« Dis maman, pourquoi papa il s'en va ? » « Pour rien ma chérie... c'est des histoires de grands » « Mais moi je suis grande maman ! j'ai le droit de savoir ! dis moi tout... » « Dire au revoir à ton père ma chérie... » « Pourquoi ? après tout il va revenir hein ? » ma mère baissa légèrement la tête. « Il va revenir pas vrai ? dis moi qu'il va revenir maman... » « Il reviendra, du moins... j'espère ! » C'est à ce moment précis que ma vie prie une tournure différente, elle devenait de plus en plus compliqué, c'est comme si je perdais quelqu'un à tout jamais. Mon père venait de prendre sa valise dans sa main et je le regardais partir, sans rien dire, il ne se retournait même pas, il montait dans sa voiture et pris la fuite. Même si ma mère me disait que j'allais le revoir, je ne la croyais pas, elle ne paraissait pas convaincante. Désormais j'avais l'impression d'être seule contre tous. Je me devais désormais de protéger ma mère et de la soutenir quoi qu'il arrive. Elle était très jeune et moi je n'avais que huit ans, oui j'étais une gamine et pourtant j'étais tout ce qu'il restait pour ma mère. J'étais son unique enfant et désormais sa seule famille. Ma mère était toujours là pour moi, quoi qu'il arrive, elle me soutenait et je faisais pareil, c'était dans mon devoir, car après tout, ma mère c'était ce qu'il me restait, elle m'avait porté pendant neuf mois dans son ventre et sans elle je ne serais sans doute jamais venue au monde. Ma mère avait pris une sage décision, elle avait été enceinte alors qu'elle n'avait que seize ans et ses parents l'on mit dehors, elle s'est retrouvée seule avant de vivre avec mon père, donc je sais que ma mère a beaucoup souffert.

Plus je grandissais, je n'avais qu'une seule passion, le sport, je faisais beaucoup de sport et je ne m'habillais pas beaucoup en fille, je ne portais des robes que pour les enterrements ou les mariages et je ne me maquillais pas du tout, après tout, à dix-huit ans on est encore enfantin, ce n'est pas la peine de ce maquiller, cela ne sert strictement à rien. Je ne m'intéressais que très peu au garçon, je trouvais que le sport était une bonne façon de se détendre, c'est pourquoi je ne suis jamais tombée amoureuse, je ne veux pas tomber dans ce piège qu'est l'amour et pourtant, beaucoup de garçons me plaisent. Alors que j'étais en train de courir dans le stade, un jeune homme s'approchait de moi. « Dis Trish, tu viens à ma fête ce soir ? Mes parents ne sont pas là » « Hum ! Mais pourquoi tu m'invites ? D'habitude tu préfères te moquer de moi... » je le vis grimacer, il passa sa main derrière sa nuque avant de me dire. « Bah c'est que je t'aime bien... » qui aime bien châtie bien ? Pas si sûr, mais bon, c'était si gentiment demander que bon... je voulais le faire languir. « Je vais y réfléchir, en tout cas merci » je continuais mon sport avant de rejoindre les vestiaires, je prie rapidement ma douche avant de mettre un short en jean avec un t-shirt blanc, je portais des baskets simples noir et j'avais mon sac sur mon épaule. Je passais devant le groupe de mec avant d'esquisser un léger sourire à Luke. « Compte sur moi pour ce soir ! » à l'instant précis où je prononçais ses mots ses potes sifflèrent, je soupirais doucement avant de rejoindre le lycée. J'étais un garçon manqué, mais cela ne m'empêchais pas d'être la capitaine des cheerleaders. Après avoir rejoints le lycée, ma meilleure amie arrivait rapidement, elle se posta à côté de moi avant de me dire. « Tu ne connais pas la nouvelle ! » « Non vas-y, dis-moi... » ma meilleure amie adorait me raconter tous les potins, elle était adeptes des histoires qui se trouvaient au lycée, une vraie commère je vous jure. « Ashley n'est plus avec Luke ! » désormais je comprenais pourquoi il était venu me voir ce matin, je levais légèrement les yeux au ciel avant de dire doucement. « Ah je comprends mieux maintenant. » « De quoi ? » « Non rien rien... » je grimaçais légèrement avant de passer ma main dans mes cheveux. Comment avais-je pu être aussi stupide ? Sérieusement.. je soupirais doucement avant de regarder Ainsleyne, ma meilleure amie était toujours drôle, mais elle ne cherchait jamais à comprendre ce qui n'allait pas chez moi. J'allais tout de même aller à sa soirée puisque Ainsleyne y allait également. Je rentrais donc chez moi avant de serrer ma mère dans mes bras, je lui fis un beau sourire avant de monter dans ma chambre, je prie de nouveau une douche avant de m'onduler les cheveux, je me maquillais, oui c'était très rare mais ça m'allait bien. Je passais ma main dans mes cheveux afin de les faire tenir. J'enfilais une robe noire sans bretelles avant de mettre des chaussures à talons. Ce n'est pas parce que j'étais un garçon manqué que je ne savais pas marcher avec des talons, disons que j'avais l'habitude, j'en portais souvent, mais jamais pour aller au lycée. Alors que je m'observais dans mon miroir, ma meilleure amie entrait, je me retournais rapidement en lui souriant, elle me rétorqua donc. « Whaaa trop la classe Trish ! » je lui fis un sourire avant de lui dire merci, elle aussi était très élégante. On partis en direction de chez Luke qui habitait pas très loin de chez moi, je ne disais rien, je restais silencieuse. J'entrais dans la maison avec Ainsleyne puis Luke s'approcha légèrement de moi, il me déposa un baiser sur la joue avant de me tendre un verre que je prie volontiers. Je bus une gorgée donc mon verre sans rien dire, je m'assois sur le canapé tout en regardant Ainsleyne qui se déhanchait sur la piste avec deux ou trois mecs autour d'elle. Luke s'installa à côté de moi avant de me proposer d'aller dans sa chambre. Il me prie la main puis on se retrouva tous les deux en haut, dans sa chambre. J'étais assise sur son lit et il n'était quelques centimètres de moi, il me regardait dans les yeux, je baissais doucement la tête avant de soupirer doucement, cela me mettait mal à l'aise. Il approcha son visage du mien avant de déposer ses lèvres dans mon cou, il me déposait doucement des baisers dans mon cou et je frémissais doucement. Il m'embrassa ensuite avant de passer sa main sur ma cuisse et il descendait doucement sa main, je mie ma main sur la sienne pour lui faire comprendre que j'en avais pas envie, il essayait de plus en plus et je dois avouer que ça m'énervait au plus haut point. « Arrête ! » « Laisse toi faire ma belle... » il essayait encore, je me levais précipitamment avant de le gifler, je n'étais peut-être plus vierge, mais je n'en avais pas envie. Je soupirais doucement avant de lui dire. « T'es qu'un gros nul ! » je quittais sa chambre en soupirant, quand je n'en avais pas envie, ce n'était pas la peine d'essayer. Je descendis et je regardais Ainsleyne qui, elle, s'amusait comme une folle, je soupirais à nouveau avant de sortir de chez lui. Je marchais en direction de chez moi en pensant à Luke, mais quel obsédé, je croisais les bras avant de voir deux hommes s'approcher de moi. L'un me frappa et l'autre me volait tout mon argent. Ils partirent ensuite en courant, je m'assois parterre et je me mie à soupirer.

Je rapprochais mes genoux contre ma poitrine en pleurant, je pleurais silencieusement, cet homme m'avait fait mal. Il m'avait arraché ma robe en bas et il m'avait serré les poignets tellement forts que j'avais des marques, il m'avait également frapper au visage. Même si je savais me battre, je n'avais rien pu faire contre cet homme si fort, je lui avais foutu des coups de pieds mais rien, il ne m'avait pas lâchée. Je pleurais, au beau milieux d'une rue, soudainement, mon téléphone se mit à sonner, c'était un numéro inconnu. Je décrochais puis on me dit que ma mère était dans un état critique. Je me levais rapidement avant d'enlever mes chaussures pour les prendre dans ma main, je me mie à courir, je pleurais et je courrais très vite, je faisais du sport et c'était ce que j'adorais le plus donc bon, forcément, je n'avais aucun mal à courir. Arrivée à l'hôpital, je me présentais à l'accueil pour rejoindre la chambre de ma mère. Je commençais à pleurer, j'avais une marque sous l’œil, mais cela ma mère ne pouvait le voir. Un homme arriva rapidement puis il me dit de sortir, je sortais donc et je m'assois dans le couloir, je ne dis rien, trop faible pour parler. Je soupirais doucement et j'attendis comme cela pendant une heure ou peut être plus. Je me mordais la lèvre nerveusement, je ne me sentais vraiment pas bien. L'homme sortie puis il baissa la tête avant de me dire. « Je suis désolée mademoiselle... » je compris donc que ma mère était décédée et l'homme me dit que c'était d'une overdose, comment avait-elle pu me laisser seule comme ça ? Ma mère, ma confidente, la seule personne qui était liée par le sang avec moi. J'étais pétrifiée et je venais de perdre gout à la vie, je me disais que ma mère était au paradis, qu'elle était heureuse, car en réalité, elle ne l'avait jamais vraiment été, elle avait toujours vécu dans le passé et ça l'avait détruite.

Quelques jours après, l'enterrement de ma mère arriva, je prie donc la parole devant toutes ces personnes que je connaissais et parmi eux, il y avait des amis à ma mère, Ainsleyne et il y avait également mes amis et même mes professeurs. « Maman disait toujours : "N'est stupide que la stupidité.". mon père était stupide, j'aurais voulu lui dire "Non papa, pas « Au revoir », je déteste ce mot ! À tout à l'heure !" et pourtant il n'est jamais revenu, ma mère a tant souffert de son absence, mais lui, il s'en fichait, il n'est jamais revenu, ça fait huit ans que je ne l'ai pas vu et je n'ai pas l'air de beaucoup lui manquer... ma mère était tout ce qu'il me restait, c'était ma seule famille et maintenant elle est partie, je me retrouve seule, devant sa tombe, à l'enterrer, mais bon sang, elle était jeune, elle m'a assumé presque toute seule car mon salaud de père, si j'peux appeler ça comme ça s'est tiré, j'aurais tout fait pour elle, j'aurais même fais la putain si elle l'avait demandée ! » Je déposais ensuite une rose dans la tombe de ma mère, je pleurais à chaudes larmes et pourtant j'étais aussi énervée... je passais ma main dans mes cheveux, beaucoup de gens pleuraient et je ne disais rien, je venais de réaliser que le jour de sa mort, cela faisait plusieurs années que mon père était parti. Depuis j'ai changé, je suis devenue différente, je ne veux pas tomber amoureuse, j'ai vu comment cela s'est terminée avec ma mère et depuis je n'ai aucune envie de souffrir. J'ai désormais vingt-cinq ans et j'ai terminée mes études de sport. Désormais je suis coach de fitness dans une salle de sport et j'adore ça.