Cet endroit était lugubre. L’air était lourd, et une forte odeur de « vieilles choses » avait pris place dans la petite pièce confinée. Allongé sur son lit, les bras croisé derrière son crane, Marshal penser. A sa sœur, a sa vie, a son passé. Peut-être à son futur. Cette piole lui donner la nausée, elle le rendait fou. Il se leva, et toujours torse nu, fit un petit tour sur le balcon. La nuit était douce, la lune éclairé joliment la petite rue de San Diego. Quelques badeaux profiter de cette belle nuit pour se promener, et Marshal eu la même idée. Il enfila un polo noir, une veste en jeans, attrapa au passage ses papier, son argent et ses cigarettes. Il quitta le petit appartement et se retrouva rapidement dans la rue. L’air frais lui fit du bien et il alluma aussitôt une cigarette. Sans savoir pourquoi, ses pas le menèrent à l’autre bout de la ville. Prés d’un bar qu’il connaissait bien… C’est à cet endroit qu’il l’avait rencontré, un soir comme ca, par hasard. Et depuis ce soir la, elle avait hanté son esprit. Penser à elle lui procurer autant de plaisir que de blessure. Elle le détruise. De l’intérieur. Et pourtant a chaque occasion qu’il pouvait la voir il le faisait. Comme ce soir la. Il était presque sur de la trouver la bas, après tout c’était son lieux de travail.
Il poussa la porte vitré du petit bar, et une forte chaleur l’envahi. L’air était pesant, une forte fumée flottée dans l’air, une forte odeur d’alcool, de sueur et de tabac lui piqua les narines. Il resta un petit moment au fond du bar, observant la clientèle et le bar… Enfin surtout la barmaid. Elle était la. Il avait eu raison de venir. Peu de temps après son arrivé, un homme, un peu trop intéressé par la belle brune passa un peu trop de temps accoudé au bar. Sa jalousie fit soudainement surface, et sans trop se contrôler, il marcha d’un pas rapide vers le bar. Il posa sa main sur l’épaule de l’homme, et lui dit a l’oreille : « Tu ferais mieux de dégager. Rapidement. En la laissant tranquille ». Bizarrement, l’homme s’exécuta sans trop bronché. Quand la belle brune se retourna, Marshal avait pris la place de l’homme. Leurs regards se croisèrent, et il se perdit dans ses vastes yeux bleus. Cette fille l’hypnotisé, littéralement. Il se ressaisit, et sur un ton qui se voulait froid, lui demanda : « Un double scotch »

Billie n’était pas vraiment le genre de fille qui se laissait faire. Elle avait toujours eu un tempérament de feu. Néanmoins, ce soir, elle essaye de rester calme, en vérité, elle avait surtout l’habitude de ce genre d’homme et elle avait appris à ne plus y faire attention. Pourtant, elle avait l’envie irrémédiable de lui faire un coup dans la gueule. Mais elle se savait observée, et le moindre nouveau faux pas la propulserait dehors illico-presto ! Elle avait trop besoin de ce fric pour vivre. La surprise fut de taille quand en se retournant elle découvrit cet homme qu’elle ne connaissait que trop bien depuis maintenant plusieurs semaines. Un homme, un vrai. Elle l’avait rencontré ici, par le plus grand des hasards, après l’une des nombreuses frasques de Billie. La passion fut débordante, il représentait tout ce qu’elle aimait et détestait à la fois. Une chose était sure, il était parmi toutes ses pensés dernièrement. Le voir ici n’était finalement pas une grande surprise. Elle savait pertinemment qu’ils revenaient chacun leur tour l’un envers l’autre. Son regard captivait la barmaid. Mais comme à son habitude, il reprit son ton froid et détaché, ce qui avait le don d’agacer Billie.
Avant même qu’il n’ait finis de prononcer sa commande, elle était déjà en train de préparer son verre et elle s’en servait un par la même occasion. Elle lui pose devant lui aussi froidement qu’il lui avait demandé. « Tu t’es perdu ? » disait-elle avant de boire son verre d’une traite, c’était sa façon à elle de le dire qu’elle était contente de le voir. Elle regardait le client de tout à l’heure, au fond du bar, essayant de se faire tout petit. Tapette, pensait-elle. Un sourire se dessinait sur ses lèvres, elle était contente de le voir. Mais il était clair que leur relation était bizarre. « Tu sais j’aurais pu me débrouiller toute seule avec ce type… J’ai pas besoin d’être protégée. » disait-elle en le fixant droit dans les yeux. Elle mettait ses mains dans les poches arrière de son pantalon. Elle décida finalement de s’assoir sur le bar. Des clients arrivaient, mais elle n’avait pas envie de s’en occuper. Elle fit signe à son collègue de s’en charger, afin qu’il prenne les commandes.

Décrochant son regard doucement de la belle jeune femme, Marshal passa sa main dans ses cheveux long et détourna le regard dans un long soupire. Il y avait toujours une bonne ambiance dans ce bar, de la bonne music, et des personnes chaleureuse. Sauf certaine. Comme ce gars la, beaucoup trop intéressé par la jeune femme. Il lui jeta un regard au coin de l’œil, le surveillant. L’homme en question fixé le bar, d’un air mécontent. Marshal décida de l’ignorer et se tourna vers le bar. Il glissa sa main dans la poche de son jeans et en extirpa quelques pièces. Il avait peu d’argent sur lui, et il ne posséder pas assez pour payer sa consommation. C’était bien le cadet de ses soucis ! Il trouverait toujours une ruse pour ne pas payer son verre.
La voix de la jeune femme lui parvint aux oreilles et il releva le menton, un sourire aux lèvres. « Je trouverais toujours la route qui me mène à toi… » Romantique ? Non, du tout. Marshal n’était pas le genre d’homme à être romantique, il ne l’était pas et ne connaissait que très peu ce mot et sa définition. Non c’était peut être plus de la séduction. Sa relation avec Billie ne lui permettait pas d’être romantique, ou amoureux, non c’était un jeu. Un jeu d’amour, de passion, de haine et de violence. Il la voulait ce soir, que pour elle. Posséder son corps, son cœur et son âme. Et il était prêt à tout pour qu’elle lui tombe entre les bras.
Il attrapa son verre, le fit tourner entre ses doigt et l’approcha de ses lèvres pour en boire une gorger. Le nectar doux et amer coula dans sa gorge, réchauffant au passage son corps. Puis, Billie et son caractère de feu repris la conversation. Certes elle pouvait se défendre, se battre et s’assumer. Mais Marshal détester voir les regards des autres hommes poser sur elle. Et cela arrivé souvent, elle était tellement belle et désirable. Son sourire s’effaça peu à peu, ses yeux dévernirent méchant et lui demanda sèchement : « Tu voulais qu’il reste peut-être ? Tu voulais te le faire c’est sa ? Il est à ton gout ? ». Marshal avait rarement était ainsi avec les jeunes femmes…. Mais sa relation avec Billie l’avait transformé. Il était devenue jaloux, voir possessif… très possessif.

S’il avait fallu décrire Marshal en quelques mots, Billie aurait répondu sans hésiter ténébreux, mystérieux et arrogant. Parce qu’il était effectivement comme ça, et même si les attitudes du jeune homme la mettaient hors d’elle, elles le faisaient tout autant craquer. Billie avait beau être une femme, elle avait toujours eu un problème avec les hommes gentils et romantiques. Elle les trouvait ennuyeux et plats. Marshal était tout le contraire, il pouvait être violent mais terriblement sexy à ses yeux. Il le démontrait une nouvelle fois ce soir. La jeune barmaid s’attendait à passer une soirée comme toutes les autres, mais il était clair que de son côté il avait déjà planifié le reste de la nuit. Sa remarque séductrice la fit sourire, mais son caractère à la con reprit immédiatement le dessus. Elle ne supportait pas qu’un homme puisse la défendre. Elle avait toujours connu des mecs comme celui à qui elle avait eu affaire ce soir, et elle savait très bien gérer ce genre de crise. « Arrêtes ton baratin, tu sais aussi bien que moi que c’est l’appel de mon corps qui t’as mené ici, n’est ce pas ?». Elle était toujours assise sur le bar, son collègue prenait les commandes des clients.

Elle observait Marshal boire son verre tranquillement, elle savait pertinemment qu’il ne paierait pas, mais à vrai dire, elle n’en avait rien à faire. Cela faisait des semaines qu’il venait ici et se faisait rincer gratuitement. Soudain, après que Billie est froidement fait remarquer qu’elle n’avait pas besoin de lui pour se défendre, celui-ci prit un ton sec et dur. « Tu voulais qu’il reste peut-être ? Tu voulais te le faire c’est sa ? Il est à ton gout ? ». Billie ne pouvait pas se retenir, elle explosa de rire avant de rétorquer. « Mais dis moi, on dirait que t’es jaloux non ? Au cas où tu ne serais pas au courant, je ne t’appartiens pas ! Et ce mec aurait peut être pu me faire l’amour beaucoup mieux que toi, qui sait… ». Elle le cherchait c’était clair, en faite, elle adorait ça. Et même si jamais elle n’avait connu un coup comme Marshal, elle aurait préféré être torturée que de lui avouer. Cette relation qui les unissait, était en train de les détruire peu à peu. Il était clair qu’elle serait jalouse si une des femmes présentes ce soir seraient venues lui faire des avances. Elle se mordait la lèvre inférieure en cherchant son regard. Un petit sourire malicieux apparaissait sur son visage. « Bon alors, c’est quoi le programme pour ce soir ? »

« Arrêtes ton baratin, tu sais aussi bien que moi que c’est l’appel de mon corps qui t’as mené ici, n’est ce pas ?». Marshal ne pu réprimer qu’un sourire. Il baissa la tête, amusé. Il se connaissait à peine et pourtant, ils avaient déjà cernée le plus mauvais coté de l’un et de l’autre. Et elle savait, elle connaissait ce coté « pervers » chez Marshal. Enfin non… Pas pervers. C’était naturel d’aimer les jolies femmes, de regarder leurs formes et de désirer leur corps. Et Marshal avait le privilège de connaitre Billie, de connaitre son corps, d’aimer ses courbes finement dessiné… Le privilège ou le malheur, car il était inévitablement attiré a elle. Il refuser de se l’avouer, ou de l’avouer tout court mais il était attiré par elle. Et pas seulement pour son corps… Non juste pour elle. « Il y a pas de mal à être attiré par une si belle créature… » Son numéro de grand charme ressortis au galop : ses yeux de prédateur et son sourire de Don Juan. Il savait que, normalement, c’est ce petit manège qui fait craquer les filles.
Il sirota tranquillement son verre. Celui-ci était encore meilleur quand on savait pertinemment qu’il serait gratuit. C’était cool de connaitre du monde, d’avoir des relations, cela offre des verres gratuit ou évité des arrestations inutiles… Il aimé sa nouvelle vie, et ceux qui en faisait partie.
Son rire, cruel mais si beau, lui rappela qu’elle n’était pas a lui, qu’elle ne l’aimé pas, du moins, pas encore. « Mais dis moi, on dirait que t’es jaloux non ? Au cas où tu ne serais pas au courant, je ne t’appartiens pas ! Et ce mec aurait peut être pu me faire l’amour beaucoup mieux que toi, qui sait… ». Elle était belle. Elle pouvait avoir tout les hommes qu’elle voulait, et la simple idée qu’elle se refuse à lui pour rester dans les bras d’un autre le rendait furieux. Il ne la voulait que pour lui. Au moins ce soir. Son visage ne laissa passer aucune expression, froid et furieux, il resta stoïque pour lui répondre. « Pourtant, à chaque fois c’est toi qui en redemande ma belle… Faut t’entendre crier. Grace à toi tout le quartier sais que je suis le meilleur coup de San Diego ». Amusé, il croisa ses bras derrière sa tête et se laissa tomber dans le fond de sa chaise, tout en la fixant. Vantard ? Orgueilleux ? Non. Il voulait juste lui prouver qu’il était le meilleur.
Il posa le verre sur le bar, se redressa lentement et posa sa main sur la cuisse nu de la jeune femme. Il adorer ses jambes, ses cuisses charnu et sa façon de les mètres en valeurs. Il adoré voir son postérieur mouler dans un petit short en jeans. Un sourire aux lèvres, il pressa doucement sa cuisse tout en remontant vers son bassin. Il jeta un coup d’œil à un petit groupe de jeune femme, posé un peu plus loin. Celle-ci faisait semblant de ne pas l’avoir remarqué, mais un seul mot de sa part, une simple visite et il repartira avec l’une d’entre elle. « Tu vois ses filles la bas » lui dit-il en les montrant du regard, « Je pense repartir avec elle. Vas t’éclater avec l’autre con ». Il attrapa son verre, se leva et se dirigea vers la table des demoiselles. Tout en attrapant une chaise au passage, il se posa a coté d’elles.

« Il y a pas de mal à être attiré par une si belle créature… » disait-il avec un petit sourire en coin. Son arrogance la rendait dingue, il savait qu’il était beau et qu’il pouvait charmer n’importe quelle fille et il en abusait parfois. Il devait bien savoir que ce genre de phrase ne marchait pas avec Billie, elle avait toujours vécue dans un milieu d’homme et ce genre de phrase à la Don Juan ne fonctionnait qu’avec les filles niaises et un peu connes sur les bords. A son tour, Billie ne put retenir un nouveau sourire. Chaque jour elle voyait en lui ce qu’elle avait toujours détesté chez un mec, mais c’était indéniable, il l’attirait énormément, il avait ce don de l’hypnotiser, et ce soir n’échappait pas à la règle, elle n’avait qu’une envie, prendre ses affaires et partir avec lui. Mais faire cela, serait avouer ce qu’elle ressent, à lui mais surtout à elle, et ça c’était impossible, elle avait beaucoup trop d’orgueil pour le reconnaitre.
Elle préférait ne pas répondre à petite remarque, et préféra se servir un nouveau verre. Elle n’osait plus les compter, et elle savait qu’en reprenant sa Harley à la fin de son service, elle était bonne pour finir en cellule de dégrisement si elle se faisait choper par les flics. Elle en avait prit la fâcheuse habitude.
Il devenait à nouveau froid et distant, sa phrase était celle d’un homme qui avait des choses à prouver. « Pourtant, à chaque fois c’est toi qui en redemande ma belle… Faut t’entendre crier. Grace à toi tout le quartier sais que je suis le meilleur coup de San Diego ». L’avait-elle vexé ? Non pas du tout, c’était leur petit jeu habituel, elle aimait être cinglante avec lui tout il aimait lui dire qu’il était un bon coup. Billie leva les yeux au ciel. « Tu ne t’aies jamais dis que nous les femmes nous sommes les expertes dans l’art de la simulation ? » disait-elle tout en se mordant la lèvre inférieure.
Le contact de sa main sur sa cuisse la fit frissonner. Aussi bizarre que cela pouvait l’être, cette situation excitait encore plus Billie, et si elle n’avait pas d’orgueil, elle lui aurait sauté dessus, là tout de suite… Mais elle fut aussitôt refroidie par le beau et ténébreux Marshal… « Tu vois ses filles la bas, je pense repartir avec elle. Vas t’éclater avec l’autre con ». Il était déjà en train de se lever et d’attraper son verre pour rejoindre la petite bande de pétasse qu’il y avait à leur droite. Il en avait du culot, mais au moins, Billie savait qu’il était jaloux et possessif. Néanmoins, la situation la rendait folle. Elle observait avec un regard en coin de troupeau de femelles en chaleurs. Elles étaient en extase de la venue de Marshal à côté d’elle. Pendant ce temps, Billie reprenait sa place de barmaid. Elle essayait de contrôler sa colère, mais cette fois s’en était trop. Puis tout à coup, l’idiot de tout à l’heure pointait à nouveau le bout de son nez. « Alors ton mec préfère aller s’amuser ailleurs on dirait, en même temps, il a bien raison, elles ont l’air d’être chaudes comme la braise, à moins que bien sur tu ne le sois tout autant qu’elles. ». Il posait ses mains dégueulasses sur la cuisse de Billie. C’était la goute de trop. Le coup partit tout seul pour atterrir en plein sur le visage du client. « Dégages espèce de porc ! T’as pas compris que t’étais moche et que même la plus laide des filles tu pourrais pas la mettre dans ton lit ! Maintenant dégages j’te dis ! » Mais il était clair qu’il n’était pas décidé à partir, des verres se brisaient sur le sol alors que celui-ci était en train de choper Billie derrière le bar. Elle se débattait mais cette fois ses poignets étaient prisonniers de ce con…

« Alors tu viens d’ou ? » La belle blonde, assise a sa gauche le dévorer des yeux. Ses jambes croisé avait fait remonter sa petite jupe, faisant voir une belle paire de cuisse brune. Depuis son arrivé a cette table, Marshal était l’objet de toutes les attentions… En le voyant arriver, les filles avaient échangez quelques messe basses. Chuchotant, le regardant de haut en bas, les quelques pas qu’il avait fait pour arriver jusqu'à elles avaient étaient des plus flatteuses. Marshal adoré cela. Être au centre des attentions, qu’on parle de lui, qu’on le regarde. Être le nombril du monde. Il adoré remuer les foules et avoir une armée de filles a ses pied. « Je peux me joindre à vous », avait-il dit en arrivant. Il ne leur avait pas laissé le temps de répondre, il avait pris une chaise prés de la table et c’était installer entre deux belles créatures. L’une blonde, l’autre rousse. Un grand silence c’était installé, trop subjugué par sa présence. Le jeune homme brisa le silence en leur posant quelques questions. Il apprit que les filles étaient la pour un enterrement de vie de jeune fille. Néanmoins, celles-ci avaient refusé de lui donner l’identité de la jeune future mariée…

« Je viens de Chicago. C’est toi qui se marie ? » A l’idée de ce « faire » une future jeune marié, Marshal était tout émoustillé. Cette fille ne l’intéressé pas, du moins, pas assez. Elle serait une distraction, voir une diversion. De plus sa voix nasillarde lui taper sur les nerfs. « Et diiiis moii, tu as une petite amiiie ». Les pensées ailleurs, Marshal posa son regard sur la barmaid. Il savait très bien que son petit manège l’énerver. C’était le but en fait. Leur regards se croisèrent, Marshal détourna rapidement la tête. « De.. hein quoi ? » Il bafouilla en se tournant vers la jeune blonde, en réalité il n’avait pas entendu ce qu’elle lui avait demandé .En réalité il s’en foutait. Il attrapa son verre, poser sur la table basse et en bu le reste. Des voix s’élevèrent du coté du bar. Marshal jeta un coup d’œil, l’homme était revenu à la charge… « Aloooors… t’es célibataiiire ? ». Son esprit embrouillé ne saisissez qu’une partie de ses mots. Une autre voix, une autre personne l’intéressé. « Dégages espèce de porc ! T’as pas compris que t’étais moche et que même la plus laide des filles tu pourrais pas la mettre dans ton lit ! Maintenant dégages j’te dis ! » . Marshal quitta rapidement la table. Il avait suivit toute la scène de sa place et il compter bien agir.
Tout se passa très vite. Marshal, fonça sur le jeune homme, lui asséna un coup de poing sur le visage. Dans sa chute, l’homme lâcha son emprise de Billie. De son coté, Marshal récupéra la main de la jeune femme et l’entraina dans la partie « réservé aux employés ». « Prend tes affaires, dépêche toi », ses mots sonnèrent comme un ordre, et étonné que cela marche, la jeune femme s’exécuta. On entendit au loin, le bruit du bar, les cris, les coups, une bagarre avait surement éclaté. Et la répercussion n’aller pas tarder. Il continua sa course, la jeune femme toujours accroché à sa main. Ils se mirent à courir en sortant de derrière le bar. Marshal n’avait aucune envie de croiser les flics ce soir la. Ils s’arrêtèrent un peu plus loin, dans une ruelle étroite. Essoufflé, le jeune homme plaqua la jeune femme contre le mur d’un bâtiment et l’embrassa fougueusement.

La situation énervait Billie au plus haut point, mais elle savait pertinemment que c’était le but du jeune homme, la rendre dingue, la pousser à bout, il y arrivait bien. En vérité, elle était à deux doigts d’aller foutre la merde dans son petit plan avec ces pétasses, quand l’autre con de tout à l’heure est revenu à la charge. Les insultes fusaient, Billie voyait noir, la situation s’était passée très vite, en deux temps trois mouvements des verres se brisaient au sol, des cris, et puis d’un coup, sans même le voir arriver Marshal frappait cet inconnu qui tombait immédiatement au sol lâchant dans sa chute le bras de Billie. Sans même avoir le temps de réagir, il la conduisait au vestiaire en furie. Les choses étaient en train de dégénérer de l’autre côté. Elle entendit alors la voix furax de son patron « BILLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEE ! » Il en avait marre d’elle et de ses frasques mais en même temps, il savait qu’il ne pourrait pas se débarrasser d’elle aussi facilement.

« Prends tes affaires, dépêches toi ! » disait-il sur un ton autoritaire. Ce n’était pas vraiment le bon moment pour elle de rétorquer, ils n’avaient pas le temps pour ça, les flics allaient rappliquer d’une minute à l’autre et Billie avait assez eu affaire aux flics ces derniers temps. Ils couraient comme des fous dans les rues et puis tout à coup Marshal s’arrêta dans une petite ruelle sombre. Elle était essoufflée. Il la plaqua alors contre le mur, elle laissa tomber son sac sur le sol, ils s’embrassaient fougueusement, passionnément, elle passait ses mains dans sa tignasse brune, elle prolongeait se baiser. Ses lèvres lui avaient beaucoup manqué. Elle retourna alors la situation à son avantage en le poussant à son tour contre le mur. Elle se mordait la lèvre inférieure tout en le regardant dans les yeux. « On dirait que tes plans avec ces pétasses ont été chamboulé, dommage, je ne suis ni blonde ni rousse, mais je crois que tu es condamné pour ce soir à t’occuper de moi ! » Elle l’embrassait une nouvelle fois avec beaucoup de violence, saisissant ses cheveux avec passion. Il la rendait folle, il était si arrogant, si mesquin, elle avait envie de le frapper pour ce qu’il venait de faire mais au lieu de ça, elle préférait faire exploser son excitation.

Il s’étaient retrouvés temps de fois dans ce genre de situation, c’était plus fort qu’eux, il fallait sans arrêt qu’il pousse l’autre à bout. Seulement ce soir, ce n’était pas prémédité. Billie n’aurait jamais pu imaginer que l’autre con était plus fort qu’elle. Elle approchait ses lèvres de l’oreille de Marshal, « On dirait que tu tiens à moi finalement… » murmurait-elle tout doucement. Mais un bruit dans la rue voisine la fit sursauter tout à coup, une bagnole de flic passait dans le coin, ils étaient certainement à leur recherche. « On fait quoi maintenant ? Je pense qu’ils finiront bien par nous trouver… »

Le bruit constant des sirènes lui parvinrent aux oreilles. Ils étaient dans le quartier, ils les cherchés surement. Le patron du bar avait sans doute raconté que les deux fuyards étaient à l’ origine de cette bagarre. Mais ils s’en sortiraient s’ils échappés a la police. Elle avait bien d’autre chose à faire que de chasser deux jeunes impulsifs comme eux… Ses lèvres restèrent pendue au sienne. La jeune femme bascula sur le coté, l’entrainant dans son geste afin de le plaquer contre le mur. Il aimé quand elle prenait possession de la situation, de son corps et de son âme tout entier. De son cœur ? Non, il n’en était pas très sur. Cette fille était une obsession constante, et il ne parler pas de sentiments. « On dirait que tes plans avec ces pétasses ont été chamboulé, dommage, je ne suis ni blonde ni rousse, mais je crois que tu es condamné pour ce soir à t’occuper de moi ! » Il eut un sourire amusé sur ses lèvres. Condamné. Il avait déjà entendue ce mot une bonne centaine de fois, mais ici la peine était bien plus légère… Quoique. Depuis qu’il avait rencontré Billie son cœur et sa conscience étaient devenue bien trop lourdes. Il pensé sans cesse a elle, et il savait pertinemment que ses sentiments le mené a sa perte .Cette histoire était dur a porter, dur a assumer et a gérer pour un homme comme lui. Lui qui ne connaissait rien a l’amour et qui ne savait montrer ses sentiments que par les crie et la violence. Bon nombre de fois la situation avait dérapé avec Billie, et quand il se décider a faire du mieux qu’il pouvait, les choses tourner toujours mal… « Cette fois ci, ma peine est bien moins lourde ». Il passa ses mains sur le bas de son dos, ses fesses, puis ses cuisses. Il attrapa fermement ses dernières afin de soulever la jeune femme et de la coller a lui. La jeune femme en profita pour l’embrasser avec fougue, attrapant ses cheveux, possédant sa bouche et son corps.
L’air était doux et il aurait pu rester ici toute la nuit, avec elle, corps contre corps. Mais il savait qu’en restant ici, ils courraient un risque. Dans un dernier baiser, la jeune femme lui souffla a l’oreille « On dirait que tu tiens à moi finalement… ». Un sourire apparu sur ses lèvres charnu. Le genre de sourire amusé, content, et mesquin, fourbe voir méchant. Elle n’avait pas tord, il tenait a elle. Mais l’avouer, jamais de la vie. Plutôt cent fois le nier qu’avouer ses sentiments. Il la décolla légèrement de son corps et lui dit, en le regardant droit dans les yeux. « Te fais pas de faux espoir, tu pourrais être déçue… »
« On fait quoi maintenant ? Je pense qu’ils finiront bien par nous trouver… » Les sirènes se rapprocher, ce qui le fit réagir. Il attrapa la main de la jeune femme et tout en commençant à l’entrainer avec lui, il marcher vite et il quitta rapidement la ruelle. « On vas chez moi ».
Leurs marche fut rapide et ils arrivèrent plutôt vite au petit appartement du jeune homme. Une fois entrée dans le hall il lâcha la main de la jeune femme et monta les escaliers. Ils ouvrirent la petite porte dans un grincement aigu et laissa la jeune femme entrée. Bizarrement, son appartement ne reflété pas sa personnalité. Celui-ci était très bien ranger, et très propre.

Billie observait Marshal, son regard contemplait ses yeux et restèrent un moment obnubilés par ses lèvres, délicates et si fortes, elle n’avait pas envie de s’en séparer. Cependant, elle ne pouvait retenir un sourire à la remarque de son amant. « Cette fois ci, ma peine est bien moins lourde », Billie n’était pas dupe, elle sait pertinemment qu’à chaque fois qu’ils se voient, les choses finissent comme ça. Et parfois, quand l’un ou l’autre essaye de faire des efforts ça dégénère toujours. Cette relation qu’ils entretiennent allait les détruire un jour ou l’autre, de la même façon que sa relation avec son ex l’avait changé. Billie n’était pas aussi impulsive et violente avant, seulement vous avez déjà aimé quelqu’un si fort que quand vous êtes avec lui vous ne pouvez plus respirer ? Les choses dégénéraient, Billie devenait folle, et lui encore plus, il l’avait frappé une fois et il ne s’était plus jamais arrêter. Les premières fois avaient été difficiles à encaisser, mais elle l’aimait trop pour pouvoir partir. Les mains de Marshal la firent frissonner, elle était tellement bien comme ça, qu’il était clair qu’ils auraient pu passer toute la nuit à faire l’amour dans cette petite ruelle. Mais la police en avait décidé autrement. Et puis tout à coup, il reprit cet air si mesquin, voir méchant. « Te fais pas de faux espoir, tu pourrais être déçue… », elle ne savait ça que trop bien, et jamais mais alors jamais, elle n’irait lui dire ce qu’elle ressent pour lui, sa fierté l’en empêchait, et puis, elle ne voulait plus être la femme d’un homme, elle préférait se détruire que de lui avouer un jour quoi que ce soit.

Les sirènes étaient proches, trop proches, ils partirent alors d’un pas rapide en direction de l’appartement du jeune homme. Ils étaient seuls dans les rues désertes de San Diego, mais heureusement pour eux, ils arrivèrent vite. Billie observait le bâtiment, il était modeste mais décent pour bien y vivre. Jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais été chez lui, parce qu’enfaite cela se finissait toujours dans son lit à lit, ça allait donc être une découverte pour la barmaid. Après quelques marches, ils arrivèrent devant la porte, Marshal l’ouvrit et la laissa entrer. Elle regardait tout autour d’elle, surprise de la tenue des lieux. C’était propre, bien rangé, ordonné, trop bien rangé pour être son appartement. Elle se tourna chez lui, interloquée, « Tu es sur que c’est bien ton appartement ? Parce que quand on te voit, on doute que ton appart’ soit aussi bien rangé. » disait-elle sur un ton un peu moqueur, voir mesquin. Contrairement à Marshal, Billie avait un appartement qui reflétait bien sa personnalité, fragile, désordonnée, violente, impatiente, et ça il avait pu s’en rendre compte à plusieurs reprises… Billie se rapprocha dangereusement de lui, elle se mordait la lèvre inférieure, avec beaucoup d’insinuation dans le regard. « Et si on mettait sauvagement le bordel ici ? ». Elle posait ses mains sur son torse, elle appuyait si fort qu’on aurait dit qu’elle voulait lui arracher son haut avec ses ongles. Elle préféra l’attraper, pour l’attirer vers le petit canapé du salon, ils basculèrent dessus tous les deux, Marshal étant au-dessus, Billie l’entoura de ses jambes nues…