✗ Il est originaire de Russie, venant de Volvograd, au Sud-Ouest de la Russie.
✗ Il n’a pas eu une enfance très heureuse, son père ne s’occupait pas vraiment de lui, ni sa mère, ils étaient très prit dans leur travail laissant alors leur fils, seul avec sa nourrice.
✗ Il s’est marié avec Katerina, l’ayant rencontré lors d’un voyage à Moscou où il s’est installé pour vivre sa vie, à l’âge de 22 ans avec la femme de sa vie. Ils se sont mariés un an plus tard.
✗ Ils ont eu les jumeaux six mois plus tard, il n’a jamais été ravi d’avoir des jumeaux, ne voulant qu’un enfant.
✗ Il ne supportait plus les cris de ses fils, il s’est isolé dans son travail.
✗ Il n’a jamais su faire le deuil de son fils. Il aimait Yulian plus qu’Alek qui n’était jamais très bon à l’école, qui était moins sage que son frère. Il n’a jamais soutenu son autre fils, Alek.
✗ C’est après la mort de sa femme qu’il s’est mit à boire, à se noyer dans l’alcool. Noyer ses peines ,ses chagrins mettant alors Alek de plus en plus de côté, ne s’étant jamais occupé de lui, n’ayant même jamais assumé son fils. Il dépend d’Alek qui lui offre un toit, de quoi vivre. Il se prend souvent (même tout le temps) la tête avec son fils sachant que son fils l’aime éperdument, ne pouvant se passer du seul être qui lui reste.
✗ Il ignore tout ce qui s’est passé, le fait qu’Alek soit aller dans un hôpital psychiatrique, étant schizophrène, Alek ayant tuer sa femme, la belle-fille de X.
✗ A San Diego, il ‘revit’ se consolant avec les femmes, s’appuyant trop sur son fils qu’il ne remercierait jamais d’ailleurs. Il continue de boire jusqu’à plus soif, ayant abandonné depuis la mort de sa femme son métier (au choix)

Père & Fils ✁ Nous sommes là, assis sur le canapé. J’essaye de cacher tant bien que mal le fait que Yulian me parle, me monte la tête à me dire que de toute façon, il ne m’a jamais aimé ni accorder de l’importance. Il est là, sur le canapé à boire sa bière, m’ignorant, regardant un film porno qu’il a loué et pourtant, Dieu seul sait combien ces films là ne lui font plus d’effet. Avec lui je suis différent. Je ne suis pas l’être insupportable, le tueur de prostituée, le mac violent, le schizophrène mystérieux non. Avec lui je suis un tout autre homme. Il ignore tout de moi. Il ignore ce que je suis, le fait que j’ai un dédoublement de personnalité. Je suis l’enfant qu’il a toujours connu, l’enfant qui cherche l’amour paternel, un peu d’affection de celui qui l’a créé, et grâce à qui, il est quand même là. J’ai toujours chercher un peu d’attention de mon père, mais il ne m’en a jamais donner. « Papa…” Il me fit signe de me taire. Je n’ai pas eu le temps de continuer, de dire quoique ce soit, encore une fois il ne veut pas m’entendre. « Va jouer aux billes sur l’autoroute, laisse moi tranquille Alek, tu m’exaspères. » Je l’observe, la gorge serrée. J’ignore si au fond de lui, il a quelques regrets, si au fond de lui il m’aime. J’ai toujours aimé mon père, même s’il me rejetait sans cesse, j’ai toujours tout fait pour lui et je continue de tout faire pour sa petite personne. Mon père c’est tout ce qu’il me reste. Mon père est le seul qui me reste de ma famille, c’est aussi le seul qui ne me comprendra jamais. Je me lève, j’ai autre chose à faire que d’attendre éperdument qu’il se décide à vouloir entretenir une conversation avec moi, je commence à désespérer, et il ne me donne pas envie de me soigner, Yulian étant le seul qui puisse me comprendre. « Ne m’attend pas ce soir, je t’ai laissé de l’argent sur la table de la cuisine. J’ignore à quelle heure je vais rentrer. Prend soin de toi, Je t’aime, papa. » Les trois derniers mots étaient particulièrement durs à prononcer tant cela me fait mal. Je serre les dents puis quitte rapidement l’appartement. Je ne désespère pas, je sais que mon père, ne me déteste pas tant qu’il ne me le montre.