« Bon alors pour la rubrique Man’ Nix San Diego on fait quoi ? » demanda l’une des rares femmes de l’équipe qui était la plus posée, et toujours prête à remettre les gars à l’ordre quand il faut. Comme à chaque fois qu’elle prononçait ce jeu de mot pourri, Man’ nique San Diego ou sans Diego, elle se mordillait légèrement la lèvre, dépitée par l’humour de Cartman. Pour cette rubrique, il s’agit de faire des caméras cachées dans des boutiques ou lieux de la ville jugés inhabituels ou excentriques afin de les faire connaitre aux rares téléspectateurs. Comme toujours chacun proposa un lieu plus débile que celui de l’autre, mais la sagesse féminine intervint. « Ah ! Tiens ça me fait penser j’ai entendu parler d’une boutique Olé Olé réservée aux femmes. » Comme il fallait s’y attendre les hommes de l’équipe se mirent à rire. « Vas-y j’y vais, ça va être marrant on fait ça, files-moi l’adresse j’irais cet aprem’ » lança Cartman à sa collègue. Ceci mit fin à la réunion matinale de l’équipe et chacun pu aller casser la croute tranquillement. Mannix prépara des ébauches de jeux de mots et de réplique à sortir pour la caméra cachée de l’aprem’ même s’il sait très bien qu’au final, rien ne se passe jamais comme prévu, et c’est là toute l’excitation du métier. Bon le magasin fermait à 18h, il songea à s’y ramener à 17h59 mais ça serait plus marrant s’il y avait du monde. A l’aide d’un de ses co-animateurs il enfila une vieille perruque blonde bon marché, une robe de la fameuse collègue rembourrée avec des paires de chaussettes et se laissa tartiner la gueule de maquillage. Dans le genre travesti raté on fait pas mieux, même DSK complètement défoncé en voudrait pas. A 17h tapantes Cartman entrait dans le magasin tandis que le Picasso du maquillage filmait discrètement de l’extérieur, autant dire que les regards des clientes se tournèrent vers lui, quoi il avait quelque chose sur le visage ? C’était parce qu’il avait mis des converses avec une robe. Il avait cru comprendre qu'il y avait des trucs cochons et tout ce qu'il voyait c'était de la lingerie. Il s'approcha de l'une des vendeuses en prenant une pseudo voix de fille trop exagérée. «Bonjour je voudrais des conseils .... Oh Mon Gode ! C'est toi ?! Tu me reconnais pas ? C'est moi Anne, Anne Halle !» dit-il en feignant d'avoir retrouvé une vieille connaissance alors qu'il n'avait jamais vu la vendeuse de sa vie. Mine de rien il ne se doutait pas que l'endroit appartenait à quelqu'un qu'il connaissait.

Journée chargée aujourd'hui, j'étais malade et couchée au lit incapable de me lever. J'aurais bien aimé mais c'était mon médecin qui m'avait strictement interdit de bouger de mon lit. Du coup moi j'étais un peu embêtée parce que je laissais les filles toutes seules quoi. Bien qu'elles m'avaient vu faire des millions de fois j'aurais voulu téléphoner mais Dmitry n'était pas con malheureusement il savait que je téléphonerais du coup il mon téléphone mais pas la carte sim évidemment le portable est plus facile à trouver qu'une de ces cartes en plus n'avait pas de rendez-vous à l'extérieur ou il avait annulé le fourbe même malade il me faisait chier. J'avais dormi jusqu'à midi j'avais insisté pour retourner au travail mais non ce n'était pas de leurs avis visiblement. Il sortira bien un jour Dmitry et je m’échapperais et rentrerais sans qu'il n'ai le moindre doute. Et à seize heures le moment tant attendu arriva Dmitry devait sortir je fila donc sous la douche puis je m'apprêtais coiffure maquillage habillage la totalité quoi afin de sortir pour travailler. Du coup une bonne demi-heure plus tard j'étais dans ma boutique les filles étaient étonnées de me voir étant donné que Dmitry les avait prévenues. Je ne rajouta rien avant de jeter un coup d’œil à l'inventaire elles avaient assurées, il n'y a rien à dire là-dessus. Du coup je suis allée rejoindre mon bureau je m'installa confortablement dans le lit qui était présent pour prendre mon ordinateur portable. Je vérifiais l'avancé des commandes, des trucs utiles pour l'entreprise quoi. Il devait être dans le coup des dix-sept heures quand j'entendais une voix assez stridente ce qui était inhabituel. Du coup je sortis du bureau mes lunettes sur le nez. Et je tombais nez à nez avec une de mes vendeuses là rien d'anormal mais le travesti là il avait quelque chose de louche et j'étais persuadé que ce visage ne m'était pas inconnu, mais où j'avais pu bien le rencontrer. Et soudain ça m'est revenu, oh p*tain non ce n'était simplement pas possible quand j'étais arrivée à l’université ce mec enfin dans le cas présent ce travesti était en troisième année. Il y avait un programme de parrainage, les et Mannix me semble-t-il a dû me faire visiter le campus lors de mon arrivée. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il avait prit son rôle très à cœur il m'avait fait tout visiter jusqu'au toilettes réservés aux hommes. Il en avait sortit des blagues et des jeux de mots qui étaient dignes des carambars. Néanmoins il avait répondu à mes questions et naturellement j'avais ri à ses blagues et jeux de mots. Et le reste des années que j'avais passée là-bas dès qu'il m'apercevait il venait vers moi et tout du coup j'ai eu le temps de retenir son prénom et moi je n'osais rien dire quoi. « Mannix ? »

L’une des particularités de Mannix était qu’il se foutait de tout et de rien et plus particulièrement du ridicule A quoi bon véhiculer une image bidon ou de beau gosse si ça nous empêche de nous amuser ? C’est donc naturellement et sans une seule once de honte qu’il s’était travesti, faut dire que depuis le début de son émission il s’était travesti plus d’une fois pour des sketchs alors cela devait limite une habitude. Une fois entré dans le magasin il analysa les différentes personnes présentes histoire de voir quelles situations il pouvait créer. Finalement il commença soft juste pour pouvoir sortir son jeu de mot pourave qu’il avait cherché limite pendant une bonne heure. « Hmm … non désolée, vous devez faire erreur madame Halle, mais si vous avez besoin de conseils je suis là. Que désirez-vous ? » répondit calmement la vendeuse tentant de faire bonne figure. En gamin attardé, Mannix se mit à rire en l’entendant l’appeler ‘Madame Halle’ Il tenta tout de même de garder son sérieux pour jouer les acteurs studios. « Ben je suis trop in love de mon bestho Clint Horris et je voulais lui … » Mannix ? En entendant son prénom, l’interpellé s’arrêta net et vit une vieille connaissance de lorsqu’il était à l’université. Le bon vieux temps on va dire. Ce n’est pas à cause du fait qu’elle le reconnaisse alors qu’il est déguisé en pimbêche qui le gênait mais, plutôt le fait que ça pourrait foutre en l’air sa caméra cachée. En imitant les pétasses clichés styles pom-pom girl Mannix répondit en bonne pétasse maniérée : « Je veux un string de bonasse pas des capotes, quoique je pense que je vais en avoir besoin » Amie ou pas, Mannix restait pro, oui, oui faire chier le monde c’est être pro vu le métier qu’il se tape. Il saisit donc un des strings les plus proches demandant presque innocemment : « Dites quand une cliente essaie un string vous le lavez ou pas ? » A peine eut il finit sa phrase qu’il se transforma en sniffeur de sous-vêtements en reniflant exagérément le string qu’il avait dans la main puis le balança un peu plus loin, mine de rien, après avoir lâché un « C’est du propre ! ». Et il continua en en reprenant un autre histoire de mettre les clientes mal à l’aise et en attendant qu’on essaie de l’arrêter.

C'était pas possible, qui-est-ce qui faisait un boucan pareil. C'était la première fois que cela arrivait et cette situation ne me plaisait absolument pas. Du coup j'étais un peu obligé de sortir, à première vu il était clair que cette situation était exceptionnelle un travesti qui parlait à une de mes vendeuses. Je m'approchais avant d'entendre cette phrase. « Ben je suis trop in love de mon bestho Clint Horris et je voulais lui … » Ce visage ne m'était pas inconnu, pas du tout même et soudain ça m'a fait tilt c'était Mannix. Je l'interpellais histoire d'être certaine que ça soit lui. « Je veux un string de bonasse pas des capotes, quoique je pense que je vais en avoir besoin » Même je dois avouer que son petit numéro était assez marrant tout de même, oui marrant si ce n'était pas ma boutique et là mon chiffre d'affaire se verrait nul pour des conneries. Il poursuivit après avoir été en possession d'un string « Dites quand une cliente essaie un string vous le lavez ou pas ? » et aussitôt il renifla chose assez improbable parce qu'il y n'y avait aucune cabine c'est une histoire d’hygiène. Il ne faisait même pas ça discrètement en plus. Il rajouta « C’est du propre ! » avant de le laisser tomber. Il en prit un autre avant de répéter le scénario, là j'en avais ma claque je dis à la vendeuse de partir s'occuper des autres clientes qu'il mettaient clairement mal-à-l'aise quant à moi je l'attrapai par le poignet et de le tirer délicatement vers mon bureau tout en lui demandant à quoi il jouait.

Sur le coup Mannix était presque déçu : primo parce que personne avait bronché à ses jeux de mot super recherchés : il avaient quand mis presque une heure à les trouver ; seconde il s'attendait à ce qu'elle tienne plus longtemps avant de commencer à s'emballer le seul truc qui l'agaçait c'est qu'ils étaient maintenant hors de portée de la caméra extérieure, heureusement qu'il avait toujours le micro sur lui sinon ça aurait tout gâché et il se serait transformé en Bimbo pour rien Carrément dans le bureau :HAN: s'il n'était pas déguisé en femme il aurait facilement trouvé une remarque perverse à faire mais pour l'heure il devait être aussi ridicule que n'importe quelle blonde du genre de Tatiana par exemple "A quoi je joue ?!" répéta-t-il en mode PF (pétasse furieuse). "En ce moment j'essaie de terminer le dernier "Call Of'" à fond et je me suis remis aux bons vieux Pokemon ..." dit-il tout calmement d'un seul coup l'air pensif, le pire c'est qu'il essayait même pas de faire de l'humour Mais il se reprit bien vite: il était temps pour lui de savoir s'il était capable de jouer les divas, chose dont il ne doutait pas :laclass: "Écoutes la tendu du string je suis venu faire mes courses comme tout le monde je comprend que tes clientes jalousent mon corps et ma beauté mais c'est pas ma faute, je suis né(e) en bombasse. C'est décidément trop dur d'être canon je le souhaite à personne, même pas à toi !" dit-il en s'asseyant sur un chaise et en prenant un air dramatique et faussement larmoyant. Il sortit son truc à poudrer le nez tout droit sorti d'un truc Barbie histoire de ne pas être crédible. Il posa ensuite ses deux mains sur son visage en faisant semblant de pleurer. Plus il évitait qu'elle pose des questions sérieuses mieux il se portait.

[Désolé pour le retard et cette réponse, la faute à mon manque d'inspiration :pi: ]