Je pénétrai dans ma salle de bain après avoir été réveillée par mon smartphone que j’avais limite envie d’envoyer voler contre le mur de ma chambre. Me dirigeant vers cette dernière je saisis rapidement sur la chaise des vêtements que j’enfilai quelques instants plus tard. Habillée d’un jokpour beige, de chaussettes hautes à losanges bleu et marrons, ainsi qu’un polo blanc. Oui j’avais fait les soldes sur le net donc autant en profiter. J’avais chaussé mes bottes en cuir ainsi que mon manteau pour ne pas avoir trop froid. Prenant un déjeuner rapidement j’avais en tête d’aller à pour voir Quartz un magnifique cheval Poney-Français de Selle toisant le mètre cinquante cinq à la magnifique robe palomino. Malgré ma grossesse de quelques semaines, je continuais l’équitation jusqu’à ma deuxième échographie si le temps et le bébé que je porte me le permets. Je rêvais d’avoir une petite fille bien que cela soit trop tôt pour le savoir le plus important était que le bébé soit en bonne santé. Je fermai la porte de ma maison, je saisi ma boîte de pansage et allai ouvrir les portes de ma voiture ; j’y plaçai dans le coffre la boîte de pansage alors que j’allai me mettre dans le siège conducteur. Une fois fait je partit en direction des écuries.

Ma selle personnelle ainsi que mon tapis et filet étaient disposés dans la sellerie mise à disposition réservée aux cavaliers inscrits ; c’est-à-dire que les stagiaires ou même visiteurs n’y avaient pas accès. Donc évidemment j’avais mon petit espace. Arrivant devant le box du beau palomino je caressai sa liste de haut en bas, posant ma boîte au sol je pénétrai dans son box lui faisant un gros câlin. Sa longe et son licol étaient accrochés sur un petit portique à l’extérieur du box, je pouvais donc les prendre faciles sans ouvrir le loquet. L’équidé plaçait sa tête sur mon ventre, bêtement j’esquissai un sourire il devait sans doute sentir une présence ; j’étais stupéfaite des dons qu’avaient les animaux. Caressant son flanc, je le poussais délicatement pour lui mettre le licol et ainsi le faire sortir de son box. Plaçant mes doigts dans sa crinière je les enroulais, de l'autre main je fouillai dans ma poche pour en sortir un petit sucre que je lui tendis quelques instants après. L'écurie était vide quand j'entendis des pas, curieuse je ne vis personne dans l'allée où je me trouvais. Je pris ma brosse et commençai le pansage sur les flancs pour faire ensuite sous le ventre, les membres puis la croupe. Changeant de brosses je fis les crins de la crinière et de la queue démêlant ces nœuds tout en lui parlant; lui racontant ce que j'avais fait depuis ces derniers jours. Le laissant quelques instants je me dirigeai d'un pas rapide après avoir vérifié mon nœuds en "huit", revenant les mains pleines avec ma selle de saut, un tapis chocolat, des guêtres ainsi qu'une bride simple. Posant le matériel sur le bord de la porte de son box, je lui curai les sabots pour ensuite lui hisser le tapis sur le dos. Nerveuse, je fis de même avec la selle sanglant correctement puis je lui enfilai le filet simple. Il était fin prêt, à vrai dire il avait même la classe. Ses oreilles basculaient d'avant en arrière et inversement, passant la paume de ma main dessus, je mis ma bombe et détachai ensuite son licol pour prendre les rênes en main. J'allais prendre la direction la carrière, il était dix heures moins cinq et j’avais envie de faire une petite séance d’obstacle pour le plaisir mais aussi pour voir la puissance que nous avions tous les deux. Pour voir jusqu’où nous pouvions aller facilement.