et puisqu'on n'atteint pas le ciel à moins de s'y brûler les ailes.
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Sujet: « Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL. Mar 21 Aoû - 19:49
rafael & noëlya
quatre mots sur un piano
•• Y a certains matins comme ça, on se dit qu'on peut faire quelque chose de notre vie. Qu'une journée dans la semaine, dans le mois, dans l'année voire dans notre vie, on peut servir quelqu'un d'autre. Une belle cause, faire quelque chose de bien. Quelque chose dont on pourra se dire avant de se coucher « ah, je suis fier de moi ! ». Si elle pouvait, Noë ne ferait que ça tous les jours. Ouais, tous les jours. Altruiste la petite blonde ? Pire que ça ! Depuis toute petite, son père l'a toujours encouragé à aller vers les autres. A proposer son aide au vieux monsieur avec ses courses en bas d'un immeuble. Où à l'aveugle qui veut traverser. A la femme enceinte qui fait tomber un papier par terre. Autant de clichés importants comme ceux-ci. Son père... Parfois, quand elle y repense, elle se dit que sa vie aujourd'hui serait bien différente si il était encore là. Peut-être n'aurait-elle pas fait tant d'erreurs. Tant de conneries. Elle soupire et s'extirpe de sa chambre, traversant le couloir sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller sa jumelle & Tatiana qui doivent encore dormir. Elle descend au salon & enfile un petit déjeuner express. Elle regarde sa montre. Huit heures. Parfait. Elle remonte dans sa chambre, se douche & s'habille simplement. Elle prépare de nombreux papiers & quand elle quitte sa villa, il est dix heures trente. Elle s'engouffre dans sa limousine et son chauffeur se tourne vers elle. « Normal Heights s'il te plait Antonio. » Il lui adresse un sourire & démarre. Noëlya a beau avoir du fric plus qu'il n'en faut, elle n'est jamais & ne s'en vante jamais. Jamais. Encore un enseignement de son père. Elle a beau avoir une femme de ménage & un chauffeur personnel, ceux-ci la trouvent même trop clémente avec eux. Elle fouille dans son sac et sort un papier ainsi qu'un stylo, qu'elle accroche à l'élastique d'une pochette en carton. Elle soupire doucement en souriant. Ce matin, elle doit faire signer une pétition pour des logements concernant les sans abris. Et elle s'y met à fond. Elle va faire la tournée des pâtés de maison. La limousine s'arrête alors dans la rue & Noëlya lui donne sa journée. Elle sort, souriante, saluant son chauffeur une dernière fois & s'engage dans la première allée. Elle aurait pu, oui, regarder le nom sur la boîte aux lettres. Mais alors, aurait-elle osé aller sonner ? Pas sûr. La petite blonde n'a pas changé. Son sourire innocent toujours sur le visage, elle met un coup de main dans ses cheveux pour les arranger & sonne alors, sans savoir face à qui elle va se retrouver.
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Sujet: Re: « Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL. Mer 22 Aoû - 18:12
Hier soir très tard ou ce matin très tot, je ne sais plus très bien, je suis rentré littéralement exténué du boulot. La journée avait été plutot difficile il faut dire. Un incendie dans un des gratte-ciel du quartier d'affaires, pas très loin de l'entreprise de mon père, avait mobilisé beaucoup de gars de mon équipe. Quatre heures à essayer de maitriser ce foutu feu qui n'avait pas l'air de vouloir s'éteindre. Sans parler des petites actions de secourisme durant le reste de la journée. Alors ouais, lorsque je suis rentré chez moi j'en avais tout simplement plein les godasses. A peine mon sac posé que j'avais filé droit sous la douche avant d'aller me rouler en boule dans mon lit. Si j'arrivais à aligner six heures de sommeil c'était déjà miraculeux. En règle générale je ne dormais que quatre heures, puisque l'on m'appelait régulièrement pour des interventions. Ceci dit ces efforts seraient parfaitement bien récompensés à la fin du mois avec les heures que je faisais. Certes, j'aurai très bien pu ne pas du tout mener cette vie là. J'aurai pu vivre comme tous les riches et profiter de tout. Seulement je n'avais pas cette mentalité là, malgré l'éducation que j'avais eu. En fait je crois que j'avais un gros besoin de prouver à mon père que je pouvais parfaitement bien me débrouiller sans lui et son fric à gogo. C'était une façon pour moi de me libérer de ses chaines. Maintenant que j'avais mon propre travail, mon appartement, il n'avait plus son mot à dire. J'en avais marre qu'il s'occupe sans arret de ma vie aussi bien professionnelle que sentimentale. Si j'avais accepté de bosser pour lui dans son entreprise, ca lui aurait donné l'opportunité encore une fois de me contrôler. Ma dose de sommeil complète, j'émergeais enfin de mes rêves. Bon sang, ca faisait des lustres que je n'avais pas aussi bien dormi. Vu mon métier, avoir des grâces matinées est un luxe. Assis sur le rebord du lit, je m'étire de tout mon long et fini par me lever. Une fois dans la pièce principal, j'allume la télévision et fouille dans les placards de la cuisine – l'avantage d'avoir une cuisine ouverte - afin de trouver quelque chose à me mettre sous la dent. Paquet de céréales dans une main et bol dans l'autre, je laisse couler le contenu qui se déverse dans le petit récipient. Alors que j'avale la première bouchée, voilà que l'on sonne à ma porte. J'espère que ce n'est pas encore ma folle de voisine. Simplement vêtu d'un boxer et mon bol toujours à la main, je me dirige vers la porte d'entrée et l'ouvre. Surprise. Une blonde que je reconnaitrai entre mille. « Euuuh...Oui ? » Dis-je l'air surpris.
bon j'ai fait court hein
Noëlya O. Archibald
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Sujet: Re: « Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL. Jeu 23 Aoû - 14:42
merci.
•• Elle remet ses cheveux en place. Et attend donc que quelqu'un vienne lui ouvrir. D'une main, elle tient la pochette en carton contenant des dépliants pour présenter le projet. De l'autre, un stylo bic bleu basique qu'elle tourne & retourne entre ses doigts fins. Et enfin, elle entend un bruit de pas derrière la porte. Un jeu de clés, et la poignée qui se tourne. Elle affiche son plus beau sourire ... qui se fige en découvrant le jeune homme derrière. Elle le dévisage, comme s'il venait de Mars. Elle cligne plusieurs fois des cils. Elle a presque envie de pleurer. Ou de se jeter à son cou. Ou bien de tourner les talons et de s'enfuir. Elle étudie son visage. Il semble surpris. Sans blague. Elle, elle doit avoir une tête comme ça : :ROOHH:. Il n'a pas changé. Enfin si, il est encore plus beau qu'il y a quelques années. Elle se mord l'intérieur de la joue fort, très fort. « Euh... » Ouais, elle a du mal à atterrir là. Rafael. Leur histoire date d'un an ou deux, elle ne sait plus à vrai dire. Elle se souvient de leur idylle. Elle se souvient de l'amour qu'elle lui portait. Et elle se souvient de la façon dont ça s'est terminé. Elle baisse ses yeux bleus foncés vers ses mains, puis les relève. Elle inspire à fond et finalement, son visage se fend d'un immense sourire. « Rafael.. désolée, je te dérange là non ? » demande-t-elle, polie & souriante, jetant un bref coup d'oeil à son torse nu. Elle relève vivement les yeux vers les siens, cherchant quelque chose au fond de son regard. N'importe quoi, une approbation, de l'affection, même de la rancoeur s'il le faut. Elle passe une main un peu nerveuse dans ses cheveux, gardant une mèche entre ses doigts, la tournoyant distraitement. Cela lui fait un petit choc de se retrouver comme ça face à son ex. Bon sang ce qu'il est resté attirant.
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Sujet: Re: « Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL. Sam 1 Sep - 10:09
Je n'étais pas habitué à ce que l'on vienne frapper à ma porte aussi tôt le matin. La tête encore embrumée par ma courte nuit, je me dirigeais vers la porte d'entrée sans me rendre compte que je n'étais vêtu que d'un boxer. Ouais, moi le matin il ne faut pas trop m'en demander non plus. Tant que je ne suis pas passé sous la douche, je n'ai pas tout à fait les idées claires. Car bien entendu, je ne suis pas du genre à m'afficher en sous vêtements aux yeux de tous. Je suis bien loin d'être pudique, mais je ne suis pas exhibitionniste non plus. D'un geste qui se veut habile, j'ouvre la porte d'une main puisque l'autre contient mon bol rempli de céréales. J'espère que ce ne sont pas les flics au moins. A moins qu'ils recrutent des mannequins dans les forces de l'ordre, il me semble que cette blondinette n'en fait pas parti. Il me faut bien quelques secondes avant de me rendre compte qu'il s'agit de Noëlya, mon ex petite-amie. J'ai l'impression que mon cerveau est passé en mode veille ou bien de m'être électrocuté après avoir mis les doigts dans la prise. WHAT THE FUCK ?! On doit avoir l'air de deux abrutis à rester l'un en face de l'autre, à nous fixer avec de grands yeux sans dire le moindre mot. Merde, elle est toujours aussi jolie. Nous bégayons des paroles incompréhensible chacun notre tour, plutot perturbés de nous retrouver nez à nez. Il faut dire que si on m'avait dit que mon ex petite-amie se pointerait chez moi de bon matin après tout ce temps, j'en aurai rigolé. Mes relations amoureuses étaient un véritable désastre. Pour une raison qui m'étais totalement inconnue, toutes les femmes que j'avais pu aimer me quittais comme si elle me demandais de leur passer le sel. Depuis je refusais toute relation « sérieuse » de peur de me retrouver comme un con encore une fois. Peut-être que quelque chose clochait chez moi, je n'en savais trop rien. A vrai dire je m'en fichais maintenant. Noëlya finit par retrouver la parole et brise le silence. « Rafael.. désolée, je te dérange là non ? » Me dit-elle en baissant les yeux sur mon torse. Instinctivement je baisse le regard et me rends compte que je suis en sous vêtements devant elle, le tout agrémenté d'un bol contenant mon petit déjeuner. Nice. « Pas du tout ! » Répliquais-je dans la foulée. « Je viens de me lever en fait, donc je suis un peu à la ramasse... » Dis-je quelque peu gêné tout en passant une main dans ma chevelure brune. « Entre, je vais enfiler un truc. » Dis-je en laissant Noëlya entrer. Puis je me dirigeais rapidement dans ma chambre afin d'enfiler un pantalon de jogging ainsi qu'un débardeur blanc. De retour dans le salon je me postais en face de la blonde. « Alors, de quoi tu veux me parler ? » Dis-je en croisant les bras ?
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Sujet: Re: « Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL.
« Quatre mots sur un piano. » •• RAFAEL.
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