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  Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.

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MessageSujet: Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.     Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.  Icon_minitimeSam 19 Mai - 15:58






Hillcrest Est. C'était le coin des dealers, le marché ouvert de la bonne vieille Marie-Jeanne et ses copines. Ici, on vendait de tout, ou presque. Poudre, cachet, seringue, herbe. Clochards, putes, ou simples dépravés se réunissaient à la tombée de la nuit, non loin du Cocktail Lounge, dans les nombreuses ruelles qui entourent le bar, et troquaient leur marchandise contre quelques liasses de billets chiffonnés. Milo n'échappait pas à la règle, et même si, pour ce soir, il avait troqué son costume de vendeur, il n'en demeurait pas moins tout autant intéressé par le trafic qui s’opérait autour de lui. Héroïne en poche, précieusement conservé dans un petit sachet plastique, il s'éloigna de la foule pour rejoindre la rue principale. Son pas était sûr, confiant. Néanmoins, il restait prudent, et adressait quelques œillades furtives aux environs. Il accéléra légèrement la cadence. S'extirper de ce trou à rat sans se faire voir est toujours plus compliqué que d'y entrer. Il tourna subitement à droite et emprunta une allée étroite. Un raccourcis pour retourner au centre et ainsi rejoindre facilement les transports en communs. Tandis qu'il traversait la venelle, son attention se porta sur son rythme cardiaque, essoufflé, puis douloureux. Il déglutit. Montée d'angoisse ? Rien d'étonnant, Milo a toujours détesté les espaces étouffants. Il se mit à marcher plus vite encore, sans prêter garde à ce qui pourrait l'entourer. Sourcils froncés, prunelles embrumés. Il soufflait difficilement. Mais en quelques pas, il réussit à s'extirper de l'espace entre les deux immenses bâtiments d'Usine. [BAM] Collision. L'italien manqua de tomber à la renverse, mais fort heureusement, se rattrapa contre un vieux lampadaire dont la lumière clignotait faiblement. À contrario, sa petite marchandise tomba au sol. Nouvelle vague d'inquiétude à la vue du sachet plastique logé sur le sol. Il leva les yeux vers l'inconnu et... Andreas ? Ses pupilles s'écarquillèrent, stupéfait. Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Nerveusement, Fellini vint mordiller sa lèvre inférieure, tout en écrasant soigneusement le sachet de drogue avec sa chaussure, pour le cacher à son ami.



Dernière édition par Milo M. Fellini le Sam 19 Mai - 18:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.     Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.  Icon_minitimeSam 19 Mai - 17:55

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Sortie nocturne, soirée alcoolisée, voilà ce qui intéressait Andreas. Il était du genre à s’amuser à tout bout de champ, à boire jusqu’à ne plus être capable de marcher, en réalité, le jeune homme n’a pas de limite, et c’est peut-être ça, son problème. Ce soir, il avait fait le pari, avec des amis, de franchir l’avenue la plus dangereuse de San Diego, sans aucun soucis, et en prime, de ce rendre dans la boite de nuit, très mal fréquenté des environs, ou la prostitution est reine. C’était un pari fou, un pari que jamais quelqu’un tenterait, puisqu’il y avait trop de risque, trop de dangerosité, surtout pour un être tel que lui, qui ne connaissait absolument rien à ce milieu, et qui consommait de la drogue, très rarement, juste pour découvrir de nouvelle sensation, mais cela faisait déjà quelques mois, qu’il avait arrêté d’en consommer, jugeant trop élevé le risque de ne jamais s’en remettre en soirée. Il avait été déposer par des « amis », qui l’attendait au bout de la rue, guettant avec un sourire amusé la scène. Andreas n’avait pas peur, ou peut-être ne se rendait-il pas compte à quel point il risquait gros. Il était à peine majeur, et dans ce genre de rue, un seul regard de travers pouvait compliqué la situation. Le cœur battant à tout romps, sa cadence devint soudainement plus rapide, plus marqué par l’empressement. A chaque fois qu’il entrait dans une rue, il essayait de distinguer les ombres, et les pas, malgré le champs de vision réduit par la nuit. Certaine personne était contre le mur, à s’embrasser, d’autres portait des tenues aguichantes, et cherchant, comme cet homme ayant approximativement la trentaine, dévisageait Andreas d’une façon séductrice. Il fallait dire, que le jeune homme était mal à l’aise, il se demandait réellement ce qu’il foutait ici, et pourquoi il avait accepté ce pari à la con. Cependant, il était bien trop borné pour faire demi tour, bien trop.. BAM. A cet instant précis, les préoccupations d’Andreas l’avait troublé dans sa démarche, et il n’avait pas fait attention à ce qu’il faisait. Alors qu’il était en train de ce remettre de cette collision, il entendit une voix douce, une voix familière, une voix qu’il aurait reconnu parmi mille autres. «Andreas ?.. Mais qu'est-ce que tu fais ici ? » Milo. Il n’y avait pas de doute, Andreas savait d’avance ce qu’il faisait ici, oui il le savait, mais penser à ce qu’il aurait pu éventuellement acheter, perturbait Andreas d’une façon particulièrement troublante, cependant, aucune émotion réelle ne se vit sur son visage, à part un mince sourire, marquant la satisfaction de retrouver son meilleur ami ici. « Un pari, je dois traverser toute ses allées, sans m’faire buter, tu m’aides ? » un rire assez enfantin se laissa échapper des lèvres à peine entrouverte du jeune homme. Cette innocente, et cette naivité quand à la dangerosité des lieux, le rendait particulièrement touchant. D’une façon douce, Andreas fut suffisamment conscient pour se rendre enfin compte que Milo était bien là, et que toutes les frayeurs que lui avait accordé la traversée de ces rues, s’étaient estompées, grâce à sa présence. C’est pourquoi, il vint immédiatement passer ses bras autour de Milo, afin de l’encercler délicatement contre son corps, il avait besoin de l’avoir dans ses bras, c’était plus fort que lui. En effectuant ce contact, il fit reculer involontairement Milo, son pied, qui donc était en train d’écraser un sachet de poudre blanche se déplaça, et ce fut Andreas qui posa son pied contre. Stupéfait de sentir une irrégularité au niveau du sol de cette rue si plate, il redressa la tête, pour fixer le sol, notamment la partie qui se tenait sous ses pieds. Il ne fallut que de quelques secondes pour comprendre la réalité des choses. Il ne fallut que quelques secondes, pour inciter Andreas à rompre le contact avec Milo, se détachant alors de son corps, avec une certaine difficulté, contre laquelle il luttait cependant. Ce ne fut que des mots qui parviennent à s’échapper de ses lèvres destabilisées. « désolé t’avoir écraser ta marchandise.»



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MessageSujet: Re: Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.     Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.  Icon_minitimeSam 19 Mai - 19:29






Andreas. Malgré lui, Milo esquissa un sourire niais en coin de lèvres. Son visage. Son sourire. Ses yeux. Ses bouclettes valsant dans tous les sens au grès du vent coulis...Son palpitant rata un battement. Andreas. Ce simple ami pour qui il ne peut s'empêcher d'avoir des sentiments amoureux. Ce simple ami qui arrive à le faire passer par toutes les émotions possibles et imaginables. Ce simple ami, qui, en le prenant ainsi dans ses bras, arrive à apaiser son angoisse et raviver le peu d'idées claires qu'il lui reste. Andreas. Ce type dont il est tombé amoureux sans le savoir. Sans le voir. Sans le vouloir. Tel un coup vicieux du destin, méchamment décidé à lui rendre la vie encore un peu plus pénible. Encore un peu plus douloureuse. Andreas. Andreas, t'es complètement barge. Il étouffa un petit rire, logeant ses bras dans le dos de son cadet avec une intense tendresse, et répondant ainsi au câlin. Geste devenu naturel chez eux. Si t'es avec moi tu risques rien ! L'italien prit un ton amusé, presque ironique aux vues de son physique loin d'être efficace en cas de pépins. M'enfin, faute d'avoir l'enveloppe d'un Hulk, il possède un brin de compétence dans l'art de baratiner et de disparaître en un clin d'oeil. C'est déjà ça. Mais passons. L'étreinte se stoppa, et la voix du brun lui souleva la poitrine. « désolé t’avoir écraser ta marchandise.» Milo cligna des yeux, avant de baisser son regard à ses pieds. Le sachet. (Un temps) Il déglutit, mordillant nerveusement sa lèvre inférieure avant de répondre du tac au tac. C'est pas à moi. Tatata. Mauvaise réponse. Fellini, mentir ne vous va pas. J't'assure, ça doit être un type qui l'a fait tomber ! Persuasif ? Absolument pas. Mais au moins il essaye. (Un temps) Notre ami croisa les bras tout en s'appuyant au fidèle lampadaire posté derrière lui. ...Et son regard se figea dans celui du jeune Hudson. Il déglutit de nouveau. Bonjour silence qui règne. Monsieur n'est pas prêt de lâcher le morceau et avouer ne pas avoir été honnête. Qu'importe ! Il cherche la dispute, apparemment. À croire qu'il risque de la trouver ce soir. Car oui, la drogue est bel et bien un sujet sensible entre nos deux gringalets.

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MessageSujet: Re: Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.     Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.  Icon_minitimeSam 19 Mai - 21:05

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La situation avait une dose d’ironie. C’est vrai, bizarrement Andreas n’était pas du genre à côtoyer ce genre d’endroit, et le fait de croiser Milo le rassurait d’une façon si agréable, que toutes les peurs que lui inspirait ce milieu semblait s’être apaisé. « Andreas, t'es complètement barge. » Barge ? c’était exactement le mot qui qualifiait le mieux le jeune homme, puis qu’en plus d’être barge, il possédait une insouciance capable de le mettre dans toutes les situations possible et inimaginable. « Si t'es avec moi tu risques rien ! » à ces mots, le rire d’Andreas se mêla à celui de Milo. Bien que sa carrure ne permette pas réellement de les sauver d’une quelconque agression physique, il se sentait tout de même en sécurité, et cette sensation était inexplicable. Disons qu’il éprouvait une confiance aveugle en ce dernier, et c’était peut-être pour cette raison que sa présence calmait les peurs qui se disputait dans le fond de sa pensée. « J’ai plus de muscles que toi, et plus de matière grise, mais je ne t’apprend rien, tu le sais.. » A cet instant précis, une forme de tension particulièrement intense s’était installée. Quitter les bras du bel Milo, avait été une tâche particulièrement difficile pour Andreas, mais, dans cette colère qui bouillait intérieurement, il avait trouvé la force de le faire. Son regard fixait avec intensité le jeune homme qui se tenait face à lui, il ne pouvait quitter ces yeux sombres, dans lesquels il avait trop l’habitude de s’y perdre. Seulement, il ne supportait pas cette situation, il ne supportait pas que son meilleur ami touche à toutes ces choses illicitement dangereuse, il ne souhaite pas voir sa santé en prendre un coup, déjà que sa maladie le rend suffisamment faible. Cette réaction est donc totalement raisonnable, il n’avait pas envie de le perdre, d’ailleurs il ne saurait pas comment imaginer une vie sans lui, à ses cotés, il n’imaginait pas comment il pourrait combler le vide que causerait son absence, non il ne veut pas, et tout ça n’arrivera jamais, parce qu’Andreas est bien décidé à lui faire comprendre le fond de sa pensée. « C'est pas à moi. » sa façon de le regarder, de déglutir face à lui, les silences qui s’imposaient, laisser à croire que le jeune homme tentait désespérement de se sauver, de mentir, alors qu’il savait très bien que son meilleur ami n’en croirais pas un seul mot. Volontairement le jeune homme ne répondit aucunement à ses propos, il se contenta de détourner difficilement son visage, en jouant nerveusement avec ses doigts. Milo était dans l’endroit le plus réputé pour l’achat de drogue, il était seul, dans ce quartier sombre, et il osait prétendre que ceci ne lui appartenait pas ? « J't'assure, ça doit être un type qui l'a fait tomber ! » A cet instant précis, Andreas savait que son meilleur ami n’avouerait rien, qu’il ne ferait pas preuve d’honnêteté, puis que le sujet de la drogue, était un sujet particulièrement tabou. Milo en avait besoin, c’était une addiction qui semblait l’apaiser et résoudre ses problèmes. Sauf qu’Andreas ne comprenait pas, non, il ne savait pas réellement pourquoi il en était arrivé là. A cause de sa famille ? Il ne savait pas. « Ce type, qui l’a fait tomber, ça ne serait pas toi par hasard ? » un sourire triste s’imposa progressivement sur les lèvres du jeune homme, il recula d’un pas, toujours aussi destabilité, pour finalement reprendre la parole. « fou-toi de moi Milo, ta pas eu ta dose c’est ça ? Tu veux que j’trouve un dealer et que je t’achète de quoi tenir jusqu’à demain ? C’est quoi le problème putain, tu veux crever ? Tu t’crois en assez bonne santé pour pas que ça arrive ou quoi ? Parce que sache que l’jour ou tu seras dans un lit d’hopital, c’est moi qui te tiendras la main. Tu connais l’chemin de la maison. » lui-même touché par ses propres mots, Andreas fit demi tour, et sans se retourner, il entama une marche naturellement lente afin de sortir d’ici au plus vite. Il ne savait pas si c’était à cause de ce lieu sinistre, ou simplement à cause de cette dispute, qui en restant risque de devenir plus intense. C’est pourquoi, partir, ou plutôt fuir semble être la meilleure des solutions. Sans regarder son meilleur ami, quelques mots s’échappèrent toute fois de sa bouche. « Je ne te comprend pas. »





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MessageSujet: Re: Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.     Crush a bit, little bit, roll it up, take a hit. ▽ A&M.  Icon_minitimeDim 20 Mai - 13:20






« Ce type, qui l’a fait tomber, ça ne serait pas toi par hasard ? » Coup de massue. Le souffle de Milo se coupe violemment. Sa gorge se noue. Ses tripes se tordent. Son palpitant lui martèle la cage thoracique. Silence. Ce putain de silence qui revient. Ce putain de silence qu'il n'a jamais pu supporter. Ce putain de silence qui ne lui rappelle que trop bien le mutisme dont il était victime, enfant. (Un temps) Qu'est-ce qu'il peut répondre ? Rien, absolument rien. Il n'a pas d'autre choix que de baisser les yeux, fautif, et en proie à sa propre imposture. À son propre mensonge qui le détruit chaque jour un peu plus. Qui le détruit, oui. Tout comme cette drogue qu'il croit naïvement être une « solution ». Une solution à son mal-être. Une solution à cette haine qu'il ressent envers ce qu'il est. Envers ce qu'il n'est pas. Honnête. Droit. Courageux. Jamais il ne pourra prétendre être cette personne. Tout comme jamais, il ne pourra se croire capable de l'être. (Un temps) Non, il ne peut pas. Justement à cause de la souffrance qu'il procure à ceux qu'il aime. À Andreas. Et ce sourire triste qu'il arbore faiblement. Milo détourna de nouveau le regard, fuyant le visage accablé de son ami et échappant ainsi à ses sentiments qui menacent de le submerger. « fou-toi de moi Milo, ta pas eu ta dose c’est ça ? Tu veux que j’trouve un dealer et que je t’achète de quoi tenir jusqu’à demain ? C’est quoi le problème putain, tu veux crever ? Tu t’crois en assez bonne santé pour pas que ça arrive ou quoi ? Parce que sache que l’jour ou tu seras dans un lit d’hopital, c’est moi qui te tiendras la main. Tu connais l’chemin de la maison. » Ses paroles résonnaient dans son esprit avec la même violence qu'un marteau-piqueur contre une épaisse couche de goudron. Elles lui faisaient mal. Elles le confortaient dans cette vision accablante qu'il avait de leur relation. C’est moi qui te tiendras la main. Ces derniers mots l'avaient achevé. L'avaient fait prendre conscience de tout ce qui bouillonnait en lui. L'angoisse de le perdre. L'angoisse de le voir partir. Partir comme ça, comme il le fait, là, à cet instant bien précis. Sans même se retourner. (Un temps) Il le regarde s'éloigner, sans un mot, sans une pensée. Il semble déconnecté, égaré. Et pourtant, l'impulsivité l'envahie brutalement, sans qu'il ne puisse y faire quoique ce soit.
Il fronce les sourcils, se penche furtivement, empoigne le sachet, et rattrape d'un pas maladroit Andreas. Qu'il interpelle : Andreas ! Ni une, ni deux, il jette violemment la petite pochette plastifiée en direction de son ami. celle-ci se heurte à l'arrière de son crâne, de manière à le faire se retourner. Dans un même temps, Milo s'est sensiblement rapproché. Il n'est qu'à deux pas de Hudson. Face à face.
L’italien inspire, sa voix tremble, ses poings sont fermés. Si c'est pas elle c'est toi ! (Un temps) Si j'en prends pas, j'arrive pas à t'enlever de ma tête ! (Il déglutit, lève les yeux au ciel, puis retrousse l’extrémité de ses sourcils vers le haut, replongeant par la même occasion son regard dans celui d'Andreas) Si...Si j'ai pas ça, j'ai rien d'autre. J'ai rien d'autre qui peu m'calmer, qui peut m'empêcher de penser à des trucs complètement cons ! (Ses yeux s'embrument) Et...J'aimerai pouvoir m'en passer, j'aimerai pouvoir me dire que j'ai pas besoin de ça pour être bien. (Un temps) Mais j'peux pas. J'y arrive pas. (Un temps) Dès qu'j'en ai pas dans la tête j'ai envie d'sauter par la fenêtre de mon bahut. Ou...J'ai envie d'me gaver de cachet. Parfois même j'me surprends à fixer les tabourets d'ma salle de science en m'disant que j'pourrais m'en servir le jour où j'voudrais me pendre. (Il pouffe de rire. Amèrement.) J'deviens complètement dingue Andreas ! J'arrive plus à aligner deux idées à la fois, j'dérive toujours dans un truc glauque, ou qui n'a aucun sens. J'arrive pas à rester normal deux minutes, un coup j'peux être agressif, et l'instant d'après être aussi vif qu'un mollusque. (Un temps) Et...Et même parfois, quand j'suis avec toi, j'me force putain, j'me force à m'en mordre la langue pour pas te balancer des trucs que j'suis sûr que j'regretterais. Sa respiration se retrouve saccadée, son palpitant le pince. Il pose sa main sur sa poitrine. Puis grimace. Il est trop nerveux. Son rythme cardiaque vacille. Il ferme un instant les yeux, fronce les sourcils, puis marmonne difficilement Aah.... Vertiges. Fellini n'est pas loin de tourner de l'oeil.

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