Il n’était pas très tard lorsque le portable d’Ivy-Poppy consacré à son travail et donc à ses clients pour prendre rendez-vous avait sonné. Un potentiel client voulait de ses services et ils avaient donc parlés de quelques modalités : Le prix, la durée et la date et l’heure du rendez-vous. C’est donc pour cela qu’elle s’était dirigé à peine une heure et demie plus tard à l’hôtel ‘Blue sea lodge’ apparemment, son futur client voulait de ses services rapidement. Après être allé dans la chambre réservé pour l’heure de leur rendez-vous, son travail commença. Ivy est une prostitué de luxe depuis maintenant un an. Au départ c’était pour pouvoir payer ses factures et ses anciens frais d’hôpitaux mais aujourd’hui, si elle le continue c’est parce que ça lui plait. Bien évidemment, ce n’est pas toujours le cas. Comme aujourd’hui. Après avoir offert ses services, la jeune femme brune comptait repartir d’où elle était venu avec l’argent que le client avait passé au début de l’heure, comme elle le fait à chaque fois. « Eh ma jolie, ou tu repars comme ça, j’en ai pas fini avec toi. » La jeune femme se retourna alors et de sa voix sur, elle lui répondit « Les heures sups sont payés le double mon chéri, c’est toi qui voit ! » Ce n’était pas la première fois qu’on lui en redemandait, mais à chaque fois c’était la même chose, il fallait que le client repaye d’avance et plus cher que la première heure. Apparemment, il n’était pas de cet avis puisqu’il devint tout à coup violent et malgré sa force de caractère et son franc parlé, rien de ce qu’elle pouvait dire pour se défendre ou autre ne pouvait l’aider. Tout se passa très vite, des insultes sortait de la bouche de l’homme alors qu’elle essayait de se dégager de son étreinte et le fait qu’ils aient prit une chambre insonorisé ne l’aidait absolument pas. Ce n’est pas du genre à Ivy mais elle ne pu s’empêcher de laisser sortir quelques sanglots et quelques larmes alors qu’il la bloquait contre le lit. Elle ne sut pas comment elle avait réussit, mais elle l’avait fait : elle avait prit son portable discrètement et avait composé le premier numéro qui lui vint à l’esprit : celui de Elijah, l’un de ces amis travaillant dans le fbi. « Putain mais lâches moi ! » Dit-elle à l’adresse de l’homme alors qu’elle savait son ami au bout du fil. « Hotel Blue sea lodge, chambre 274 ! » laissa-t-elle échapper. Elle savait que ses mots ne serait pas du gout de l’homme surtout en le voyant attraper son portable et le jeter contre le mur, mais elle ne savait pas comment lui dire vite où elle était autrement. La jeune femme espérait qu’il était en ville et qu’il viendrait l’aider…

La belle brune du nom d’Ivy-Poppy Isabella Petrova savait qu’elle pouvait courir des risques en se prostituant. Elle avait déjà eu affaire à des « collègues » qui avait connu cela et qui lui avaient raconté tout ce qu’elles avaient vécut, mais elle pensait qu’en était « pute de luxe » elle n’aurait pas d’ennuie puisqu’elle choisissait la plupart du temps ses clients et puis sinon, ce n’était que des clients ou des clients ayant un gros compte en banque. On lui avait prévenu qu’il fallait qu’elle fasse gaffe si elle tenait tant à continuer ce travail qui était très bien payé pour pas beaucoup d’heure par semaine. Une bonne parties de ses amis étant au courant de sa profession lui avait dit de faire attention, mais non, elle en avait fait qu’à sa tête. Aujourd’hui elle s’en voulait d’avoir régit comme cela puisqu’elle se rendait compte à quel point ils pouvaient avoir raison. Oui, elle avait à faire à un client violent qui voulait de ses services encore une fois gratuitement et elle ne sait pas quoi encore d’autre. Comment savoir tant qu’il ne lui disait pas ? En tout cas, elle avait essayé d’appeler un ami à elle et espérait qu’il avait entendu son appel à l’aide. Le connaissant, il pouvait être n’importe où pour son travail ou bien même s’il ne bosse pas à cette heure précise. Mais il espérait qu’il ferrait quelque chose pour elle, mais bon, elle le connaissait, vu comment ils sont proches, il n’allait pas la laisser s’en sortir seule, il ferrait au moins un truc pour l’aider. Quelques temps passa, elle ne savait pas exactement combien de temps cela faisait, mais qu’importe, alors qu’elle essayait toujours de se débattre même si l’homme ne l’aidait pas du tout vu la force qu’il avait et qu’il exerçait sur elle. Seulement, malgré qu’il était plus fort qu’elle, elle arrivait tout de même à ne pas le laisser faire alors qu’il lui donner quelques caresses. Des caresses qui peuvent faire plaisir dans des circonstances, là, cela lui donnait surtout un certain dégoût. Alors qu’elle entendit la poignée se tourner sans que la porte ne s’ouvre. C’était peut-être Elijah ou encore des gars de l’hôtel qui avaient peut-être entendu des cris malgré les murs qui ne laissaient sortir les bruits. Elle ne savait pas qui s’était, en tout cas cela pouvait enfin l’aider à se sortir de son emprise « Aidez moi ! » Cria-t-elle avant que l’homme plaqua sa main contre sa bouche afin qu’elle ne puisse dire et surtout crier quoi que ce soit. Ivy lui mordit alors ses doigts contre sa bouche aussi fort qu’elle ne le pouvait « Aie, putain sale traînée » dit-il avec rage, il ne faisait que ça depuis tout à l’heure, l’insulter lorsqu’elle l’empêcher de faire ce qu’il voulait.

Les minutes qui défilaient se transformaient en heures depuis quelques temps pour la belle Ivy. Elle n’avait aucune conscience du temps qui s’était écoulés depuis son appel au secours. Elle avait l’impression que cela faisait des heures mais elle n’était plus sur de rien. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle n’avait aucune idée si quelqu’un allait venir ou pas. Peut-être qu’elle était tombé sur la messagerie d’Elijah et non sur lui directement. Peut-être était tellement prit par son travail qu’il n’avait pas fait très attention à ce qu’elle disait durant seulement quelques secondes, avant que son portable de travail ne s’écrase contre le mur. Seulement, en entendant quelqu’un défoncer la porte, elle ne pu s’empêcher de souffler de soulagement. Elijah lui était venu en aide. L’homme qui l’a tenait jusqu’à maintenant devait être tellement surprit qu’il l’oublia complètement alors, Ivy en profita pour s’enlever de son emprise. La jeune femme brune se sentait faible, elle se sentait vraiment idiote de ne pas avoir réussit à s’occuper du gars seul mais aussi, d’être tombé dans ce ‘piége’ En tout cas, elle regarda l’action qui se déroulait sous ses yeux : Elijah essayant de le faire partir, lui qui ne l’écoutait pas, puis Elijah lui montrant son arme. Elle était contre le mur, essayant de rester le plus loin possible de l’homme, alors qu’elle ne disait rien, encore secoué par ce qu’il venait de lui arriver. « Waw, c’est bon calmes toi mec ! C’est bon je me tire ! » Oula, il voulait vraiment qu’Elijah lui en mette une ou quoi ? En tout cas, elle avait l’impression de pouvoir enfin respirer à la seconde même où il avait posé le pied en dehors de cette chambre sinistre où elle ne voulait plus jamais remettre les pieds. Il ne lui en fallait pas plus pour venir vers son ami et allait dans ses bras. « Merci… Merci, merci Elijah, je sais pas ce que j’aurais fait sans toi ! » Avoua-t-elle. Elle avait eu lui en tête en premier pour la sortir de ce merdier et visiblement, elle avait eu raison.

Pour la première fois, son travail la répugnait. Oui, elle qui a toujours dit, du moins seulement depuis un an, que son travail est bien. Qu’il y a pleins de préjugés ou non, Ivy aimait son travail et en avait pas honte. Elle avait eu la chance de ne jamais tombé jusqu’à maintenant sur des clients fous. Bien sur, elle était tombé sur des pervers, elle ne le cachait pas, mais pas de là sur des types qui la forcerait à faire des choses qu’elle ne voulait pas et qui étaient prêt à la violer après un moment de plaisir. D’ailleurs, c’était pour cela qu’elle était pute de luxe, elle ne couchait qu’avec des riches la plupart du temps, du coup ils avaient les moyens de s’offrir tous les services qu’ils voulaient d’elle. Bref, c’était la première fois et elle espérait que ce soit la dernière même si elle pensait bien le contraire. « Ca va aller maintenant. Il est parti. » La belle Ivy ne répondit pas, non elle ne dit rien d’autre. Elle était toujours dans ses bras, il l’avait aidé, non il l’avait même sauvé. Ivy était complètement différente qu’à l’ordinaire mais avec ce qu’elle vient de vivre, cela est tout à fait normal non ? En tout cas, elle n’était pas la femme souriante qui va de l’avant malgré les coups bas que lui fait la vie. Il allait sûrement lui falloir du temps pour que tout redevienne comme avant. Heureusement qu’il n’avait pas réussit à la violer sinon elle serait encore pire que là. Ce qu’est est maintenant, c’est trois fois rien comparé à ce qu’elle aurait pu être. « Ne pense plus à ça maintenant. Tu ne crains plus rien. » Plus facile à dire qu’à faire. En tout cas, avec lui dans les parages, elle se sentait en sécurité. « Oui grâce à toi. Encore mille fois merci, je ne te le dirais sans doute jamais. » Oui, comment remercier quelqu’un qui vous a sauver ? C’est dur parce qu’il n’y a pas assez de trucs pour le faire. Alors qu’ils se regardaient dans les yeux, Elijah lui dit : « J’aurais pu arriver un peu plus tôt mais… j’étais en plein boulot. Je suis désolé. » Ivy ne comprenait pas sa phrase. Enfin si, elle n’était pas stupide elle comprenait ces mots mais ne savait pas pourquoi il lui disait qu’il était désolé. Il n’avait pas à l’être. « Ne dis pas ça ! T’es venu, tu m’as aidé, c’est le principal. C’est déjà énorme ! » Elle l’avait deviné, Elijah avait été l’homme parfait pour l’aider. Non seulement il était du CIA et qu’il serait apte à l’aider mais également, il est un ami et elle savait qu’il ferrait tout pour l’aider. C’est ça les amis non ?

Elijah et elle avaient réussi à rester aussi amis après avoir pourtant passés une nuit ensemble suite à une soirée arrosé. Oui, malgré le fait qu’ils avaient couchés ensemble n’avaient rien changés entre eux et heureusement parce qu’Elijah est très important pour la belle brune. La preuve, il était venu pour l’aider alors qu’il avait des tas d’autre chose à faire plutôt que de venir au secours d’une demoiselle en détresse. Cela montre donc qu’elle est aussi importante pour lui. Bref, alors qu’elle s’excusé encore et encore, il lui sortit : « Y’a pas de quoi. Remercie la providence que je n’ai pas été très loin, sinon, je n’aurais pas pu venir. » Heureusement qu’il était en ville, heureusement qu’il avait son portable d’allumé, heureusement qu’il n’était pas assez occupé pour refusé son coup de fil ou bien pour venir à son ‘secours’. Bref, il y avait tant de choses qui heureusement, n’étaient pas arrivés. Oui, heureusement qu’il était venu, sans lui elle n’aurait pas réussit à se débarrasser de l’homme qui voulait d’abuser d’elle après une partie de jambe en l’air qu’il avait payé. Bref, il valait mieux pas qu’elle pense à ce qu’elle avait fait sans lui. Elle était moins courageuse, moins baraqué et pleins d’autre chose qui faisait que sans lui elle n’aurait pas pu le faire sans Elijah. « Oui heureusement que tu étais en ville, ça c’est clair et net. » Elle préférait ne pas imaginer ce qu’il se serait passés sans son aide bien que cela n’était pas si compliqué de le deviner facilement. Mais bon, autant ne pas y penser. Alors qu’elle le regardé avec un petit sourire sincère, sourire qu’elle avait perdu durant de longues minutes avant cela. « Petite peste » Avait-il dit avec un sourire amusé. Bah oui, elle reste tout de même la même malgré ce qu’il vient d’arriver dans cette chambre même. Ivy ne rajouta rien à cela alors que l’homme en face d’elle continua « J’espère que je n’aurais plus à intervenir avant longtemps, très très longtemps » Le regardant toujours dans les yeux, elle lui dit « J’espère aussi crois moi. Même si c’est rassurant de savoir que tu peux sortir les armes pour moi » Bah oui, il est protecteur envers elle et cela fait du bien de le savoir, il faut l’avouer. « J’aimerais bien sortir de sa chambre, mais je pense que je vais avoir des problèmes avec l’administration » dit-elle en désignant la porte fracassé puisqu’elle avait prit la chambre à son nom. Mais bon, elle allait faire avec, elle n’était plus à ça près. En tout cas, elle avait envie de sortir de cette chambre où elle avait vécut quelque chose peu de temps plus tôt.

Cela ne se voyait pas tant que ça, mais cela l’avait choqué ce qu’elle venait de subir. Oui, son métier est dangereux, elle peut tomber sur n’importe qui. Pourtant, elle ne voulait pas qu’on voit qu’elle était maintenant terrorisés et que cela la touchait que quelqu’un ait pu s’en prendre à elle alors que pour une fois, elle c’était montré sympa avec quelqu’un. Oui, elle voulait y faire face et prétendre que maintenant ça allait bien, que tout était comme avant alors qu’Elijah devait se douter du fait qu’elle était tout de même briser à l’intérieur un minimum. Alors, elle se comportait désormais comme avant, avec des sourire comme à son habitude, employait le même ton maintenant qu’elle ne répétait plus des remerciement à son ami à tout bout de champ. Elle voulait se montrer forte même si c’était plus facile à dire qu’à faire. Elle devait au moins essayer. « Je sortirai toujours les armes, si besoin est. Je ne pouvais pas te laisser te faire agresser. » Ivy ne voulait plus en parler, non elle ne voulait plus y penser même si elle savait qu’elle le ferrait une fois toute seule et encore à de nombreuses reprises. Mais bon, là en tout cas, elle prit le même temps que d’habitude, ce qui signifie sur le ton légèrement de l’humour pour dire « Encore une fois merci mais bon, je vais essayer de faire en sorte que tu ne sortes plus les armes pour moi. Je préfère quand elles restent ranger quand même » Bah oui, car cela signifie qu’il n’y a pas de problème alors vaut mieux qu’elles soient bien loin ses armes, c’est toujours mieux. « T'inquiète pas, j'ai déjà la combine. Tu sais, j'ai une jolie plaque, là, à ma ceinture. Donc, j'aurais pas de mal à leur raconter une belle histoire pour qu'ils ne t'ennuient pas. » C’était tant mieux, elle n’avait aucune envie de devoir expliquer la vérité même si elle aurait très bien pu trouver une excuse à la con après quelque temps de réflexion. Il ne valait mieux pas qu’elle dise la vérité tout compte fait, elle n’avait pas spécialement envie de parler du fait qu’on sache qu’elle est une pute de luxe a qui un client violent s’en ai prit. Elle ne pourrait plus jamais revenir dans cet hôtel sans se faire ‘surveiller’ et juger. Enfin bref, grâce à Elijah, elle n’aurait pas à le faire « Faut croire qu’être ami avec un agent du fbi a du bon certaine fois ! » Bien sur, elle avait dit cela avec un sourire. Cela était vrai mais elle n’était pas du genre à en profiter, pas du tout même. « Tu récupères tes affaires et on s’en va ? » Oui, elle n’allait pas attendre deux minutes de plus dans cette chambre qui lui paraît aujourd’hui sordide, trop sordide même alors il ne fallait pas lui dire cela deux fois. Attrapant ses quelques affaires et et remettant correctement son haut, elle répondit en même temps « Oh que oui, je ne veux plus jamais revenir dans cette chambre, elle me paraît sordide maintenant » Alors que pour les autres, cette chambre d’hôtel est comme les autres, il faut savoir ce qu’il s’est passé pour elle pour comprendre.

La belle brune qui venait d’être ‘sauvé’ par le bel agent du fbi Elijah lui dit que ça valait parfois le coup d’avoir un ami faisant du fbi, il lui avait répondit en plaisantant : « Ca a toujours du bon. Enfin, sauf si c'est moi qui fais des conneries » La jeune femme blonde lui fit un sourire. Cela lui faisait un bien fou de reparler comme elle le ferrait avant l’incident qui a eu lieu il y a peu de temps. Oui, elle avait l’impression que tout était comme avant et tant mieux car il vaut mieux pour elle qu’elle cesse de penser à autre chose. Sortant de la chambre par la porte fracassé, Elijah lui demanda : « Tu veux prendre l'ascenseur ou les escaliers ? » Ivy-Poppy haussa les épaule en répondant : « Peu importe. » Oui, peu lui importait, elle trouvait que c’était pareil mis à part un gain de temps peut-être. Quoi que peut-être pas vu la grandeur de l’hôtel, ils risquent d’attendre longtemps pour au final rien puisqu’ils auraient pu y aller à pied. « Je dis pas que l'un est plus rapide que l'autre mais bon. Chacun a des avantages par rapport à l'autre. » Elijah avait l’air de s’en fichait de ce qu’ils prenaient alors elle décida, même si ce n’était pas une décision capital non plus : « Prenons les escaliers alors, j’aime pas attendre. » Oui, Ivy n’aime pas attendre si cela ne sert à rien alors oui, l’ascenseur c’est moins fatiguant et plus vite peut-être mais bon, à quoi bon attendre pour descendre alors qu’ils peuvent descendre sans le faire. Bon, certes, ils seraient au vingtième étage, elle n’aurait pas hésité une seule seconde et aurait prit l’ascenseur mais pas là, ils n’avaient pas énormément de marches à emprunter. « Par contre je te préviens, j’ai beau être une ancienne sportif, je ne vais pas pouvoir descendre très très vite » Elle avait dit cela avec un sourire en désignant ses talons aiguilles. Si elle aurait pu descendre les marches quatre par quatre, à condition qu’il y ait personnes pour la stopper mais bon, avec ses talons c’est même pas envisageable. Les deux amis commencèrent donc à descendre les escaliers même si, naturellement, Elijah descendait beaucoup plus vite qu’elle.

On aurait cru qu’elle avait oublié l’évènement passé il y a peu, mais ce n’était pas le cas. Oui, elle semblait avoir reprit le sourire, parlait avec Elijah comme elle le faisait très bien avant. Mais ce n’était pas le cas, mais vaut mieux vivre comme avant que se replier sur elle-même non ? A cet instant, elle parlé avec des sourires et usait parfois de sarcasme et d’ironie. Elijah est un ami et comme avec tous ses amis, la belle brune ne peut qu’être fidèle à elle-même voyons. Alors, elle ne pouvait pas lui parler autrement qu’avec de l’humour lorsqu’elle ne parlait pas vraiment sérieusement. Ils étaient donc occupé à descendre les marches mais Ivy marchait beaucoup moins vite que l’homme qui se trouve être son ami. « Ah, les chaussures à talons… C’est très joli mais pas très pratique. » Haussant les épaule et avec un sourire, elle prit un ton sérieux comme si ce qu’elle avait à lui dire un truc très sérieux avant de lui sortir : « Et oui, les femmes l’ont toujours dit : il faut souffrir pour être belle ! » Ivy avoir une vraie passion pour les escarpins, elle en a des tonnes, de toutes les couleurs, de toutes les marques etc. il faut quand même l’avouer, cela fait un mal de chien à force même si on fini par s’y habituer. Mais bon, lorsque cela ne fait pas mal, ce n’est quand même pas très facile de marcher vite, voir courir avec. Ivy-Poppy s’est d’ailleurs toujours demandé comment les femmes dans les films faisaient pour courir avec ou même danser. En tant qu’ancienne joueuse de Tennis, elle a toujours pensé que les baskets étaient le mieux pour faire des activités sportif mais bon, chacun son point de vue. « Si tu veux ... Enfin ... Je ... Mmmh ... J'pourrais te porter ? Ca éviterait que tu ne glisses malencontreusement et que tu en viennes à te blesser à une cheville ou bien au genou » Ivy se mit à rire avant de comprendre qu’il était sérieux. Eh beh dis donc. « Si ça peut te faire plaisir et faire en sorte de gonfler ton ego de sauver une pauvre femme en détresse à cause de ses chaussures, fais toi plaisir. Mais ne te sens pas obligé. » Bah oui, il est pas obligé non plus de la supporter plus qu’en face de lui puisqu’il offrait de la porter jusqu’en bas, alors là elle s’y attendait pas.

Descendre les escaliers en talons n’avait rien de pratique, c’est pourquoi ils étaient aprtit sur une conversation sur les chaussures à talons. « Ralala les gars je vous jure. Ils comprennent rien à la beauté des talons pour une femme. Enfin, mis à part les transsexuelles bien sur » On aura dit qu’un grand débat était lancé sur des escarpins, c’est fort. On aurait dit que pour Ivy, il venait d’insulter les talons et qu’elle se sentait obligé de lui faire changer d’avis, comme si c’était la fin du monde. « Les talons ça grandit, quand t’es pas grande ça aide. Et puis, ça allonge la silhouette, ça donne l’impression d’avoir des jambes plus grandes et puis, ça donne une belle démarche. Enfin ,encore faut-il savoir marcher avec et ne pas avoir mal avec sinon ça gâche tout. » Elle dit ça avant de rire. Expliquer l’avantage des talons à Elijah, elle pensait pas au jour qu’elle aurait une discussion telle qu’elle avec lui. Amis bon, tout arrive dans la vie. Après tout, elle vient de se faire agresser alors que cela ne lui été jamais arrivé avant ce jour. Il lui avait dit qu’elle était assez jolie comme ça. Ivy lui sourit donc et continua sur sa lancé « Merci mais grâce à mes super talons, je fais quelques centimètres de plus et ça, c’est pas négligeable. » Ivy avait toujours voulu être grande alors elle ne trouvait que les talons pour pouvoir l’aider dans se souhait.

Ivy avait bien remarqué qu’il avait mal prit qu’elle réagisse de cette façon mais bon, avant de répondre elle ne savait pas s’il s’était obligé lui-même de le proposer ou bien s’il était content de pouvoir le faire. En tout cas, quoi qu’il s’est passé dans sa tête, il semblait mal le prendre mais bon, elle préférait ne rien rajouter un temps puis dit comme si elle se prenait pour une princesse en détresse « Finalement, Elijah McKnight, voulez vous bien aider une pauvre femme qui souffre le martyre avec ses pieds en compote ? » Bah quoi, il lui avait proposé et ses nouveaux escarpins lui faisaient vraiment mal, ils devaient sans doute être trop petits bien que quand elle les avait essayé ils étaient de taille parfaites. Finalement, elle n’aurait pas dû les acheter eux mais bon tant pis, on ne va pas faire une polémique si oui ou non elle aurait dû les prendre, c’est trop tard.

Lorsqu’Ivy était championne de Tennis, il était sur qu’elle ne portait pas que des talons. Non, lle portait des basket et des chaussures plates en dehors pour ne prendre aucun risque mais bon, pendant les soirées, elle n’hésitait pas à tricher sur sa taille en mettant des talons aiguilles. Aujourd’hui, elle ne porte que ça. Et si au début elle avait très vite mal aux pieds, elle était maintenant une habitué, sauf pour les nouvelles chaussures bien évidemment. C’est pourquoi ils divulguaient sur leur différent point de vue sur la question étant donné qu’ils avaient tous les deux des avis divergents sur de simples chaussures. « Ah, effectivement. Parce que je ne suis pas sûr que ça soit réellement donné à tout le monde de pouvoir marcher ... avec de tels trucs. » Continuant à marcher d’un pas lent à cause de ses chaussures, ce qui démontrait qu’il avait quand même raison, cela est quand même parfois chiant de marcher avec des chaussures comme cela. « Il faut juste avoir de la pratique ! Même toi tu pourrais si tu le voulais, mais je ne t’imagine pas vraiment porter des trucs comme ça ! » dit-elle avec un rire. Oui c’était sur, le jour où elle verra Elijah avec des talons aiguille, même des petit talon, ça sera sans aucun doute un mauvais rêve.

Mais le dialogue continuait de plus belle pour la même chose et protecteur comme il pouvait l’être avec elle depuis qu’ils se connaissent, il le fut une nouvelle fois en lui disant : « Evite de faire quand même un faux pas, ça serait dommage que tu te fasses mal à une cheville. » Oui, c’est sur que ça serait bête. Se péter ou même se faire mal à une cheville à cause des talons alors qu’elle crie presque depuis tout à l’heure haut et fort à quel point c’est génial, cela casserait sans aucun doute toutes les belles paroles qu’elle avait dite à ce sujet. « Ouais j’avoue que ça casserait tout. Et puis tu seras obligé de m’emmener à l’hôpital et tu me sauveras pour la seconde fois de la journée. Mais bon, peut-être que ce soir je serais prise dans un incendie et tu voudras venir finir ta soirée à me sauver une nouvelle fois » dit-elle avec un léger rire.

Ivy avait finalement demandé avec un grand sourire et le vouvoyant s’il pouvait la porter pour descendre. Bah oui, il lui a proposé alors autant accepter. « Allez, viens par là. » Ivy alla donc vers lui pour qu’il la porte. Au moins, elle n’avait plus mal au pied. Limite ils avancaient plus vite lorsqu’il la portait que quand c’était elle qui marchait. « Pas peur, hein ? Tu me fais confiance ? » Bien sur qu’elle lui fait confiance, ça a toujours été le cas. « C’est le moment au jamais de le savoir. Je plaisante bien sur ! » Elle avait pas besoin de cela pour avoir confiance en lui. Elle avait eu confiance en lui dès qu’ils étaient devenu amis tous les deux et cela n’allait pas ne plus être le cas maintenant. « Allez, hop, c’est parti. » Ivy resta silencieuse durant tout le « trajet » alors que les gens les regardaient vraiment trop bizarrement. Mais bon, elle s’en foutait royalement. « C’est bon ? Tu es bien installée ? » Bah, c’est pas non plus au siège mais bon, elle était mieux là qu’à marcher avec ses talons trop petits, elle ne risque pas de les remettre ceux là. « J’ai connu mieux mais ouais ! » Dit-elle avec un grand sourire dessinait sur le visage.

Un sujet sur les chaussures avaient été laissé, Ivy ne savait plus exactement pourquoi mais bon il était bien lancé mais bon, ils n’allaient tout de même pas continuer sur ce sujet encore bien longtemps. Ce n’est pas comme si c’était un sujet très très passionnant. Enfin, ayant une collection d’escarpins, Ivy adore ça mais bon, elle doute que ce soit la même chose pour Elijah, ce qui est vraiment normal. Alors ils avaient naturellement arrêté d’en parler, en même temps il n’y avait pas vraiment de quoi continuer d’en parler pendant encore trois plombes. « Roo, j’aurais aimé me faire sauver d’un incendie, bon bah un autre jour ! » Dit-elle ironiquement. Bien sur, ce n’était pas le cas, elle avait suffisamment vécut de sauvetage pour un très bon moment. « Espérons que je n’ai pas la poisse, je croise les doigts » Continua-t-elle alors qu’ils descendaient les escaliers. En tout cas, Ivy gardait à l’esprit sa proposition de venir à son canapé en cas de besoin.

Tous les deux étaient enfin arrivé en bas, du coup Elijah la laissa marcher d’elle même. Ca faisait du bien de retrouver enfin ses jambes et puis de ne plus être dans les escaliers. « S’il y a des soucis qui persistent, tu m’appelles je viendrais expliquer la vérité au pire, mais bon, avec ta plaque magique je pense avoir aucun soucis à me faire la dessus. » Dit-elle avec un petit rire lorsqu’il lui avait dit qu’il n’en avait pas pour très longtemps. Parce que oui, elle se doutait qu’il allait aller voir l’accueil pour la porte défoncé. En tout cas en attendant, Elijah lui dit d’aller l’attendre à sa voiture qui se trouvait devant l’entrée en lui tendant les clés. « Ok ça marche pour moi, je t’attend à ta voiture alors ! » Dit-elle avec un petit sourire en prenant les clés du 4x4 que lui tendait Elijah. Elijah partit de sa direction, Ivy alla à l’inverse pour aller dans la voiture de son ami et rentra du coté de son passager en l’attendant. Cette journée allait la hanter en tout cas avec ce qu’elle avait vécut avec le client, mais bon, il fallait qu’elle arrête d’y penser et qu’elle retrouve sa joie habituelle sinon cela allait la hantée de l’intérieur. Mais bon, se retrouvait seule avait pour effet de la faire penser à tout ce qu’elle avait vécut aujourd’hui et ce qu’elle aurait vécut en plus sans Elijah.

Après quelques minutes, Ivy n’avait pas regardé l’air et n’avait pas vraiment conscience du temps, elle vit son ami arriver. Alors qu’il ouvrit la portière, elle le regarda et lui demanda « Alors, ils ne t’ont pas trop saouler avec cette histoire de porte ? » La jeune femme n’avait aucun doute la dessus, il avait sans doute réussit à faire en sorte que personne n’ait d’ennuie, au pire Ivy l’a remboursera, elle s’en fout. Bien qu’après ce qu’elle a vécut, elle préfère ne pas continuer à y penser.

Avec la chance qu’Ivy a, elle serait capable de mettre le feu à son appartement juste parce qu’elle a peur de le faire, donc fallait vraiment qu’elle arrête de penser à cela car comme il lui avait dit, elle allait se porter la poisse à elle toute seule. Alors bon, ça serait vraiment con que ça devienne réalité alors qu’au départ elle l’avait dit juste pour rigoler. Bah ouais, au départ elle ne croyait pas qu’un incendie pourrait éclater, il faut dire qu’elle fait très attention à cela, seulement avec la chance qu’elle a aujourd’hui, sait-on jamais ! « Ouais je pense que le mieux serait d’éviter l’incendie ! » Dit-elle avec un léger rire. Bah ouais, peut-être qu’elle aurait la chance de voir des pompier à l’ouvre mais bon, elle n’a pas envie de perdre à la fois son appartement et toute ses affaires personnelles. C’est pas comme si elle avait que ça ! Oui, elle serait vraiment dans le beau drap si elle perdait toute ses affaires puisqu’elle n’avait pratiquement que ça. Mais bon, il faut qu’elle arrête de penser à ça, comme le dit si bien Elijah, tout va bien se passer.

La belle Ivy n’avait pas trop de mal à repérer la voiture d’Elijah. Non seulement parce qu’elle l’avait déjà vu, mais de plus, il n’y avait qu’un 4x4 devant l’hôtel. La jeune femme brune attendait donc son ami, elle espérait qu’il n’aurait pas trop de soucis pour régler son problème. La jeune femme était en plein dans ses pensées lorsqu’Elijah rentra dans sa voiture, s’installa devant le volant et lui dit qu’il n’y avait pas eu de problème au final. C’est pourquoi, Ivy répondit par un : « Yeah, franchement, t’assures, il faudrait peut-être que je passe des concours, juste pour avoir une plaque ! » Encore une fois, c’était pour rire. Il fallait bien connaître Ivy pour le savoir, elle est toujours en train de dire n’importe quoi, rien que pour détendre l’atmosphère ou encore se sortir d’un merdier. En tout cas, la jeune femme fit un sourire à son ami et à sa question, elle répondit « Franchement, peu importe tant qu’on part d’ici. Si tu penses pouvoir me supporter pour la journée et que t’as pas mieux à faire, on a qu’à dire chez toi ou chez moi, ou encore je t’invite à boire un café. Sinon tu peux me déposer où tu veux ! » Oui, sur le coup, elle n’était pas difficile, tant qu’ils allaient loin de cet hôtel et de cette chambre qui allait lui rappeler des souvenirs et pas les meilleurs…