Ҩ Se réveiller n'a jamais été un soucis chez elle. Enfin, il y a quand même des exceptions. Du genre avant un rendez-vous chez le dentiste, elle préfère rester au lit ça c'est certain. Ce qu'elle adore, c'est se réveiller d'elle-même le week-end quand il pleut. Mais bon, à San Diego, il ne peut pas très souvent et puis ça ne la dérange pas tant que ça, miss soleil. Bref. Ce qu'elle n'aime pas trop c'est se faire réveiller, par contre. Vous savez, par un imbécile qui transforme le lit en trampoline d'un seul coup en vous hurlant dans les oreilles alors que vous avez bobo à la tête ? D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'elle aurait mal à la tête ? Quelle est cette impression nauséeuse ? Elle entendait quelqu'un qui criait... son nom. Elle ouvrit les yeux d'un coup. Sa vision s’accommoda plutôt lentement à la clarté et c'est avec un gémissement qu'elle posa ses yeux bleus foncés sur... Berlioz. Elle poussa un cri, remontant les couvertures sur elle, le dévisageant comme s'il s'agissait du messie. Le souffle court, elle étudia rapidement l'endroit. Elle fut rassurée de voir qu'elle était chez elle. Moins rassurée néanmoins en constatant qu'elle était nue sous les draps. Un coup d'oeil sur son « ami » lui fait constater en tout cas qu'il est torse nu & elle tient même pas à savoir si plus bas il était habillé ou pas. Voilà d'où lui venait l'impression que sa tête allait exploser. Elle avait dû boire, et pas qu'un peu, parce que pour qu'elle se retrouve au lit avec.. Berlioz, son ami quoi merde , ben fallait le faire quand même ! :ROOHH: Elle reposa ses yeux sur lui, le regardant comme une bête effarouchée. « Qu'est-ce que tu fous ici ? » Ben oui peut-être qu'elle ne l'avait pas entendu entrer vous voyez... Comment ça on y croit pas ?

Ҩ Ouais puis ben faut dire que le Zozo il est pas moche non plus quoi, déjà qu'elle doutait pas de son superbe corps, ben là elle aussi elle est sûre. Puis bon, ils ont le droit de s'amuser aussi nan ? M'enfin, d'habitude Noë ne s'amuse pas comme ça disons. Ils sont amis quoi. Elle n'a jamais eu de sexfriends alors elle sait pas trop comment on se débrouille & puis la belle elle est amoureuse quoi. Elle le dévisage toujours, fronçant les sourcils. « Ben je suis chez moi. » Prise d'un doute, elle regarde quand même les murs avec attention, histoire de pas affirmer quelque chose de faux. Mais non non, elle est bien dans sa belle & grande chambre. Sa question la fait revenir sur terre & elle le regarde de nouveau en secouant la tête. « Pas la moindre idée. Enfin... » Quoiqu'en cherchant bien dans les tréfonds de sa mémoire, il lui semble percevoir quelques images, quelques sensations,... Non en fait elle n'a pas envie de creuser plus. :ROOHH: D'habitude, elle est pudique la Noë non mais. Mais bon, là ça dépend ce qu'ils ont fait, elle n'a plus aucune raison de l'être n'est-ce pas ? Elle ne put s'empêcher de rougir, néanmoins, mais elle ne résiste pas non plus à l'idée d'être taquine. Elle se penche vers lui & laisse courir ses doigts sur son torse. « Maintenant, je suis sûre pour toi aussi, Berlioz. » Elle s'écarte d'un coup, prenant avec elle la couette pour rester enroulée dedans, se levant du lit, laissant le pauvre BG tout nu sur le lit. « Non, on a dû les laisser euh... je sais pas moi, en bas p't'être ? » fit-elle en se retournant, ne pouvant s'empêcher de balayer son corps rapidement des yeux avant de remonter vers son visage, un petit sourire sur les lèvres. Qu'il ne s'amuse pas à lui retirer la couette hein le vicieux.

Ҩ Noëlya aussi hallucine un peu. Ben en même temps, c'est un ami cher & elle se réveille nue dans le même lit que lui, c'est bien sujet à halluciner ça non ? C'est comme si vous aviez un chien et qu'un matin en vous levant, il y avait un chat à la place. Vous vous poseriez des questions non ? Ben Noë si. Elle ne répond pas. Sans blague qu'il est chez elle, en plus il se fout de sa gueule. Bon, elle ne lui en veut pas, il a toujours eu ce don pour la faire rire dans n'importe quelle situation – en même temps, elle rigole pour un rien. Il suffirait de dire "le chat boit du lait" pour qu'elle y trouve quelque chose de comique, j'vous jure. Bien sûr qu'elle rougit, Noë c'est le genre de fille droite & normale quoi, elle couche pas avec ses amis. En l'entendant, elle lui aurait bien mis une claque mais bon, il n'y est pour rien, après réflexion. « Ben.. ouais, s'pourrait qu'on ait fait des trucs pas bien. » réplique-t-elle sur le même ton, son regard sévèrement posé sur lui. Noëlya sévère ? Naaan ça dure jamais bien longtemps de toute façon. « Exactement, je t'ai appelé juste pour que tu te déshabilles et comme par hasard, je me suis retrouvée déshabillée c'est ça ? » Néanmoins, l'éclat de rire qu'elle produit à la fin de la phrase casse toute sa crédibilité dans son rôle de faiseuse de leçons. En l'entendant, Mônsieur, elle lui tire simplement la langue, occupée à chercher leurs vêtements des yeux quand soudain, elle se sent attirée vers l'arrière & qu'elle retombe sur le lit. A peine a-t-elle le temps de comprendre ce qu'il lui arrive qu'elle se retrouve assaillit de chatouilles. Bon sang comment a-t-il deviné ? Elle est trèèèèès chatouilleuse. Elle se tortille alors dans tous les sens en criant & riant, oubliant un instant qu'ils sont nus tous les deux. Elle se libère enfin comme une anguille & se met à califourchon sur lui pour l'immobiliser – même si vu sa force légendaire, elle ne ferait pas le poids face à lui. Elle le regarde dans les yeux & c'est en voyant la couette tombée par terre qu'elle capte qu'ils sont toujours comme des vers. A ce moment-là, sur lui, si peu vêtue, elle n'a qu'une envie c'est de remettre ce qu'il s'est certainement produit la veille au soir. Troublée, elle fronce les sourcils sans savoir quoi dire pour masquer son trouble, se contentant de pointer ses yeux bleus foncés sur lui.

Ҩ Genre il est choqué. Bon ok elle fait toute petite fille avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus & son sourire angélique mais bon faut pas pousser, elle a quand même souvent des idées déplacées même si avec sa bouille d'ange on l'imagine rarement. « Ben si t'es choqué c'est que tu me connais mal. » réplique-t-elle avec un sourire en coin. Ben oui mais rire c'est comme un moyen de défense pour elle en fait. « Je vois pas en quoi puisque j'aurais aimé le spectacle, je m'y serais mise, y a aucun rapport, tes propos sont incohérents. » fait-elle avec un ton de maîtresse – d'école hein. Et puis donc après l'épisode des chatouilles, les revoilà dans une situation gênante. Enfin, pas tant que ça vu le regard qu'ils échangent à ce moment-là. Il se redresse très vite et elle frissonne en le voyant si près. Bon sang, mais comment peut-elle résister aussi ? Elle va s'en vouloir dans environ huit secondes – précision au rendez-vous – mais elle se sent vraiment incapable de résister à quoi que ce soit. Et puis, il faut qu'elle se l'avoue ; elle n'en a aucune envie non plus. Elle enroule ses jambes autour de lui, prenant toutes ses responsabilités dans le fait que cette fois, ils ne sont plus sous l'emprise de l'alcool. Ses lèvres se rapprochent vite & quand elles se posent sur les siennes, c'est comme un soulagement. Soudainement impulsive, elle le prolonge en glissant sa main dans les cheveux du brunet avec fougue. Elle roule sur le côté pour l'entrainer avec elle. Manque de bol, elle roule du mauvais côté, vers là où y avait plus de lit. Boum, par terre, heureusement qu'y avait un tapis Ah oui, il s'en souvient peut-être plus de la veille,... mais il va vite voir que Noë ne perd rien de sa maladresse et de son naturel, même pendant un moment aussi intime. Et que ça n'est jamais de tout repos avec elle.

Ҩ Oooh que oui elle le connait, et elle en a entendu des pas mal le concernant lui aussi, qu'il fasse pas l'innocent. Bon, de là à ce qu'ils aient quelque chose à raconter ensemble, c'est une affaire nouvelle. Elle ne prend même pas la peine de répondre, emportée directement par cette fougue et cette sauvagerie impatiente. Elle ignore ce qui les prend d'un coup, mais elle sait qu'ils sont incapables de s'arrêter. Enfin, pour sa part en tout cas, et elle doute que le brunet soit du genre à ralentir d'un coup. Ils étaient là tranquilles en train de se réveiller et voilà que moins de dix minutes après, ils se sautent dessus comme des lapins. Elle se délecte de ses lèvres, de son torse chaud, caresse ses cheveux, son visage, sa main descend progressivement. Puis boum, c'est la chute. Ouais, ouais, très douée la Nono. Mais ça ne les freine pas, au contraire. Il est vrai que le tapis est confortable. Du tapis de luxe, que voulez-vous. Quand il l'embrasse dans le cou, elle ferme les yeux avec un soupir, et n'a qu'une hâte : qu'ils ne fassent qu'un. D'habitude, elle est du genre à vouloir prendre son temps, à profiter de chaque moment. Mais là, elle est prise dans un tourbillon qui l'empêche de pouvoir attendre. Elle le veut, là maintenant, tout de suite. Il semble en être de même pour lui puisqu'il la pénètre dans la seconde qui suit. Elle pousse un petit gémissement, s'accrochant à ses cheveux. Puis d'un coup, un bruit sourd & quelque chose tombe sur la tête de Berlioz qui s'écroule à moitié sur elle comme un phoque. :ROOHH: Non mais qu'est-ce que je vous disais, ils font la paire ces deux-là ! Elle pousse un petit rire, mais il est toujours en elle & elle est loin d'être satisfaite la demoiselle. « Hé ! Tu fous quoi là ? Tu m'écrases en plus espèce de cachalot ! » râle-t-elle d'une voix autoritaire, sa respiration déjà heurtée.

Ҩ Oui y a bien pire comme réveil. Genre le réveil du jour d'examen ou un truc dans l'genre quoi. Mais là ça peut aller en effet. Son mal de crâne à elle aussi est passé plutôt vite. Elle n'a jamais fait de rêves érotiques avec le Zozo non plus mais bon, elle y a déjà pensé quoi, normal quand on a un ami aussi.. bandant. Elle rit doucement à sa blaguounette, en même temps il lui en faut pas beaucoup à la blonde. Elle le regarde, et c'est qu'il n'est pas crédible du tout avec son air boudeur là, il est obligé de céder de toute façon. Elle n'a pas le temps de protester quant à sa "menace" qu'il reprend déjà & qu'un léger cri sort de ses lèvres entrouvertes. Elle glisse une de ses mains dans sa nuque, agrippant ses cheveux pour garder son visage près du sien, l'embrassant à pleine bouche en suivant le mouvement. Son autre main passe dans son dos où elle plante un peu les ongles sans trop le vouloir. Elle halète de façon régulière et brusque en même temps, cherchant le plus souvent possible à étouffer ses gémissements dans leurs baisers enflammés. Elle peine à croire qu'il y a dix minutes, ils dormaient encore profondément. Mais l'heure n'est pas à se souvenir de ci ou de ça, mais plutôt de profiter du moment. Et puis, elle ignore vraiment si elle aura l'occasion de remettre ça & même si elle va s'en vouloir après, elle veut profiter. Elle cherche sa main, entrelaçant leurs doigts en la serrant très fort comme pour ne pas défaillir. Sa tête cogne soudain derrière-elle dans encore la table de nuit d'où tombent divers objets. Tant pis, on ramassera après.

Ҩ Ben Noëlya & discrétion vous voyez bien que ça rime pas nan ? Il est vrai que niveau heure, il pourrait très bien être trèèès tard. Mais Noë s'en fiche, elle n'en sait rien et ne veut pas savoir. Pour rien au monde à ce moment-là elle n'aurait brisé ce moment. Que voulez-vous, il y a des moments comme ça où l'être humain redevient un animal. C'est triste à dire mais il n'y a qu'à voir comme ils se sont sautés dessus tous les deux ! En effet, ils se prennent pas mal de trucs sur la tête. Des stylos, du maquillage, un livre, des pièces de monnaie, un porte-clé, bref, si vous voulez que je vous fasse la liste de tout ce qu'il y a – enfin, avait ! – sur la table de chevet de la petite blonde, eh ben il faudra revenir une autre fois. Soudain, il s'arrête & elle le regarde, essoufflée. Elle l'aide en se soulevant un peu quand même histoire de pas faire la baleine échouée & quand il roule de côté, sur le lit, elle se met sur lui cette fois-ci. Elle le regarde droit dans les yeux et écarte une mèche folle de ses cheveux blonds, les rejetant en arrière. Elle caresse doucement son torse, peinant à reprendre correctement sa respiration, avant de se coller contre lui, s'allongeant carrément sur lui, pas gênée la meuf quoi. Elle l'embrasse de nouveau, comme si elle s'y habituait, puis vient lui murmurer à l'oreille : « Je pensais pas que tu serais un si bon coup, Davenport. » Elle lui sourit de nouveau, ce même sourire à la fois angélique et enfantin, avant de soupirer doucement, posant sa tête contre sa joue.

Ҩ Elle ne voulait pas le vexer le coco, c'était un compliment, puis elle pouvait pas le deviner d'avance quoi, elle n'avait jamais testé. Et c'est contraire à ses principes de dire si c'est bon avant d'avoir goûté. Quoique ok, avec sa gueule d'ange, c'était facilement devinable mais quand même. Elle ne sait pas trop quand est-ce qu'arrivera la phase « gêne » de leur plan stupide là, mais pour l'instant elle ne semble pas être au rendez-vous et c'est tant mieux. En même temps, l'un & l'autre sait parfaitement que cela n'est que purement physique et non sentimental donc il n'y a aucun problème, si ? Elle doit s'esclaffer là ? Non parce qu'elle pourrait se vexer aussi, mais bon, elle tiendrait pas trop longtemps alors elle se contente de lui mettre un coup sur l'épaule. Bon déjà que la force de Noëlya en temps normal n'est pas très élevée, alors post-sexe c'est même une catastrophe, il n'a dû rien sentir mais c'est pour le principe. « Tout est vrai chez moi, Berlioz. » fit-elle en fronçant les sourcils mais elle se déride vite & rit même un peu. A sa demande, elle explose même carrément de rire, se décalant sur le côté pour ne plus l'écraser & se penche pour choper le réveil-radio de l'autre côté. « Bon sang, treize heures déjà ! Tu m'étonnes, moi aussi j'ai faim ! Allez viens, j'vais nous faire un bon p'tit truc à miamer. Un brunch improvisé ça te dit ? » s'exclame-t-elle en bondissant du lit, pas du tout épuisée ou du moins remise de ses émotions, attrapant une petite robe couleur saumon, très légère, qu'elle enfila en deux temps trois mouvements, restant quand même nue en dessous. Elle allait sortit quand elle recule & regarde Berlioz de haut en bas sans aucune gêne. Elle fouille dans son placard et trouve un grand T-shirt de mec, sûrement à Harper vu que c'est son meilleur ami ou à quelqu'un d'autre qui sait, breeef, et la lui envoie. « Tiens, en attendant qu'on retrouve tes fringues, on mange pas à poil quand même. »

Ҩ Il est vrai que pour s'être levés si tard, ils ont dû se coucher à pas d'heures. Mais bon peu importe ce qu'il s'est passé hier soir, ils ont sûrement fait la même chose qu'à leur réveil. Peut-être même plusieurs fois, qui sait, vu leur endurance. En tout cas, pour l'instant tout semble être normal, comme s'il ne s'était rien passé. « Tu me diras ça par toi-même. » Ce n'est pas une pro en cuisine, faut savoir que généralement, elle appelle un de ses "domestiques" qui le lui apporte. Mais cela fait un moment qu'elle leur a donné des vacances de plusieurs mois. Elle est trop bonne la Nono. Elle se met à rire & hoche la tête. « C'est exactement ça ! Tes vêtements sont sur un tas et iront à ma conquête de ce soir. » répond-elle, ironique. Il sait aussi bien qu'elle qu'elle raconte n'importe quoi. Noë n'est pas comme ça à coucher à droite à gauche, bien au contraire. Ils descendent alors à la cuisine, et Noë commence à sortir des gaufres qu'elle met dans le grille-pain. Elle sort une corbeille de fruits, et les passe sous l'eau quand elle entend Berlioz qui veut participer. Elle entend le bruit de deux verres mais fronce les sourcils quand il sort des bonbons. Elle se retourne, se sèche les mains & lui arrache carrément le paquet des mains. « Non mais on mange pas des bonbons au p'tit dej espèce de sale gosse. » Elle le regarde, sourcils froncés, comme si elle était sa mère. Ouais non on enlève ce concept, parce que coucher avec son fils c'est encore plus chelou que coucher avec son pote. Puis finalement elle haussa les épaules & sourit. Elle ouvre le paquet brusquement, en faisant tomber quelques-uns, puis en pioche un pour s'approcher de Berlioz, le regard aguicheur. Elle lui caresse les lèvres avec puis le mange sous ses yeux. Elle referme le paquet sans lui en donner, le gardant dans les mains & se retourne vers le plan de travail, pour voir si il va essayer de le récupérer. De sa main libre, elle sort deux assiettes et de la confiture.

Ҩ Un ton plaisantin, un sourire toujours présent, quelques rires qui résonnent. Et ça leur suffit, il faut croire. Nul besoin de questions, donc nul besoin de réponses. Elle lui caresse la joue dans un geste exagérément attendrit. « Ne sois pas vexé mon chou. Si j'avais des amants, tu serais le meilleur. » Bah c'est quand même un compliment. Même si Nono n'est pas du genre à collectionner conquêtes et amants. Elle fronce les sourcils, tenant toujours le paquet entre ses mains. On la prendrait pour un ange, une sainte, une gentille enfant la Noë, mais elle se révèle parfois habilement efficace et aguicheuse, comme elle le prouve en l’appâtant avec un simple bonbon. Elle lui fait un clin d'oeil et se retourne, attrapant donc le pot de confiture. Mais soudain, une main la ceinture à la taille et elle se crispe, avant de se débattre contre les deux mains furieuses qui veulent lui voler son paquet. Puis soudain pouf, on la soulève carrément du sol, non mais je rêve ! Il la secoue comme un sac à patates, non mais quel manque cruel de respect alors qu'elle l'héberge et le nourrit et tout. Puis d'un coup elle sent quelque chose qui lui coule dessus, de visqueux, en plus des bruits que font les bonbons en roulant partout par terre. Ses pieds touchent de nouveau le sol et elle se retourne vers lui, l'air furieux. Mais bon, Noë en colère dure environ trois secondes, je vous le rappelle. Elle écarte une mèche qui a trempé dans la confiture, pose le pot à moitié vide et se lèche un doigt avant d'avoir une meilleure idée que de lui hurler dessus. Elle s'approche de lui lentement, puis vient lui mettre de la confiture sur la joue, venant sensuellement la retirer avec sa langue. Elle lui en met au coin des lèvres, venant l'embrasser en prenant son temps, sa main se glissant sous le T-shirt qu'elle lui a prêté pour caresser son torse. Non, non, elle ne compte pas remettre ça, juste l'appâter et le laisser sur sa faim – ça correspond au contexte – pour se venger de l'avoir couverte de confiture. Elle se recule un peu pour le regarder, avec un sourire malicieux. Quoique... ça lui donne un p'tit air sexy ces traces de confiture de fraise partout sur le visage.

Ҩ Nono le paraconfiture tentiooooon. Et c'est la meilleure dans son domaine hein faut pas croire. Oui c'est toujours la joueuse, mais ça ne semble pas déplaire à l'espèce de gueule d'ange qui est avec lui, vu comment il répond à son baiser et tout. Normal quoi. Ils sont amis et elle vient, elle l'embrasse et tout, 'fin vas-y tout va bien quoi. Néanmoins, elle affiche une moue frustrée qu'il ne rentre pas dans son jeu. Non non, monsieur se détourne et va tranquillou il va se mettre à manger. Il se rend pas compte qu'il la laisse complètement frustrée la petite blonde là ? « Ouais ben fais gaffe parce que si c'est moi qui les trouve la première tes fringues, tu les trouveras plus jamais. » menace-t-elle, le regard sévère. Mais bon, vous la connaissez, ça dure jamais bien longtemps avec elle. Elle vient à côté de lui, et va pour mordre dans la cracotte qu'il la lui retire. Elle aurait dû s'en douter qu'il allait faire pareil qu'elle tout à l'heure, aucune originalité je vous jure. Mais bon la Nono elle est un peu naïve faut pas lui en vouloir. Vous lui tendez un piège, elle saute dedans la tête la première. Espiègle, elle décide néanmoins de lui laisser savourer sa petite victoire. Et oui, la vengeance est un plat qui se mange froid mouahaha. Elle se dirige vers le grille pain & pousse un gémissement – pas du même genre que plus tôt – en se tournant vers lui. « A cause de toi mes gaufres ont cramé » Oui, elle avait décidé que c'était à cause de lui, non mais c'est vrai d'un côté non ? Elle les sort néanmoins, mais elles sont... toutes noires. Elle les pose, déçue et s'assoit sur une chaise, la mine boudeuse.

Ҩ Elle éclata de rire, en le regarda avec le même regard amusé. Elle mit ses mains sur ses hanches. « Ah bon ? Ils sont froussards tes habits ? » demanda-t-elle, faisant mine de s'étonner réellement. Elle avait les yeux grands ouverts comme si c'était la nouvelle du siècle. Elle fit ensuite mine de se vexer quand il critiqua ses gaufres. Alors là domaine privé, il aurait pas dû. « T'es bête de naissance ou c'est venu avec le temps ? Les gaufres étaient déjà faites, je les faisais griller, crétin. » Ouais faut pas l'énerver la blondie, surtout en parlant de gaufres, c'est sacré et familial chez elle alors si il critique encore une fois, dehors. Elle en serait capable en plus ! Enfin... non. Elle l'aime trop pour le mettre à la porte le Zozio. Elle le regarda d'un oeil suspect quand il lui demanda de fermer les yeux, puis décida de lui faire confiance pour une fois. Mais bon depuis ce matin elle avait des raisons de se méfier un peu quand même quoi, il l'avait violée,... Elle entend le bruit familier de la chantilly & sourit, restant concentrée pour garder le tout dans la bouche. Parce que là si elle a envie d'éternuer, elle lui crâche tout dessus quoi. Docile comme une gentille petite fille, elle avale alors, avant de rouvrir les yeux. Elle lui caresse la joue, taquine, puis prends une cracotte pour la tartiner à son tour sauf qu'elle est pour elle hein. Une fois tartinée de ce qu'il reste de confiture, elle l'enfourne et regarde : « Merchi m'chieuu, avoue que tu pacheras plus shouvent des nuits ici ? » Non, pas que pour ça, bande de pervers. Elle parle pour le petit dej, enfin... pour le repas, si on veut vraiment mettre un nom sur le désastre qu'ils ont fait.