Ça y'est je l'avais fait. J'avais désormais plaqué Dianna, mon ex petite-copine. Notre relation avait duré deux ans et cela m'étonnerai qu'elle veuille qu'on reste amis. Je venais de perdre une amie très proche que je connaissais depuis que j'étais jeune. Je m'en voulais de la faire sortir. Je lui avais avoué que j'avais embrassé une autre file et je me suis pris une gifle monumentale. Même si il pleuvait des cordes dehors, j'avais besoin de me changer les idées. Ballon sous le bras, je me suis dirigé vers le terrain de basket en courant. Mes vêtements furent mouiller en même pas cinq minutes. Je n'avais surtout pas envie de rentrer chez moi. Je préférais rester la nuit debout. Bref, je fis quelques paniers en tendant de me changer les idées.

Je fis le plus de paniers possible et alla chercher le ballon pour relancer ce dernier dans le panier. Maintenant que j'étais célibataire, je n'avais plus de devoirs, ni de compte à rendre à personne. Alors que je pensais être seul sur le terrain, j'entendis un Pourquoi. Cette voix je l'ai reconnu entre mille. Merde, comme elle l'avait sue ? Encore une de ses amies avait dû lui dire. Les filles et leurs copines, je les comprendrais jamais. Je n'osais pas vraiment me retourner et lui dit. « Parce que je n'aimais plus Dianna et puis je lui devais la vérité comme quoi je t'avais embrassé. Rassure-toi, je n'ai pas dit que c'était toi. Rentre s'il te plait, tu va attraper froid, ne t'inquiète pas pour moi je vais bien. » Autant dire la vérité. Il n'y avait une part de vérité et de mensonge. Une fois ceci dit, j'ai lancé le ballon de toutes mes forces contre le mur sans viser la jeune fille. Je n'en pouvais plus de faire semblant, comme si entre nous rien ne c'était passé alors que c'est totalement faux. J'ai mis mes mains dans les poches avant de la regarder un bref instant et lui j'ai commencé à marcher en espérant qu'elle me retienne.

Non Lilou n'était pas la cause de la rupture. Quoi que un petit peu. Il n'y avait plus d'amour,ni cette étincelle eux. Cela ne servait à rien de faire semblant. Alors que la pluie tombait toujours autant, mais était moins forte. C'est vrai que cette fille était têtue. Non que je l'avais oublié, mais je ne voulais pas qu'elle attrape froid à cause de moi. « Ce n'est pas grave Lilou, je t'assure ça va passer avec le temps. » Alors que je marchais pour faire ma vie, la femme de vingt-quatre ans me barra la route. Je tentais bien que mal à lui sourire pour la rassurer mais en vain. J'ai baissé la fermeture éclair de ma veste et l'ouvrir pour que puisse se coller à lui sans arrière pensée afin qu'ils se réchauffent, car je mourais de froid et je tremblais de tout de mon corps. « Je ne pense pas que je rentrerai ce soir ... » Dis-je en la regardant dans les yeux. j'étais tout à fait sérieux.

En effet, c'était un câlin amical. C'est ce que je me faisais croire. Après tout, elle avait le droit d'aimer qui elle veut, de coucher avec le premier garçon venu. Je n'étais pas son père, ni son petit-ami. Alors que la rouquine posa ses mains autour de mon cou, un frisson me parcourut tout le long du corps, mais heureusement que je pouvais faire passer ceci comme quoi j'avais froid. Lorsque je sentis sa tête contre mon épaule, un petit sourire c'était dessiné sur mon visage. Chose que Lilou ne pouvait pas voir. Passant une main dans les cheveux roux et mouillés de Lilou, celle-ci me dit où je comptais aller. « Je ne sais pas, je trouverai où aller. » Un de mes bras était autour de l'étudiante en sciences tandis que ma main était dans les cheveux de cette dernière. Je me sentais bien comme un poisson dans l'eau.

Alors comme ça, Lilou ne voulait pas me laisser partir ? C'était rare de sa part. Je n'allais pas cracher dessus non plus. C'était une situation bizarre entre elle & moi. On aurait dit un petit couple qui est en train de se former, sauf que nous ne sommes pas un couple. Juste deux personnes qui tient l'un comme à l'autre comme la prunelle de leur yeux. « Et je te disais que tu n'as pas le choix de me laisser partir ?? » Continuant à lui caresser les cheveux, je l'ai regardé dans les yeux et malgré moi un petit sourire c'était affiché sur mes lèvres, mais un vrai cette fois-ci. « J'aimerai savoir ce que tu comptes faire pour que je ne parte pas Miss Fremingeur. » Dis-je en lui touchant le bout du nez avec mon doigt. Avec mon doigt j'ai plutôt appuyé sur le nez en rigolant. «Normalement, ça doit être mon rôle d'homme de te réchauffer » dis-je en la serrant encore plus contre moi.

Rhô pourquoi elle me contredisait tout le temps ? C'était le caractère de Lilou. Chiante, mystérieuse, mais tellement gentille et attachante lorsque quand on ne se dispute pas. Dans le cas contraire, c'est une femme têtue bref, tout le monde à ses défauts et qualités. Ma chambre me suffisait amplement, en plus il y avait tout ce que je veux. Une console, la télévision et un ordinateur, en plus d'un lit et d'un bureau sans oublier la bibliothèque. « Pour ce qui est de la chambre, ça va aller je garde la mienne. Et pour ce qui est de la cuisine, je veux bien que tu me cuisines quelque chose, car je meurs de faim et ... de froid aussi. » Enlevant la main des cheveux de Lilou, j'ai posé ma main sur le vent avant de poser mes mains sur les bras et de les frotter très vite de haut en bas. « Hum ça va mieux comme ça ? »

Moi aussi je te tenais à elle. Et je n'avais pas envie de la perdre. Alors elle me demanda si je restais, j'ai fait oui la tête. J'avais agis bêtement, ça c'est vrai. « A une seule condition je veux rester. Que tu dormes avec moi ! » Je ne savais pas comment elle allait réagir, mais c'était juste une blague hein. Bien sûr, il y avait aucune arrière pensée. Je voulais juste savoir comment elle allait le prendre. Accepter ou refuser ? J'attendais avec impatience ce qu'elle allait dire. Bien sûr, je n'allais pas la forcer à dormir avec moi si elle ne voulait pas. Alors que je continuais à la réchauffer, je l'ai serré encore plus fort contre moi. « Tant mieux et de rien. » Dis-je en caressant le dos pour encore plus la réchauffer.

A ma grande surprise la jolie rouquine accepte de dormir avec moi. Je n'aurais jamais cru qu'elle puisse accepter aussi rapidement et facilement. Alors que nous nous serrons très fort dans les bras, je ne savais pas pourquoi j'adorais être si proche et en même si loin de Lilou. J'adore cette sensation. « Promis, je ne ferais pas mon chieur. » Un rire sorti de ma bouche. Là on aurait dit plus un bébé qui a besoin de sa maman pour s'endormir. J'avais presque honte. Après le câlin terminé, j'ai eu l'agréable surprise que Lilou me dépose un bisou sur la joue. Il m'a fallu une bonne minute pour avoir à nouveau les pieds sur terre. « Oui allons y. » J'ai récupéré le ballon puis je suis partie avec l'étudiante en sciences dans notre cocon douillet.

« Ne t'inquiète pas. » C'est avec un grand sourire que je lui ai garanti que je ne l'embêterai pas, quoi que une partie de chatouille ça ne ferait pas de mal Après avoir eu un bisou de la part de la rouquine, nous nous sommes dirigés vers notre appartement. Une fois dedans, j'ai retiré ma veste que j'ai mis sur le radiateur juste avant que Lilou se moque de ma coupe. Pour remédier à cela, j'ai passé une main dans mes cheveux de façon à avoir les cheveux en bataille comme j'avais l'habitude de faire. « Comme ça c'est mieux ? » Je me suis retourné vers elle en souriant, puis je suis allé dans la salle de bain pour revenir avec deux serviettes chaudes. J'en ai posé une sur les épaules de Lilou on déposant au passage un bisou sur le front de cette dernière. « Que dirait-tu des pâtes sauce bologniaise ? ».

Maintenant que j'étais mieux coiffé, et puis il ne fallait pas exagérer ! Je n'avais pas une coupe au moine !! « Rhô non, c'est mieux comme ça.» Dis-je en lui tirant la langue. Après lui avoir déposé la serviette chaude sur les épaules, je me suis dirigé vers le canapé et j'ai allumé la télé. Non que je ne voulais pas l'aider, mais voilà. « Oui je sais (aa)» Je me suis mis à rire en la regardant un instant, puis j'ai rigolé. Rien qu'en sentant la sauce, j'en avais l'eau à la bouche. Alors que j'étais plongé dans une émission de reportage, la jolie rouquine s'est dirigé vers moi en disant que j'avais un truc sur la joue. Mensonge, la jeune femme m'avait mis de la sauce. J'ai mis mon doigt sur ma joue là où elle avait mit de la sauce. Je l'ai regardée et attrapée et je l'ai chatouillée en rigolant « je me venge petite menteuse »

Alors que j'appliquais ma petite vengeance en chatouillant la belle rouquine dans les coins du corps qu'elle cranait le plus « Oh que si, une belle menteuse. » Puis bouf, je me suis pris un coup au visage ce qui m'arrêta net dans ce que je faisais me tenant le nez. Je faisais une grimace en clignant plusieurs fois des yeux. « C'est pas grave » Lorsque Lilou plaça une de ses mains sur ma joue, j'ai posé l'autre main sur celle de la rousse en souriant puis mit sa main sur son coeur. « C'est ici que j'ai mal ... »

J'avais la main de la belle sur mon coeur. Ce dernier battait tellement vite. Peut-être dû à ce sentiment qu'on appelle l'amour ? Il fallait dire aussi qu'on avait couru et qu'on c'était agité. La regardant dans les yeux, je n'arrêtais pas de fixer ses lèvres dont je n'avais qu'une seule envie. Les attraper pour les coller contre les miennes. Cela faisait des jours et des jours que je me retenais pour ne pas succomber, mais c'était dur, très dur. « Non je ne ferais pas de crise cardiaque. » Cette fois-ci, c'était à mon tour de m'approcher un peu plus de ses lèvres sans les toucher, sentant juste la respiration de Lilou contre mes lèvres. « J'ai envie de faire quelque chose, mais je ne sais pas comment tu va réagir ... »

Nous étions l'un en face de l'autre les yeux dans les yeux, respiration contre respiration. Lorsqu'elle me dit qu'elle ne pouvait pas. j'étais déçu et un soupir est sortie de ma bouche. Comment de temps aller t-elle continuer à m'éviter comme ça ? Faire comme si rien n'était. Lorsque j'allais me déplacer, Lilou se mit à m'embrasser. J'ai été surpris au début, mais je n'allais pas me défiler. Doucement, j'ai prolongé le baiser en posant mes mains autour du cou de la rousse.