CHAPTER ONE – PORTRAIT FAMILY
« Peeta, tu es tombé dans les escaliers ? » « Non Maman ! C’est mon pantalon. » « Il en fait du bruit ton pantalon en tombant ! » « C’est que malheureusement j’étais dedans Maman ! » La mère eut un sourire amusé tandis que son fils, à peine âgé de six ans, arrivait vers elle en se massant la nuque après sa chute. Il n’avait jamais été un de ses gosses braillards et insupportables qu’on voit partout, qui pleure pour rien, et qui exige tout ce dont il n’a pas besoin. Non, lui, c’était un enfant bourré d’humour, joyeux comme pas deux, et qui se satisfaisait de ce qu’on lui donnait, de ce qu’il avait. Malgré la pauvreté de la famille Norvégienne Haugen-Dahl, aucun des enfants qu’avaient eut les deux parents n’étaient pourris gâtés, et ils y veillaient attentivement. Le père de Peeta et Lisbeth, sa sœur, était une personne dure, qui menait ses affaires d’une main de maître, et qui exigeait de ses progénitures qu’elles restent le plus dans le droit chemin possible. Du coté de sa frangine, leur lien était assez fusionnel à cet âge là. Toujours ensemble, et se liguant comme des jumeaux pour jouer de mauvais coups à quiconque leurs déplaisaient. Je pense que c’est à partir de ce genre de moment que Peeta à commencer à manipuler les gens, inconsciemment. Mais comme l’ont dit souvent, plus les enfants grandissent, et plus ils changent. Cette règle ne fera pas exception pour ses deux jeunes.
Peeta, quatorze années, professionnel pour faire le mur, allé dans des fêtes bien trop arrosés pour son jeune âge, et pour l’instant, en pleine affaire avec sa sœur.
« Lisbeth, je sors. Tiens ta langue ou je te la coupe. » « Si je viens avec toi. » « D’accord, mais fait attention à toi. » Peeta n’appréciait pas plus que ça de se trimbaler sa sœur, mais puisque c’était nécessaire. Les deux se préparèrent rapidement, et lorsqu’une fois habillés, ils se retrouvèrent, les deux eurent un temps d’arrêt face à l’autre, étonné devoir à quel point son semblable avait grandit. Lisbeth n’avait plus rien d’une enfant, non, elle avait des formes, était plutôt grande, et ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules d’une façon tout à fait naturelle. On pouvait dire sans se tromper qu’elle était jolie. De son coté, Lisbeth constata à quel point son frère avait commencé à prendre du muscle, et s’embellissait avec l’âge. Son visage avait quitté les traits de l’enfance, et il ressemblait plus à un jeune homme qu’autre chose. Dans la ville de Oslo, où tout deux étaient nés, la famille Haugen-Dahl était connue pour les fêtes qu’ils organisaient chez eux, mais les enfants eux, étaient connus surtout pour participer aux meilleurs partys, et être des fêtards invétérés. Bref. Cependant, la soirée ne fut pas si merveilleuse, cette fois ci.
Peeta avait tendance à se montrer trop protecteur envers sa frangine, qui supportait difficilement que son frère soit sur son dos de façon si constante. Ils avaient beau en parler, lui, lui dire qu’il arrêtait, rien n’y faisait ; il fallait qu’il la surveille. Alors que le jeune homme de quatorze années dansait collé contre une charmante demoiselle, il repéra sa sœur, dans les bras d’un homme qu’il ne connaissait pas, et qu’il considéra trop âgé pour elle. Lâchant sans plus s’en préoccuper la jeune femme avec qui il était, Peeta se précipita sur l’homme, et sans même prévenir, le décolla de sa jeune sœur, bien qu’ils eurent le même âge, et d’un parfait crochet du droit, envoyant l’adolescent inconnu plus loin. Il aurait un bel œil au beurre noir demain, celui là ! Essuyant le filet de sang qui coulait le long de sa bouche, l’inconnu grommela, et s’éloigna sans répondre à la provocation de Peeta. Ce n’était pas la première fois qu’il se battait, loin de là, mais c’était la première fois qu’il cherchait à défendre quelqu’un qui lui tenait à cœur. Lorsque les deux rentrèrent, grimpant par la fenêtre de la villa qu’ils habitaient, Peeta eut droit à un sermon de la part de sa frangine.
« Qu’est ce qui t’as pris ! Tu n’avais pas à faire ceci Peeta » « Ne me parles pas ainsi ! Je fais ce que je souhaite, après tout. » Après cette rapide embrouille, les deux jeunes allèrent se coucher, l’un aussi énervé que l’autre.
CHAPTER TWO – I'M BROKEN HEART
La nuit dominait le ciel estival. L’alcool coulait à flot, la musique domptait les corps des personnes dans la salle. Un groupe de personne dans un coin sombre s’échangeait une bouteille et fumait quelques merdes. Une soirée digne de ce nom pour eux. Peeta et Briséïs quittèrent le groupe pour rejoindre leur voiture. Pourtant la jeune fille ne semblait pas apprécier l’idée du jeune homme de prendre le volant.
« Peeta ! Ce n’est vraiment pas raisonnable de prendre la voiture. » Peeta finit par répliqué.
« Fais-moi confiance ! Allez monte ! » Et sans contester les dires de son petit-ami, la dénommée Briséïs monta dans le véhicule. C’était parti pour un quart d’heure de trajet. Briséïs avait sûrement raison, ce n’était pas raisonnable. Ils avaient bu, ils avaient fumé autre chose que de la nicotine et pourtant, les voilà en route. Il faisait noir, les routes étaient désertes et Peeta roulait à vive allure. Sa petite amie installée à côté de lui ne semblait pas rassurée et lui disait de ralentir et même de s’arrêter, que tout ceci était fou de prendre le volant alors qu’il n’était pas en état de conduire. Il n’en faisait qu’à sa tête. Le jeune homme fut ébloui par les phares d’un camion qui venait en face d’eux et inconsciemment, il perdit le contrôle de son véhicule. La panique et la peur étaient palpables dans la voiture et cette dernière rencontra violemment un arbre. Plus de peur que de mal ? Sûrement, peut-être… ou pas. Les deux personnes ne bougèrent plus et le conduire du camion accourut vers le véhicule accidenté. Accident mortel, accident grave ou accident bénin ? Nul ne pouvait nous le dire, ni même ce camionneur qui appela alors les urgences. Les urgences, les policiers étaient présents plusieurs minutes après l’appel. Les deux jeunes gens furent conduits alors à l’hôpital le plus proche. Les urgentistes présents sur les lieux se mirent tous à contribution pour réanimer les deux aimants.
Cela faisait plusieurs heures qu’ils étaient entrées. Chacun de leur côté, les parents de Briséïs et Peeta étaient là, assis chacun de leur côté aussi dans la salle d’attente à attendre le verdict d’un des docteurs. Un premier docteur vint au niveau des parents de la jeune fille, le silence régnait alors en maître. L’homme d’un âge mûr joua avec ses mains avant de prendre la parole :
« Je suis désolée, mais nous n’avons pu rien faire pour votre fille … Elle est décédée sur le coup. » La mère de Briséïs s'effondra en larmes dans les bras de son mari qui essayait de cacher sa tristesse. Leur fille était morte, Briséïs était morte … Quant était-il de Peeta ? On ne pouvait pas se le cacher, les parents du jeune Haugen-Dahl s’était mis à l’idée qu’eux aussi avait perdu leur enfant. Un second docteur vint alors à leur hauteur un quart d’heure après pour annoncer le verdict tant attendu.
« Bien, votre fils est dans une chambre, il devrait se réveiller dans une heure ou deux. Il y a eu plus de peur que de mal à vrai dire. Toutefois… » L’homme stoppa son discours plusieurs secondes puis le reprit.
« Nous avons eu un problème, nous avons dû lui transfuser du sang ‘nouveau’ mais celui était contaminé … » S’interrogea monsieur Haugen-Dahl.
« Pardon ? Qu’est-ce que cela veut dire ? » Puis voilà ce que le médecin rétorqua.
« Votre fils sera … enfin est séropositif si vous préférez … S’exclama la mère de Peeta.
« Doux Jésus ! » Peeta vivant, certes, mais il n’allait plus être un garçon comme un autre, il était à présent séropositif. Comment les autres personnes allaient prendre cette nouvelle ? Ses amis l’accepteront-ils encore ? Tant de questions se soulevèrent mais, restait-il encore de l’annoncer à Peeta.
Le jeune homme était allongé sur son lit, ses paupières s’ouvrirent petit à petit laissant apparaitre ses parents qui étaient assis à côté de lui. Les deux parents du jeune homme se regardèrent, cherchant ainsi qui allait entamer la conversation et annoncer à leur fils la triste nouvelle.
« Peeta … on doit t’annoncer quelque chose … » dit la mère d’une voix peu rassurante.
« Où est Briséïs ? Je veux voir Briséïs ! » « Peeta … on doit te dire quelque chose avant … » Briséïs, sa préoccupation première. Celle qui l’aimait, celle à qui il pourrait bâtir un empire. Oui, mais voilà l’empire s’effondra tel un château de carte. Plus une carte de debout, tout est devenu poussière. Le jeune homme prit les quelques forces qui lui restaient et essaya tant bien que mal de se dégager de ce lit et d’avancer vers la porte tout en répétant cette même phrase :
« Laissez-moi voir Briséïs ! » Dans les couloirs blancs de l’hôpital, Peeta aperçut à quelques mètres de sa chambre, les parents de celle qui obnubilait ses pensées. Sans vraiment réfléchir aux conséquences de son acte, le jeune homme accourut vers les deux personnes. Les larmes montaient petit à petit et d’une voix tremblante, il essaya de prononcer quelques mots :
« Je suis … dés …désolé de ce qu’il s’est passé ! Tout ça est de … de ma faute … J’aurais dû l’écouter. Laissez-moi la voir s’il vous plait ! Je veux voir Briséïs ! S’il vous plait. » A ses paroles, le jeune homme chercha alors une réponse. Pourquoi ne le laissèrent-ils pas aller voir sa petite amie ? Pourquoi, oui. Cette question vint s’imprimer sur le bout des lèvres du jeune homme. Cependant, il eut rapidement sa réponse lorsqu’il vit la mère effondrer en larme. La tension était palpable. C’en était trop pour le jeune homme de vingt-et-un ans qui craqua petit à petit en répétant toujours cette même phrase. Il fallait qu’il se fasse à l’idée pourtant : Briséïs ne faisait plus partie de ce monde et avait rejoint un ailleurs lointain.
Ce n’était pourtant pas ceci que les parents Haugen-Dahl voulaient lui annoncer. En revenant dans sa chambre, Peeta effondra en larme. En moins de trois ans, il avait tout perdu : le tennis et celle qu’il aimait. Assis sur son lit, ses parents le regardaient impuissant face à la tristesse de leur fils. Ils devaient cependant lui annoncer. C’était monsieur Haugen-Dahl, son père et ancien entraineur, qui se chargea alors de cela.
« Peeta, il a eu une erreur médicale. Lorsqu’ils t’ont transfusé du sang, il y a eu une erreur … il était contaminé. Il était trop tard quand ils ont réalisé leur erreur. Peeta, tu es séropositif … » Tout ceci n’avait aucun sens. Être séropositif, que cela voulait-il dire ? Il ne savait pas vraiment. Jamais il n’avait entendu ce mot avant ce jour. Il était porteur du virus du SIDA, mais il ne semblait pas s’en rendre compte. A partir de maintenant, il devait vivre avec. Avoir vingt-trois ans et être séropositif, allier jeunesse et insouciance avec un virus qui s’était ancré à lui sans qu’il le demande. Sa vie n’allait plus être la même. Plus la même du tout, oui.
CHAPTER THREE – six billion people in the world, six billion souls. and sometimes ... all you need is one.
« Ginger n'est-ce pas ? » Marmonna-t-il vers une jolie rousse qui était perchée sur un petit muret dans la cour du lycée. Elle n'avait pas l'air de vouloir discuter ou avoir une quelconque conversation avec Peeta mais, sa repoussé pas le jeune damoiseau loin de là.
« Tu viens d'arriver ? Je me prénomme Peeta. » Soufflait-il en souriant malgré le fait que la jeune roussette qui se trouvait devant ses yeux lui avaient lancé un regard haineux et froid y a quelques secondes auparavant. Le jeune brunet ne se souciaient absolument pas des autres jeunes qui étaient en train de décortiquer des yeux la jeune femme et Peeta. Il était seulement subjugué par la belle rousse qui se tenait devant lui depuis presque cinq minutes déjà mais, elle avait l'air de n'avoir rien à foutre de la tronche du jeune damoiseau pour le plus grand malheur de celui-ci. Sauf, qu'elle connaissait très mal le beau Haugen-Dahl si elle pense qu'elle arriverait à le faire fuir seulement par des paroles où des gestes brusques. Au contraire, plus on l'insulte où l'envoie boulet et plus celui-ci s'approche comme un amant. Et mademoiselle Winterfall allait rapidement le découvrir pour son plus grand plaisir où enfer. Peeta continuait de la fixe dans les yeux quand soudain il remarque que celle-ci venait de sauter du petit muret où elle était installée pour aller en cours certainement mais, Peeta n'avait pas dit son dernier mot et revient à la charge.
« Tu aurais nécessairement besoin d'aide pour te repérer ou alors pour avoir de bonnes adresses de boutiques de ... sport, je me trompe ? » Le brunet était assez observateur et perspicace maintenant, il restait juste à voir la réaction de celle-ci qui ne devrait pas tarder.
« Ecoute-moi bien, je ne suis pas le genre de meuf qui cherche un cas désespéré comme le tien ? Alors, bouge de la vermine ! » Voilà les paroles qu'elle avait adressées au jeune Haugen-Dahl mais, peut importe elle lui avait adressé des paroles et c'était déjà un combat de réussir pour le jeune damoiseau et il n'avait pas dit son dernier mot. Elle avait dit ses paroles d'un ton froid voir glaciale complètement et la température qui était de 30°C aujourd'hui à San Diego avait descendu en dessous de zéro mais, celui-ci n'était guère impression à la répartit de la roussette.
« On a cours de chimie ensemble à la prochaine heure. Ça te tenterait qu'on n'y aille ensemble ? » Il remarqua très rapidement que celle-ci soufflait suite aux paroles de Peeta mais, il resta de marbre face à la colère que ressentait Primrose en ce moment précis.
« Fout le camp gamin ... tu bouffes mon oxygène ! » Après avoir entendu ses paroles brefs de la demoiselle, celui-ci la laisse partir sans pour pourtant la suivre. D'accord il était un pot de colle mais, il savait resté les limites également. Il savait que la demoiselle était en train de se tromper de chemin mais, la laissa faire sur le coup et suit la bonne direction. Mais, très rapidement il comprend que c'était pas agréable de lui faire subir ceci même si elle paraissait froide et glaciale avec lui.
« Attends ce n'est pas par là, suis-moi. » Marmonna-t-il avant de se réfugier dans la salle de cours qui commençait quelques secondes après leur entrée dans la salle.
CHAPTER FOUR – The happiness of the corent and the other small enjoyments.
« BAAAMH ! » Non, non ce n'est pas la jeune demoiselle qui tombe de son lit, c'est tout simplement le bruit de son réveille -affichant 6.00 am- contre un joli mur tout bordeaux. Cela en dit long sur ses humeurs matinal et loin d'imaginer que son cher colocataire se trouvait à quelques mètres de chez elle, elle se rendort automatiquement. Quoi qu'il en soit, il arrivait d'un pas décidé pour réveiller la belle au bois dormant. Peeta se trouvait à présent devant chez elle et prit la clef -sous le paillasson- et rentre dans un pas de loup. Vaut mieux pas gâcher la surprise quand même. Il se dirige ensuite vers sa chambre et se jette dans son lit
« DEBOUT LA DEDANS, FAUT SE RÉVEILLÉE MOMOCHE. IL EST 6.30 AM ! » Celle-ci d'un bon se redresse en une fois
-inutile de vous dire le bon qu'elle venait de faire- « Mais, tu es complètement barge toi ! Il faut te faire soigné ma parole ! » et lui jette un coussin en plein de la figure par la suite. Aille, oui mais, il l'avait bien mérité. Morgane ne perd pas une minute pour se mettre en boule sous sa couverture mais Peeta n'avait pas dit son dernier mot et en profite pour se joindre à elle sous celle-ci.
« Bah ouais tient, te gêne surtout pas, fais comme chez toi. » Ah ce fameux Peeta toujours là pour l'emmerder mais surtout pour l’enchainer quand il le faut
-façon de parler- On sait tous que Morgane à un fort caractère et n'hésite pas à dire sa façon de penser que ça fasse mal ou non et parfois ... elle y vas un peu trop fort mais, Peeta est là pour la calmée et c'est le seul qui y arrive à vrai dire. Mais ça n'arrange rien au fait qu'il soit dans son lit
« Dégage et laisse moi dormir, tu me saoul. » Dit-elle en le poussant hors de ses pattes. Sauf, qu'elle avait oublier un petit détail c'est que Peeta il est chez lui aussi dont il peut faire ce qu'il veut et quand il veut. Et en ce moment précis, il avait juste envie de faire chier un maximum ma chère et tendre colocataire tellement adorable à ses heures perdues
-chose qui arrive rarement-