Chapter one. 14 Décembre 1989 - Let me burn in hell ♡ La neige, d'un blanc pur recouvrait le sol, recouvrait les toits, mais à ce moment la s'étendait aussi dans le ciel de la fumée, une abominable fumée grise et surtout d'immenses flammes oranges qui s'engouffrait dans les couloirs de l'hôpital de Londres. Cette jeune puéricultrice sentit la fumée, elle avait un bébé qui venait d'être mis au monde il y a une vingtaine de minutes dans les bras. Il fallait qu'elle sorte, et surtout il fallait qu'elle sauve ce bébé. Alors elle l'entoura de toutes les couvertures qu'elle trouva et sortit le plus rapidement possible de l'immense bâtiments, une fois ici elle déposa l'enfant à quelques mètres, cachés derrière des cartons de la ruelle de secours et elle retourna à l'intérieur pour sauver le plus de gens possible. Des jeunes d'environs 25 ans avait décidé de mettre le feu à cet hôpital, en voyant que leur plan avait marché comme ils le désiraient ils commencèrent à s'éloigner mais la petite amie de l'un d'entre eux présente entendit les cris et les pleurs d'un bébé. Elle s'approcha donc de l'endroit et trouva ce bébé, emmitouflé sous tout ces draps. Ernesto, son petit ami arriva et lui dit
« Laisse donc ce bébé ici, il mourra, comme tous les autres » « Mais Ernesto ce n'est qu'un enfant, il vient de naître il n'a rien demandé » L'homme regarda le bébé un long moment
« Très bien prends-le si ça t'amuse mais tu t'en occuperas seule, je ne veux rien avoir à faire avec lui » Chapter two. 6 Février 1995 - Such a tiny mouse ♡ L'odeur me répugnait déjà, sa avait l'air froid, c'était dégoûtant, je ne voulais pas y aller. Ernesto me poussa encore d'un pas en avant.
« Bon sang mais tu vas rentrer dans cette satané bouche d'égouts oui » « Mais sa pues » « Je m'en fou ! » Voila je descendit donc doucement les escaliers verticaux de la bouche d'égouts, mon sac d'explosif sur le dos. Ma mission, disposer les explosifs un peu partout ici, juste dessous une école primaire. J'aurais du m'enfuir en courant tant que je le pouvais mais ou pouvais-je aller hein ? J'allais airer entre les tunnels souterrains. Non. Alors je posa les explosifs ou il me l'avait indiqué, je glissa plusieurs fois sur le sol glissant, le retrouvant alors couverte d'une matière visqueuse. Cette odeur me donnait envie de vomir. Je finis vite mon travail et remonta en haut, me faufilant rapidement tel une acrobate. Une fois remontée en haut j'ouvris alors la bouche pour respirer l'air pur, ou du moins un peu plus mais à croire que l'odeur d'égout ne m'avais vraiment pas plus puisque je vomis sur Ernesto. Je mit finalement ma main devant ma bouche terrifié et je le supplia du regard de ne pas me frapper
« Petite idiote va ! » Et je me prit une baffe, si forte qu'elle me fit tomber au sol. Je ne pleura pas. Non je ne devais pas pleurer il me l'avait déjà bien expliqué car il me l'avait dit mot pour mot
« Je n'ai jamais voulu de toi, tu aurais du mourir il y a six ans comme tout les autres alors chaque larmes que tu versera je te montrerait à quel point je peux te faire regretter d'être encore en vie» Ces paroles m'ont gravé si bien que je lui obéit je fait tout ce qu'il dit, je suis obligé d’exécuter la moindre de ses paroles, le moindre de ses ordres.
Chapter three. 18 Mai 2004 - Run as far as you can ♡ Quinze longue années que je vivais avec cet horrible homme, et cette femme qui avait tant tenu à me sauver. Des fois je me dis que j'aurais préféré qu'elle me laisse mourir dans le froid, ou bien que j'aurais préféré que les flammes tuant mes parents m'avalent à mon tour. Chaque jour ici j'ai peur, chaque fois qu'il s'approche de moi, je tremble. Alors c'est décidé aujourd'hui je pars, je m'en vais, je ne sais pas ou je vais aller mais je dois fuir, je ne sais pas ce que je vais devenir et comment je vais m'en sortir mais je sais que se sera toujours mille fois mieux que de rester ici. Alors je sors tout doucement de l'abris, Ernesto n'est pas dans les parages, alors je me faufile, mais je suis plus grande maintenant, je suis moins discrète, moins souple, moins agile, sans le vouloir je pousse une bouteille en verre qui se brise sur le sol. Vite, vite je dois partir, il faut que je cours, c'est ce que je fait, mes jambes s'élance tant pis si je fait du bruit maintenant toute manière c'est trop tard je dois courir. Mes jambes tremblent de peur si bien qu'elles n'avancent pas vite et chaque pas j'ai l'impression de lever des tonnes. Mais je cours aussi vite que je peux les larmes se mettant à couler sur mon visage. Quand je pense être assez loin je me cache dans une ruelle, et je souffle. Je me met à prier pour qu'il ne me trouve pas, soudain j'entend des pas à côté, je m'enfonce alors dans la ruelle, essayant de me cacher dans les coins sombres, je retiens ma respiration. Mais ce n'est pas assez, non, il m'a reconnu, il m'a vue, m'a suivit, il s'approche. Je sais déjà que mes bras, mes jambes tout mon corps va être ruée de coups
« Alors alors ma chère, tu as cru pouvoir me semer ? Tu as cru que j'allais te laisser partir comme ça hein ? Tu te trompes jolie Lyra, désormais tu est à moi, tu ne partiras jamais. Tu m'entend, JAMAIS ! » Je n'eus pas le temps de répondre qu'il commença à me frapper, avec toute sa force. Je ferma les yeux, et je ne pensais qu'à une chose, retenir mes larmes. Vingt minutes plus tard il arrêta, il s'en alla, retourna à l'abris. Quant à moi je resta inconsciente sur le sol pendant trois heures environ. Lorsque je me réveilla c'est le nouveau de la bande d'environ trois ans de plus que moi qui me porta et me ramena à la
maison Je saignait à plusieurs endroits, certaines plaies était profondes. Le jeune qui me ramena s'occupa de les nettoyer, il s'appelait Alan, il était grand, il était brun, et si beau...
Chapter four. 25 Mars 2008 - Not look back, ever ♡ Depuis ce jour ou il avait soigné mes blessures je le regardait différemment, j'avais l'impression de ne voir que le bon en lui, que ses beaux yeux bleus, gris. Il semblait si gentil avec moi, un jour alors que j'étais allongé sur mon lit, regardant le plafond délabré il rentra dans la pièce. Surprise je m'assit brusquement et le regarda le sourire aux lèvres. Il s'approcha de moi, mon regard ne le quittait pas une seule seconde des yeux. Il s'assit à côté de moi et m'embrassa. Je ne savais pas ce qui ce passait mais mon coeur battait la chamade, tout mon être était remplis de petits papillons, je prolongea ce baiser, doucement, tendrement, mon premier baiser, c'était si beau, si doux. Mais ces mains glissèrent alors sous mon haut, puis il m'allongea violemment sur le lit avant de soulever ma jupe. Non ! Non qu'est ce qu'il faisait, je ne voulais pas, j'essaya de le reculer de toutes mes forces, je criait mais il mit une main sur ma bouche de l'autre il défit son pantalon et se mit au dessus de moi. Ce fut le pire moment de toute ma vie, je criais autant que je le pouvais, j'essayait de me débattre mais il me frappait dès que je bougeais. Cette nuit il sortit finalement de la chambre me laissant la après m'avoir violé. Je resta immobile pendant plusieurs minutes avant de fondre en sanglots pour la première fois en dix-huit ans. Je pleura toutes les larmes de mon corps, je pleura pour les dix-huit années ou je n'avais pas pleuré, je pleura tellement que mes yeux me brûlèrent. J'avais peur dès que je le voyait, je tremblais lorsqu'il me regardait. Oui désormais j'étais aux aguets du moindre de ses faits et gestes. Un jour je vola une arme à l'un des hommes de Ernesto. Je l'a cacha sur moi et partit la ranger dans un lieu sur mais alors que je marchais je sentis une présence à quelque mètres derrière moi. Je me retourna. C'était Alan. Je me mit alors à courir, courir, mais je savais qu'il allait me rattraper alors je m'arrêta, sortit l'arme et me tourna vers lui pointant l'arme dans sa direction. Il se mit à rire
« Mais qu'est ce que tu comptes faire avec sa Lyra, tu ne sais même pas comment on s'en sert, et puis je sait que tu as aimé sa la dernière fois. » Il commença à s'approcher, je secoua alors mon arme
« Ne t'approches pas ! Si tu fais un seul autre part je tir » Mais il s'en fichait il avança d'un pas décidé, j'appuyer alors sur la gachette en fermant les yeux, le coup de feu retentit. J'ouvris les yeux, il était allongé sur le sol, la poitrine saignant. Je posa une main sur ma bouche. Je venais de le tuer, je venais de tuer quelqu'un. Je courus alors aussi vite et aussi loin que je le pouvais. Cette fois il ne devait pas me trouver je devais m'enfuir, je courus pendant près de trois heures sans jamais m'arrêter. Je tomba finalement au sol, épuisé.
Chapter five. 2009 à 2012 - Children of Africa ♡ Une fois en France Lyra se créa une nouvelle vie, maintenant elle s'appelait Pandora Lyra-Weverly Fields. Fields était son vrai nom de famille, oui elle avait fait des recherches sur l'attentat de l'hôpital, sur les patients étant mort etc... Pandora était le prénom de sa mère et Weverly celui de la sage-femme qui l'a sauvé des flammes. Lorsqu'elle comprit son histoire elle su dès lors ce qu'elle voulait faire. Elle voulait être sage-femme. Alors elle fit sa première année de médecine en France. Une fois son année réussie elle décida de partir, elle ne se plaisait pas ici, elle se rendit donc en Afrique pendant deux ans. Là-bas elle vint en aide à des milliers de mamans, elle mit au monde des centaines d'enfants, et en sauva tout autant. Elle était faite pour sa, pour aider les gens, pour sauver ces enfants qui ne méritait pas de mourir. Mais cet endroit était bien trop dangereux, chaque jour la peur de mourir était la, alors elle décida de partir, à contre cœur. Sa destination finale fut donc San Diego. Elle y vit depuis un an maintenant, l'hôpital de San Diego avait entendu parler de cette jeune adulte travaillant en Afrique bénévolement, si bien qu'il décidèrent de l'engager en tant que sage-femme dans le service de néonatalogie. Cependant elle doit également suivre des cours par intermittence à l'université pour valider son diplôme bien qu'elle est déjà mis au monde des centaines d'enfants.