•• Oh oui, jouer, notre passe-temps favoris, il faut bien l'avouer. On est tous des enfants au fond de nous mais je dois avouer que je le suis resté particulièrement... tout comme Silver. Alors, ne sommes-nous pas particulièrement faits pour nous entendre ? Là où d'autres nous blâmeraient pour être insouciants, nous, nous franchissons les limites. Sans détacher mes lèvres des siennes, je me laisse entraîner totalement vers l'intérieur-même de la bibliothèque. Ici, personne ne viendra nous déranger, 'fin y a moins de chances quoi. Je la laisse m'enlever ma veste, glissant mes mains sous son t-shirt pour caresser doucement son ventre. Je les laisse remonter le long de son visage, fouillant ses cheveux blonds et soyeux, que je rejette en arrière pour mieux l'embrasser dans le cou. Puis mes mains baladeuses descendent le long de ses hanches, pour finalement commencer à détacher son pantalon, alors que mes lèvres reviennent s'éprendre des siennes, comme si j'avais attendu ce moment-là toute ma misérable existence. Bon ok, c'est un peu exagéré... mais ça fait longtemps quand même quoi.

Spoiler:

On pouvait souvent te qualifier de gamine, tu adorais faire des blagues que l'on faisaient en primaire. Souvent, les gens s'arrêtaient de faire ça au collège ou au lycée, mais toi tu continuais, ça te faisait rire. Et tu avais trouvé un partenaire de jeu, de tout type de jeu d'ailleurs, c'était le p'tiot Sweeny. Tu venais de l'entraîner dans la bibliothèque, un endroit où vous serez un peu plus tranquille que dans des couloirs, tout le monde pouvait y circuler ce qui voulait dire, tout le monde pouvait vous interrompre à tout moment ce qui serait assez fâcheux, maintenant que vous étiez si bien partit. Tu frissonnais à chacune de ses caresses, tu le laissais commencer à retirer ton pantalon tandis que toi, alors que tu reprenais possession de ses lèvres, retira entièrement sa chemise, laissant tes mains se balader sur son torse nu. Au fur et à mesure que tes mains descendirent, tu entrepris d'enlever son pantalon.

héhéhé tant mieux alors.

•• Une bonne partenaire de jeu, oui. Ça c'est certain et j'espère ne pas la perdre en atteignant le but commun de notre petit manège. Honnêtement ? Oui, je m'en voudrais, oui je lui en voudrais, oui tout ça parce qu'on aura cédé. Parce que oui, elle compte pour moi, au cas-où ça se comprenait pas. Je la sens frémir et souris discrètement. Je la laisse retirer ma chemise, bougeant un peu les épaules pour l'aider et la laissant ensuite glisser par terre. J'inverse nos rôles, et la plaque à mon tour contre le mur où je me tenais quelques instants plus tôt. Plaquant mon torse nu contre elle, je finis alors de dégrafer son pantalon, le laissant comme ça avant de m'attaquer à son t-shirt que je retire en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Glissant mes mains dans son dos, sans avoir une seule seconde lâché ses lèvres, je détache également son soutien-gorge, constatant que de son côté, elle s'est attaquée à mon pantalon. Je romps alors le baiser, pour la regarder (et surtout pour respirer un peu hin ), esquissant un sourire à la fois hésitant et satisfait. Faisons-nous vraiment la chose à faire ? Est-ce que les chances de perdre son amitié et notre complicité n'est pas plus grande que celles de les conserver ? Je n'en sais rien et je suis fatiguée de réfléchir. Pour toute réponse, je baisse un peu plus son pantalon, me collant contre elle en revenant chercher ses lèvres.

Tu n'avais pas le temps de réfléchir à ce que tu allais faire après tout ça. Te rhabiller, déjà ce serait une bonne chose mais avec lui ? C'était trop dur, tu n'arrivais pas à t'efforcer de penser à ça, tu voulais juste profiter de lui pour l'instant et du bon moment que tu allais passer en sa compagnie. Tu déboutonnas sa chemise et tu le laissas la retirer complètement. Tu fus légèrement surprise lorsque qu'il te plaqua contre le mur mais tu te laissas néanmoins surprendre, tu adorais ça. Tu frissonnais sous ses caresses et alors qui enleva seulement le premier bouton de ton jean, tu interrompis tes caresses sur son torse afin d'enlever complètement ce dernier, le balançant à travers la pièce. Tu t'arrêtas quelques secondes lorsqu'il te regarda, de peur qu'il n'arrête ce que vous veniez de commencer. Tu repris très vite possession de ses lèvres et, alors qu'il venait de retirer ton soutien gorge, tu glissas ta main délicatement dans son boxer, caressant son membre avant de descendre son dernier vêtement le long de ses cuisses. Depuis maintenant un moment, tu avais complètement arrêté de penser aux conséquences de votre acte. Pourtant, ce serait sûrement la meilleure chose à faire mais si vous vous découvriez de nouveaux sentiments en couchant ensemble ? Et puis, tu avais bien trop envie de lui pour t'arrêter.

•• Pas le temps d'y réfléchir clairement, pas le temps de se poser toutes les questions qu'il faudrait. C'est ici, maintenant, et je crois qu'arrivés à ce niveau-là, plus rien ne peut nous arrêter. Elle s'empare de mes lèvres très rapidement, achevant notre échange muet de regards, tandis que je mets toute mon envie pour elle dans ce baiser. En sentant sa main se glisser dans mon boxer, je ne peux qu'étouffer un léger grognement dans sa bouche, me cambrant légèrement vers elle. Elle baisse mon dernier vêtement et je fais de même, avec la hâte maladroite de celui qui n'en peut plus. J'ai un peu peur. Et si après ça je m'apercevais qu'elle ne représentait plus rien pour moi ? Ou pire encore... et si ça me faisais me rendre compte qu'en fait, elle compte bien plus pour moi ? J'écarte toutes ces pensées pour me coller contre elle, me frottant lascivement à son corps tant imaginé, tant désiré. Mes mains légèrement baladeuses finissent par attraper les siennes, les plaquant contre le mur derrière-elle comme pour la maintenir prisonnière de mon emprise. J'entre en elle alors avec douceur, plantant dans le sien mon regard mutin et effronté, brillant d'un désir qui a fait noircir mes prunelles bleues.

Le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Tu aurais bien pris quelques minutes pour te poser et réfléchir aux conséquences que votre acte aurait sur votre amitié mais dès que Sweeny était dans la même pièce que toi, tu ne pensais plus qu'à une chose, ton désir pour lui. C'était un fait, une réalité et tu ne pouvais pas faire autrement. Tu avais pourtant essayé de jouer avec lui, tu avais tenté des centaines de choses pour t'empêcher de tomber dans ses bras mais toutes tes tentatives avaient échoué. Tu te laissais aller, tu le laissais te guider, il ne restait plus que ça à faire, et pour tout dire, ça ne te dérangeait pas. Tous vos vêtements étaient retirés, enfin. Il était maintenant bien trop tard pour faire marche arrière et puis de toute manière il en était hors de question. Ses mains se baladaient sur ton corps avant qu'elles ne viennent plaquer les tiennes contre le mur, te mettant comme en position de soumission. D'habitude, tu aurais bien vite tourné la situation à ton avantage mais étrangement, tu trouvais ça plus excitant. Tu fermais les yeux lorsqu'il entra en toi et laissais ta tête basculer en arrière, savourant chaque seconde passée avec lui. Habilement, tu passas tes jambes autour des siennes et entrepris des mouvements de bassin pour mieux sentir ses vas et viens en toi.