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Invité | Sujet: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 16:58 | |
| Loàn Kasey Walter « SI ON NOUS DONNAIT LA CHANCE DE REVENIR EN ARRIÈRE, QUE CHANGERIONS-NOUS À NOTRE VIE ? » | NOM ϟ Walter; PRÉNOMS ϟ Loàn Kasey; SURNOMS ϟ / AGE ϟ 20 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE ϟ 18 avril à Seattle NATIONALITÉ ET ORIGINES ϟ Américaine SITUATION AMOUREUSE ϟ Célibataire PROFESSION ϟ A la recherche ORIENTATION SEXUELLE ϟ Hétérosexuelle PARTICULARITÉ ϟ Une cicatrice dans le dos dûe a une mauvaise chute AVATAR ϟ Lucy Kate Hale; GROUPE ϟ les patiences vanillés |
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PRENOM ϟ Clémentine PSEUDO ϟ Clémentia PAYS ϟ Belgique; COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ϟ Publicité COMMENT TROUVE-TU LE DESIGN ϟ INVENTÉ OU SCENARIO ϟInventé PRÉSENCE SUR LE FORUM ϟ Dépend si en période scolaire ou non CODE DU RÈGLEMENT ϟ OKAY BY CHINOOK | |
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Dernière édition par Loàn K. Walter le Sam 19 Mai - 17:57, édité 4 fois |
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Invité | Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 16:59 | |
| Le pire ; c’est que je n’aurais même pas dû exister. Je n’étais qu’une petite cellule parmi tant d’autre. D’ailleurs, pour elle, j’étais inexistante. Elle ne m’a pas senti dans son ventre, moi j’ai senti ses maux. Il l’avait quitté, lâchée comme une vieille chaussette. Elle, elle avait pleuré, manger de la glace et regardé Titanic avec un paquet de mouchoir sur la table. Moi, j’avais subit, je grandissais, petit à petit et je savais que ça j’allais être un poids, un poids de plus pour elle.
Il n’avait plus jamais donné signe de vie, il était partit en laissant les clés de l’appartement sur le buffet. Et je su que je n’allais jamais connaître mon père, pour la simple et bonne raison que ma mère est trop fière pour se mettre à genou. Grande et mince, les longs cheveux dans retombant en cascade sur ses épaules, une odeur de jasmin flottait dans l’air. J’aurai pu reconnaitre ma mère parmi mille.
Le jour où je suis née, elle est allée à l’hôpital pour un maux de ventre. Une demi-heure après j’étais dans ses bras. J’ai lu dans ses yeux l’hésitation, elle était maladroite au début. Puis quand ses doigts ont touché ma joue, les doutes se sont envolés et là, j’ai su que j’étais sa fille.
Les années ont passé, elle me répétait que oui, j’étais le fruit d’un amour mais que maintenant c’était l’amour entre elle et moi. Je me réveillais le matin avec l’odeur du chocolat dans les narines qui m’attiraient immédiatement dans la cuisine pour y déguster mes crêpes. Un jour, elle m’annonça qu’elle était enceinte. J’ai posé toute mes questions. Ben oui comment être enceinte si il n’y a pas de papa ? Et puis la, elle me raconta le blabla habituel de la petite graine … Seulement je ne suis pas dupe.
Les jours ont passés, les semaines. J’ai vu son visage changé. Je l’ai connue comme ça, dépitée, elle ne me le montra pas seulement je le sentais. Du jour au lendemain, le bébé n’était plus là. Son ventre avait dégonflé et lorsque je posais ma tête, je ne sentais plus les coups de pieds.
Φ C’était une fleur avec un pétale en moins
Me répondit-elle. Haute comme trois pommes, je compris que le bébé n’était pas comme les autres.
Pourtant, je l’aurai aimé moi. Avec une jambe, un bras, un pied en moins. Qu’importe. J’ai surpris une conversation au téléphone et j’ai entendu « trisomie 21 ». Je ne savais pas ce que c’était.
Mon enfant, ma douleur, mon bonheur
Plus jamais elle n’a été la même. J’ai eu beau faire des bêtises, je n’avais pas de remarque. J’ai essayé en vain de la faire rire, je n’avais qu’un regard peiné qui pesait sur moi, mes épaules, j‘avais l’impression de porter le monde.
Petit à petit, je me suis construire seule. Apprenant les choses à ma manière, je travaille à l’école pour me sortir de cet enfer.
Elle, elle était dans le divan, avec un verre de Whisky à la main, elle regardait la télévision lorsque je me levais, lorsque je partais à l’école, lorsque je revenais, lorsque j’allais me coucher.
Je suis revenue, elle, elle ne bougeait plus. J’ai su à son visage qu’elle était morte. J’ai su qu’elle s’était, petit à petit, fait mourir. J’ai su qu’à cause d’elle, je ne pourrais jamais vivre correctement.
Je me suis assise, par terre, face au divan, le dos contre le mur et je suis restée là, une heure, avant d’appeler les secours. Je l’ai regardée, longtemps.
J'ai voulu lui parler, et ma voix s'est perdue
Je suis dans mon lit, je regarde le plafond. Bientôt le temps de se lever mais mes jambes ne veulent pas écouter mon cerveau et je reste immobile.
" Cétait mon nord, mon sud, l'orient et l'occident Mon travail en semaine, mon repos du dimanche
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant Je pensais que jamais l'amour ne finirait ; j'avais tort "
Mon coeur bat à la chamade. Je l'aimais.
Je guéris de toi, de vous
J'ai jeté mes valises sur le lit. J'ai regardé à travers la fenêtre. La pluie qui ruissellent sur la fenêtre, les voitures qui passent, la vie.
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Invité | Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 17:29 | |
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Noëlya O. Archibald
et puisqu'on n'atteint pas le ciel à moins de s'y brûler les ailes. ✖ PÂTISSERIES VENDUES : 5723
✖ EN CUISINE DEPUIS LE : 06/05/2012
| Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 17:31 | |
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Invité | Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 17:36 | |
| Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
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Invité | Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 18:01 | |
| Merci :-) Voila ma fiche est terminée |
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Invité | Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement Sam 19 Mai - 18:11 | |
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| Sujet: Re: Loàn - L'amour est aveugle par l'éblouissement | |
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