je en levant les yeux au ciel, poussant un petit accent d'Europe de l'est dans ma voix. Dans ce cas tu n'as qu'à mettre que je fais partie de la jet-set polonaise, ancienne médaillée d'or au JO de Pékin en gymnastique... Et qu'on est venues ici avec pleins de copines pour découvrir le... le beau paysage américain, tiens ! Le beau paysage, et plus si affinité ! Je ne croyais pas un mot de ce que j'avançais, pourtant il y avait fort à parier que les hommes autour n'y verraient que du feu. Et même si je n'avais pas franchement la tête d'une polonaise, Justin Bieber ne savait pas où était l'Allemagne, un Californien de base était-il donc capable de savoir où était la Pologne ? Négatif. On garde l'option de la PETA en face à face, ça fait cruche et passionnée. J'aime bien ! Je réfléchis un moment, toujours bloquée sur cette question de l'homme recherché. Satine et Svetlana se devaient tout de même d'avoir de beaux prétendants, non ? J'acquiesçai à la description de Kiki, l'incitant à écrire. Bien sûr, mais tout ça c'est évident... Rajoute un amour exacerbé pour la philosophie, je t'assure. Tu sais pas de quoi sont capable les mecs pour attirer des nanas. Et précise qu'on est à prendre en lot de deux. Ouais, ça fait bonne publicité même si le seul numéro qu'ils auront le droit d'avoir, c'est celui de la pizzeria en bas de chez moi... déclarai-je avant d'éclater de rire.

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❝ Plus jamais j'vous jure, plus jamais comme hier! ❞

∞ Tu attrapes le stylo en riant. ❝ Sage décision, je pense que ça vaut mieux que ce soit moi qui écrive, après tout, même totalement bourrée j’écris toujours super bien ❞ Et puis, toi, tu n’es pas aussi loin que Jazz, tu es toute joyeuse, mais c’est tout, tu tiens bien à l’alcool, ce qui est une bonne et une mauvaise chose. Tu fais un énorme sourire, et commences à écrire les informations d’une écriture plus que lisible, et toute ronde. ❝ Donc, Satine & Svetlana, âge, 24 ans. ❞ dis-tu tout haut, tout en écrivant. Tu l’écoutes monologuer sur les couleurs des bracelets en hochant la tête, pour lui montrer ton attention. ❝ Moi je dis, orange, c’est casé mais décasable Ou alors bi ❞ Tu souris en disant ça, et ton regard balaye la plage à la recherche d’orange. Tu aimes les hommes et les femmes, et ce n’est un secret pour personne. ❝ J’écris Sat’, t’inquiètes pas, et rentres tes griffes ! ❞ dis-tu avec un grand sourire. ❝ T’es qu’une jalouseuuuuh ❞ Tu éclates de rire, et l’écoutes. ❝ Ca marche ❞ Le stylo glisse sur le papier, écrivant toutes les informations sorties de votre imagination. ❝ Je l’écris pour toi donc ? Moi je préfère cuisinière à ses heures perdues, et aide pour la préservation des pandas ❞ Tu passes à la dernière question. Type d’hommes. Tu éclates à nouveau de rire en l’entendant. ❝ Ca marche ma Satinette ❞ Tu écris les derniers mots, et lèves la feuille en l’air, telle la statue de la liberté et sa torche. ❝ Finitos ! ❞

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En arrivant sur la plage en début de soirée, je ne pensais certainement à m'inventer une double vie. J'avais commencé en tant que Jazmine Seven Oxburry, petit brune pétillante, passionnée par la musique et étudiante en journalisme. Et voilà qu'à présent j'étais Satine, une jet-setteuse et ancienne gymnaste olympique polonaise, militante active pour la PETA. Ce bracelet vert nous avait complètement retourné le cerveau et ce n'est certainement pas Juliette alias Svetlana qui allait dire le contraire ! Eh, moi aussi j'écris bien ! J'ai juste pas envie de me casser un ongle, vois-tu ? mimai-je en passant ma main devant son visage, un accent de l'est bien ancré dans ma prononciation anglaise des mots. Et oui, elle est comme ça Satine, elle aime que l'on prenne soin d'elle... Une chance que je n'aime pas le orange, j'aurais tiré le jackpot là ! déclarai-je en riant alors que Kiki partait déjà à la recherche de poignets oranges. Je lui donnai un coup de coude dans les côtes, d'un air faussement indigné. Dis, calme tes pulsions, me dis pas que tu comptes VRAIMENT là dessus pour te trouver quelqu'un ? la taquinai-je en lui tirant la langue, comme une enfant. Tu cuisines ? Toi ? T'as raison, c'est mignon les pandas. Voilà, la phrase parfaitement inutile. La dénommée Svetlana rendit la feuille après avoir crié au monde entier qu'elle avait finit de la remplir. Cris plus fort, ils ont pas entendu qu'on s'inscrivait à un speed-dating de l'autre côté de la plage ! Ouais, discrétion assurée avec Kiki, tu parles ! Au même moment, une petite sonnette retentit et ce fut l'effervescence autour des tables. Je regardai Juliette, intriguée pui finalement, je me réveillai et la poussai dans tous les sens. Mais fonce, fonceeee, chope une table ! Je la propulsai vers une chaise et m'installa sur celle d'à côté. En face, noter premier prétendant prenait place. Je glissai alors discrètement à l'oreille de Juliette : Que la fête commence, Svet'...

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