À vrai dire, Robyn n'avait pas de quoi s'inquiéter pour les fêtes de fin d'année, sa famille était toujours présente, son frère revenait de son école de médecine, ainsi que sa sœur donc, elle appréciait cette fête mais aujourd'hui, à l'approche des fêtes, elle ne se sentait pas aussi bien, comme si, cette année, rien n'avait avancé... C'est dans un profond soupir qu'elle décide de se rendre dans un bar et plus précisément au comptoir pour prendre une commande d'un verre d'alcool, non forcé, juste qu'elle aimait cela.

Bien qu'accroché à son téléphone, il ne manqua de remarquer la présence de Robyn. Il ne bougea pas d'un poil, comme si il avait une once d'espoir d'avoir une réponse d'une minute à l'autre de la part de sa petite soeur mais apparemment c'était voué à l'échec. Une once de sourire se posa sur ses lèvres en entendant l'annonce du répondeur de sa soeur qui y riait à coeur joie, et comme d'habitude il raccrocha avant le bip. Il récupéra sa commande en plein vol, et alla s'installer près de Robyn. « Curieux, qu'une jolie fille à papa comme toi ne sois pas en plein shopping pour les festivités en famille. » Il y avait les riches familles unis, et les riches familles détruites, à chacun son camp.

Seule dans un bar, pendant une grande fête de famille ? Oui, en réalité, le ton et la tension est vite monté entre son grand-frère et les parents et elle a préféré partir de la maison, changer d'air, comment pouvaient-ils tous, gâcher cette fête ? Elle lâche alors un soupir quand elle entendit la voix de Giullían. Elle se retrouve en souriant. Il y a une première fois à tout, tu ne crois pas ? dit-elle tout naturellement.

Le soupir sorti des lèvres de Robyn avait comme résonné aux oreilles du beau brun. Autant l'avouer il s'en réjouissait presque. Après tout plus il l'agaçait mieux c'était. Il aimait que rien ne soit clair et normal entre eux. Alors ses lèvres s'étirèrent légèrement en coin sur la gauche alors qu'il regardait face à lui tout en sentant le regard de la brunette sur lui. « Allez pas de ça entre nous ! Dis-le ! (..) Scandale chez les de Valmont, les masques sont tombés, et la charmante et parfaite fille à Papa n'a pu dissimulé ses failles plus longtemps. J'imagine qu'on avait fini par gelé tes comptes.. ? » Il finit par déposer son regard sur elle, c'était de la provocation, et de la taquinerie en même temps, mais seule la première dimension était assumée. Il avait toujours été très famille, et ça n'avait jamais été plus que sa mère, lui et sa petite soeur, mais aujourd'hui il était quasi-seul, alors même si jamais il ne l'avouerait la situation de Robyn était une situation qu'il enviait au fond, mais ça nul ne pouvait le savoir, alors oui, il prenait son pieds à jouer de la double facette de la demoiselle.

Une dispute à laquelle, elle ne voulait absolument pas participer, elle espère que pour les fêtes, tout s'arangera, elle soupire alors mais fut contente de voir le jeune brun, non loin d'elle, elle allait surement un peu respirer. Mais aux paroles du brun, elle ne put s'empêcher de rire, oui, il était drôle sur ce coup mais elle fit rapidement un non de la tête. Et non, perdu mon cher ! C'est par rapport à mon frère, revenu de son école pour les fêtes. Malgré tout, elle affiche unn sourire

Pas de bol, il avait été à côté de la plaque. Bien qu'au fond il se doutait que ça n'était pas ça. Tout n'était que provocation, et taquinerie non assumée. « Ouh je vois ! le fameux retour laborieux du fils prodigue. » Pour le coup il regarda la demoiselle. Compassion ? Non loin de là après tout il n'y avait pas de raisons apparentes mais il avait saisi un la sale ambiance qui apparemment pesait sur la jeune femme. « Tu es donc, cette année encore, la fille si parfaite de son paternel ! T'es plutôt douée faut l'admettre. »

Pour une fois qu'il se trompe, elle en profite, et oui (a). En réalité, c'était son frère, quelques petites embrouilles ont fait qu'elles s'augmentent et le ton est très vite monté. Robyn n'aimait pas les disputes en famille alors elle a préféré s'éclipser. Là, tu as raison ! dit-elle amusé avant de garder un sourire taquin. Tu ne me crois pas aussi parfaite, hein, avoue ? dit-elle tout autant amusé mais il n'avait pas tord, elle se débrouillait bien.