« Sois sage ma chérie, papa et maman revienne vite » Un bisous sur mon front et ce fut la dernière fois que je voyais mes parents. Un voyage, un seul, celui de leur voyage de noces j’avais exactement cinq ans. On ne comprend pas toujours tout à cet âge mais je devais être une exception lorsque je vis un officier de police venir frapper chez ma grand-mère et lui annoncer alors que sa fille et son gendre était mort dans le crash de leur avion pour Paris. Pour une raison inexpliqué celui-ci a fini son trajet dans l’océan et aucun survivant on était retrouvé, autant dire que en l’espace de quelques minutes ma vie à basculer. Ma grand-mère c’est effondrer et moi ? Je chantonnais la berceuse que ma mère me chanter tous les soirs avant de m’endormir. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais besoin de sentir encore son odeur, ne voulant alors que celle-ci me quitte. Ma mère, celle qui était pour moi mon modèle, la femme la plus belle et la plus intelligente de la terre, ma mère cette française d’origine qui a su m’apporter une éducation digne d’une jeune fille de bonne famille a su me montrer un monde tellement beau que je venais d’un coup sentir ce monde s’écrouler face à moi. Je ne savais pas encore ce qui allait m’arriver mais lorsque cet officier de police vient à moi je compris rapidement ces paroles. « Je suis désolée ma petite mais nous allons devoir t’emmenais, ta mamie ne peut pas s’occuper de toi au vue de son état de santé alors nous devons t’emmener avec nous » Je ne bronchais pas. Je restais de marbre et close comme jamais je n’avais était. Moi cette petite fille souriante, rigolote et tout ce qui suit était partie, en une fraction de seconde je sentais cette enfant loin de moi. Elle n’existe plus, elle est morte avec eux, avec mes parents.

Depuis la mort de mes parents je n’ai jamais réussi à faire le deuil. Les raisons de leur décès n’a jamais était expliquer et depuis je vis ainsi, dans l’ignorance. Je ne sais rien et personne ne cherche à nous dire non plus. Bref, je grandis et ma maison d’accueil m’a fait découvrir des choses plutôt sombres. Mon père adoptif boit depuis que ma mère adoptive est partie de la maison avec son meilleure amie et aucune assistante sociale ne cherche à connaitre ou savoir si je suis heureuse ou non. « Babe, va chercher ton frère. » - « Il n’est pas là, il est sortis. » - « Comment ça il est sortis ? Il est où ? » - « Bah je ne sais pas moi ! Il m’a dit que tu l’avais laissé sortir donc voilà. » Celui-ci vient alors à jeter son verre contre le sol et celui-ci vient à ce brisé en milliers de morceaux. Soupirant je savais qu’une nouvelle fois il avait trop bu et qu’il se souvenait pas de ce qu’il avait fait. Montant dans ma chambre je ne dinais pas et sortis par ma fenêtre pour fumer une clope. Dix-sept ans et j’ai déjà gouté au sexe, a la drogue, l’alcool et la cigarette. Autant dire que je ne cherche une simple chose rejoindre mes vrai parents. Apercevant mon frère je venais alors l’interpeler. « Psit, t’es vraiment qu’un con ! Papa c’est foutu en colère à cause de toi. » - « Et alors ? Ce n’est pas mon problème moi. » - « Ah ouais, cool mec, tu nous laisse le père en rage et tu tires, trop cool la solidarité putain. » - « Tu t’es vu toi à te planquer sur le toit avec ta clope au bec ? Pauvre fille va. » Le regardant alors je venais lui jeter un doigt d’honneur. Celui-ci sourit et vient alors dans ma chambre me rejoindre. Je ne sais pas si c’était normal ou non mais je me rendais compte que quelque chose se passait entre lui et moi, il a le même âge et le fait d’être adopter nous laisse aucun lien de sang. « Dis-moi t’es chaude ce soir ou quoi ? T’as vu comment t’es fringué ? » - « Et alors, tu keaf non ? » - « Méfie-toi je pourrais te sauter dessus en moins de deux. » - « Bah vas-y essaye. » Il sourit et vient rapidement poser ces lèvres sur les miennes et m’embrasser. L’avantage d’être dans la campagne, aucun voisin ne pouvait nous voir en train de nous bécoter. L’entrainant vers mon lit je venais le laisser posséder mon corps et partager alors une nuit plaisante avec lui. Je ne savais pas comment, je ne savais pas pourquoi mais j’avais comme une sorte d’aimant figé contre lui qui me faisait craquer à chaque fois et qui me donner envie de recommencer. Le hic, mon père qui finit rapidement pas nous choper et nous faire passer un sale quart d’heure. En moins de deux j’étais jeter a la rue comme une mal propre et c’est ainsi que mon cauchemar commença.

« Hey baby un p’tit tour avec moi ça te tente ? » - « J’sais pas Tony tu me propose combien ? » - « Tu sais bien que t’es ma préféré et qu’avec toi je t’offre ce que tu veux. » D’un sourire sadique je le regardais alors. « Alors disons que ça peut m’intéresser. » - « Alors monte tu sais que je n’aime pas attendre. » Une nouvelle fois Tony m’embarqua dans sa piole ou je dû me soumettre à mon fameux boulot de rue. Je me devais d’être correcte, obéissante et surtout satisfaisante mais avec lui je savais que je l’étais. Il n’était pas vraiment l’un des pires clients mais disons qu’il buvait et qu’il était rapidement violent. Je suis souvent sorti avec des bleus mais dans la rue on ne se plaint pas, on assume et on subit. Ma descente aux enfers fut plus rapide que l’éclair. Je ne m’attendais pas à finir sur ce trottoir et à devenir la parfaite petite pute de tous ces pervers de Seattle. Cette ville me rend totalement folle, je ne supporte plus ces tronche de vieux dégoutant et heureusement que ma drogue me permet d’être assez stone pour ne pas supporter leur mains sale et dégoutante sur moi. Je me sens sale mais d’un autre côté je me dois de faire ce boulot pour vivre, pour avoir un toit pour dormir. Je ne suis pas bien traiter mais je sais au moins une chose, je serais toujours payer. « Babe ? Babe c’est bien toi ? » Me retournant alors je n’avais pas besoin de regarder son visage pour comprendre que l’homme qui se trouvait derrière moi était mon frère. Enfin mon ex frère. « Parker ? Mais qu’est-ce que tu fou la ? Tire-toi ! » - « Non ! Je t’ai cherché dans toute la ville après ton départ, mais putain qu’est-ce que tu fou la ? » - « Tu ne vois pas je bosse. » - « Attends. Me dire pas que… ? » - « Si Parker, Si ! Je suis une pute. Alors maintenant casse toi. » Alors que je commençais à marcher je n’avais pas vu que Tony était là. Il avait que j’étais mal à l’aise avec Parker et il sentait quelque chose de louche. Il était jaloux et ne voulait en rien me partager avec un autre. Il se trouvait stone et je vis alors son regard changer. « Tony ? » - « Alors comme ça tu t’amuses avec un autre mec que moi hein ? Sale pute je vais te saigner ! » Rapidement je le vis sortir un couteau et venir me le planter en plein dans l’estomac, un souffle et me voilà à terre, tremblante et ne pouvant alors crier comme paralysé. Parker ce mit à courir vers moi et en a rien de temps Tony ce pris une droite en plein dans le visage qui le mis KO. « Kate ! Kate c’est moi, répond putain, dis-moi quelque chose ! » - « Je … Je … » Ma tête tomba alors et je perdis connaissance. Je me sentais légère, comme si la mort m’appeler…

Aucun organe n’a était touché, une rééducation longue mais ma force de caractère m’a permis d’y arriver et maintenant je suis enfin guérit. Parker a était présent tout au long de ma convalescence et m’a amené à Los Angeles où il a réussi à me sortir de cette prostitution. Pourtant je ne sais pas, je me sens différente. J’ai toujours au fond de moi cette jeune femme qui ne se respecte pas, cette jeune femme qui n’envie qu’une chose couché avec le premier mec venu et montré sa détresse dans de la colère etc. … Bref, une véritable pétasse quoi. Cependant cette jeune femme fait place à une nouvelle, celle qui souhaite e battre et travailler, devenir une autre et enfin être heureuse. Grâce à Parker j’ai réussi à trouver du travail, je suis maintenant serveuse dans un bar, rien de passionnant mais pour moi c’est déjà quelque chose. Entre lui et moi un lien fort est créé mais je ne souhaite en rien craquer. J’ai peur, l’amour, les sentiments et tout ce qui suit n’est pas fait pour moi, du moins je me sens pas prête. J’accumule, les histoires qui ne durent pas c’est moi, homme ou femme c’est pareil. Je ne peux pas m’attacher, je n’y arrive pas. Enfin une chose est sure, Parker n’est pas au courant de mon second boulot, j’ai craqué, je travaille en tant que strip teaseuse dans un club privé et je me sens vraiment bien, je me sens plus femme, plus apprécier, les hommes ne me regarde plus comme une pute mais comme une femme ayant un physique intéressant. Bien sûr il ne pense qu’a pouvoir le touché mais il me respecte et pour moi c’est déjà un début de victoire.