Assise à son bureau, lassée de faire des heures supp juste parce que le patron n'arrivait plus à s'occuper de ses propres affaires, envie de vivre des choses plus attrayantes que de se retrouver enfermée dans un bureau à jouer les petites secrétaires effarouchées et écervelées , elle s'amusait avec son crayon et faisait des pyramides avec le matériel qu'il lui était donné. Jambes croisées, n'étant pas forcément adroite,elle se cognait la jambe contre son bureau et émit un gémissement de douleur. Heureusement personne n'avait vu son délire de gamine,son portable vibra. Message de Berlioz,un sourire s'étira sur ses lèvres. Berlioz,c'était compliqué. Ils couchaient ensemble,s'engueulaient, se chamaillaient comme un vieux couple et pourtant rien d'un vrai couple. La jeune blonde s'étira,ne répondit pas parce qu'elle ne répondait presque jamais à ses messages et chercha son maillot de bain dans son sac. Oui,elle se trimballait avec des trucs paraissant presque inutiles selon son entourage mais comme au cours de cet instant, ça s'avérait utile. Elle se changea dans son bureau, la seule personne qui était présente était un vieux et se mattait .. un porno. Soit. Direction vers la piscine, elle marchait dans les rues d'un pas vif. S'attachant les cheveux au passage, elle arriva à la piscine. Elle plissa des yeux,cherchant le beau jeune homme et le vit dans une position étrange. Souriant, elle lâcha sa serviette et sauta pile à l'endroit où se situait Berlioz,l'éclaboussant au passage. Sortant sa tête de l'eau, elle rigolait. Tu m'appelles, je rapplique. Ça va, je te plais là? Elle lui glissa un clin d'oeil avant de se poser sur un rebord de la piscine plutôt éloigné des autres. Elle s'amusait plus qu'à son bureau surtout avec son Berlioz. 

 Ils se prenaient le chou,souvent mais c'était très bref. La réconciliation se faisait sur l'oreiller et en général ni l'un,ni l'autre ne cherchait à réinstaller un climat de guerre après leur réconciliation. Même si Berlioz tentait de lui faire comprendre qu'elle valait mieux qu'une secrétaire assise à son bureau toute la journée, elle lui rappelait que ce n'était pas ses affaires et qu'en somme,il devait se mêler de ce qu'il le regardait. Elle n'aimait pas qu'on lui dise ce qu'elle doit ou encore pourrait faire parce qu'elle n'écoutait personne. Les conseils,bah elle aimait pas. Et elle pouvait devenir méchante si on continuait à tenter de lui faire écouter la voix de la raison. Elle était sacrément têtue,de toute manière, elle n'aimait juste pas être commandée. Bien que Berlioz était mignon avec elle,oui,c'était un ange avec la jeune blonde  et même si  elle adorait qu'on lui prête des attentions particulières, c'était une rabat-joie,une vraie ronchon. Ressortant la tête de l'eau,elle écouta le jeune homme que d'une seule oreille et arqua un sourcil. Pardon,tu disais? Ouiii elle avait très bien entendu mais elle avait envie de faire genre j'ai rien entendu, j'ai rien compris parce que de toute manière,elle n'avait pas envie de riposter face au jeune homme,elle était trop crevée Et lui devait sûrement s'attendre à ce qu'elle monte sur ses grands chevaux et qu'elle l'envoie sur les roses parce qu'habituellement,elle réagissait mal quand il lui envoyait des piques, elle avait tendance à se barrer au quart de tour plutôt que de jouer la carte de l'ignorance. N'attendant que lui près du rebord,elle sourit en le voyant s'approcher. Heureusement que la piscine commençait à se vider de ses personnes,ils risquaient de se trouver rien que tous les deux pour leur plus grand bonheur. Aucun enfant traînait dans les parages donc ils pouvaient se permettre plus de choses. Alors que Berlioz lui caressait les jambes, elle ne pût se retenir de frissonner à son contact. Il la savait sensible à ce genre de mouvements. Un doux contact physique lui suffisait pour la faire frissonner. Elle passait ses jambes autour de la taille du jeune homme et lorsqu'il approcha ses lèvres des siennes,elle hésitait à l'embrasser puis finalement l'embrassa. Elle allait tout de même pas laisser comme ça,c'était pas son genre Après un baiser langoureux qui dura au moins cinq minutes -sans exagérer- elle se recula,ses jambes toujours autour de la taille du brun. J'ai changé mon gloss. T'aimes bien le goût? Un sourire charmeur aux lèvres,c'était souvent comme ça entre eux.  Elle s'approcha dangereusement du jeune homme ,son regard planté dans le sien,et passa ses bras autour de son cou,jambes toujours autour de la taille de Berlioz,leurs corps étaient désormais collés,comme ils l'aimaient. La piscine. Bon endroit.