Lilou-Linéane & Louis

Il savait déjà que c'était une mauvaise, une très mauvaise idée que de se diriger vers ce coin café pour commander leurs fameux donuts. L'amour du sucre et des friandises, que voulez-vous, Louis n'avait jamais pû s'en passer. Même s'il y avait du monde, même s'il risquait de se faire pincer, notre homme s'était dirigé vers le bâtiment, gardant les yeux baissés pour éviter de croiser le regard du premier flic du coin qui passait par là et pourrait le reconnaître, et, comme tout le monde, fit la queue. Or, une autre chose à savoir sur Louis, et – il l'ignorait encore à ce moment-là – allait lui causer préjudice, c'était qu'il ne sortait jamais sans son arme. Un réflexe professionnel qu'il avait acquis dans son ancienne profession de 'tueur à gages'. Une façon de se sentir plus en sécurité. Et puis quoi, le deuxième amendement des Etats-Unis autorisait bien le port d'armes, non mais ! Il l'aurait sans doute laissé à son hôtel ce jour-là s'il avait su quelques emmerdes l'attendaient au tournant. Car oui, Louis vivait à l'hôtel depuis deux jours environ. Il avait les moyens, mais ne retirait que des petites sommes par le biais d'un tracker informatique pour qu'on ne puisse le situer précisément. Or, il en avait eu assez de vivre au jour le jour et dans les bâtiments destinés à la démolition. Non, depuis deux jours, il avait envie d'un vrai lit, avec de véritables couvertures, des donuts au petit déjeuner et …Une fille venait de le bousculer. Se retournant lentement, il la jaugea de haut en bas avant de se détourner à nouveau. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle le laissait indifférent. Non, détrompez-vous. Elle était séduisante, là-dessus, rien à redire. Sauf qu'il était en cavale. Et donc par conséquent, n'avait pas le temps de s'arrêter sur de telles considérations esthétiques ou même de bavarde avec la première rouquine qu'il voyait. Dommage, il adorait les rousses.

Ç y est, sa commande était passée. Il s'était alors dirigé vers la table du fond, histoire d'être plus tranquille lorsqu'il avalerait quelques gorgées de café serré et une bouchée de ces délicieux donuts. L'occasion choisie par la miss de tout à l'heure pour venir le déranger à nouveau. C'était quoi son problème au juste ? Levant les yeux vers la demoiselle, les sourcils légèrement fronçés, Louis ne pouvait être plus méfiant. Qui sait, cette fille était peut-être un flic en planque...

« Non, merci. »

Répondit-il en la suivant du regard. Si elle s'approchait de nouveau ...

code by stitch

Lilou était une fille bizarre et carrément à la ramasse parfois. Elle en avait bien conscience et avait finis par s’habituer. Elle aimait le danger et bizarrement elle était souvent à la recherche d’adrénaline histoire d’occuper un peu mieux ses journées prise par la routine infernale dont-elle n’arrivait pas à se défaire depuis quelque temps. Depuis que ses parents étaient mort, Lilou semblait avoir eu se gout incontesté pour le danger. Et lorsqu’elle remarqua cette homme avec un pistolet ses instinct semblaient s’être mis en activité. Il fallait qu’elle en sache plus sur cette homme viril et séduisant qui était rentrer dans l’endroit ou elle travaillait.

Lilou le laissa passer commande tout en le fixant du regard histoire qu’il ne lui échappe pas. Non, cette fois ci elle allait tout faire. Une fois que le jeune homme passa commande. Elle s’installa dans un petit coin histoire de le regarder sans qu’il ne la voit. Il était sexy, séduisant et dangereux plusieurs qualités qu’elle semblait apprécier. Elle prit son courage à deux mains et s’installa à la table ou se trouvait ce cher inconnu. Elle ne trouva pas d’autre chose que de lui demander si elle pouvait lui offrir quelque chose. Quoi ? Elle essayait t’entamer la conversation. Il ne manqua pas de lui dire « Non, merci ». Arf pas très bavards, un bon signe non ? Il semblait assez méfiant. Elle afficha un sourire au coin et finit tout de même bien déterminé : « Vous étiez censé dire oui en faite, je vais comme même vous prendre quelque chose. Comme un croissant ? Me dite pas que vous avez pas faim, je suis sur que vous crevez de faim ? ». Ouiii Lilou était également le genre de fille tête, déterminé et bavarde. Plusieurs qualités qui pouvaient ennuyer parfois ses interlocuteurs. Après avoir passer commande auprès de son amie, elle le regarda à nouveau et lui fit : « Je peux vous posez une question indiscrète ? »