Bon il semblerait que le meurtre soit lié à un autre salopard, de proxénète, qui ne manque pas d'être reptilien, il file plus vite que la musique! Ils sont trop nombreux dans cette ville, c'est la remarque que je me fais en glissant un billet dans la main de mon indicateur. Je reprends ma voiture, direction ce miteux motel, où il fait passer ses 'castings'... Putain d'enfoiré. Oui normalement, on doit se déplacer à deux dans cette profession, comme les couilles, mais j'ai décidé de prendre les devants seule, et puis ça m'évitera de griller ma couverture actuelle. Sans compter que sans témoin, c'est toujours mieux. Le tenancier des lieux, m'indique la chambre, je ne doute pas qu'il tente de prévenir Mr Vychedkevitch, du coup je lui colle ma plaque sous le nez, il comprend rapidement et ferme son bureau. Nul besoin de sortir mon arme, je me rends compte que la porte n'est pas fermée à clé, j'entre, en retirant ma veste, faisant ressortir mes attributs féminins pour le moins flatteurs. Il est en train, mais mon entrée, a dut le gêner, il se retourne vers moi. J'esquisse un grand sourire radieux. "C'est ici les castings..."

C'est tellement plaisant de jouer à "Attrape-moi, si tu peux" avec les agents du FBI ou bien encore les flics, j'aime faire mumuse avec leur nerfs, j'aime surtout les faire tourner en bourrique, c'est bien connu mais, heureusement que Yulian est là. Je jette la jeune femme sur le lit, sans pitié avant de venir la "baiser" sans amour, ni de tendresse au contraire, ce n'est rien que pour mon plaisir à moi, tout pour ma pomme et rien pour elle. C'est sa, d'être une prostituée. Mais bien sûr, je ne la paye pas. C'est l'une de mes filles alors le jour où je paye une de mes prostituées là, il faut vraiment me descendre. Je la tiens par les cheveux, c'est tellement plaisant, le sexe. Quelqu'un vient alors gâcher ce plaisir, je fus d'autant plus surpris puis je me retire bien vite mettant le drap plutôt sur moi que sur elle, elle tant pis de toute façon, toute la ville entière la voit à poils alors. Je fronce les sourcils face à ce qu'elle dit, ne comprend pas trop où elle veut en venir. La fille se redresse l'air de rien puis enfile ses sous-vêtements avant de se rhabiller et de partir. Je m'en allume une, restant seuls les draps recouvrent mon corps. "De quoi tu me parles ? Je suis pas producteur de film porno, je me fais juste plaisir, où est le mal ? " Je recrache lentement la fumée, l'observant, la reluquant de haut en bas mais j'entends Yulian, mais c'est trop dur, j'essaye de ne pas le laisser prendre totalement possession de moi sauf qu'il parle à ma place. "J'espère que tu as quelque chose d'important à me dire parce que, vu comment tu m'as interrompu, excuse moi, mais il faut le mériter. Alors ? Je t'écoute ?"

Un sourire en coin, la nana se tire et elle fait bien. Et lui, comme un gros porc qu'il est, se rallonge, s'allume sa clope et me demande de faire court. Pas de problème, je fais quelques pas vers le lit. "Votre plaisir... Je présume qu'elle était majeure? Moi je le suis en tout cas, et..." Je passais mes doigts sur ma poitrine. "Expérimentée...Mais peut être que vous préférez les filles vierges, sans défense et sans papier..." Je rampais au dessus de lui, pour attraper la cigarette de ses lèvres pour la fumer moi. Lui recrachant toute la fumée dans la tête. Assise sur lui, j'arquais un sourcil. "Il semblerait que votre corps me passe un message... c'est drôle, j'en ai aussi pour lui." Sans crier gare, j'empoignais ses attributs avec fermeté, pas pour son plaisir, mais pour le coup, lui broyer ça, faisait le mien sans aucun doute. "ça vous plait non?" Je relâchais prise pour le laisser reprendre sa respiration, me relevant du lit, pour aller m'asseoir sur un fauteuil à côté du lit, croisant les jambes, fumant sur sa clope. "Je m'appelle Rain...Et présentement je suis ce qui se rapproche le plus de votre pire cauchemar..."

Je hoche la tête à sa question, non elle n’est pas majeure mais si elle croit que je vais lui dire le contraire, franchement, c’est beau de rêver. J’observe ses faits et gestes, bordel c’est qu’elle me cherche en plus mais j’arque un sourcil face à ce qu’elle me dit. Quoi ? Je ne vois pas où elle veut en venir et quelque chose me dit que sa sent mauvais pour moi ou alors, elle s’y connait bien dans le domaine. « Elle n’était pas vierge, après je m’en tape qu’elle soit sans papier ou quoi, ce n’est pas de ma faute, je ne suis qu’un client comme un autre. » Pour ce coup là, je suis fort content que ce soit Yulian qui prenne les choses en main mais cela ne m’empêche pas d’avoir un pressentiment. J’affiche ensuite une grimace de douleur, poussant un gémissement assez fort quand elle empoigne ma fierté, oh bordel la …la sal**e ! Je me mets légèrement en boule, mes mains entre mes jambes essayant de reprendre mon souffle tant j’ai mal puis je relève les yeux vers elle. J’ignore qui elle est, ni pour qui elle travaille mais je n’ai pas envie de finir comme mon ancien mentor, buter par la mafia. Je serre les dents m’en remettant peu à peu même si bordel, ça fait plus que mal. J’enfile mon boxer me redressant, serrant les dents. Yulian est plus qu’énerver, je sens mon rythme cardiaque s’accélérer, je bouillonne tant je suis en colère, hors de moi. « Je m’en tape de qui tu peux être, dégage de là, immédiatement ou j’appelle la police ! » La blague n’empêche un ? Surtout que je les fuis. Je sors une arme du chevet avant de la pointer vers elle, la fixant, le visage ferme, sans aucune expression de toute façon, on ne peut rien lire dans mon regard tant il est vide. Comme si je n’avais pas d’âme, comme si un voile la recouvrait. Je suis simplement un homme détruit, un homme qui souffre mais surtout un homme qui, dans sa tête, il n’est pas un, mais deux. « Je te conseil de dégager sur le champ, et crois moi j’oserais tirer. »

Je ne bouge pas d'un demi milimètre, ce salopard ne me fait pas peur, même armé. Je croise les mains, posant mes coudes sur les accoudoirs. Le regardant avec un large sourire. "J'ai oublié de me présenter... Agent Fassbender... FBI." Je me relevais tout en flânant dans sa chambre, je sortis mon flingue que je posais sur une table. "posez votre flingue, vous allez vous faire mal avec..." Je m'approchais de lui, l'air de rien, et lu décochais un grand coup dans la machoire, lui faisant lâcher son flingue, je le plaquais contre un mur, le tenant fermement, j'attrapais un poignet, lui passais les menottes et l'attachais à un conduit de radiateur. "Bon maintenant, que vous êtes tranquillement installé, on va parler... Paulina Kurkova, mineure, assassinée à l'Exotic Club..."

Je ne peux retenir un petit rire sadique. "Ne me prenez pas pour une conne... Je n'aime pas franchement ça... et ça risque de vous faire mal, encore." Dis-je avec détermination. Assise sur le lit, jambes croisées, je le scrute. "Mr Vychedkevitch... Alek? Ivy? Qu'importe, vous êtes fichés, vous sembliez si incesissable... et pourtant certains de vos pseudos amis, vous ont trahis... c'est triste, non? Le fait qu'aujourd'hui, on ne puisse plus se fier à personne!" Je me relevais pour attraper son visage entre mes mains, fermement. "Croyez moi... j'ai attendu toute ma vie, pour vous serrer..." Sourire carnassier. "Sans mauvais jeu de mot." Ajoutais-je en regardant plus bas, avant de replanter mon regard dans le sien. "c'est pas bien, de se débarrasser de son petit personnel, en étranglant avec une ceinture... sans même se débarrasser du corps... Pas très intelligent Alek." J'effleurais ses lèvres des miennes, avant de lâcher brusquement son visage. "Donc. Vous voulez la manière douce... ou la manière forte?"

Oh bordel et en plus elle a un fort caractère, je déteste les agents du FBI et tous les assortiments qui existent. Je l’observe et serre les dents quand elle révèle ma vraie identité avant de déglutir, j’ignore qui m’a balancé mais franchement, il va le regretter. Je ne laisse cependant rien paraitre si ce n’est que de la colère. Elle attrape mon visage, je serre les poings, n’abaissant pas mon regard souriant méchamment en coin. « Pourtant je ne fais rien de mal. » Je l’entends alors me faire un bref résumé de ce que je fais …enfin, de ce que je n’ai pas fait plutôt enfin …il faut le dire vite. « Je n’ai rien fait, je ne l’ai même pas touchée. Si je devais tuer quelqu’un, j’aurais fait les choses proprement et bien. Vous n’auriez même pas retrouver le corps. » Et il est vrai, je me débarasse toujours des corps, je suis un maniaque, je ne laisse rien derrière moi alors là, je n’ai rien dit, je n’ai même pas dit que je tuais, aussi. Je frissonne quand ses lèvres frôlent les miennes puis elle me lâche, enfin mais je ne comprends pas où elle veut en venir. « De quoi tu parles ? Qu’est-ce que tu comptes faire ? Sache que je n’y suis strictement pour rien ! » Dis-je en commençant à m’énerver. Yulian me dit de me taire, pour ne pas m’enfoncer un peu plus, mais ce n’est pas dans ma nature de ne rien dire. Je lâche un long soupire et détourne le regard. Je sens qu’elle ne va pas me lâcher la grappe aussi facilement, celle là.

Petit claquement de langue... Qui veut dire, arrêtes de me raconter des salades. "Alors... couteau... roulette russe... ou corps à corps des plus palpitant qui n'inclut certes pas ta petite queue." Grand sourire ravi. Je poussais un soupir d'aise. Le provoquer, le forcer à cracher le morceau, sans avoir peur des représailles, les retombées catastrophiques ont peu en avoir tout le temps dans une vie et pas seulement après avoir tabassé un mac."on va partir sur le fait, que tu me mens honteusement... d'accord, et que tant que tu n'auras pas avoué être un putain d'enculé de proxénète de merde, je n'arrêterais pas de taper, ok?" Je sortis des bandes de mes poches, et commençais à les enrouler autour de mes mains. "Quand tu auras avoué ça, je te laisserais te reposer... Et on parlera toi et moi, ça marche? ça te semble compréhensible?" Je caressais du bout de l'index son visage. "Dommage, une si belle gueule... bref... alors on commence à te faire crier?" Avant même d'entendre sa réponse, je lui décochais une grande droite dans la tête.

Je la déteste, elle me connait que trop bien alors qu’elle, je ne la connais pas du tout, je n’ai même jamais entendu parler d’elle, c’est sa le pire. Je lâche un long soupire, j’ai envie que la demoiselle me détache, j’ai envie de me barrer parce que là, elle m’exaspère. Je fronce les sourcils ayant peur de ne pas comprendre puis elle enroule les bandes autour de ses mains, là, je vais me ramasser des droites phénoménales. « Mais je n’ai rien fais ! Rien du tout ! Et je suis pas un « proxénète de merde » ! » Bon là je n’ai plus rien à dire pour ma défense. Je recule mon visage quand elle passe son index contre ce dernier, je me vengerais, qu’elle en soit sûre, je la ferais payer. Je me mange ensuite une bonne droite en pleine tête, je serre les dents, elle en a quand même de la force la nana. Je remets ma tête droite déglutissant difficilement avant de relever les yeux vers elle et de cracher du sang sur le sol. « Si…Si je te dis que je n’y suis pour rien, fou moi la paix. » J’essaye d’être convaincant, mais rien n’y fait. Je pousse un léger gémissement et tire légèrement sur mes liens, Yulian n’en peut plus, il est sur le point d’exploser. De plus cela fait trois jours que je n’ai pas pris les médocs. Je me mets ensuite à ricaner. « Continue de frapper, de toute façon, je ne te dirais rien. »

Il crache son sang, comme je le comprends. Je le sens énervé, mais pas encore assez, pour le cueillir. "Les mecs comme toi, c'est juste du pain béni pour moi... pour la faible, faible femme que je suis..." Petit air minaudant, presque séductrice. De la provocation à l'état pur. "Tu n'es pas innoncent, tu n'es pas un putain d'ange tombé du ciel Alek, tu es un putain d'enfoiré, qui frappes les nénettes, qui les baisent pour ton plaisir, et qui les tues quand tu en as marre, selon moi tu es un dégénéré..." Je me rapprochais de lui, tenant dans ma main la clé des menottes. "c'est ça que tu veux... Tu sais, je peux être super douce, il faut juste que tu m'avoues que tu es un mac... Après que tu te mettes à table... Vois tu Alek, je peux être ta pire ennemie comme présentement, ou... tu peux devenir mon indic, que je paie grassement comme une pute... mais en plus classe." Je posais ma main à plat sur son torse, enfonçant mes ongles acérés dans sa peau. "Je suis friande de comprendre pleins de choses, si ce n'est pas toi, qui l'a tué, c'est peut être un autre enfoiré que je veux coincer..." Je lui griffais le torse." mais peut être que tu aimes te faire dresser par une femme... ça t'excites peut être..." Lui soufflais-je à quelques centimètres de son visage.

Je ris à ses paroles ne pouvant m’en empêcher, c’est tellement jouissif qu’elle me traite comme ça, qu’elle me foute la vérité en face, bordel, si elle savait l’effet qu’elle me fait cette trainée. Je me mords la lèvre inférieure. « De toute façon, aux yeus des petites p*tes comme toi, je suis un dégénéré. » Elle s’approche de moi, je la suis des yeux avant d’observer les clefs mais elle pose ensuite sa main sur mon torse, je frissonne rien qu’en sentant ses ongles, bordel quelle chaudasse. Je me mords la lèvre inférieur, avec envie en la sentant me griffer le torse, bordel …elle abuse. Je souris en coin. « J’aime celles qui font mal. » Je l’observe, la fixant d’un regard plutôt pervers, remplit de désir avant de zieuter dans son décolleté, ne pouvant m’en empêcher. « Ce n’est pas moi, je ne fais pas de mal aux femmes. Je ne choisis que des femmes qui veulent faire ce boulot, puis certains autres macs me refilent les filles, je ne peux que dire oui. Après pour ce qui est de celui qui a assassiné cette fille, je n’en ai aucune idée, vraiment. » Dis-je avec mon petit air arrogant, relevant légèrement la tête faisant mine de réfléchir avant de sourire en coin, riant un peu puis passe ma langue sur mes lèvres pour l’humidifier. « Alors princesse, tu me libères ? »

Je me prends une autre droite, phénoménale. Bordel, une violente cette nana et c’est clair, elle est loin d’être comme Cendrillon, au moins elle, elle me l’aurait astiqué sans broncher cette pétasse blonde. Je l’observe prendre son arme, ah…j’espère que c’est bientôt fini parce que là, je m’ennuie sec, j’ai besoin de changer d’air, de changer d’endroit. Je l’écoute, à moitié on va dire car ce qu’elle dit ne m’intéresse guère. Elle parle pour ne rien dire mais disons que le fait qu’elle colle le canon de l’arme contre ma tempe, je ne l’ai pas vu venir, du tout. Je n’ai pas peur, non. Je n’ai pas peur de la Mort, depuis que tous ceux qui comptaient pour moi son parti, je me suis dis que de toute manière, un jour ou l’autre, on doit bien mourir. « Qui te dit, que tu me retrouveras…hein ? Je te donnerais toutes les infos que tu souhaites ma belle mais sache que les informations là, elles se payent. » Cette femme est une vraie tigresse, une vraie allumeuse, elle sait ce qui plaît aux hommes comme moi. Je serre les dents quand elle mord jusqu’au sang ma lèvre inférieure dans l’intention de me faire mal, je ne peux m’empêcher de pousser un léger gémissement mais vu à sa dernière parole, disons que je n’aime pas trop sa. Je l’observe attentivement ranger ses affaires. « Hé pétasse, tu vas me détacher quand même ? » La politesse ? Non, je ne connais pas, pas le moins du monde. Je tire un peu plus sur mes liens, assez fort cette fois-ci, commençant seulement alors à vraiment m’énerver. « T’attends quoi ? Une invitation spéciale ???! »

"Tout se paie chéri... Et tu auras du cash oui... Mais en attendant, la pétasse, ou la petite pute que je suis, va te laisser attacher là et puis regarde." Je lui montre la clé que je pose sur le lit. "Elle est là poussin, viens la chercher...ça c'est mon invitation spéciale. Sur ce ... Alek, on va se revoir bientôt et mon petit doigt ou le tien d'ailleurs..." Dis-je en regardant pile en direction de ses attributs masculins. "Me dit que tu n'es pas prêt de m'oublier... C'est normal..." Grand sourire sur les lèvres, je lui envoie un baiser de loin, et je sors dehors, claquant la porte avec fracas. Je m'attardais au comptoir, pour monnayer quel véhicule était le sien, j'y collais un mouchard et inscrivis au rouge à lèvre sur son par-brise "A bientôt asticot."